Nom/Prenom/Surnom : Zuë Quinn
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : E.S.P.er
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Description physique :
« Tu es belle, même si tu ne le sais pas. Tu ne sauras jamais à quel point tu l’es. La beauté, l’apparence physique, tout ça est inconnu pour toi. Tu ne vois pas l’extérieur mais l’intérieur des gens. Et c’est le plus important. Tu es belle. Tu n’es pas très grande et tu n’es pas bien robuste, c’est vrai. Tu es fine et élancée, tu portes la grâce dans tes mouvements même infimes. Ta peau est lisse et si douce qu’on la comparerait à de la soie. Et malgré quelques cicatrices et bleus que l’on peut voir dans ton dos tu restes belle. Il n’y a que tes pieds et tes mains qui ont douloureusement souffert, sont sales et presque difformes. Les marques du temps, de ton histoire. Si on avait un jour pu voir tes yeux, ils seraient remplis de la douleur et de la tristesse de ton passé. Un poids que tes frêles épaules ont pourtant suent porter. Tu es peu vêtue et souffre donc bien souvent du froid. Simplement à moitié couvertes de fripes blanches qu’on a bien voulu te céder et ne pas rester nue. Comme une sorte de toges, sale et déchirée à divers endroits.
Tes yeux on peut les imaginer verts, bleus ou noisette… peut être gris. Mais tes yeux tu ne les as plus depuis bien longtemps. Tu les caches derrière un bandeau blanc pour ne pas voir les horribles cicatrices et boursoufflures qui n’ont pas encore disparus de ton visage.
Mais tes yeux ne te manquent pas, tu as finis par vivre sans.
Ta chevelure est longue, tes cheveux lisses et brillants car c’est bien la seule chose que tu souhaites absolument garder immaculé. Et tu sais quoi ? Ils sont superbes. Ils descendent en une superbe crinière jusqu’en bas de ton dos et ils sont d’une couleur châtain, avec d’étranges reflets presque rougeoyants.
Et tes jambes ! Elles sont immenses. Tu n’as rien à envier aux grandes dames, ni à celles qui possèdent de grands yeux de biches et des cils bien longs. Tes jambes au moins, elles t’emmènent partout et elles supportent tout. Ton dos je te l’ai dit, laisse deviner une certaine musculature dû au long travail et périple que tu as du supporter. Mais il est illustré de nombreuses cicatrices dont certaines sont très profondes encore, bleues ou même noires, fraichement refermées à l’aide de fil et d’aiguille. Un sale travail. Et de nombreux coups violacés sur tes épaules et le bas de ton dos. Ton visage a été un peu plus épargné. Malgré quelques coupures et bleus, il reste beau et agréable. Tes lèvres sont roses et bien dessinées et tu es dotée d’un petit nez aquilin adorable. Non crois-moi tu n’aurais rien à envier à aucune femme de Terra. Tu ne le verras jamais mais je te le dis, Zuë : Tu es belle »
Caractère :
« As-tu déjà eu peur, Zuë ? Es-tu quelqu’un qui est facilement effrayée par le monde qui t’entoure ? »
J’ai peur qu’on me fasse du mal. Peut-être suis-je une pauvre petite poltronne. Mais je n’ai rien pour me défendre. On ne m’a jamais appris à me défendre. Juste à obéir. Ça je sais faire : obéir aux ordres et être soumise.
« Tu es soumise. Tu aimes ça ? Tu vis facilement avec ? »
J’ai finis par l’accepter. C’est devenu normal pour moi. Mais souvent c’est dur. Je n’en ai pas envie, ça me met même hors de moi des fois. Mais je n’ai pas le choix.
« Et si on te le donnait ce choix ? D’être libre de choisir… de partir et vivre de tes propres choix ? »
Je crois… je crois que je serais perdue. Mais c’est si doux de penser à la liberté… mais seule, comment ferais-je ?
« Tu as peur d’être seule ? Tu voudrais avoir des amis ? Ou bien c’est le fait de ne pas voir qui t’inquiète ? »
Je ne suis pas handicapée par l’absence de la vue. Je ne me souviens même pas si un jour ‘ai pu voir autour de moi. Je ressens tout. Absolument tout. Et ce monde est tellement sombre, tellement horrible et plein de haine que je suis bien contente de ne pouvoir voire toutes ces horreurs et cette violence. La ressentir jusqu’au creux de mes os est déjà bien assez.
