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Jeu de sang, jeu de dupes (PV Mell / Tessa)

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Stephen, l'errant

Humain(e)

Jeu de sang, jeu de dupes (PV Mell / Tessa)

vendredi 09 mai 2014, 05:59:18

Pourquoi bleu ? Pourquoi ce troquet s'appelle-t-il le bar bleu, alors que les tentures sont rouges et que le mobilier est noir ? Le patron aurait dû l'appeler le Dracula's Club, ou bien le Rendez-vous des Vampires. En fait de patron, le vagabond s'en fout. Il est plutôt intéressé par la serveuse, ô combien japonaise dans son style. Du moins parfaitement dans les clichés qu'il s'est faits, avant de venir zoner à Seikusu. Zoner, oui, c'est bien le terme, car, depuis qu'il a posé son sac ici, il loge de squats en maisons vides ou usines désaffectées, il mange de distributeurs fracturés en discrets vols à l'étalage. Et, côté appétit sexuel, grand comme s'il voulait rattraper le temps perdu dans sa vie antérieure de pauvre carde modèle, il est devenu plus qu'insatiable, il prend tout ce qui écarte les cuisses.

Tiens, la serveuse, justement, il a jeté son dévolu sur elle. Une petite brune menu, à la peau étrangement blanche sous les lampes rouges au dessus du bar. Il a bien vu qu'elle le dévisageait, il en a même rajouté un peu en ouvrant plus encore sa chemise blanche sur ses pectoraux, histoire qu'elle jauge d'avance le beau mâle qui va la casser en deux, cette petite nippone. Les quelques mots de japonais qu'il baragouine sont suffisants dans ce cas ; il suffit d'amorcer et hop c'est emballé. En plus, elle doit avoir une piaule, ce qui règle le problème de l'hébergement nocturne ; il aura toute la nuit pour la baiser, et le lendemain pour se reposer ; son sac est en sécurité, et personne ne l'attend ni ce soir ni demain. Elle, par contre, il n'aura qu'à l'attendre à la fin de son service, et zou direction la partie de jambes en l'air.

En songeant à ce moment-là, et en souriant de voir les regards de quelques mateurs qui espèrent avoir celle qu'il s'est déjà réservé, il boit tranquillement son deuxième whisky, patiemment gagné au gré de l'argent de mendicité qu'il s'est fait dans la journée. Mais il doit aussi supporter le brouhaha ambiant ! Ça lui fait d'autant plus apprécier le silence, quand il rejoint son squat. Stephen aurait mille fois préféré un bar comme on en voit dans les séries américaines, quand le héros fatigué est seul face à la serveuse sexy, sous la seule lumière blafarde du néon au dessus du comptoir. C'aurait même pas été la peine d'attendre la fin du service, juste elle et lui, et hop sur la banquette en skaï ils pouvaient commencer !

Justement, à propos de banquette, le groupe de jeunes qui est au fond fait beaucoup de bruit. Stephen est passé à côté d'eux en allant aux toilettes, et a pu constater qu'il y avait de la belle femelle, mais ses derniers mois de vagabondage lui ont appris à se tenir à l'écart des groupes. Une fois, à Budapest, il s'était ainsi mêlé à une bande d'étudiants qui fêtaient leur diplôme, et ne s'était même pas rendu compte que les deux nanas qui le draguaient ostensiblement avaient simplement fait un pari avec toute l'équipe, à savoir laquelle serait choisie par lui, avant de le laisser seul avec ses désillusions, la queue entre les jambes c'est le cas de le dire. Alors, piégé une fois, prudent toujours ; il se contentera de sa petite serveuse. Ce n'est pas du premier choix, mais ça lui apportera le gîte et la baise.

