Dieu contre dieux, un combat pas si inégal [Avec Lucifel]

Terreaufair. Terre, Eau, F(eu), Air. Sympa comme jeu de mots. J’aime bien, vraiment. Et puis j’aime bien le lieu aussi. Tiens, et si j’y allais ? Allez hop, direction Terreaufair !

Pendant le trajet, voyons voir un peu ma « to-do list », comme ils disent… Oh, c’est vrai, j’ai un RPG prévu avec Luce. Hey, c’est un sacré nom qu’il a le gaillard ! Non seulement il s’appelle Lumière, mais en plus le reste de son nom est à rallonge. On dirait ces noms de lieux improbables qui désignent ce qu’il s’y est passé, tiens… Ça doit être pénible à porter cela dit. Le pauvre garçon.

Qu’est-ce qu’on avait dit déjà, à propos de ce RP ? Hum, oui, enfin je ne vais pas relire le scénario, ce serait bien dommage de me spoiler, je préfère me garder la surprise à moi-même. Donc le scénario, on le range, et c’est bon. Par contre je vais avoir besoin de savoir quelle apparence je suis censé prendre. Oh, c’est vrai, il m’avait dit de garder celle de mon avatar. Génial, je vais pouvoir jouer Ron ! Depuis le temps, le pauvre commençait à prendre la poussière. Merci, joueur de Luce, t’es vraiment un chouette type ! ♥

Bon, c’est pas tout ça mais j’y suis, maintenant, à Terreaufair. C’est un endroit peu hospitalier, j’en conviens. Montons donc sur l’Archipel du Zephyr, l’atmosphère sera meilleure. Badum Tss… Oui, le jeu de mots volait bien bas, mais que voulez-vous, on en peut pas être parfait ! Même moi. (surtout moi? D’accord)

Je pose un pied sur l’un des rochers volants de l’Archipel, puis le deuxième vient l’y rejoindre. Ne me demandez pas comment je me suis déplacé depuis le début de ce post, c’est le grand mystère du Hors-champ, je ne répondrai pas à la question ! Toujours est-il que je suis en haut, maintenant. Il fait frais, c’est agréable. [Ce passage a été effacé parce que je me suis fail d'une puissance monumentale. Ça m'arrive, des fois, de confondre les pouvoirs de mes apparences quand je rédige.] Il ne me reste plus qu’à attendre l’arrivée de mon partenaire de jeu. Oh, ça ne devrait pas tarder je pense. Après tout, les « grands méchants » ont tous le sens de la ponctualité.

-Aaah, qu'il est bon de prendre une petite pause... Trop de choses à gérer, c'en devenait épuisant ! J'envie les mortels qui n'ont qu'à lever les yeux pour demander de l'aide...

Terreaufair … Un lieu primitif, où la nature à les pleins pouvoirs … C’est intéressant mais tellement ennuyeux comme endroit … Du haut de l’archipel du Zéphyr on pouvait y voir loin … Seulement je n’étais pas venu pour la vue … Une île flottait en dessous de la mienne et la personne que je souhaitais voir s’y était présentée … Un dieu puissant … Je sais très bien que la plupart des divinités gardaient un œil sur moi mais cette fois il semblait que ce dieu là était plus puissant que les autres … Et Dieu sait que c’est dur … Ah non en fait il ne le sait plus je crois que je l’ai mangé aussi … Mais bref ! Je détaillais la personne en contrebas en sentant sa puissance … Si je ne m’étais pas trompé il devait pouvoir tenir face au million de dieux qui me composaient … Je descendis derrière lui par lévitation sans aucun bruit … Seulement il m’avait déjà remarqué je pense … « Les mortels … Tandis qu’ils lèvent les yeux ils ne voient pas ce qui arrive d’en bas … Mais tant qu’ils ont un appui divin ils ne peuvent que triompher n’est-ce pas ? » dis-je en marchant calmement vers la personne en armure. Je sentais que c’était lui … Mon adversaire … « Il est vrai qu’un dieu peut décider de défendre ses enfants mais seulement il y a un hic … » continuai-je en stoppant mon avancée, mes solerets frappant le pavé. « Il semblerait que quelqu’un ai échappé au contrôle divin dans sa totalité … Quelle situation ironique … Après que Odin m’ait conçut avec ma mère vous doutiez vous de l’ampleur qu’allait prendre ma montée en pouvoir ? » terminai-je en dégainant ma nouvelle épée légèrement acquise …

