Une nuit en enfer(Avec Dextra)

Lucas n’était pas un mauvais garçon. Son seul défaut était de trainer avec les mauvaises personnes.C’était un peu le résumé de sa vie. Agé de 20 ans, il avait l’excuse d’avoir grandi dans un milieu compliqué. Un père truand raté, une mère un peu trop docile avec son mari, il avait baigné très vite dans un univers manquant de repère et d’autorité. Il vivait dans un quartier défavorisé et forcément, ses amis étaient pour la plupart issus du même milieu. On grandissait avec l’idée que la société était une merde et qu’il fallait en quelque sorte l’enculer. C’était assez caricatural mais c’était le mode de pensée en vigueur.

Le lycée ne faisait pas vraiment partie des priorités et Lucas avait passé la plupart du temps à trainer sur le terrain de « street  basket » avec ses potes. Ils fumaient, buvaient, jouaient et faisaient quelques petits larçins. Rien de bien méchant mais cela donnait l’impression de faire quelque chose de sa vie. On cassait des vitres, piquaient des trucs au centre commercial, on se bastonnait avec des bandes rivales pour défendre son honneur et sa réputation. On existait à travers et pour cela. Et cela semblait tout à fait normal pour être franc.

Puis parfois, une rencontre pouvait changer une vie. Lucas avait rencontré sa petite amie par hasard et il était tombé amoureux d’elle.  Cela ressemblait un peu à ces histoires qu’on voyait dans les films. La fille  jolie de bonne famille et le bad boy. Encore que Lucas ne faisait que semblant de jouer au dur car il avait bon fond. Pour elle, il avait quitté la « bande », il avait coupé les liens avec les potes, avec les conneries et  même avec sa famille. De toute façon, un père en prison une fois sur deux, une mère totalement passive et une  petite sœur en couple avec un « spécimen », on était loin de la famille idéale.

Trouvant même un petit boulot grâce à son beau père, Lucas habitait dans un petit logement qui était chez son soi. Se rachetant une conduite, il était heureux avec elle et commençait même à se dire que la vie n’était pas forcément cette merde qu’on disait. Mais on n’échappe pas à ce qu’on est et pour Lucas, c’était particulièrement vrai.Ironie du sort, c’est sa petite sœur qui l’avait fait replongé. Son petit ami actuel était le petit frère d’un caid de la cité et quelqu’un qu’on respectait. Jason lui-même malgré ses 18 ans avait déjà un beau parcours.Quelques arrestations, un passage en prison et des faits de drogue. Bref, un vrai prix nobel. Son compère n’était pas en reste. Alex était le parfait complément de jason, son bras armé en quelque sorte. Il était le muscle tandis que l’autre était le cerveau. Et ce même s’il avait un an de plus.

Tout cela pour dire que quand la sœur de Lucas avait expliqué que son frère fréquentait une « bourge », Jason avait vite compris quel profit en tirer. Lucas l’avait vu une fois débarquer chez lui pour en quelque sorte instaurer le cadre d’une collaboration. L’idée était qu’il les aide à faire le cambriolage de la villa de sa meuf. De ses parents précisément. Bien évidemment, , le jeune homme avait refusé mais très vite il avait compris qu’il n’avait pas le choix. C’était accepter de suivre le plan ou voir sa sœur  payer les pots cassés voir lui tout court.Il savait qu’ils en étaient capables et comme dit plus haut, Lucas n’était pas spécialement le genre de personne avec les moyens de résister ou de se battre. Il ne l’avait jamais été. Alors là, sans aucun appui, c’était peine perdue.