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Jeu de sang, jeu de dupes (PV Mell / Tessa)

Réponse 1 samedi 10 mai 2014, 07:34:27

« Que le sang coule à flots! », le vagabond est certain d'avoir entendu ça en passant près de la petite troupe. Il n'a pas osé lever les yeux, pour ne pas risquer d'ennuis vu le nombre et l'excitation, mais il n'a guère de doute, en revenant au bar ; c'est la grande blonde qui l'a prononcé, une des deux qui fêtent leur anniversaire. Plutôt que son reflet dans le verre de whisky, il préfère regarder celui de cette hystérique via les miroirs et, ce qui le marque le plus, c'est que la robe est trop serrée pour être fermée sur la superbe paire de seins. « Autre chose que la planche à repasser de la serveuse ! », songe-t-il. Mais, avec la bande de déglingués qu'elle a autour d'elle, il doit bien y en avoir qui ont déjà touché ça.

En parlant de déglingués, l'autre, qui fête son anniversaire, peut aussi concourir. Elle aurait même vraiment la tête à boire du sang. Oh, pas que pour son bandeau sur l’œil, un truc qui a fait se détourner Stephen du regard, avant qu'il ne songe que, dans le noir, il n'y aurait aucun problème pour la baiser. Le mot grossier lui est venu instantanément, comme s'il trouvait aussi élégante la tenue de la blonde malgré la robe même pas fermée, qu'il trouvait provocant l'ensemble vraiment sexy de la rousse au bandeau.

S'il devait choisir entre l'une et l'autre, il serait bien embêté ! « Hum, les deux, ce serait mieux... » se dit-il. Vieux et éternel fantasme masculin, l'un de ceux qu'il poursuivait dans sa pauvre vie de petit cadre parisien rangé avec une épouse modèle, en surfant sur la toile en quête de deux éthérées qui auraient accepté ce trip avec un mec aussi banal.

Autant se concentrer sur la serveuse, avec sa triste tenue de travail et sa morne poitrine... sauf que les deux fantasmes en question viennent au bar. Stephen sent aussitôt un fourmillement transpercer son bas-ventre, mais essaie de demeurer concentré sur son whisky. Mais, qu'elle veuille boire du sang ou demande de la musique, la blonde a une voix à faire bander même le plus mort des moines morts ! Rien qu'à l'imaginer beuglant sous un mâle, Stephen sent l'érection se manifester. « Si elle me fait déjà cet effet là, qu'est-ce que ça serait à poil dans son plumard ? », s'amuse-t-il à imaginer... en vain. Quand on est sexy et à l'aise, on se fout des péquenots pouilleux qui viennent boire un verre au troquet du coin !

« Salut (…) te joindre à nous (…) t'amuser un peu ! », c'est un ange qui vient de murmurer à l'oreille de Stephen, un ange à la crinière rousse, et à la poitrine si... si présente, presque au ras de son torse. Le bandeau, il s'en fout ! Ces seins, il les devine, ils palpitent si près, ils sont énormes et si tendus, au moins autant que ce qui déforme soudain son pantalon ! Une phrase, rien qu'une phrase, et il est dans un état qu'il croyait lointain, peut-être même pas lors de feue sa nuit de noces.

« Euh, oui, mais... », la phrase finit dans le vide d'un « (…) l'ambiance est particulière » qui achève de tendre son pantalon, surtout que, vue soudain de très près, la poitrine de la blonde pousse vraiment la fermeture de la robe. Quand elle ne braille pas pour commander un verre, la blonde a une voix qui vous déshabille d'un trait. Et là, il vient d'avoir les deux, presque en stéréo !

