Forever young [Irina Tarkovskaya - Voodoo]

CENTRE DE COMMANDEMENT DE BIOGENIX CORPORATION
Tekhos Metropolis
14H00

Directeur Général Ikari Kanzaky


- Nous sommes toujours en avance sur le calendrier du programme Eden. De plus,  nos ressent prélèvements nous ont révélés que la population mute plus vite que nous nous y attendions. La machine est en marche, et rien ne l'arrêtera plus...

Actionnaire Majoritaire Arkturus


- Le projet Eden peut attendre Monsieur le Directeur... qu'en est il du problème de cryogénisation des sujet [cyb-Homme] ?

Un Actionnaire anonyme


- Oui ! Qu'en est il Monsieur le Directeur !? Faut il vous rappeler le coût de chacune de ces unités ? Rien que le développement et la conception des sujets 2500 et 2501 nous à demandé un investissement considérable. Et jusqu'ici vous n'avez trouvé aucun moyen de les faire fonctionner pendant plus de 50 ans avant que leurs fonctions cognitives et leur métabolisme ne se dégrade.

Directeur Général Ikari Kanzaky


- J'y venais justement... nos agents sur la Terre viennent de mettre la main sur une série d'archive militaire américaines et nous pensons que nous avons touché au but. En effet ces archives révèlent une série de nom de mutants ainsi qu'une description très détaillée de leurs capacités. L'un d'entre eux semble disposer d'un pouvoir de contrôle total sur les températures glaciaires. Si nous parvenions à prélever suffisamment de son patrimoine génétique pour extraire sa spécificité et l'utiliser dans nos cryotybes, nous pourrions prolonger l’espérance de vie et l'aspect de nos sujets indéfiniment. Du moins nous l'espérons...

Actionnaire Majoritaire Arkturus


- Vous l'espérez ?


Un Actionnaire anonyme


- Des vies, du temps, et de l'argent, où nous mèneront encore vos espérances Ikari !

Actionnaire Majoritaire Arkturus


- Il suffit ! Monsieur le directeur, le Conseil vous donne l'autorisation de prélever tout ou partie du patrimoine génétique de l'individu. Mettez le [Sujet 2501] sur le coup, sa sœur n'est pas encore équipée du matériel de sondage et de prélèvement. Fin de la réunion !

DEUX JOURS PLUS TARD
QUELQUE PAR NON LOIN DU DAHLIA NOIR
00H00

Pour une fois Irina avait eu la chance de ce translater sur la Terre en un lieux où elle pouvait sans peine trouver des vêtements adéquats: un super marché. Elle déambule nue dans les couloirs et les rayonnages, analysant chaque bout de tissu étalé sur un cintre dans le vague espoir de trouver ses mensurations fantaisistes. Non... aucune femme ne pouvait être faite naturellement comme elle, même BIOGENIX avait mis quatre années à la sculpter ainsi. Et c'était asse problématique pour se vêtir...

Après quelques minutes de recherche elle jette son dévolue sur un ensemble tailleur noir et blanc très élégant. Trop petit pour cacher sa poitrine, elle opte pour une chemise blanche à cravate noire. Une ravissante paire d'escarpins à talon haut viennent compléter son déguisement. Ce qui lui donne un look de business woman attirante.

Puis toujours sans un mot, elle brise les caméras tournée vers la porte d'entrée pour pouvoir la forcer tranquillement de ses mains sans éveiller les soupçons ou trahir l’existence de sa technologie. Le système de navigation de BIOGENIX était vraiment très performant, elle avait "atterrie" à un patté de maison du club où se produisait sa proie.

Elle entre dans les lieux, et s'installe pour avoir une vue sur toute la piste de danse. Elle active sa vision thermique pour trouver la femme que les rapports militaires disaient ne pas dépasser 35-36° de température corporelle... Pour le moment, la mission se passait très bien...

Ce soir c'était soirée Cavewoman. Voodoo ne savait pas très bien où le patron était allé chercher cette idée de soirée ayant pour thème "les femmes des cavernes" mais elle devait reconnaître que, une fois de plus, elle s'avérait judicieuse : toute la salle était en effervescence, dévorant des yeux les employées du Dahlia Noir qui avaient revêtu pour la circonstance des espèces de bikini en peau de bête (ce n'était pas des vraies bien sûr sinon la SPA ou toute autre association de défense des animaux serait montée au créneau).