Voilà donc comment il s’était retrouvé embarqué la dedans. Le trio avait fait quelques repérages et jason avait posé tout un tas de questions. L’idée de base était la suivante : la maison étant située dans un quartier résidentiel où chaque villa était séparée de celle de sa voisine par une haie et pas mal de terrain, il suffisait que la voiture entre dans l’allée de garage de la propriété. Etant un habitué des lieux et le petit ami, personne ne trouverait inquiétant de le voir débarquer  vers 19 heures.  Il irait sonner à la porte et quand on lui ouvrirait, Jason et Alex surgiraient de chaque côté et forceraient l’entrée. Il n’y avait que deux petits chiens ridicules, un chat, un système d’alarme qui ne se déclenchait qu’en cas d’intrusion indésirable et aucun vrai obstacle. Jason avait tout préparé à merveille, avec un aplomb digne des plus grand. D’ailleurs, cela avait glacé le sang de Lucas. Animé d’un mauvais pressentiment, il s’était fait promettre par les deux autres qu’aucun mal ne serait fait aux victimes. C’était uniquement un cambriolage.

« ne t’inquiète pas lucas ce qui nous intéresse c’est le fric. »

Avait juré Jason. Ce dernier avait seulement demandé que le mari ou toute présence mâle soit supprimée par confort et facilité. Cela pouvait se comprendre. Heureusement ou malheureusement, c’est selon, celui que lucas espérait avoir un jour comme beau père était souvent en déplacement pour raisons professionnelles. Quant à la petite sœur de sa petite amie, elle avait un copain mais ce dernier n’avait pas encore vraiment le droit de rentrer dans la villa. Bref, il avait été facile de planifier le moment.


Et c’était donc ce jeudi  d’un début du mois de mai estival qui avait été choisi.la petite voiture que Lucas s’était payé avec son travail de coursier avait pénétré dans l’allée du garage. Il s’était arrêté juste devant comme d’habitude et il avait coupé le contact

« n’oublie pas que si tu foires, toi et ta sœur allaient le payer »

Jason lui avait rappelé la menace réelle qui planait sur lui.Lucas avait le cœur qui battait la chamade comme jamais. Il avait les mains moites et sortit d’un pas hésitant. S’avançant vers la porte, il entendit les portes claquer derrière lui. C’était ses deux complices d’un soir. Un à sa gauche, l’autre à sa droite, ils avaient enfilé d’horribles masques de clowns qui recouvraient tout leur visage.

Se  décidant à sonner à la porte, Lucas avait marqué un temps d’hésitation. Était il entrain de commettre une erreur ? Oui. Avait il le choix, Non

Dans la famille, et sachant que le père n'était pas souvent là, elles étaient généralement trois à bien vivre dans ce charmant lieu qu'était leur maison, et avaient généralement toujours une petite occasion de s'occuper, soit entre elles, soit chacun de son coté pour pouvoir profiter de leurs petits plaisirs personnels. Ce soir, tout le monde était là, il était 18h50, et Evelyn, l'aînée des deux soeurs ne faisait rien de plus que regarder la télévision, se passionnant devant un documentaire discutant des différents types d'insectes en ce monde, et de ce qui les rendait tous si exceptionnels vis-à-vis de leurs formes ou de leurs organisations en colonies. La jeune femme aux cheveux clairs et aux yeux marrons tellement vifs qu'ils en apraissaient parfois rougeoyant était une ferrue de science animales, et plus le temps passait, plus elle se passionnait pour tels ou tels types de bêtes, appréciant de voir toute l'originalité qui pouvait exister dans le règne bestial.

À l'étage, dans sa chambre, une petite demoiselle était encore à lire, une peluche sur ses genoux et actuellement complètement perdue dans une histoire où les pauvres masses prolétariennes survivaient avec difficulté face à la puissance patronale. Le livre appelé "Germinal" provenait d'un auteur français, et depuis qu'elle avait commencer à en lire les différents chapitres, la jeune fille du nom de Gwenaël s'y était plongée avec ferveur, remerciant au passage sa grande soeur qui avait eut la très bonne idée de lui mettre ce chef-d'oeuvre entre ses mains. Bon il y avait bien des moments où le vocabulaire particulièrement poussé et les descriptions à rallonge rendait la lecture difficile, même si le livre avait eut quand même la chance d'être traduit en japonais, mais il en restait qu'elle devait parfois relire une page plusieurs fois avant d'en comprendre toute les nuances, ce qui pourtant ne la faisait pas rendre les armes, bien au contraire. Elle avait peut-être l'air innocente et délicate avec sa peluche trônant fièrement sur son ventre, mais ce n'est pas pour autant qu'elle laissait facilement tombé les choses.