Tout s'affole en Stephen. Et pas que son bas-ventre qui aimerait être immédiatement soulagé ! Non, car il y a encore une étrange flamme de lucidité, même après deux whiskys, même entouré de deux femmes fatales. « Sois raisonnable, mieux vaut une petite serveuse moche et coincée, que deux bombes qui vont t'emmener tu ne sais où ! ». Il est malin, Jiminy Cricket, mais ce n'est pas lui qui voit les deux canons se pencher pour se rouler une pelle. Des lèvres parfaitement dessinées, des pointes de langue qui entament une danse que Stephen aimerait sentir sur son gland. « Ah ouais, ça ne te gêne pas que deux sœurs se roulent un patin comme ça ? » ; là, Jiminy devient franchement pénible. Sœurs ou pas, Stephen s'en moque. Après tout, que risque-t-il ? Se faire offrir un verre, il n'y a pas de mal. Se taper l'une voire les deux, ce serait un bon plan. Se faire violer par les deux, il dirait même oui. Et, quitte à avoir ce fantasme depuis des dizaines d'années, autant le vivre. Ce brave Jiminy n'aura qu'à tenir la chandelle!

Le « Vous êtes sures que... » témoigne déjà de sa proche capitulation.

Stephen, l'errant

Humain(e)

Jeu de sang, jeu de dupes (PV Mell / Tessa)

Réponse 2 mardi 13 mai 2014, 21:52:29

Oh ces regards ! Même la rousse avec son bandeau sur l’œil a un regard qui déshabille. Stephen en perdrait presque tous ses moyens, si elles lui sautaient dessus immédiatement. A contrario de l'expression, il sent une bosse se former dans son pantalon. Que deux femmes s'embrassent devant lui, et voilà qu'il bande ! Son fantasme, son vieux fantasme, celui dont il rêvait ado encore boutonneux, celui qu'il n'aurait jamais proposé à sa femme, celui qui était en passe de devenir la plus grande frustration de sa vie, voilà qu'il lui est offert alors que rien n'y prédisposait quelques minutes auparavant.

Il ignore tous les signaux d'alertes, il a envie de mordiller le doigt de la blonde, il a envie de rouler un patin à la rousse. Mell, oui c'est ça son prénom. Et puis il s'en fout ! Ce n'est pas ce qui l'intéresse le plus ; elle a un parfum d'enfer, elle a une voix d'enfer, elle le fait bander plus encore. N'importe quel homme normalement constitué n'hésiterait pas une seconde ; quand deux femmes incendiaires vous proposent un moment de folie, on ne refuse pas.

« Gunter, sers-lui de nouveau un verre (...) », c'est le monde à l'envers, ce sont les femmes qui draguent, ce sont les femmes qui invitent, ce sont les femmes qui paient. Mais les questions sur l'égalité des sexes, ce sera pour plus tard.
« Alors, Gunter, tu as entendu ces deux charmantes dames ? », surenchérit-il en pointant du doigt son verre.
De l'alcool et du sexe, un plan à trois avec deux bombes, c'est le paradis tout livré. Autant en profiter !

« Viens (…) mon beau ; tous les trois (...) », c'est comme si, par magie, toute la troupe de bruyants lurons qui faisaient la fête avec des deux beautés s'était évaporée. Quiconque entrerait dans le bar, à ce moment-là, pourrait croire que la blonde entraîne l'homme que la rousse pousse, à même se demander s'il n'est pas leur jouet. Mais, de l'entendre dire « Hum, avec plaisir » mettrait à mal cette appréciation.

« (…) quel est ton nom (...) », Stephen ressent quelque chose qui ne va pas mais peut-être est-ce simplement parce que, là d'où il vient, on ne drague pas en faisant les présentations. Et puis, vu comment elles se sont caressées devant lui, il est inutile de revenir au début. Mais bon...
« Stephen, je m'appelle Stephen, je viens seul de France, et je me suis posé ici pour quelques jours. », la réponse est claire mais, quand on est dans un bar inconnu avec justement deux inconnues fussent-elles chaudes, peut-être n'est-il pas raisonnable de se déclarer seul ?

