Envie de liberté [PV Usolia & Cronix]

Kannan venait tout juste de quitter Nexus, quand, elle fut capturée à l’orée d’une foret. Elle avait beau avoir tenté de se débattre, mais n’étant pas une combattante, et l’emprise des esclavagistes était si forte qu’elle n’avait rien pu y faire. Bien sur dans sa robe mauve à bretelles fines, et donc décolleté énorme, et descendant juste sous les fesses, la terranide avait fait une cible de choix. S’était sa faute, bien que cela n’aurait probablement pas changé grand-chose d’être dans une autre tenue vu ses attraits naturels. Mais, elle aurait pu penser à s’acheter de quoi se vêtir. Pourtant la question de l’argent était toujours d’actualité, et la femme chien n’en avait que rarement.

Ses geôliers l’emmenèrent alors dans leur camp au milieu de la forêt. Ce dernier n’était pas bien grand, juste quelques tentes et deux ou trois cage en bois.  La bande ne devait pas être des plus prospères ou s’était simplement un campement provisoire. Kannan ne cherchait pas à savoir ce qu’ils étaient réellement. Non, elle savait qu’elle allait être vendue dès que l’occasion se présenterait, et vu le regard des humains durant le transport, nul doute que certains avaient bien envie de s’occuper un peu de la marchandise avant.

Quoi qu’il en fût, cela ne fut pas pour tout de suite, et la chienne fut jetée avec force dans un cage. Arrivant à plat ventre, elle n’avait pas encore remarquée qu’elle n’était pas seule dans la cage.

- Aie aie aie ….

Se plaignit-elle en se hissant sur les coudes. Les hommes riaient derrière elle, et leur expression était des plus perverses. Ils n’avaient pas manqué de se rincer l’œil sur la culotte et le fessier de leur proie. Ils refermèrent alors la porte de la cage et s’éloignèrent.

- Me voilà de nouveau dans de sales draps !

Lâcha t elle d’exaspération, voir de lassitude. Oui, nul doute que ce n’était pas la première fois. Kannan se mettait sans arrêt dans le pétrin, et sans le faire exprès. Pourquoi devait-on s’en prendre toujours à des gens sans défenses ? Là était bien la question, car elle refusait d’apprendre à se battre.

Comme quoi, il n'y a pas que les jolie chiennes surdimensionner qui arrive a s’attirer les pires ennuis... En effet, car quelques heures plus tard, la terranide purent entendre les gardiens parler un peu plus loin, entourant visiblement quelqu'un. Au ton de leur voix, il n'était pas bien difficile de deviner qu'ils étaient en colère... L'un d'eux leva même ce qui semblait être une matraque en bois, avant de l'abattre avec violence.

- " Tu vas la fermer ta grande gueule, oui!? Aller, enfermer là avant que je m'décide à la casser en deux! "

- " Une tapette comme toi? C'est moi qui vais t'en câlisser une, oui! "

Fou de colère, il donna un coup de pied, et la petite troupe d’esclavagiste se sépara. Deux d'entre eux agrippèrent une terranide coucher au sol - celle qui venait d'insulter l’esclavagiste et de se prendre le coup - , la traînant par les bras jusqu'à la cage où était déjà enfermer Kannan. Ils lui ordonnèrent de ne pas s'approcher avant de l'ouvrir, et de jeter leur nouvelle prise a l'intérieur, non sans lui avoir donner quelques noms d'oiseaux avant. La créature, coucher au sol, se redressa, leur grognant dessus. La matraque l'avait visiblement blesser, un peu de sang coulait de son crâne sur le coté de son visage. Cela ne l'empêchait cependant pas de bouger, ou de répondre à ces tocards.

Elle tourna la tête vers Kannan, la regardant, tout en s'asseyant au sol. Elle ne portait aucun vêtement, si ce n'était ses bijoux en bois. Les yeux bleu de la terranide se posa sur l'imposante poitrine de la chienne. Elle lâcha alors un soupire théâtrale.

- " Batince, c'est trop dommage! J'ai pas de verre et de biscuit à portée... "

Elle... Faisait de l'humour dans cette situation? Comme si elle venait de faire une blague très drôle, elle sourit de toutes ces dents à sa "coloc d'infortune".