Cette lame se nommait Damoclès … Au sens littéral c’était l’épée de Damoclès dans l’expression … Elle prédisait un avenir funeste à celui qui se retrouvais pointer par sa lame … C’est moi qui l’ai reforgée. Elle allait bien me servir car cette fois un combat moins inégal que d’habitude se présentait à moi … Je gardais un sourire légèrement arrogant au visage alors que je prenais une position décontractée, la lame sur l’épaule. « Alors … Avez-vous quelque chose à dire ? »

En attendant que Luce arrive, je marche un peu, puis je me mets à sautiller comme un enfant. Hein ? Pourquoi je fais ça ? Eh, je vous en pose des questions, moi ? Je fais ce que je veux ! Et puis, c’est drôle de faire ça, c’est pas parce que je suis une divinité majeure que j’ai pas le droit de m’amuser comme un môme ! Bref, je sautille, donc, quand tout à coup je sens la présence de quelqu’un. Ma perception divine basique me dit que c’est une entité très, très puissante. Ma perception divine spécifique m’apprend qu’il s’agit d’un PJ. C’est lui. Je m’arrête d’un coup, dos à lui, un léger sourire aux lèvres.

« J’ai failli attendre… » je murmure, inaudible pour un être normal. Mais pas lui. Il m’a entendu.

J’entends ses pas sur la partie pavée du rocher flottant tandis qu’il commence à parler :

« Les mortels … Tandis qu’ils lèvent les yeux ils ne voient pas ce qui arrive d’en bas … Mais tant qu’ils ont un appui divin ils ne peuvent que triompher n’est-ce pas ? »
« Si seulement… Mais ce n’est pas aussi simple avec tous les dieux. »

Il continue, me parlant de contrôle, et de son père Odin. Je ne saisis pas tout le sens de ses paroles, je dois bien l’admettre, mais j’ai l’idée globale et ça me suffit. Je ris un peu et me retourne, toujours souriant. Je vois alors son épée. La tristement célèbre épée de Damoclès, qui promet la mort, non naturelle évidemment, à celui qui voit la pointe dirigée sur lui. Je ne perds cependant pas mon sourire, comme si je ne me rendais pas compte du danger que présentait cet objet.

« Alors … Avez-vous quelque chose à dire ? »

Prétentieux, va. Je pourrais te priver de toutes tes capacités par une simple pensée vagabonde. Mais je n’en ferai rien. Non, une courbette polie est bien plus appropriée. Ni trop rapide, ni trop exagérée, juste assez pour dire que je suis bien élevé.

« Luce Ighaharim Felykraemoth, le Dévoreur… Comment dois-je t’appeler ? Sire Felykraemoth ? Luce ? Lucifel, peut-être ? »

Ma main vient se poser sur la poignée de mon sabre, sans la moindre trace d’animosité, simplement comme si je la posais là pour qu’elle ne me gêne pas. Mais je me doute que mon interlocuteur ne s’y trompera pas et comprendra que j’ai l’intention de me défendre en cas d’agression.

« Ça me fait plaisir de te rencontrer, vraiment. Tu es un véritable chef-d’œuvre. Ton créateur peut être fier de toi. Oh, tu ne m’en voudras pas si je te tutoie ? C’est une habitude que j’ai prise, mais ça te gêne je peux te vouvoyer. »

Regardant mon adversaire avec un air assuré, j’eus l’impression que celui-ci s’amusait … Ce qui aurait eu pour don de me mettre hors de moi … Je le fixais étrangement alors qu’il parlait … Ses paroles elles aussi semblaient être rieuse voire moqueuse … Je ne savais absolument pas quoi répondre mais ses dernière paroles me donnèrent les mots pour répondre à ce malotru. « Mon créateur à essayer de me tuer … La peur de mon pouvoir à pousser des millions de dieux à tenter de me vaincre … Mais Asgard n’a jamais réussi à ne serait-ce que me faire saigner … Les humains m’ont aidé à devenir … Surpuissant … Mais dîtes moi … Crois-tu réellement que j’ai un créateur si ce n’est moi ? Dur à concevoir pour quelqu’un qui à fabriqué l’univers n’est-ce pas ? »   dis-je en faisant des moulinets avec ma lame.