Et après ? Que vont-elles lui faire ? Le violer ? Tiens, il n'irait même pas porter plainte ! Ce ne sont que deux chaudasses en chasse ; lui, il leur a tapé dans l’œil, et elles ont bien compris qu'il était l'homme de la situation. D'ailleurs, Stephen se demande si elles ignorent, ou feignent d'ignorer la bosse qui tend son pantalon. Il faut dire que le string de la rousse est loin de le calmer, surtout que la blonde ne fait rien pour le cacher. Celle-là s'appelle donc Mell, mais la blonde ?

L'autre qui va finir par faire descendre la fermeture éclair de sa robe rien que par le volume de ses seins, et qui parle d'un « homme aussi beau » à être tellement persuadée qu'il attendait une autre femme. Déjà, si ça avait été le cas, il l'aurait vite éjectée en faveur de ces deux-là. Mais ce n'est pas le cas ! Et celle-là, il aimerait aussi connaître son prénom. Pourtant, il est sûr qu'elle l'a déjà dit.
 
A son tour, Stephen se penche, pour poser la main sur la cuisse de la rousse ; la courte jupe est déjà bien remontée par sa posture, combinée à l'intervention de la blonde. Mais trop loin pour toucher sa cible ! Comme si elles l'avaient prémédité, comme si elles avaient envie de lui montrer sans le laisser toucher, comme si... elles voulaient juste le chauffer ?

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Jeu de sang, jeu de dupes (PV Mell / Tessa)

Réponse 3 lundi 19 mai 2014, 22:05:31

« Impossible ou incroyable ? », Stephen croit rêver. Comment lui, qui n'aurait eu aucun succès quand il était engoncé dans son costume-cravate, peut-il soudain faire deux telles touches, alors qu'il n'est plus qu'un errant sans le sou ? Comment deux femmes aussi sexy et aussi libérées ont-elles pu jeter leurs copains, sûrement prêts à tout, pour ne s'intéresser qu'à lui ? Fatiguées de leur routine avec toujours les mêmes mecs ? Besoin de chair fraîche ? Dans ce cas, pourquoi ne pas en profiter ?

Mais le choix entre les deux est vraiment difficile, alors pourquoi pas les deux, surtout qu'elles semblent très intimes ? Oui, le plan à trois. En commençant par la blonde peut-être, celle-là même qui vient vers lui avec un de ces déhanchés à le faire bander encore plus. A continuer ce petit jeu, elle serait capable de le faire éjaculer sans même le frôler ! Mais il vaut mieux tout garder pour la nuit, car ce sont des gourmandes à n'en pas douter.

La blonde justement, Tessa c'est ça, qui se caresse elle-même en venant à lui, la robe déjà entrouverte sur la poitrine. Rien qu'un zip et il pourrait coller son sexe entre les superbes seins fermes sans le moindre soutien. Et pourquoi pas la rousse, c'est donc Mell, qui ne peut ignorer la vue qu'elle lui offre en écartant les cuisses. Malgré la lumière en pénombre, il devine même sa fente et un soupçon d'excitation manifeste.

Mais peut-être par jalousie d'avoir perçu ce regard, la blonde l'enjambe à califourchon, cuisses nues contre son pantalon, robe qui remonte, bosse qui de dessine davantage. Si ce n'était le lieu, il sortirait son sexe et, écartant le string de la blonde si toutefois elle en a un, la ferait descendre illico pour calmer ses ardeurs, car, bander ainsi engoncé dans le tissu, c'est désagréable. D'ailleurs, la blonde s'en est rendu compte, puisqu'elle caresse la bosse. Ah si seulement elle pouvait faire sortir son sexe...

« Un plan ? Mais ici et tout de suite ! », les réticences de Stephen s'amenuisent devant la provocation, et il ne voit nul danger à simplement passer un bon moment à trois. Elles sont consentantes, et lui aussi, alors pourquoi pas ? Consentantes oui, complices assurément, jalouses peut-être, car, cette fois, c'est la rousse qui se fait remarquer, en lançant son string. Il n'a pu la voir l'ôter, car la blonde le tient fermement entre ses cuisses, comme si elle forçait au maximum pour que leurs sexes se touchent presque au travers des tissus.