- " Sorry, je peux pas m'en empêcher. Mon frère dit tout l'temps que j'ai une grande gueule! Moi, c'est Usolia! Pis toi, c'est quoi ton p'tit nom? "

Elle avait un terrible accent qui était inconnu à la terranide. Elle leva une main et l'agita, comme pour la salua. Elle appuya son dos contre les barreaux de la cellule. Elle était incroyablement calme. N'avait-elle pas peur, d'être ainsi enfermer dans une cellule, alors qu'elle serait bientôt vendu comme esclave? Bah, on dirait bien que non...

Finalement, Kannan s’était retrouvée seule dans sa cage, bien qu’elle attirait le regard des mâles des autres cages. Ceux-ci étaient inquiet, mais avait aussi une dose de perversité comme les esclavagistes qui les avaient enfermé là. Elle ne leur prêta pas plus d’attention que cela et resta assise, jambes repliées sur son torse, au milieu de la cage.

La Terranide semblait sereine malgré sa condition, mais parce que ce n’était pas une première et elle savait à quoi s’attendre. Quand ils en auraient l’occasion ses tortionnaires la mettraient à la vente au plus offrant, et nul doute qu’ils pensaient qu’elle valait son pesant d’or. Une autre possibilité, pas incompatible avec la précédente, était que certains vienne la chercher pour profiter de ses charmes, à moins qu’ils ne soient pas suffisamment pudiques pour le faire directement dans la cage. Cà aussi, cela ne serait pas une première pour la demoiselle.

Le temps passa alors, et de l’agitation se manifesta dans le camp, près d’une des tentes. Les yeux des captifs se tournèrent bien sur vers l’attroupements, car s’était finalement une distraction, la seule en vrai, qu’ils avaient là à attendre que leur sort soit décidé.

- Une qui va passer à la casserole ou tente de se rebeller.

Murmura Kannan, son regard porté sur la scène comme tous les autres. Mais, son regard n’était pas de curiosité, mais de compassion pour la terranide qui luttait de son mieux, mais en vain, contre leurs geôliers. Elle put apercevoir son pelage brun entre les pieds des humains lui donnant des coups. Puis, cela s’accéléra et la chienne ne tarda pas à voir arriver une partie du groupe et la dite nouvelle, bien une terranide. On lui demanda de se reculer et elle obtempéra alors qu’on ouvrait sa cellule et jetait l’autre captive.

Une fois fermée, Kannan se rapprocha, alors que la nouvelle se redressait déjà et remarqua vite sa colocataire et ses attributs.

- Visiblement çà va !

Répondit la jeune chienne, ignorant la remarque de sa partenaire. Non, elle se redressa et posa les mains sur le visage de la jeune femme pour le baisser et ausculter rapidement la blessure de matraque.

- Cà aussi ce n’est pas bien profond !

Pendant ce temps, Usolla souriait et vint même vite s’excuser en se justifiant. Mais, Kannan ne lui en voulait absolument pas. Son regard n’exprimait aucune rancœur alors qu’elle croisait celui de sa compagne de cellule.

- Moi, s’est Kannan. Et ne t’en fait pas, j’ai l’habitude. Mon physique ne passe pas inaperçu entre autre !

Dit-elle calmement, alors que la fin pourrait paraître bien mystérieuse. En tout cas, vu qu’aucun traitement particulier ne lui avait été assigné, elle savait que les esclavagistes ne connaissaient pas ses facultés.

- Ils t’ont attrapé comment ? Ils ont prit ton frère aussi ?

Ou l’avaient-ils tué ? Cette partie de la question n’avait pas été posé, mais restait une possibilité puisqu’Usolla était arrivée toute seule dans le camp. Kannan était assise près d’elle depuis qu’elle était venue voir sa blessure.

Cette chienne était décidément bien sympathique! Usolia décida qu'elle l'aimait bien. Oui, elle pouvait cataloguer rapidement quelqu'un, mais il y avait bien plus de gens dans la case "j'aime bien!" que dans la case "je déteste!".

On aurait pu croire qu'en entendant parler de son frère, elle se renferme, ne soit triste ou inquiète, mais ps du tout. Elle sourit même d'avantage. Elle se gratta un peu l'arrière du crâne, rigolant légèrement.

