Excité comme jamais alors qu'Iris se tenait à califourchon sur lui, lui promettant des plaisirs qu'il n'aurait jamais vécu encore, Senri comprit vite que cette excitation n'était qu'un début. Qu'il n'était rien. Il le comprit alors qu'il sentait ses lèvres contre elle, sa langue venant jouer de la sienne dans un rythme aussi chaotique qu'excitant. Jamais on ne l'avait embrassé ainsi et c'était bien dommage. Cette façon d'embrasser était des plus délectables et le jeune homme doutait de pouvoir s'en passer éternellement. Mais le plaisir grimpant ne s'arrêtait pas là. Si Iris semblait sur le point de l'attacher, il y avait visiblement un détail qu'elle préférait régler avant tout.
Curieux de la voir se redresser légèrement, il la regarda avec attention et ne tarda pas à voir quelque chose qui le fit frémir tout du long. Un petit objet classique et commun qu'il connaissait par cœur et qui se rapprochait doucement de lui, tenu entre les fins doigts de la sorcière. Un ball-gag, ou gag-ball, ce n'avait que peu d'importance. Un bâillon en forme de boule relié par des lanières en cuir fait pour se glisser entre les lèvres du porteur, l'empêchant alors de parler. C'était une chose vers laquelle Senri se tournait pour plus d'excitation. Après tout, les bâillons suivaient le même principe que les menottes ou les cordes : restreinte pour mieux posséder. Comment ne pouvait-il pas être excité à la vue de cette accessoire.
Bien que libre de ses mouvements, pas un instant, le jeune homme pensa à bouger ou à protester. Non, il était trop fasciné, trop envieux. L'utilisation d'accessoire était un réel pour lui, surtout quand ils étaient employés sur lui. Ouvrant alors les lèvres tout en fermant les yeux, il ne tarda pas à le sentir venir se caler et à obstruer sa bouche, l'empêchant de la refermer. Tout aussi rapidement, il sentit les lanières de cuir épouser ses joues pour se refermer derrière sa tête, bloquant alors définitivement sa mâchoire et le réduisant au silence. En entendant sa partenaire, Senri ne put que rouvrir les yeux alors que son regard se planta le sien. Elle ne voulait plus l'entendre malgré qu'elle aurait adoré continuer de l'entendre l'appeler ainsi ? Amusant dilemme et on ne peut plus excitante situation.
Frémissant un instant, le jeune homme passa un instant sa langue contre l'accessoire qu'il serrait entre ses dents. Il le sentait déjà, cette autre particularité. Celle de tous les bâillons. Celle de faire saliver et d'être alors incapable de la ravaler. C'était une chose que le jeune homme trouvait plus excitant encore. Lorsqu'un bâillon était porté à long terme, le porteur ne pouvait alors s'empêcher de baver et bien vite de fins filets de salive se faisaient voir. Lorsque la partenaire le faisait alors remarquer, usant de quelques mots pour rajouter à l'humiliation, ce n'était que des bonus, qu'un plaisir supplémentaire venant s'ajouter à la charge des plaisirs qui oppressait l'amant. Enfin, Senri n'y était pas encore et il restait encore tant de chose à accomplir, à découvrir.... Isis l'avait bien remarqué et n'avait pas tardé à s'en occuper.
Lentement, elle s'était penchée vers lui, laissant courir ses doigts sur sa peau tout en remontant vers les attaches qui n'attendaient que ses poignets. Des caresses si habiles et si subtiles sur un corps frémissant d'envie ne laissant alors sur sa peau qu'un long frisson visible que la sorcière semblait apprécier. Doucement, elle prit son poignet et l'enferma dans le bracelet en cuir qui servait d'attache. Il pouvait sentir alors le tissu se resserrer autour de son poignet, l'obligeant à garder son bras immobile, tendu. Le second bras rejoint rapidement cette immobilité tandis que Iris semblait satisfaite. Tout comme Senri. Mais comment n'aurait-il pu ne pas l'être. Bâillonné et désormais attaché, il avait pu, en prime, profiter d'un spectacle époustouflant. La poitrine de la jeune femme s'était délicieusement présentée à lui lorsqu'elle l'avait attaché. Si proche de son visage qu'il aurait sans doute pu venir y coller ses lèvres si celles-ci étaient libres. La vue de sa poitrine l'avait rendu un peu plus fou de désir et il n'était donc pas surprenant de l'entendre soupirer sous son bâillon alors que l'envie de lui parler revenait déjà, désirant la complaire dans des compliments sur sa beauté et sa façon de faire. Mais il était sans doute inutile. Cela, elle le savait déjà.