Donc, Voodoo portait ce soir une sorte de deux-pièces en peau de tigre blanc qui offrait un superbe contraste avec sa peau bronzée et ses cheveux noirs de jais. Ses pieds nus parcouraient la piste de danse, se trémoussant devant la clientèle attablée qui manifestait son enthousiasme habituel par des hurlements dignes du loup de Tex-Avery, des sifflements stridents et des commentaires plus qu'élogieux sur la plastique de la tchèque.

Pour accompagner son show, elle maniait une lance primitive - une imitation bien entendu - avec laquelle elle décrivait des moulinets comme si elle combattait un ennemi imaginaire.

A un moment donné, elle sauta d'un pas leste de la piste pour atterrir sur l'une des tables voisines ; elle était occupée par trois japonais, des salarymen pour être précis, sur lesquels elle darda un regard féroce avant de sauter, toujours avec souplesse, sur la table voisine où se tenait un jeune lieutenant de l'US Air Force, provenant sans aucun doute de la base de Nakigawa.
Pendant quelques secondes elle se tint accroupie devant lui, offrant à ce dernier une vue vertigineuse sur son décolleté puis elle passa à la table voisine...

Elle n'avait pas vraiment fait attention où elle s'était dirigée, aussi fut-elle quelque peu étonné d'atterrir devant une jeune femme à la chevelure blonde, vêtue plus ou moins comme une office lady et dont le tour de poitrine n'avait rien à envier au sien.
Voodoo approcha son visage du sien et déposa sur le nez de la demoiselle un petit baiser suivi d'un clin d’œil malicieux.

Ce faisant elle continua sa progression pendant trois ou quatre tables et finit par se retirer sous les vivats de la foule surexcitée.

Irina analyse chaque danseuses avec attention jusqu'à ce que sa proie tombe par mégarde sur elle. Elle était jeune et belle, pleine de fougue, avec une poitrine encore plus grosse que la sienne, sauf que celle-ci semblait naturelle. Si Irina avait voulu avoir ces deux énormes melons à la place des seins délicats qu'elle avait avant les multiples chirurgies et thérapies hormonales, elle aurait été jalouse.
Au lieux de quoi elle se surprend à la regarder avec plaisir. Sa fougue et sa liberté lui rappellent une petite jeune femme qu'elle avait bien connue, avant de côtoyer le monstre cybernétique qu'elle était devenue.

Elle profite du show le plus longtemps possible avant de recevoir une secousse électrique, son temps d'oisiveté tolérée venait d’être dépassé, la mission devait reprendre. Mais Irina n'en avait pas le cœur, elle ne voulait pas agresser cette jeune femme innocente et heureuse. Et vue l'ordre que BIOGENIX lui avait donné, "l'extraction" de ses données génétiques serait extrêmement traumatisante pour la belle mutante, peut être même ne s'en remettrait elle jamais, si elle survivait au processus...

Irina frissonne en repensant à toutes celles et ceux qui étaient morts de ses propres mains alors qu'elle s’immisçait brutalement en eux pour siphonner leurs cellules. Leurs cries et leurs râles de jouissance mêlée d'agonie la poursuivrait jusqu’à ce qu'elle soit définitivement hors service.
Une fois le show terminé, Irina se rapproche du comptoir et fait signe au barman, elle sort une liasse de billets qu'elle avait volée dans les caisses du supermarché. Elle désigne la superbe damoiselle à la peau halée et verse le tarif pour une prestation hot en loge privée avec un gros supplément.

Le barman surpris, lui désigne la loge numéro 5, mais elle refuse, elle lui demande la loge numéro 9, la plus à l'écart sur ses relevés topographiques de l'établissement. Sans attendre, Irina se rend dans la loge et s'installe en attendant sa proie. L'endroit n'était pas suffisamment isolée pour pouvoir pratiquer le "prélèvement" mais une première prise de contact l'aiderait peut être à faire le bon choix malgré l'ordre donné par la firme.

Un client voulait un show privé avec elle dans la loge numéro 9. Il n'avait pas précisé par contre quelle genre de déguisement elle devait porter. Soit il avait pas fait gaffe à cet aspect de la prestation, soit il lui laissait carte blanche. Voodoo passa donc 5 bonnes minutes à réfléchir sur la tenue à revêtir ; l'occasion était bonne pour essayer un costume qu'elle n'avait jamais essayé auparavant ou qui n'avait jamais été réclamé par les clients : la plupart des fantasmes portait sur les infirmières, les danseuses orientales, les flics et les "dominas".