Et tandis que les deux filles de la famille s'occupaient dans leur coin, la mère était en bas avec une de ses vieilles amies, Eleanor, qui prenait grand soin de lui raconter ses dernières "vacances musclées" dans la cambrousse, où elle avait menée une expédition de recherche au coeur du Cambodge, ce qui, avec les différents groupes de rebelles avoisinants, n'avaient pas vraiment été une partie de plaisir :

 -  Je te jure, j'ai cru parfois que mon coeur allait exploser, je crois que j'avais vraiment bien fait qu'acquérir un permis de port d'arme et quelques cours de tir avant de partir là-bas, ça m'as bien aidée sur le terrain.
 -  Tu m'en diras tant Hokura. Et si tu me montrais tes dons en épluchant les patates avec moi ?
 -  T'as envie de perdre la moitié de ton légume en même temps ?
 -  Bien sur que non ...
 -  Alors ne me demande rien, je suis nulle pour les tâches ménagères.

La dite Hokura était une aventurière des temps modernes, elle ne pouvait s'empêcher de voyager, de faire quelques excursions et d'accompagner les chercheurs en tant que guide ou d'aide matériel, sa force physique lui permettant d'être un support considérable dans tout ce qui nécessitait le déchargement d'outil de calcul lourd et autres ordinateurs emportés par les curieux en milieux forestiers. Tatouée sur toute la partie droite du corps, le plus étrange restait son oeil de verre aux teintes dorées, obtenu après une virée un peu dangereuse dans les péninsules arabiques, et qui lui donnait désormais un aspect relativement dérangeant, que son magnifique corps contrastait assez pour en conserver une étrange beauté. Les filles avaient eut un peu de mal avec cette amie au début, surtout quand elles étaient jeune et que cet oeil avait eut l'occasion de leur offrir la plus grosse terreur de leur vie, lors d'un repas, mais désormais elle était plutôt bien incorporée à la famille.

 -  Et puis je ne voudrais pas gâcher tes plats Misaki, ils sont tellement bon quand toi seule les prépare ! Je suis d'ailleurs heureuse que tu me laisse manger chez toi pour ce soir !
 -  Tu viens de rentrer, et je te connais, autrement tu vas juste commander une pizza avec un peu de boisson gazeuse. Je suis la seule ici qui fait que tu manges encore sainement, alors bon, il faut bien que je t'invites par moment.
 -  Oh oh oh, serait-ce la maman qui parle ?

Misaki, la mère de la famille et peut-être le seul adulte responsable de cette maison était une femme approchant de la quarantaine, mais donc le corps ferait rêvé n'importe quel homme, le stéréotype le plus classique de la mère au foyer qui a embellie avec l'âge. De belles rondeurs, un corps de rêve, et un comportement ferme qui lui valait d'être souvent surnommée maman par sa meilleure amie, même si elle avait tendance à lui refuser ce genre de rapprochement en lui laissant comprendre qu'une telle description de sa personne finissait vite avec un coup de louche sur la tête. Un stéréotype je vous dis ! Finissant d'ailleurs de couper les légumes, elle alla les jeté dans le bouillon qui mijotait depuis un petit temps maintenant et elle se mit du coup à préparer les sauces pour accompagner le repas, observant par la porte son aînée toujours aussi captivée par le visionnage de son documentaire du soir.