Mais le plaisir de ces préliminaires ne s'arrêta pas là. Non. Lentement, langoureusement, elle s'était retournée pour venir se pencher et aller attacher ses chevilles, frottant au passage son membre encore emprisonné sous son boxer, dur et dressé comme jamais, ne demandant alors qu'à sortir et à voir la lumière du jour. Pire encore, penchée ainsi, Iris laissait au jeune homme une vue magnifique sur son fessier loin d'être dissimulé sous cette jupe. Essayant tant bien que mal d'avaler sa salive sous cette vue des plus plaisantes, il profita de la moindre seconde tout en se perdant dans un tourbillon de pensée avant de revenir à une réalité plus excitante encore. Les mots de la sorcière le transpercèrent comme une flèche en plein cœur. Loin de le lui briser, ils l'emplirent d'une envie qui parcourait maintenant tout son être. Ce qu'elle désirait maintenant était sa queue au fond de sa gorge. Des mots durs et directs, pleins de sens et prononcés d'une voix emplie de désir. Comment y résister.
Incapable de faire autrement, Senri la regardait alors qu'elle jouait de ses doigts le long de son corps avant d'enfin libérer son sexe de sa prison de textile. Mieux encore, il l'écoutait dans des mots bouillant d'envie et de frémissement. Et quant alors elle sembla lui demander son avis, l'esprit du jeune homme explosa. Ses envies venaient et allaient, lui envoyant des images de situation ou de position où il serait toujours attaché tandis qu'Iris pourraient prendre son sexe en bouche et plus encore. Certaines le positionnaient debout, permettant alors à la sorcière de profiter tout autant de son sexe que de ses fesses. Une idée étrange mais que le jeune homme ne pouvait pas écarter, malgré tout ce qu'elle pouvait impliqué. Certaines le gardaient ainsi, Iris assise sur son visage, allant se pencher délicieusement pour aller chercher son sexe de sa bouche pour former un somptueux 69. C'était d'ailleurs sans doute cette idée que le jeune homme préférait. Il savait que cela impliquait ce qu'on pouvait appeler communément un facesitting. Un principe assez simple qui plaçait une femme sur le visage d'un homme, s'en servant alors comme d'un siège. Enfin, c'était la base, mais certains cas permettaient bien plus. Mais Senri pouvait l'avouer sans mal, ce genre de chose l'excitait au plus haut point.
Frémissant d'envie, le jeune homme hocha la tête. Il avait tant envie de répondre, de lui dire à quel point il était pour cette idée et qu'il serait ravi de sentir sa verge remplir sa bouche pour aller frotter contre l'entrée de sa gorge. Mais il ne pouvait pas. Pouvait-il user de son pouvoir restant ? Créer quelque chose pour écrire un mot ? C'était une idée, mais non. Cela détournerait le principe du bâillon et Senri se voulait soumis. Soumis à l'autorité d'iris, à ses caprices, à ses envies. Bien sur, lui désobéir pourrait alors faire office de punition. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait pour l'heure. Non, pour l'heure ses envies étaient simples. Sentir son sexe disparaitre entre les lèvres de la jeune femme et éventuellement pouvoir voir d'un peu plus près encore son intimité.
Il y avait alors un moyen. Un moyen assez simple de le lui faire comprendre. D'ordinaire, ce ne serait probablement pas suffisant, mais il savait qu'avec elle, cela serait amplement suffisant. Elle comprendrait. Il en était sur. Usant du pouvoir qu'elle lui avait offert en ces lieux, le jeune homme créa un collier qu'il fit apparaitre sur son torse, sous ses yeux, afin qu'elle ne le loupe pas. Sans surprise, il s'agissait d'un collier assez simple en cuir. Il n'y avait pas réellement de motif ou de décorations. Juste une boucle pour l'ouvrir et le fermer ainsi qu'un petit anneau pour éventuellement y clipser une laisse. C'était, en somme, un collier qu'on pouvait tout simplement utiliser pour un chien. Mais en réalité il y avait une différence. À l'intérieur du collier, des mots avaient été creusé dans le cuir. Des mots qui disaient quelque chose comme :
« Votre plaisir est le mien. »
Des mots simples et pourtant lourds de sens. Avec cet objet, Senri se donnait alors à Iris. Tel un esclave à une maitresse, il voulait lui appartenir et satisfaire le moindre de ses désirs. Que ce soit pour un infime instant ou pour une durée indéterminée. Quelques jours, quelques semaines, quelques années ou bien même pour le restant de ses jours. Il voulait être son esclave et par dessus tout, il voulait qu'elle ne profite. Ainsi, la question de savoir si cela lui convenait était réglée, normalement. Maintenant, il n'y avait plus qu'une chose à savoir... Iris se complairait-elle dans ce rôle ? Aimerait-elle sa réaction ? Il l'espérait en tout cas....