Au bout d'un moment elle finit par sourire car elle avait trouvé ce qu'elle allait mettre sur le dos. Elle ne savait pas si cela allait plaire au client mais dans la vie il fallait savoir prendre quelques risques, sortir des clichés et des sentiers battus...

Quand elle tira le rideau de la loge numéro 9, elle fut quelque peu surprise de se retrouver face à la jolie blonde devant laquelle elle avait atterri tout à l'heure. Ce n'était pas la première fois qu'une femme réclamait ses services mais elle trouvait que cela faisait beaucoup en si peu de temps : ce devait être la troisième fois en deux mois. Ceci dit, il était vrai qu'elle appréciait aussi bien les femmes que les hommes et que par conséquent elle attirait les premières aussi bien que les seconds.

Voodoo la regarda attentivement : elle la trouvait encore plus belle que lorsqu'elle l'avait vue la première fois, tant il est vrai qu'elle était passée à sa table en coup de vent et que l'éclairage de la grande salle était tamisée. Mais ici, la douce lumière de la lampe halogène mettait en valeur ses beaux cheveux blonds, ses grands yeux bleus et sa belle peau satinée. Elle avait des jambes superbes et sa chemise était déformée par sa poitrine plus que généreuse et la tchèque se dit qu'elle devait affoler le mâle sur son passage avec des attributs pareils.

- 'soir !

Fit-elle d'une voix joyeuse, décochant à sa cliente un sourire "ultra-brite". Voodoo avait revêtu... une tenue d'ouvrière du bâtiment ! Casque jaune posé sur sa tête, grande salopette bleue en-dessous duquel elle avait mis un T-shirt blanc très serré et gros godillots aux pieds. Pour compléter le tout, elle tenait une pelle (qui trainait dans un coin de l'arrière-cour) dans la main gauche et qui était négligemment posée sur son épaule. Il ne manquait plus que la clope au bec...

- Tu t'appelles comment ma jolie ?

Demanda-t-elle d'une voix un peu canaille avant de poser l'instrument dans un angle de la pièce pour ensuite coiffer sa cliente avec le casque, libérant ses longs cheveux noirs. Elle s'assit à califourchon sur ses belles jambes, lui releva le menton avec son index, lui sourit d'un air crâne et déposa un petit baiser sur ses lèvres.

- Cadeau !

s'exclama-t-elle d'une voix enjouée, accompagné d'un petit clin d’œil.

En la voyant entrer, Irina ouvre des yeux ronds comme des soucoupes, visiblement, la tenue que Voodoo avait choisit avait eu l'impact escompté.
La surprise passée elle sourit, de bon cœur, ce qu était extraordinaire pour un cyborg de BIOGENIX. Elle était vraiment en train de s'attacher à cette petite mutante surprenante et pleine de joie de vivre.

Mais son sourire disparait quand elle repense à la mission. Plus la belle fugitive se montrait attachante, et plus le conflit en Irina forçait ses implants crâniens à modifier la chimie interne de son cerveau pour la garder sous contrôle. Le seul signe extérieur de cette lutte internet est une petite goute de sueur qui perle le long de sa tempe.

La danseuse lui parle, son esprit se focalise à nouveau sur l'instant présent, et la surprise la cueille à nouveau quand celle-ci lui dépose un baiser sur les lèvres. C'est une sensation merveilleuse, innocente et pure, qu'elle n'avait plus connue depuis si longtemps. Pendant quelques instants son cœur s'emballe et elle soupire de plaisir. Mais quand elle se rend compte de la visibilité évidente de son émoi, elle se reprend et se maîtrise.

Elle venait de lui demander comment elle s'appelait. Le moment était venu de poser la première pièce du piège qui isolerait sa proie...
Elle la regarde en souriant, sort un petit carnet de note avec un stylo et enfile de petites paire de lunettes de vue qui lui donne un aire de secrétaire de film pornographique.

Irina - Solaine, Solaine Leclerc, Directrice des Ressources Humaines du LIDO.

Le Lido était un cabaret de danse érotique Français extrêmement réputé dans le monde entier, la mutante le connaissait sans doute. En plus d'une prestation de qualité et d'un cadre de vie luxueux, l'entreprise était connue pour choisir ses danseuses avec beaucoup d'application et de les payer bien plus que n'importe quel autre club au monde. Si ce mensonge savamment préparé ne suscitait pas l'envi, il susciterait en revanche un vif intérêt à n'en pas douter.

Irina - Je vous en prie, montrez moi ce que vous êtes capable de faire...