J’ai eu très peu d’amis. De gens qui me comprennent, me soutiennent. Mais j’aimerai en avoir. Je supporte mal la solitude. Le silence parfois m’effraie, j’ai l’impression d’être dans le vide. De sombrer. J’aime écouter la voix des gens. Je sais alors qui ils sont, leurs intention je sais les deviner, les anticiper.
« Serais-tu capable de faire preuve de rancune ? D’une grande haine, de vengeance… de violence ? »
Je ne crois pas… ou peut être que si. Pour tenter de sauver ma peau peut être si un jour ma vie est vraiment mise en danger. Mais de vengeance je ne pense pas. Je suis contre la violence. Je l’ai trop subit pour avoir envie de faire aussi mal à quelqu’un d’autre. Même quelqu’un qui le mérite. Mais de la rancune j’en suis remplit. De haine aussi. Envers tous mes bourreaux. Et pour toujours…
« Tu n’as plus tes yeux mais tu dis être … hypersensible, c’est ça ? »
Oui j’ai ce don. Tous mes sens sont décuplés. Je ressens tout, je sens tout. Je vois peut être bien plus que ceux qui ont encore la vue. Mais ce n’est pas toujours évident à gérer.
« Tu es donc une personne vulnérable Zuë. Tu es faible et docile. De bonnes dispositions pour une esclave. Tu es naïve et peut être même influençable… »
...
« As-tu déjà connu l’amour ? »
Non. Je n’ai jamais été amoureuse en tout cas. Je connais le coté charnel de l’amour uniquement. J’ai souvent été violée mais j’ai aussi connu des relations plus douces. Avec des hommes le plus souvent. Mais des femmes aussi. C’est quelque chose que j’aime : faire l’amour. Mais je ne le connais pas.
« Question peut être un peu étrange : tu as peur du noir ? »
Cette question peut paraître idiote c’est vrai, mais elle ne l’est pas. Je ne peux pas « voir » qu’il fait sombre, ou même nuit. Mais je le ressens. Et je ne supporte pas être enfermée dans le noir complet. C’est quelque chose qui m’effraie particulièrement. Et ça me rend complètement folle.
« Tu dois être devenue très méfiante envers les personnes ? »
Oui. Je le suis naturellement. Même si je sais que la personne est bonne et n’a aucune mauvaise intention, je reste toujours prudente et plutôt discrète. Mystérieuse aussi. Je parle assez peu de moi, de ma vie, de ce que j’ai vécu. Ce n’est pas quelque chose dont j’aime particulièrement discuter. J’évite d’être bavarde.
« Sais-tu donc ce qu’est le bonheur ? Avec tout ça tu ne dois pas être quelqu’un de très drôle ni très enjoué… »
Oh si. Je peux l’être. Dans de rares circonstances bien sûr. Il m’arrive de m’inventer des histoires dans ma tête qui me font rire ou sourire, naturellement. Si je suis à l’aise je peux être quelqu’un de dynamique et très enjouée au contraire.
« As-tu un rêve, Zuë ? »
Oui. Le résumé de notre conversation : Trouver la paix, l’amour et la liberté…
Histoire :
Je suis née à Nexus. Immense cité entravée par une guerre incessante. J’ai donc dès la naissance connue la haine et la violence. L’insécurité et la peur. Mes parents étaient de simples et plus ou moins honnêtes commerçants. Nous étions assez pauvres et démunis. Souvent volés et pillés, menacés de mort également. Nous vivions dans une totale insécurité, pris pour cible à cause de sombres magouilles dans lesquelles s’était fourré mon père. Il acceptait d’étranges missions qu’il n’a jamais dévoilées pour d’autres marchants ou de personnes importantes qui ne voulaient pas se salir les mains. Et il empruntait beaucoup d’argent qu’il ne restituait jamais.
Une nuit que nous dormions, un groupe d’hommes fit irruption chez nous. Ils réclamaient leur argent. Mon père tenta tant bien que mal de repousser l’échéance, n’ayant pas la somme nécessaire. Mais c’était peine perdu. Le groupe d’homme m’attrapèrent par les cheveux, me trainèrent jusqu’à eux, me donnèrent coup de pieds et coup de poing. Mon père ne céda pas et l’un des hommes décida alors, avec un pieu, de me crever les deux yeux. J’avais 3 ans à peine.