- " ah... Ouais. Bah, avec mon frère, on voyage pas mal. Lui il a voulut arrêter dans une taverne pour boire un coup. Comme moi, je ne bois pas d'alcool, je suis aller me baignée dans une rivière... Ils me sont tombée dessus. "

Elle se tapa le genoux avec frustration.

- " Les lâches! Attaquer par derrière! Hmf. "

Croisant les bras, elle sembla bouder un peu, comme une enfant qui vient de se faire rouspéter, et qui n'est pas d'accord avec sa punition. Heureusement, Usolia est presque toujours de bonne humeur, et son grand sourire franc et amical fut bientôt de retour pour illuminer son visage.

- " Mais bon. Ce sont de vrai caves. Ils vont apprendre à leurs dépends qu'on ne doit jamais toucher à une Wendigowak. "

Elle semblait convaincu que quelque chose allait se produire... Et quelque chose de positif. Après tout, Cronix ne l'avait jamais laisser tomber. Ce n'était certainement pas aujourd'hui qu'il allait commencer!

Kannan, après avoir prit soin de vérifier l’état de sa colocataire, commença alors à s’intéresser à elle. Peut être qu’elle se montrait trop indiscrète car elle ignorait le sort qui était arrivé au frère d’Usolla. Peut être était-il mort et le souvenir qu’elle venait de faire remonter en demandant rendrait l’autre terranide plus mélancolique.  Mais non, la jeune femme conservait sa hargne et une joie de vivre en répondant à la question sur la façon dont elle avait été capturée.

- S’est pour cela que tu n’a plus tes vêtements !

Constata t elle alors, baissant instinctivement les yeux vers le corps de sa partenaire, comme si son regard appuyait ses mots. Usolla ne semblait plus écouter et pestait encore une fois contre les esclavagistes, avant de se recroqueviller comme pour bouder. Kannan elle, ne bougeait pas, ou que très peu.  Mais ce n’était aucun geste signifiant qu’elle craignait ce qui l’attendait, comme si sa situation était une habitude pour elle et qu’elle se résignait d’une certaine façon.

- Tu as l’air persuadée qu’il va déboulée ici et te sortir de là !

Commenta alors Kannan, avec un petit sourire amusée, quand sa camarade, qui avait rapidement reprit du poil de la bête, avait prononcé des paroles laissant bien comprendre qu’elle ne resterait pas captive bien longtemps. La Furry interprétait bien sur tout cela, car dans les mots prononcés par sa voisine, il y en avait qu’elle n’avait pas réussi à trouver le sens.

Peut être que dans le fond, elle l’enviait aussi un peu d’être si confiante, tout en craignant qu’Usolla soit terriblement déçue si ses espoirs ne venaient pas à se concrétiser. Quoi qu’il en était, Kannan n’avait personne elle, sur qui elle pourrait réellement compter pour voler à son secours. Pas d’amis, pas d’amants, pas de famille, elle était seule depuis la mort de son premier maître.

Elle sourit, ne répondant pas à sa remarque sur ses vêtements. Elle n'aimait pas en porter. Elle les trouvaient encombrant. En plus, ça la grattait! Et puis, comment se balader souplement avec tout ces tissus encombrant? Non, vraiment, elle n'arrivait pas à s'y faire!

- " Bien sur qu'il viendra. Et si je dois m'échapper d'ici toute seule, je lui mord les miches! "

Elle leva les yeux, regardant le ciel virer doucement à l'orange... il ferait nuit dans moins de quelques heures. Cronix n'attaquerait pas pendant la nuit, elle le savait. Les Wendigo ne sortent presque jamais la nuit. Cela ne devrait donc pas être très long... Elle regarda de nouveau sa nouvelle copine.

- " T'inquiète! Tout va bien se passer! "

Elle lui tapota le bras gentiment, continuant de lui sourire, convaincu que tout se passerait bien... Et d'ailleurs, elle n'eu pas tord.