Dit elle en empoignant le carnet de note et le stylo.

Sa jolie cliente ne répondit pas tout de suite à sa question : elle sortit un petit carnet et un crayon. Voodoo lui jeta un regard interloqué mais elle n'eut pas le temps de s'interroger davantage car la demoiselle se présenta comme étant Solaine Leclerc, Directrice des Ressources Humaines du Lido.

- Lido ?

Ce nom ne lui disait pas grand chose. Sûrement un établissement de strip-tease mais où était-il situé exactement ? Tokyo ? Okinawa ? Était-ce une boîte nippone d'ailleurs ? Apparemment non, vu le nom porté par sa cliente ; sûrement un nom américain ou européen. Quoi qu'il en soit, il était évident que cette Solaine cherchait des danseuses pour ce "Lido" et de ce fait testait des employées potentiels. Mais pourquoi essayer de débaucher une danseuse plutôt que de passer un casting via une annonce ?

Je vous en prie, montrez moi ce que vous êtes capable de faire...

Voodoo sourit : elle n'allait pas être déçue du voyage ! Elle pouvait prendre des notes si ça lui chantait mais ce n'était pas ça qui allait déranger ni déstabiliser la strip-teaseuse. D'ailleurs, elle se faisait fort de lui faire arrêter de gribouiller sur son calepin avec ce qu'elle lui réservait...

Voodoo détacha les bretelles de sa salopette, dévoilant ainsi son T-shirt blanc. Elle ne portait rien en-dessous et l'on pouvait deviner ses mamelons sombres à travers le tissu. Elle prit dans le seau à champagne un glaçon et le frotta contre ses tétons qui devinrent rapidement durs ; bien sûr, maîtrisant les pouvoirs du froid elle n'en avait pas spécialement besoin mais il fallait bien qu'elle donne le change.

Le tissu était humide là où elle avait promené le cube de glace et les pointes de ses seins étaient tellement dressées qu'on eût dit qu'elles allaient transpercer le vêtement. Elle prit l'une des mains de Solaine et la posa sur la poitrine, la couvant d'un regard plus qu'éloquent.

Ce n'était pas vraiment autorisé par la maison mais il y avait en fait beaucoup de règles tacites dans le Dahlia Noir ; le tout était de ne pas se livrer à des ébats au sein de l'établissement. Libre à une fille de le faire en-dehors du club contre rétribution mais si jamais ça tournait mal (on peut parfois tomber sur des tordus), elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même.
Du reste, il n'y avait pas de caméras dans les loges et le patron n'était pas du genre à autoriser ce genre de pratiques.

Toujours tenant la main de la blonde dans la sienne, Voodoo la fit parcourir les rondeurs amples et douces de ses seins, s'attardant tout particulièrement sur les tétons qui étaient aussi durs que de la pierre. Elle se pencha vers sa cliente et lui donna un second baiser, plus long et plus prononcé.

Peut être que l'autre ne trouverait pas cela très "pro" ni très "réglo", mais la tchèque s'en foutait un peu : cette blonde lui plaisait et c'était l'essentiel...

D'abord surprise, Irina joue son rôle à merveille et se laisse faire. Son teint rougit légèrement quand Voodoo lui fait parcourir son corps du bout des doigts.

[Contact physique opportun pour injection cutanée du sérum V13]
Refusé... la proie est déjà ouverte à la discutions crétin de programme...
[Remarque: l'injection du sérum permettrait une prise de contrôle encore plus facile du sujet, augmentation des chances qu'elle accepte un rendez vous privé de 60% à 96%.]
Je sais;. ta gueule et laisse moi faire Skynet...

Le comportement parasite de son implant de contrôle énervait beaucoup Irina, mais elle réussi à faire passer son agacement pour un émoi sensuel au près de la belle strip-teaseuse, et cela n'était pas difficile au vue de l'effet qu'elle lui faisait vraiment. Elle la regarde faire en déglutissant brillamment, rougissant un peu plus en voyant les tétons de sa proie pointer sous son T-shirt blanc.

Elle ne voulait pas lui faire de mal, elle ne voulait pas la contraindre, mais comme elle n'avait pas le choix, elle tacherait de le faire le plus... "délicatement" possible.

Puis la belle mutante l'embrasse à nouveau, Irina à un petit mouvement de recule, elle la regarde et la fixe d'un air perdu et triste. Elle est totalement déboussolée par cette marque d'affection... de l'affection, elle n'en avait jamais eu. Tous ce qu'elle connaissait c'était la violence et la perversité de ses Maîtres et de leurs clients sans scrupules.