Fixant mon ennemi je me mis en garde prêt au combat. « Mais voyons ce que je vaux face à une divinité toute puissante … Ce sera sans doute la première fois que je me bats face à un poisson pareil vous savez ? Mais j’imagine que vous n’êtes pas aussi faible que la plupart de ceux que j’ai affronté n’est-ce pas ? »   continuai-je. Je serrais les poings en fixant mon adversaire, un air de défis sur le visage. Alors que je parlais, marchant de long en large, j’attendais le bon moment pour fondre sur mon adversaire. Sortant ma lame je commença à m’approcher de lui, en faisant tournoyer ma lame.

« Alors … Veux tu te battre ? Que l’on voit qui l’emportera ? » demandai-je avec un sourire, Damoclès en avant. Souriant, toujours, je chargeais mes pouvoirs pour leurs donner plus de puissance et ma lame se mit à briller d’une énergie bleuâtre et rougeâtre. « Let’s play ! »   dis-je en lançant un éclair vers le dieu et en bondissant l’arme en avant.

Le petit n’a pas l’air d’apprécier ma façon de lui parler. Serais-je trop décontracté ? Si c’est le cas, je vais peut-être redevenir un peu sérieux, mon but n’est pas de le froisser mais de croiser le fer avec lui. Car je me doute bien qu’il voudra m’affronter, il est là pour ça, pas besoin d’être un génie pour le remarquer.

« Mon créateur a essayé de me tuer … La peur de mon pouvoir a poussé des millions de dieux à tenter de me vaincre … Mais Asgard n’a jamais réussi à ne serait-ce que me faire saigner … Les humains m’ont aidé à devenir … Surpuissant … »

Certes, oui… Et alors ? Je ris de bon cœur à la remarque suivante. Décidément il me plaît celui-là !

« Alors c’est ça que je suis, pour toi ? Le dieu qui a créé ce monde ? Très bien, j’endosse ce rôle avec fierté. Cependant tu te trompes sur un point : nous avons tous un créateur. Je n’échappe pas à cette règle, et toi non plus mon jeune ami. Nous ne sommes que le produit de l’imagination des mortels. Ce qui ne nous empêche pas d’être bien réels et de pouvoir nous entre-tuer. »

À propos d’entre-tuer, Luce se met en garde et m’annonce qu’il veut en effet m’affronter, moi le dieu tout-puissant qui ai créé cet univers. Héhé, j’aime bien ce faux rôle… Je pense que ce sera le rôle divin officiel de Ron à partir de maintenant. Comme ça je siégerai auprès de la belle Aphrodite.

« Je ne pense pas être aussi facile à tuer que tes précédentes victimes, non. Voyons un peu combien de temps tu peux tenir face à moi. » dis-je avec un sourire moqueur, dégainant lentement mon sabre.

« Alors … Veux-tu te battre ? Que l’on voie qui l’emportera ? »
« Oh que oui ! Viens donc mon petit, je t’attends ! »

Il m’attaque soudain, lançant vers moi un éclair d’énergie que j’esquive sans la moindre difficulté. Je dévie ensuite sa lame et, d’un geste élégant, je viens planter la mienne entre ses côtes s’il n’est pas assez attentif. Sans regarder s’il a réagi ou non, je saute en arrière pour me poser dans l’herbe, hors de portée de son épée.