Quoique, partageuse, la blonde, en s'écartant un peu, lui offre une vision, un sexe entièrement épilé comme dans ses fantasmes, une fente parfaitement lisse, une humidité qui se devine, une excitation qui monte plus encore en lui. Il gesticule, comme pour donner d'illusoires coups de reins à la blonde qui le tient toujours aussi fermement, tandis que Mell défait plus encore le haut de la robe de sa sœur. Ces seins, oui ces seins, ronds et fermes, gros et tentants. Y glisser son sexe, rien que ça ; la coucher sur la table, et se faire caresser par les deux globes, tandis que la bouche de la blonde pourrait aussi s'occuper de la fente de la rousse. Le pantalon du vagabond devient difforme, les désirs succèdent aux images, il n'y a plus qu'elles et lui.

« (…) notre anniversaire (...) », il est l'amusement de leur anniversaire, ou plutôt son sexe est le jouet de leur anniversaire. Il n'y a donc pas d'autre raison ! Pas pour son charme ou son élégance, mais juste parce qu'il était au bon endroit au bon moment. « (…) une nuit que nous n'allons jamais oublier (...) », tout comme lui, car on ne refuse pas un fantasme qui peut enfin se réaliser. Il risque de devenir leur chose, utilisée puis jetée. « Mais une nuit, rien qu'une nuit ! », il faut vivre ça, au moins une fois dans une vie.

Une nuit sexe qui les excite tout autant, ce que trahit l'humidité perçue par son doigt dans la fente de la rousse, le sexe entrouvert, la moiteur, le doigt qui devine le petit bouton. Non, elles ne font pas semblant ! « (…) sous la robe de Tessa c'est pareil », Stephen n'en doute pas mais, comme une dernière tentative pour se raccrocher à une réalité qui lui échappe et dont il se fout, il répond, presque par défi : « Ah bon, j'aimerais vérifier aussi. ». Pourtant, il n'en doute pas, la blonde l'a chauffé et doit être chaude aussi. Et, avec ces deux-là, nul doute que la nuit sera inoubliable pour lui aussi...

Stephen, l'errant

Humain(e)

Re : Jeu de sang, jeu de dupes (PV Mell / Tessa)

Réponse 4 jeudi 22 mai 2014, 23:11:05

Les chattes humides des deux femmes achèvent de convaincre Stephen ; ce n'est pas de la simulation, elles sont réellement excitées, et ce n'est que pour lui. C'est même lui qui les met dans cet état, alors autant en profiter ! « Nous avons envie de toi mon beau ! », cela ne fait plus aucun doute. Et, tandis que Mell la rousse finit son verre, Stephen est sur la lancée : « Oui, inutile de perdre du temps, j'ai à vous satisfaire toutes les deux, alors autant commencer au plus vite, puisque la nuit est déjà tombée ». Une déclamation aussitôt stoppée par un baiser de Tessa la blonde.

« (…) un petit coin dehors (…) te ramener à la maison (…) montrer de quoi tu es capable (…) si tu arrives à nous combler (...) », les mots se succèdent, venant des deux sœurs, et le confortent. Même si elles font mine de l’entraîner avec elles, nul souci, et il les suit de son plein gré. Il adresse même, en sortant du bar, un sourire goguenard aux imbéciles que les deux beautés ont plantés là ; cette nuit, elles ne seront qu'à lui, et le programme est alléchant, même s'il doit sortir épuisé de la nuit.

« Eh les filles, ne continuez pas trop à me peloter comme ça, sinon je vous baise sur place », le discours de Stephen change radicalement. Inutile d'être sur ses gardes, ou de redouter quelque piège ; vu comme elles mouillaient, c'est qu'elles ont le feu au sexe, et qu'il faut les satisfaire ! Il faudrait juste qu'elles arrêtent de le tripoter à travers son pantalon car elles savent aussi le faire très bien, et il doit se contenir encore un peu.