Elle remarque son erreur et se reprend très vite.

Irina - Ho... Excusez moi... c'est que...

Elle délasse sa cravate et défait le bouton de son col, pour faire croire que son trouble n'était qu'une bouffée de chaleur. Sa poitrine gonfle sous sa chemise et dépasse un peu plus de la veste quand l' étoffe se relâche.Elle laisse le carnet et le stylo sur la table et garde les mains libres pour Voodoo, pour lui montrer qu'elle avait gagnée; qu'elle avait attiré toute son attention.

Irina - S'il vous plaie, reprenez.

Dit elle d'une voix presque implorante, aillant du mal à contrôler sa respiration. Son excitation était visible.

Solaine avait l'air d'apprécier les attentions de Voodoo : elle avait laissé son petit carnet et son crayon sur la table basse, enlevé sa cravate et déboutonné le col de sa chemise, dévoilant une gorge exquise. Bien, elle semblait se détendre un peu plus. La tchèque n'y résista pas et posa ses mains sur la poitrine de sa cliente, soupesant chaque sein comme si elle pesait un fruit au marché. La Nature, Dieu ou les Dieux s'étaient montrés généreux avec elle et caresser cette merveille était un délice de tous les instants.

D'une main preste, elle fit sauter les uns après les autres les boutons de son bustier, faisant prendre l'air à ses seins qu'elle empoigna avec avidité, léchant, suçant les pointes avec délectation.

- Tu es superbe !

Lui murmura-t-elle au creux de l'oreille avant de l'embrasser goulument, fourrant profondément sa langue dans sa bouche tout en pétrissant ses seins gonflés de désir. Au bout d'une bonne minute, avec une sorte de joie sauvage, elle arracha carrément son T-shirt blanc (il était un peu usé et elle pensait le jeter de toute manière), dévoilant à son tour ses imposants pare-chocs ; ses mamelons étaient sombres et raidis. Elle frotta ces derniers contre ceux de Solaine tout en lui faisant un sourire des plus aguicheurs...

Irina ne parvient pas à dire un mot. Trop surprise et exciter pour parvenir à réfléchir correctement. Généralement les clients ou les patrons de la firme ne la surprenaient pas dans leur attentes. Il cherchaient toujours à la posséder, à l' avilir, mais avec cette jeune femme ce n'était pas le cas.
Elle la couvait de son désir innocent et ne cherchait pas à la rabaisser où à la détruire mentalement. Elle voulait juste prendre du plaisir en lui en donnant.

La mutante fait sauter uns à uns les boutons de sa chemise, Irina la laisse faire, la regardant d'un air admirateur et aimant. Elle prend les seins de la cyborg entre ses mains et les soupèse avec admiration avant de la complimenter.

Voodoo - Tu es superbe !

Mais ce compliment la blesse plus qu'il ne la flatte car sa beauté et celle de ses seins n'avaient rien de naturel, aucun dieu le n'avait sculptée, uniquement les scalpels et les injections sauvage d'hormones.

Son esprit vagabonde dans ses plus noirs souvenirs, elle revoit le spectacle terrifiant des seringues fichées dans les mamelons de ses petits seins délicats, dégorgeant dans ses tissus un flot incessant de liquide mutagène. Elle entend encore ses propres cries de démence et de terreur alors qu'elle assiste impuissante au gonflement exponentiel de sa poitrine pour en faire un objet de convoitise.

Elle cligne des yeux, le souvenir s'estompe quand ses implants de contrôle se mettent en marche et coupent la connexion de ses neurone à son centre de la mémoire.

Elle rougit et lance un regard à Voodoo où se mêlent désir, honte et souffrance, même si elle ne sait déjà plus pourquoi.

Irina - Merc...

Elle n'a pas le temps de répondre que la mutante l'embrasse fougueusement et commence à explorer sa bouche pendant qu'elle lui malaxe les zones les plus sensibles de ses seins. La surabondance de stimulation sexuelle et le trouble qu'elle ne cesse d'éprouver depuis que ses yeux se sont posés sur la belle stripteaseuse l'entrainent dans un maelstrom de désir, au point qu'elle en perd le contrôle. Une délicate odeur musquée commence à se rependre autour d'elles alors qu'Irina sent une moiteurs tiède perler de son entrecuisse et tacher sa jupe et la banquette sur laquelle elle est assise. Elle ignore l'interdiction de toucher le personnel de l'établissement et fait courir ses mains sur la plantureuse poitrine de la jeune femme, leur seins nues se rencontrent et leur sueurs se mêlent.

