Les chattes humides des deux femmes achèvent de convaincre Stephen ; ce n'est pas de la simulation, elles sont réellement excitées, et ce n'est que pour lui. C'est même lui qui les met dans cet état, alors autant en profiter ! « Nous avons envie de toi mon beau ! », cela ne fait plus aucun doute. Et, tandis que Mell la rousse finit son verre, Stephen est sur la lancée : « Oui, inutile de perdre du temps, j'ai à vous satisfaire toutes les deux, alors autant commencer au plus vite, puisque la nuit est déjà tombée ». Une déclamation aussitôt stoppée par un baiser de Tessa la blonde.
« (…) un petit coin dehors (…) te ramener à la maison (…) montrer de quoi tu es capable (…) si tu arrives à nous combler (...) », les mots se succèdent, venant des deux sœurs, et le confortent. Même si elles font mine de l’entraîner avec elles, nul souci, et il les suit de son plein gré. Il adresse même, en sortant du bar, un sourire goguenard aux imbéciles que les deux beautés ont plantés là ; cette nuit, elles ne seront qu'à lui, et le programme est alléchant, même s'il doit sortir épuisé de la nuit.
« Eh les filles, ne continuez pas trop à me peloter comme ça, sinon je vous baise sur place », le discours de Stephen change radicalement. Inutile d'être sur ses gardes, ou de redouter quelque piège ; vu comme elles mouillaient, c'est qu'elles ont le feu au sexe, et qu'il faut les satisfaire ! Il faudrait juste qu'elles arrêtent de le tripoter à travers son pantalon car elles savent aussi le faire très bien, et il doit se contenir encore un peu.
« (…) pas très loin (...) », oui, encore un peu, même s'il n'y a personne dans les rues, et s'il pourrait les culbuter ici même. Mais elles ont l'air de savoir ce qu'elles veulent et, pour un vagabond, deux telles beautés sont un cadeau incroyable, dont les talons résonnent dans le silence ambiant. Le vieux parc ! Comment n'y a-t-il pas pensé avant ? Un terrain de jeu idéal, des jeux pour adultes consentants. « Ah ouais, j'aurais dû y penser ; il n'y a personne là, on va pouvoir s'amuser! », Stephen est sûr d'avoir trouvé le lieu de leurs ébats, du moins avant de poursuivre chez elles.
« (…) ici nous serons tranquilles. Ne bouge pas (...) », il a bien mis dans le mille. « Oh, pas de souci ! », il est prêt, il sent son pantalon bien gonflé, il pourrait les baiser toutes les deux à la suite. Stephen est vraiment hors de tout, hors de la prudence, hors de la raison, comme dans un autre univers. En plus, elles tortillent des fesses. « Hum, vous avez de ces beaux culs ; j'ai vraiment hâte de m'en occuper ! », inutile de faire dans la finesse.
« Nous allons jouer (...) », en plus elles ne demandent que ça !
Première surprise, malgré leurs talons, elles ont une forme inouïe pour faire un tel saut et se retrouver sitôt près de lui ; si elles veulent qu'il leur courre après, ça va être du sport.
Deuxième surprise, elles ont désormais les yeux rouges ; ce doit être des lentilles de couleur, mais ça ne fait pas très sexy.
Troisième surprise, de longues canines qu'il n'avait pas vues auparavant ; là aussi, ça ne fait pas très sexy, et on n'est pas à Halloween.
Quatrième surprise, « (…) essaie de nous échapper (...) » ; le jeu prend une autre tournure, mais il peut faire semblant, du moins au début.
Cinquième surprise, ou plutôt première angoisse, « (…) nous on mouille toujours (…) ton sang nous donne tellement envie (...) » ; les yeux rouges et les canines, ce n'est donc pas que du cirque !
Et la langue de la blonde le glace. Comme elles ont dit, il ne bande plus ! Il a juste envie de fuir, sans même savoir si c'est une mise en scène de deux folles qui jouent un jeu glauque, ou si ce sont de vraies vampires comme il en a déjà vu dans des films. Pas la peine d'en faire une thèse ! La grille du vieux parc lui tend les bras, il démarre comme un fou. Même si les chemins sont sans lumière, il aura plus de chance de se cacher que dans les ruelles encore éclairées.
Stephen court aussi vite qu'il peut, malgré ses chaussures vraiment pas adaptées à l'exercice. Le sable vole sous ses semelles, faisant un bruit presque assourdissant. Pas le temps de réfléchir, les deux autres seront gênées par leurs propres chaussures. La grande allée trop dangereuse, Stephen s'engage dans un chemin plus petit sur sa droite. Aucun bruit derrière, mais inutile de ralentir. Il avance à l'aveuglette sans baisser de rythme, générant toujours de la poussière comme des bruits. Mais il ne tiendra pas éternellement ! Avisant une forme sur sa gauche, une espèce de petit bâtiment, il fonce vers ce qui se dessine comme une porte. Un grincement sinistre, mais ce n'est pas fermé. Le noir total, un peu troué par quelques lueurs qui passent à travers des vasistas. Malgré cela, il trébuche dans ce qui doit être du mobilier. Mais la meilleure planque est là, et il se couche derrière une sorte de comptoir, sans un bruit, essayant même de respirer aussi doucement que possible. Si elles ne le trouvent pas, les deux autres devraient abandonner, ou bien se rabattre sur une autre proie...