« Juste une question ! Veux-tu que je sois fair-play ou que je déchaîne ma puissance ? »

Mon attaque fit mouche.  Ses techniques de combats était au moins aussi maitrisées que les miennes … Voire plus … Réagissant in extremis je pu éviter en partie la lame du roux qui vint ouvrir la peau de mon flanc. Bondissant au loin pour éviter de prendre plus de dégâts, je fis tournoyer mon épée en regardant intensément mon adversaire. « A votre guise, ce n’est pas à moi de décider de comment vous aller mourir ! »    dis-je en prenant une petite île à proximité par télékinésie, plantant ma lame dans le sol. Sous ma puissance mentale toute l’île se scinda en une multitude de piques acérées que je fis s’abattre sur mon adversaire. « Mais au juste qui est votre créateur au final ? »     Demandai-je en laissant la poussière soulevée par mon attaque disparaître. Je me doutais que mon adversaire n’était pas mort et même il ne devait pas être un tant soit peu égratigner.

Préparant mon arme je fis quelque moulinet avant de partir à très grande vitesse au corps-a-corps de mon adversaire. Les lames s’entrechoquèrent et étrangement il ne parut pas être déstabiliser le moins du monde.  Chacun de mes coups étaient repoussés. Je du bondir pour éviter les siens et dérapa sur quelque mètre en soufflant. Ma lame plantée dans le sol revint d’elle-même dans ma main. Ce type était très fort c’était indéniable je devais trouver le point faible de sa défense … Je devrais en effet … Trop assurer de ma force je n’avais plus vraiment pour habitude de chercher les faiblesses de mon adversaire. Aussi je pris mon élan en m’étirant et m’élança, l’épée en avant à la vitesse du son, pulvérisant la partie de l’île qui se trouvait derrière moi. A cette vitesse il devrait avoir de très bons réflexes pour parer ce coup-ci …

Que les choses soient bien claires : je n'ai aucune intention de me laisser tuer et absorber par ce gamin prétentieux. Pour l'instant, je m'amuse un peu avec lui, mais il ne va pas tarder à connaître le sens du mot « souffrance » je pense.
... Holy shit. Surtout s'il commence à me balancer des îles volantes à la gueule ! Pris au dépourvu par cette attaque lâche, je parviens malgré ça à éviter l'armée de piques rocheuses en zigzagant agilement entre elles. Ah tiens non, il y en a une qui passe à travers ma manche. Pfiou ! Heureusement que j'ai des vêtements amples dites donc !

« Mais au juste qui est votre créateur au final ? » me demande mon adversaire pendant que je souffle un peu.
« Mon petit, si je te le disais tu ne me croirais pas. Mais je vais quand même te donner une indication... »

Il n'attend pas la fin de ma phrase pour revenir à la charge, le malpoli. Qu'à cela ne tienne, je prends le temps entre deux parades de continuer, terminant par étapes :

« ...ma créatrice...n'a que 20 ans ! C'est ça, la magie de la Création... On peut revenir en arrière...créer quelqu'un d'antérieur à soi-même... Rien de plus simple. »

Tu le sens, le quatrième mur qui vient de voler en éclats, tu le sens ? Je t'en prie, cher lecteur, ça me fait plaisir. ♥ Et maintenant que mon adversaire a entendu mon explication, il peut commencer à parer mes coups ! Parade, contre-attaque, attaque, esquive, attaque, parade... Un schéma assez basique mais qui marche toujours, et d'autant plus quand on connaît par cœur son adversaire. Car c'est bien le cas ici : je connais Luce comme si c'était moi qui l'avais fait. Mais je m'égare, revenons au sujet qui nous intéresse, à savoir la jolie petite baston que j'ai bien envie de changer en massacre.

Le Dévoreur bondit en arrière et reprend son souffle. Moi, je l'attends, une main sur la hanche comme si je m'impatientais, l'autre tenant mon sabre pointé vers le sol. Je n'ai pas une égratignure. En même temps, je peux presque prédire ses mouvements, alors difficile pour lui de me toucher. Même à cette vitesse. Avec un petit sourire narquois, je tends mon épée devant moi. Il est temps de lui dévoiler ma véritable puissance.

« Arrête-toi ! »

Aussitôt, en réponse à mes pouvoirs divins, Luce perd instantanément ses capacités surhumaines. Ses jambes le lâchent brutalement à cause de l'effort demandé, et si son épée est trop lourde pour sa corpulence (je n'ai pas trop fait attention à l'arme, je l'avoue), il devra la laisser tomber. Et là, il commencera à paniquer. Il se rendra compte que ce combat n'était vraiment pas une bonne idée.