Les mains d' Irina sont comme les tentacules d'un kraken qui explorent chacune des courbes de Voodoo. Puis elles descendent le long de son dos pour aller lui caresser les hanches, puis, la naissance de la raie de ses fesses.

Sa belle cliente remercia Voodoo de son compliment, même si elle n'avais pas eu vraiment le temps de prononcer la seconde syllabe de son "merci" tant elle devait être soufflée par les attentions de la mutante ainsi que par son baiser fougueux !
Solaine se mit à pétrir ses seins et la jeune femme poussa un "hmmmmm" profond qui traduisait à merveille les sensations que l'autre éveillait dans son corps. Les mains fines allèrent ensuite caresser le dos pour enfin explorer les hanches puis les fesses...

Là elle poussa un second gémissement, plus rauque, plus animal. Leurs lèvres se séparèrent et Voodoo couva la jolie blonde d'un regard mutin.

- Pas trop vite ma belle : ton plaisir d'abord !

Après tout, c'était Solaine la cliente, pas elle ! La règle numéro 2 de l'établissement, la numéro 1 étant "on ne touche pas", était la satisfaction du client. Bien sûr, elle outrepassait largement cette règle mais elle n'était pas la seule car elle avait cru comprendre, à travers certaines allusions, que ses collègues, se livraient elles aussi à quelques "extras" au sein, ou en-dehors de l'établissement ; certaines élevaient seules leurs enfants en plus du loyer à payer, ainsi que de la nourriture...
Le tout était de ne pas se faire prendre. D'ailleurs elle sentait plus qu'elle ne savait que la direction fermait les yeux sur ce genre de pratiques...

Elle se baissa, posa les mains sur les cuisses de sa cliente, puis se mit à lécher le tissu de sa culotte qui était bien humide tant elle avait été excitée. Elle sentait, séparée par la mince paroi, la fente de son intimité, mais elle ne voulait pas aller trop vite : elle aimait faire monter le désir en crescendo.

Irina - Hummmmm [Respire brillamment et souffle]

La poitrine opulente de la cyborg gonfle de désir au rythme lent et puissant de ses poumons. Ses tétons pointes sous l’étoffe délicate de sa chemise blanche et la sueur assombrie déjà ses vêtements et sa chevelure.

Au moment où la belle mutante se penche en avant pour venir laper son string, Irina se tend, elle passe une main dans la superbe chevelure de Voodoo et l'autre sur son propre sein droit pour se caresser.

Mais malgré ses réticences à faire du mal à la ravissante et innocente stripteaseuse, ses implants et son conditionnement reprennent vite le dessus et voie dans l' approche cavalière de la demoiselle une bonne façon de la mettre sous contrôle. Sans le savoir, son jeu de désir et de séduction allait se transformer en piège mortel...

[Cible à porté de diffusion optimale pour stimulation hormonale]

La vulve d' Irina se met à sécréter une cyprine liquide et volatile qui imbibe instantanément le tissu de son string au moment ou la belle vient le lécher.
Elle est chargée de dopamine, d' endorphine, de progestérone et d' adrénaline mélangés subtilement à de petites doses de drogues euphorisantes et enivrantes.
Au moment où Voodoo pose sa langue sur cette liqueur toxique, les éléments pénètrent instantanément son flux sanguin et ses voix nasale à chaque inspiration. L'odeur d'Irina est forte et musquée, enivrante et irrésistible, lentement, elle tisse sa toile autour de sa proie...

Âgé de 26 ans, le lieutenant Dave Oronev avait assisté avec un certain ravissement au show des cavewomen. L'une d'entre elles, une superbe brune aux seins lourds, s'était offert le luxe de sauter sur sa table et de le regarder avec un regard des plus gourmands...

Même s'il était marié, il n'aurait pas refusé de passer quelques instants avec cette adorable créature pour un show privé. Malheureusement, il avait été pris de vitesse par un autre client (une cliente en fait, mais il ne le savait pas) et les autres filles, enfin celles qui étaient à son goût, avaient été également réquisitionnées par d'autres.

Il s'était donc résigné à attendre que la belle brune ait fini son petit numéro privé afin de faire appel à ses services et s'était attablé au bar pour commander une vodka pour tuer le temps. Entretemps il avait fait la connaissance de deux gaillards qui appartenaient à la mafia russe ; ils n'avaient rien à faire de particulier ce soir là et avait décidé de passer du bon temps au Dahlia Noir. L'officier, qui avait des origines russes et qui parlait bien cette langue, et les deux mafieux avaient vite sympathisé et avaient donc décidé de se lancer dans un concours de boisson.