Un jour, mon père fut assassiné. C’était couru d’avance. Mais ma mère fut incapable de survivre à cela. Tout d’abord, elle décida de me faire travailler dès l’âge de 5 ans. Je rendais quelques services contre contributions à ceux qui le demandaient. Ce que je pouvais faire. J’aidais à la récolte pour les marchandises, à la vente sur les marchés, même sans la vue j’appris vite et découvrit bien vite le don que je possédais. Certains de mes sens étaient considérablement décuplés et cela me servit beaucoup. Je ne voyais pas mais pouvais faire beaucoup plus de choses grâce à cela. Rester en vie par exemple…
Dès que j’eu 8 ans, ma mère vendit son corps, et je dû suivre ses traces. Ma propre mère vendit la virginité de sa fille sans aucun remord. Puis un jour, un homme demanda à ma mère combien elle me cèderait. Et il fut décidé que pour quelques pièces, je sois arrachée de ma mère et devienne la propriété de cet homme. Il n’était pas trop mauvais mais me faisait travailler dur. Je faisais sa lessive, son ménage, ses courses, sa cuisine et sa toilette. Il ne me payait pas, bien évidemment et m’adressait à peine la parole. Mais au moins, il ne me battait pas. Cela semblait l’amuser de voir une pauvre petite aveugle se dépatouiller comme elle pouvait pour accomplir ces tâches quotidiennes.
Ce ne fut pas le cas de mes propriétaires suivants. Certains me fouettaient, d’autres me violaient jusqu’à me laisser pour morte. Je vécus ainsi de propriétaires en propriétaire, échangée comme une vulgaire marchandise pendant des années. Je ne revis ni n’entendit plus jamais parler de ma mère.
Aujourd’hui je suis toujours esclave. Et j’ai 22 ans. Oh bien sûr que je suis toujours une esclave. Comment pourrait-il en être autrement ? Et puis comment pourrais-je me débrouiller seule en ce monde de toute manière. Heureusement je ne suis pas bête. J’ai appris à écouter et tout analyser. Je comprenais presque plus vite que la normale. J’écoutais des histoires, des gens discuter autour de moi et c’est une intéressante leçon de vie.
Une de mes anciennes propriétaires avait été particulièrement douce avec moi. Elle me lisait des livres pour m’instruire et m’éduquer. Son fils décédé était aveugle de naissance et elle m’avait prises sous son aile. C’était une très vieille dame et un matin elle ne se réveilla pas… ce fut la première fois que je pleurai. Les larmes d’une aveugle…
Les seuls moments de libertés dont je peux disposer, à de très rares moments, j’essaie de me rendre dans une forêt ou au milieu d’une prairie. Je m’assois en tailleur, pose mes mains sur mes genoux et écoute. J’écoute la nature, le vent, les bruits de la ville au loin et plus rarement… le silence.
J’espère un jour avoir tout le loisir de découvrir tous les sons du monde. Parcourir tous les sols, rencontrer du monde, me faire des amis… la liberté se gagne ? Non. Il faut l’arracher. Mais comment ?
Situation de départ : Quelques expériences
Autres : Zuë à un pouvoir un peu particulier qui est plutôt un don. Du fait qu’elle ait perdue la vue, comme beaucoup d’aveugle ses autres sens sont plus aiguisés. Mais dans le cas de la jeune femme, ils sont considérablement décuplés. Elle peut ressentir jusqu’à l’âme des personnes qu’elle rencontre. Leurs peurs, leurs intentions, le bruissement de leurs vêtements, leur pas même étouffés, leur odeur à plusieurs mètres, etc…
Mais ceci, et uniquement dans le cas où elle garde son bandeau sur les yeux. Si on le lui enlevait, elle perdrait alors absolument TOUS ses sens jusqu’au plus primaire et serait alors complètement démunie et sans aucune défense.
Comment avez-vous connu le forum : C’est une doublette !!
Avez-vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Oui un peu via les réseaux sociaux ou le bouche à oreilles.