Ma vitesse de pointe fut soudain stoppée. Surpris je partis en roulé-boulé sentant une vive douleur dans tout mon corps. Me relevant en crachant un peu de sang je fis de longue volute d’énergie rougeâtre, quitter mon corps … Mon pouvoir s’en allait … Damoclès était planté dans le sol tout prêt, l’ayant lâché dans ma chute. Lentement elle se dessécha et devint une simple lame d’acier, comme elle aurait toujours dû être. Respirant difficilement, sentant une panique sourde s’insinuer en moi je me redressais et regarda mon adversaire alors que mes yeux autrefois d’un rouge ardent devenait bleuté, tout à fait banal. Ma chevelure de jais devint châtain et mes vêtements mon long manteau noir de cuir que je portais avant de devenir Lucifel. J’étais redevenu un mortel … Mes yeux écarquiller devant un acte si fourbe était fixé sur mon adversaire alors que ma main attrapa le manche de l’arme dérisoire. « Non … C’est quoi cette merde ? » dis-je tout haut en sentant cette panique sourde et puissante s’installer en moi … Même mes mutations génétiques avaient disparue … Je secouais la tête en soulevant difficilement l’arme. J’étais un insecte misérable face à lui … Redevenu Luce fils d’Odin …

Je marchais en cercle tentant de prévoir son prochain coup … La peur me tenaillait le ventre … Toute mon assurance s’était envolée comme un rien, balayée par ce fichu dieu de malheurs. J’étais désormais voué à mourir. Ici ce jouait la dernière scène de Luce Igaharim Felykraemoth le dévoreur de dieux, mort dans un combat sans aucune de ses forces passées … C’est un bon script … J’ai déjà vu pire comme fin de partie … Mais autant partir avec dignité alors … Je me mis droit et me mis en garde, faisant fit du poids de ma lame m’autorisant même quelque moulinet avec celle-ci. En fait je flippais ma race sérieusement … J’essayais de rester le plus lucide possible. « C’est pas juste ça … C’est vraiment pas juste … » continuai-je en sentant mon corps trembler malgré moi …

Fichue trouille … Comment je pourrais m’en sortir ? Un duel … Un assassina oui … Un être omnipotent avec un sabre divin face à un mortel avec une épée de fer émoussée … Mes chances de survie était minces … « Quel chance ai-je de survivre ? » demandai-je alors que je tendais mon épée vers lui. Je savais pertinemment que je pourrais parer un seul de ses coups … La lame se brisera instantanément … Je suis devenu pas mal fragile et c’est à ce moment-là que je ressentis la douleur du à son entaille de tout à l’heure … Je me mis en garde. Les dernières minutes de ma vie ? Peut-être bien … Quitte à mourir je pourrais peut être arrivé à emporter un de ses cheveux dans la mort … Ce serait déjà un miracle …

Bouge-toi un peu, mon grand, tu es en retard ! Le 9 octobre, qu’il t’a répondu. Tu es impardonnable ! Qu’est-ce que tu fous encore sur ce forum ?! Hm ? Oh, salut les lecteurs. Oui oui, je m’insulte tout seul, ne vous inquiétez pas, c’est normal. Enfin, non pas tout à fait, mais il n’y a pas de quoi flipper promis.

Bref bref bref, revenons à nos moutons… Je vais répondre à ce fichu RP ! Bien, d’abord le relire, pour me remettre dans le contexte… Ah oui, je viens de lui enlever tous ses pouvoirs. Et tout ce qu’il avait de non-humain. Oh dites donc, ça a mieux marché que prévu, c’est chouette ça. Le voilà qui roule par terre et crache du sang. Faudra que je revoie son background à lui, j’ai un doute. Mais pour l’instant, je le regarde découvrir son retour à la normale. Si mon sourire est toujours présent, celui de mon adversaire, lui, a bel et bien disparu, remplacé par cette charmante expression terrifiée.