Mais Dave Oronev n'était pas taillé pour ce domaine là, si bien qu'au bout de trois verres de vodka il était déjà sévèrement torché. Voulant satisfaire un besoin naturel, il s'était dirigé vers les toilettes ou du moins ce qu'il pensait être les toilettes : il emprunta le couloir menant aux coulisses et finit par actionner ce qu'il pensait être la poignée d'une porte...

***

L'alarme incendie se déclencha, faisant retentir sa sonnerie sonore dans tout l'établissement, y compris dans les loges privées, au moment, où Voodoo allait de nouveau lécher la culotte de sa cliente, qui prenait un vif plaisir à ce genre de traitement. La tchèque leva la tête, intriguée :

- Vite, faut sortir d'ici !

Dit-elle à Solaine. Puis elle remit un peu d'ordre dans sa tenue, remettant son gros pull-over. La plupart des habitués l'avait déjà vue torse nue mais elle n'avait pas vraiment envie de sortir en catastrophe du Dahlia Noir, les nichons à l'air... Après s'être assurée que sa cliente avait fait de même, elles rejoignirent les autres qui commençaient à emprunter les sorties de secours.

Le personnel connaissait bien son boulot et l''évacuation se fit dans le calme.

Irina fronce les sourcilles mais tempère sa frustration pour ne pas sembler louche.
Même si sa "victime" à déjà suffisamment léchée de drogue et d'hormones pour se montrer... "malléable", ce soudaine imprévu allait lui redonner les idées claires, et ça, il ne le fallait pas.

Irina profite du mouvement de foule pour avoir l'aire perdue et décontenancée, s'interposant intelligemment avec les clients pour sembler totalement désemparée par la bousculade.

Solaine - Hey... doucement... vous me faite mal...

Cris t' elle dans la foule en direction de la superbe mutante qui se retourne et vole à son secoure.

Non... non laisse moi... ne vient pas m'aider... c'est un piège...

Irina comprend que son IA à décidée de jouer le tout pour le tout sur ce mouvement de foule...
La belle brune fend la foule et lui tend la main, Irina sent sa paume se charger d'une transpiration volatile et toxique.


Non... fuit... Je t'en pris...

Imperturbable, son corps continue de mettre en œuvre son odieux stratagème. Elle tend la main et empoigne celle de Voodoo. Irina en profite pour la tirer vers elle. Voodoo glisse entre les bras de la veuve noire qui referme sur elle son étreinte et ses lèvres sur les siennes, lui donnant un baiser sensuel.

Irina la retient fermement contre son corps brulant et lui vole l'usage de ses lèvres. Elle l'embrasse fougueusement, mordant sa langue, l'emprisonnant de la sienne qui tourne et s'enfonce en elle. Puis elle la relâche, elle rougit et semble décontenancée.

Irina - Excusez moi... je... je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça... ce n'étais pas professionnelle...

La mutante la reprend par la main et elles se mêlent à la foule pour sortir. Une fois dehors, Irina reprend l’attire discrètement à l'écarte.

Irina - Que ce passe t'il ?...  

Irina semble confuse et gênée par son acte de passion.

- Hey... doucement... vous me faites mal...

Voodoo prêta peu attention aux paroles de sa cliente, occupée qu'elle était à suivre les autres. Comme dit précédemment, l'évacuation se fit dans le calme, ceci étant dû que le personnel du Dahlia Noir connaissait leur boulot ; par ailleurs, il ne semblait ne pas avoir d'odeur de fumée ni quoi que ce soit annonçant un début d'incendie. Mais mieux valait prévenir que guérir...

Elle sentit la pression des doigts de Solaine sur sa main et fut quelque peu étonnée de sa force. La suite ne manqua pas de piquant puisque sa cliente l'attira contre elle et l'embrassa vigoureusement ! En d'autres circonstances, elle aurait grandement apprécié ce genre d'attention mais là ce n'était pas vraiment le moment !