« (…) pas très loin (...) », oui, encore un peu, même s'il n'y a personne dans les rues, et s'il pourrait les culbuter ici même. Mais elles ont l'air de savoir ce qu'elles veulent et, pour un vagabond, deux telles beautés sont un cadeau incroyable, dont les talons résonnent dans le silence ambiant. Le vieux parc ! Comment n'y a-t-il pas pensé avant ? Un terrain de jeu idéal, des jeux pour adultes consentants. « Ah ouais, j'aurais dû y penser ; il n'y a personne là, on va pouvoir s'amuser! », Stephen est sûr d'avoir trouvé le lieu de leurs ébats, du moins avant de poursuivre chez elles.

« (…) ici nous serons tranquilles. Ne bouge pas (...) », il a bien mis dans le mille. « Oh, pas de souci ! », il est prêt, il sent son pantalon bien gonflé, il pourrait les baiser toutes les deux à la suite. Stephen est vraiment hors de tout, hors de la prudence, hors de la raison, comme dans un autre univers. En plus, elles tortillent des fesses. « Hum, vous avez de ces beaux culs ; j'ai vraiment hâte de m'en occuper ! », inutile de faire dans la finesse.

« Nous allons jouer (...) »
, en plus elles ne demandent que ça !
Première surprise, malgré leurs talons, elles ont une forme inouïe pour faire un tel saut et se retrouver sitôt près de lui ; si elles veulent qu'il leur courre après, ça va être du sport.
Deuxième surprise, elles ont désormais les yeux rouges ; ce doit être des lentilles de couleur, mais ça ne fait pas très sexy.
Troisième surprise, de longues canines qu'il n'avait pas vues auparavant ; là aussi, ça ne fait pas très sexy, et on n'est pas à Halloween.
Quatrième surprise, « (…) essaie de nous échapper (...) » ; le jeu prend une autre tournure, mais il peut faire semblant, du moins au début.
Cinquième surprise, ou plutôt première angoisse, « (…) nous on mouille toujours (…) ton sang nous donne tellement envie (...) » ; les yeux rouges et les canines, ce n'est donc pas que du cirque !

Et la langue de la blonde le glace. Comme elles ont dit, il ne bande plus ! Il a juste envie de fuir, sans même savoir si c'est une mise en scène de deux folles qui jouent un jeu glauque, ou si ce sont de vraies vampires comme il en a déjà vu dans des films. Pas la peine d'en faire une thèse ! La grille du vieux parc lui tend les bras, il démarre comme un fou. Même si les chemins sont sans lumière, il aura plus de chance de se cacher que dans les ruelles encore éclairées.

Stephen court aussi vite qu'il peut, malgré ses chaussures vraiment pas adaptées à l'exercice. Le sable vole sous ses semelles, faisant un bruit presque assourdissant. Pas le temps de réfléchir, les deux autres seront gênées par leurs propres chaussures. La grande allée trop dangereuse, Stephen s'engage dans un chemin plus petit sur sa droite. Aucun bruit derrière, mais inutile de ralentir. Il avance à l'aveuglette sans baisser de rythme, générant toujours de la poussière comme des bruits. Mais il ne tiendra pas éternellement ! Avisant une forme sur sa gauche, une espèce de petit bâtiment, il fonce vers ce qui se dessine comme une porte. Un grincement sinistre, mais ce n'est pas fermé. Le noir total, un peu troué par quelques lueurs qui passent à travers des vasistas. Malgré cela, il trébuche dans ce qui doit être du mobilier. Mais la meilleure planque est là, et il se couche derrière une sorte de comptoir, sans un bruit, essayant même de respirer aussi doucement que possible. Si elles ne le trouvent pas, les deux autres devraient abandonner, ou bien se rabattre sur une autre proie...


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