Quelques instant seulement après sa discutions avec la chienne, une odeur métallique caressa son nez. Elle ne mit même pas une seconde a comprendre ce que s'était : L'odeur du sang. Soudainement silencieuse, elle regarda autour, tout ses sens en alerte. Elle semblait avoir abandonner son adorable attitude contre celle d'un prédateur. Quelques secondes passèrent et l'odeur se fit plus forte. bien sur, cette odeur n'était même pas décelable pour les humains, mais les autres Terranide pouvaient la sentir...

Quand enfin les esclavagistes comprirent que quelque chose n'allaient pas, déjà deux d'entre eux étaient mort. Tirer discrètement a coté du camp, Cronix les avaient tuer silencieusement, mais avec une efficacité terrifiante. Et quand il sut qu'il était découvert, il fonça tout simplement dans le tas. Vous avez déjà vue un ours tuer des campeurs? C'est un peu le même effet. Il ne suffit qu'une autre mort pour que les quelques survivants ne décident de fuir, comme des lâches. Certes, être esclavagiste, ça paie bien, mais ils n'avaient pas envie d'y laisser leur peau!

Quand il n'y eu plus un seul humain dans les parages, Cronix se redressa un peu. Il était vraiment imposant, avec ces 1m85 tout en muscles, et le sang sur sa mâchoire! Il replaça son chapeau d'un veste machinale, puis il se pressa de se rendre vers les cages, ayant reconnu a des lieux à la rondes l'odeur de sa chère sœur. Il ne lança même pas un regard aux autres prisonniers : Il arracha simplement la porte en bois de la cellule.

Il eu a peine le temps de jeter la porte par terre qu'Usolia lui sauta au cou, lui roulant une pèle magistrale. Cronix la serra contre lui, une main dans son dos, et l'autre sur l'une de ces fesses. Après de longues secondes, il relâcha enfin ses lèvres pour la regarder. Voyant sa blessure, il grogna légèrement, avant de passer avec une affection plus que visible sa langue sur sa blessure, pour la nettoyer, comme le ferait n'importe quel animal.

- " Tu vois? Je t'avais bien dit qu'il viendrait. "

- " Comme si j'allais laisser ces saletés poser leur mains sur toi. "

- " Tu as quand même prit ton temps, je trouve! "

Pour toute réponse, il lui asséna une petite claque derrière la tête, avant de lui dire d'aller ouvrir les autres cages. Elle accepta d'aller ouvrir les cages, libérant ainsi les prisonniers. Cronix lui, en vrai gentleman, aida galamment la chienne a sortir de sa cage. Et, un bon point pour lui, il ne loucha pas et ne bava pas sur sa poitrine.

- " Permettez moi de me présenter. Je m'appel Cronix. "

Il lui offrit un charmant sourire, jetant un coup d'oeil à sa soeur, s'assurant qu'elle faisait bien ce qu'il lui avait demander.

Malgré leur situation, Usolla ne semblait pas inquiète, ou plus précisément, était certaine que son frère viendrait la chercher. Kannan ne put s’empêcher de sourire  à la réponse des plus motivée que lui offrit la seconde terranide. Les autres captifs se montraient eux moins convaincus de cela, car ils étaient suffisamment proches pour avoir entendu la conversation. Cela ne les empêchait pourtant pas de reluquer les deux femmes, dont une était entièrement nue, et l’autre, sa tenue ne dissimulait pas grand-chose.

- Avec ce genre de récompenses, il risque de vouloir te laisser là au contraire !

Tenta t elle de plaisanter alors que la nuit commençait à tomber. Usolla scrutait le camp à la recherche des signes de son frère visiblement, et ne se retourna vers la chienne que pour lui dire de ne pas s’inquiéter. Mais, la Furry, comme déjà expliquée, n’était pas inquiète.  N’ayant personne, comme sa camarade, sur qui compter dans ce genre de moment, elle attendait simplement son sort. Cela pouvait ne pas être apprécié de certaines personnes, cette résignation, mais s’était facile de juger quand on était capable de se battre et avait donc les moyens de lutter.

Ainsi, face au geste de sa partenaire, quand elle ajouta le contact charnel à ses propos, Kannan se contenta de sourire de façon tendre. Elle n’osait pas croire à un sauvetage, rapide en tout cas, mais ne voulait pas non plus sombrer dans le désespoir ou causer celui d’Usolla.