Elle se sentit un peu bizarre mais n'y prêta pas vraiment attention, attribuant cet état à l'excitation du moment, la surprise et la personne même de celle qui se nommait Solaine. Quand elle avait été enfermée dans le complexe militaire souterrain, on lui avait administré toutes sortes de drogues calmantes, ceci afin qu'elle puisse utiliser ses pouvoirs durant les phases de test sans qu'elle ne songe à les utiliser contre ses ravisseurs ; drogues de moins en moins efficaces car son organisme s'y était habitué (raison pour laquelle les doses devenaient plus fortes au fur et à mesure) ; en outre ce dernier avait fini par se défendre tout seul, "gelant" les substances étrangères et nocives qui y avaient été injectées.

Bien entendu, celle injectée par la pseudo-Solaine était d'un genre nouveau car elle était mi-organique mi-chimique.

- Excusez moi... je... je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça... ce n'était pas professionnel...
- Et pas très discret surtout !...

Dit-elle, lançant des regards aux alentours. Dieu merci, la plupart des clients étaient plus absorbés par l'évacuation que par leur échange buccal.

Une fois dehors, Voodoo se laissa entrainer par Solaine un peu à l'écart.

- Que se passe t-il ?...
- Hum... Eh bien, il me semble que tu te sois laissée entraîner par tes pulsions ma jolie ! Ceci dit je ne t'en veux pas : moi aussi j'ai tendance à me lâcher ainsi...

Elle prit le menton de la blonde entre ses mains et s'apprêtait à lui donner un baiser quand une voix derrière elle la fit se retourner :

- Eh mais si c'est pas ma cavewoman !

C'était le jeune et sémillant lieutenant de l'US Air Force, Dave Oronev. Il était toujours bourré mais l'alarme, l'évacuation et l'air frais lui avait rendu quelque peu ses esprits et il n'éprouvait plus cette sensation de tangage et arrivait à parler correctement. Après tout, peut être était-il plus résistant à l'alcool qu'il n'en avait l'air...

- Ça te dirait ma jolie de m'offrir un show privé chez toi ? Ou alors on peut aller chez moi...

Voodoo le regarda avec un petit regard amusé : il était plutôt séduisant et l'idée de partager un petit moment intime avec lui était assurément plaisante. Restait le problème de Solaine.

- D'accord mais on va avec mon amie ! A trois ce sera encore plus excitant !
- Excelleeeeente idée !
- On va chez toi ? J'ai toujours rêvé de voir l'intérieur d'un officier ricain !

Irina refoule une grimace de désapprobation derrière un sourire de façade et acquisse.

Irina - Heum... D' accord... je vous suis... l'idée ne me déplais pas...

La cyborg n'est pas contente, cet individu deviendrait bientôt un témoin gênant qui faudrait éliminer. Et même si elle avait pris l'habitude de tuer, abattre un innocent sans défense la répugnait autant que de devoir violer sa belle stripteaseuse pour lui voler ses pouvoirs. Irina à du mal à s'y résoudre mais sais pertinemment que si elle ne trouve pas le meilleur moyen d'arriver elle-même aux fins de BIOGENIX, sa programmation finirait par prendre le relais. Et si une telle chose devait arriver, la charmante et sulfureuse soirée se transformerait en bain de sang.

Non... Je dois réfléchir... je dois trouver un moyens de la sauver au moins elle... il faut que je réussisse à la traumatiser le moins possible... mais comment y parvenir...

Irina retourne la question dans sa tête pendant tout le voyage vers les quartiers de l'officier américain. Irina sait qu'elle peut suffisamment exciter et faire perdre pied à sa proie pour qu'elle ne se rende même pas compte du déploiement de ses "outils" de travail. Une fois prisonnière de sa toile de plaisir, la belle mutante sans défense se laisserait volontiers baiser par ses sondes de prélèvement. Mais en présence du charmant gaillard, qu'adviendrait il quand il verrait surgir du corps de la cyborg ses longs appendices mécaniques ? Il se mettrait sans doute à hurler avant de se jeter sur elle pour libérer la stripteaseuse de son étreinte tentaculaire... Ce qui ferait reprendre ses esprit à celle-ci... la catastrophe qu'Irina devait à tout prix éviter.

Ils arrivent tout trois devant la porte de son appartement, il l'ouvre et les invite à entrer, au même instant une idée germe dans l'esprit d' Irina. Peut être qu'en offrant au fringuant jeune homme l'expérience sexuelle la plus folle de sa vie et en le faisant gouter au même empoisonnement subtile que subir la mutante, il perdrait lui-même pied. Deux papillons dans une même toile qu'elle pourrait butiner à loisir pour remplir sa mission sans effusion de sang. Rassérénée par cette possibilité, Irina entre sans hésiter dans l'appartement.