« Non… C’est quoi cette merde ? »

Le pauvre. Il est complètement paniqué. Je pointe à nouveau mon épée vers le sol et entreprend de lui expliquer comme si de rien n’était :

« Je t’ai retiré toutes tes capacités. Tu es redevenu un simple humain. Enfin… Demi-dieu, certes, mais tu ne te différencies plus des humains lambda. Déjà ça devrait te remettre à ta place, mon petit, ensuite ça te permettra de savoir comment se sentent tes victimes quand tu t’apprêtes à les tuer. »

Pendant que je parle lui se relève et empoigne son arme. Eh, il a la niaque ! C’est vraiment un bon, ou alors il est définitivement trop arrogant pour s’avouer vaincu. Peut-être bien les deux, à la réflexion.

« C’est pas juste ça… C’est vraiment pas juste… »
« Bien sûr que c’est pas juste. Tu affrontes un dieu, y a forcément un déséquilibre de base. Et en plus de ça, sans me vanter, tu affrontes probablement le dieu le plus puissant de cet univers. »

Il tend son épée dans ma direction, tremblant de peur mais déterminé à ne pas baisser les bras. Je soupire et me remets en garde. C’est à se demander s’il ne veut pas que je l’achève tout de suite… Mais quand je m’élance vers lui, je le fais comme un humain normal, sans recourir à un quelconque pouvoir divin. Je frappe sans tricher, vers son bras fort, ne comptant que sur les capacités de mon apparence. Puis j’avance encore de quelques pas pour m’éloigner. Luce m’a demandé juste avant mon attaque s’il avait une chance de s’en sortir vivant. Je lui adresse un sourire…un peu paternel.

« Concernant ta dernière question, rassure-toi. Je ne vais pas te tuer. Ça ne m’intéresse pas. Je voulais juste un beau duel, et comme tu m’as un peu énervé je t’ai remis à ta place. Mais je ne vais pas te tuer pour autant, et quand nous saurons qui est le vainqueur je te rendrai tout ce que je t’ai pris. »

Je m’élance encore une fois. Mon épée file vers son deuxième bras, puis dans un mouvement circulaire je l’amène vers ses côtes du côté opposé. Non, je ne vais pas le tuer. Mais je vais lui faire assez mal pour qu’il comprenne qui est le plus fort.

Je fis une esquive de justesse, aussi loin que mon corps sans pouvoir me le permettait … Ma lame tournoyait dans ma mains … Au moins je restais un bon épéiste. Je sentais que la lame était fragile, aussi mes parades la fissuraient. J’étais forcé de parer avec la garde comme je le pouvais. *Merde, merde, merde, merde, merde !* pensais-je me doutant bien qu’il m’entendait. J’avais beau avoir réussi à percer le voile de son avatar et connaître sa réelle identité, grâce a mes sens, il pouvait anticiper toutes mes attaques … C’était foutu mais je ne peux abandonner ce combat … « Ridicule … Regarde-moi … J’ai l’air d’un déchet … Alors tu veux venger tes copains les dieux c’est ça ? Si ils leurs pouvoirs a été avalé c’est parce qu’ils font l’erreur de m’attaquer … Et même si ils se régénèrent … Cela reste un affront n’est-ce pas ?  Si tu veux me donner une leçon alors amène toi ! Je ne retiendrais pas mes coups ! » Dis-je avec une voix sérieuse. J’avais peu de chance de l’emporter de toute façon ...

Je bondis vers mon adversaire l’arme en avant, faisant fi du sang qui coulait le long de mon bras et de mon visage. Je fis une tentative de coup latéral au niveau de la taille mais dévia ce coups au dernier moment pour remonter en flèche vers l’épaule de mon adversaire. Je ne suis pas un humain … Même sans mes pouvoirs ni mes gène mutante. Je suis Luce Ighaharim Felykraemoth, le fléau, le dévoreur, l’exploseur de dieux ! Un corps mortel et frêle avec une détermination, une rage, un orgueil et un esprit bien au-delà des mortels auquel ce guignol me rabaisse ! Je vais probablement perdre ce combat … Mais autant être fier jusqu’au bout et montrer à qui ce type à affaire !