 -  Et toi Evelyn tu pourrais au moins m'aider un peu.
 -  Voyons maman pas maintenant, je suis au milieu de l'émission. Sitôt finit je promets de te filer la main, mais là c'est bien trop intéressant pour que je fasse autre chose !
 -  Je vis dans une famille d'ingrats !

Reprenant son travail de cuisinière accomplie sous le rire de sa meilleure amie, elle laissa encore el temps passer un peu jusqu'à ce qu'une sonnerie retentisse dans la pièce, faisant comprendre aux occupantes de la maison qu'il y avait de la visité aujourd'hui ! Encore un vendeur au porte à porte ? Peut-être mais elle n'aimait clairement pas cela, elle en avait marre de se voir emmerder aussi tard le soir, et les petits amis de ses filles n'avaient pas le droit de venir à la maison à cette heure-ci, simple question de principes que la femme avait réussi à intrôniser avec eux. Elle comprenait qu'ils veuillent se voir, mais si il voulait passer tard à la maison ou dormir ici, ils devaient au préalable en faire la demande, de manière à ce qu'elle puisse prévoir un couvert en plus, et un couchage, même si elle se doutait que dans de nombreux cas ce n'était plus nécessaire, vu l'âge de ses enfants. Encore des manies de mère qui veille toujours sur ses "poussins".

 -  Là, c'est à toi de bouger Evelyn, que ça te plaises ou non !
 -  C'est bon, j'y vais maman ne t'en fais pas !

L'aînée ronchonne et se dirige tranquillement vers la porte, à petit pas, les pieds enfoncés dans des chaussons gris tout simple, ne produisant quasiment pas de bruits sur le sol. Approchant de la porte, elle regarde dans l'oeillère et sourit en voyant son tendre et aimé de l'autre coté de l'ouverture en bois, jusqu'à ce qu'elle remarque sa petite mine contrite et son air un peu mal à l'aise. Que lui arrivait-il, et puis c'était bizarre, il ne devrait pas venir à cette heure, sa mère avait été bien claire à ce sujet et il avait lui-même dit à Misaki qu'il ne comptait pas y déroger... C'était important si il était ici à cet heure, et un peu alarmée, elle déverouilla la porte et ouvrit assez pour qu'elle puisse le voir en entier, et lui de même, parlant de sa douce voix amoureuse avec le visage couvert d'une inquiétude sincère envers son bel et tendre compagnon.

 -  Bonsoir Lucas, qu'est-ce que tu fais là mon amour ? Tu sais pourtant bien que maman ne veux pas que tu passes à cette heure, il se passe quelque chose ?


(H.S : hormis Gwenaël, les avatars proviennent de la gallerie de Jjune, que je vous invite chaudement à contempler pour sa qualité graphique.)

Les choses s’étaient passées assez vite dans la villa. Lucas avait bien sûr l’espace d’un moment hésité. Il allait ouvrir la bouche mais assez rapidement, une main le poussa dans le dos et l’envoya valdinguer sur le sol. Sans aucun ménagement, sans aucune retenue. C’était signé Alex.

Tres vite ce dernier entra dans la maison et se dirigea vers les deux femmes plus âgées, qui sans doute, avaient été alerté par le bruit et les cris de la jeune Evelyn. Les mettant en joug avec son arme, un pistolet, jason n’était pas en reste non plus puisqu’il pointait son arme sur Lucas et evelyne.

« Du calme »

Dit il d’une voix relativement neutre. On le sentait ni énervé ni inquiet. Pas même la présence d’une intrus ne l’inquiétait. Il allait faire avec tout simplement. Ce qui était le signe d’une grande maitrise inévitablement. Réunissant tout le monde dans le salon, il avait une vue globale de toute la situation

« Si quelqu’un veut jouer au héros je le descends »

Toujours aussi impassible, il les regardait, alors que d’un signe de la tête il fit comprendre à Alex d’aller inspecter l’étage. En effet, il manquait une personne. Qui sait, il y en avait peut même d’autres. Se contentant de sourire,  la machine était bien huilée. Il portait un masque de clown tout blanc avec le traditionnel nez rouge.On ne voyait que ses yeux, bleus, qui fixaient ses hotages. Pour le reste, il était vête d’un treillis militaire et de bottes noires. Quant au haut, il s’agissait d’un simple t-shirt kaki. Comme quoi aller au stock américain avait du bon.

Au bout de 5 minutes, alex était revenu avec la petite dernière qu’il envoya sans ménagement rejoindre le reste de la famille. Ce dernier avait la même tenue et le même masque, la seule différence était de taille et de corpulence. Jason était plus petit et moins costaud que son complice. Ce qui ne le rendait pas forcément moins dangereux pour autant, la petite famille n’allait pas tarder à le comprendre

« Quel charmant tableau de famille. »

Dit il, avec une ironie très perceptible. Faisant un autre signe de la tête, Alex avait l’air d’avoir compris ce qu’il voulait car il ressortit dehors et revint de nouveau assez rapidement avec un grand sac de sport.

« la porte »

Jason n’avait pas besoin d ‘élever la voix. Il avait une autorité naturelle. C’était à la fois impressionnant et inquiétant. Les menaçant toujours de son arme, il attendait que son associé fasse ce qui était prévu. La porte était verrouillée, il fallait désormais neutraliser et immobiliser leurs hotes.

Alex, en bon soldat, savait ce qu’il devait faire. Sortant des cordes et des bandes adhésives, il n’avait pas besoin d ‘instructions supplémentaires Il était prévu que cela se passe comme cela de toute façon. Commençant par Lucas, il regarda vers son chef qui lui fit comprendre qu’il pouvait. De quoi était il question ? le sourire aux lèvres, il lui décocha un coup de crosse dans le visage qui fit vaciller sur le sol avant de le rouer de coups sous les cris des autres personnes. Le but était autant de les effrayer que de faire comprendre à lucas qu’il n’était plus d’aucune utilité. Son arme rangée dans le dos, il lui attacha alors les  mains et les pieds et lui colla une bande adhésive sur la bouche.Autant dire qu’il n’opposa aucune résistance.

« Traite les avec soin, ce sont des dames de haut rang »

Sarcastique, jason s’avança un peu pour se rapprocher d’elle et leur montrer d’un peu plus près son beau calibre. Si les deux filles de la famille n’opposèrent pas grande résistance, plus tétanisées qu’autre chose, il en alla autrement de Hokura. Cette dernière essaya de se débattre ce qui obligea Alex à lui décocher un coup de crosse dans le visage qui fit jaillir du sang sur la moquette et l’étourdit un peu

« Cette conne m’a mordu "

Jason se mit à rire, pas vraiment inquiet pour son ami.Alex ayant du mal à ficeler correctement cette gonzesse qui même dans les vapes, continuaient de se battre, il ne restait plus que la charmante mère de famille.

« Non laisse là elle »

 Une nouvelle fois l’ordre était limpide.Pieds et poings liés sur la moquette du salon, elle était celle qui restait pour le moment libre. Alex se plaçant au dessus d’elle, il ne semblait pas comprendre où voulait en venir son ami.Ce dernier, alléché par l’odeur du bouillon, se dirigea vers la cuisine, ne résistant pas à l’envie de gouter ce délicieux plat

« Hummm quelle délicieuse cuisinière »

Il l’avait dit assez haut et fort pour que cela s’entende.Revenant dans le salon, il s’avança vers elle, s’accroupissant devant, garder ce sourire en coin sur ce visage

« C’est toi qui va décider de comment les choses vont se passer ma belle.Si tu suis mes règles tout se passera bien pour tes filles »

Une nouvelle fois calme et serein, il vit le regard interrogateur d’alex. Visiblement, il y avait quelque chose de changé dans le plan initial. Mais quoi ?