Le temps s’écoula donc lentement dans le silence, alors que la situation du camp commençait à changer. Une odeur de sang fut porter jusqu’à leur narine, et l’inquiétude commença à se lire sur les visages des autres captifs. Le camp était attaqué, et visiblement les esclavagistes ne prirent pas conscience de cela tout de suite. La Furry se demanda qui était la source de cette attaque furtive. Une autre faction esclavagiste voulant voler le butin de celle-ci, des anti-esclavagistes venus libérer les prisonniers, ou toute autre possibilité de ce bas monde ? Un regard vers sa voisine lui montra qu’elle était captivée, visiblement certaine que s’était l’œuvre de son frère. D’ailleurs, quand l’alerte fut donnée, un seul terranide apparut alors et combattu le groupe d’humain avec un force démesurée, sans doute aussi décuplée par sa rage.

Le combat parut duré une éternité, autant qu’il parut court. Et contre toute attente, la victoire revint au nouveau venu, visiblement le frère d’Usolla. Oui, il se dirigeait vers leur cage, qui ouvrit violemment peu après. Kannan fut alors surprise quand la terranide se jeta au cou de son frère, mais surtout lui roula une pelle, auquel il répondit, avec quelques attouchements corporels supplémentaires.

Kannan resta muette, même aux propos d’Usolla qui lui était adressés, sans qu’elle ne quitte Cronix des yeux tout de même. Ce dernier l’envoya ouvrir les autres cages, où les autres terranides s’agglutinaient sur les portes pour pouvoir sortir.

- Vous êtes vraiment frère et sœur ?

Demanda, toujours surprise, Kannan en acceptant l’aide du Wendigo. Cela était sortit tout seul, et elle regardait plus la sœur que le frère. Elle s’était montrée un peu impolie en ne répondant pas à Cronix sur les présentations, et elle en fut gênée quand elle s’en rendit compte.

- Moi s’est Kannan, merci !

Cette fois, elle le regardait lui, et le remerciement était pour le sauvetage, même si elle se doutait que l’action était surtout pour sa sœur et non pour tous les captifs en eux-mêmes. Cela n’était que du bonus dans le fond

- Elle était sure que vous viendrez !

Poursuivit-elle en souriant, ramenant son regard sur Usolla, en train d’ouvrir la dernière cage et recevant quelques remerciements, et même une main sur les fesses de l’un des hommes, un terranides à l’apparence de tigre.

Cronix restait très calme. Il surveillait sa sœur du coin de l’œil, au cas où, mais pour lui, toute menace était éloignée, pour l'instant. Il ne tiqua même pas en voyant un tigre poser sa main sur le derrière de sa sœur. Il était protecteur et possessif, certes, mais il avait vue des hommes faire des chose bien plus perverse à sa chère petite sœur. Cela ne le dérangeait pas. Il sourit à la chienne.

- " Oui. Je suis l’aîné de la famille. Et elle n'avait pas a s’inquiéter, je ne l'ai jamais abandonnée. "

Il disait ça avec une certaine chaleur dans sa voix... Il tenait visiblement beaucoup à sa sœur. Mains sur les hanches, il se tourna un peu pour regarder les esclaves maintenant libre.

- " Un conseil maintenant : partez. Ils ne sont pas tous mort, et ils pourraient revenir. "

Bien sur, aucun d'eux n'allaient se faire prier pour partir. Usolia elle rejoignit son frère, sachant déjà ce qu'ils allaient faire tout les deux. Ils se regardèrent un instant, comme si ils se comprenaient sans avoir besoin de parler, et ils jetèrent un coup d’œil à Kannan. Finalement, Cronix hocha légèrement de la tête, avec de sourire à la Terranide.

- " Je te proposes de venir avec nous. Il fera nuit bientôt, et sa peut être risquer, dehors. Le village le plus proche est a quelques heures de marches. Nous, nous avons une planque pas très loin. "

Dit-il, posant son bras autour des épaules de sa sœur. Usolia elle sourit a Kannan, toute gentille et rassurante. Ils ne comptaient pas lui faire du mal, bien sur! Mais qui sait... Elle était vachement sexy... Et puis, Usolia avait un peu peur qu'il ne lui arrive quelque chose cette nuit. Pour les Wendigo, il était de très mauvaise augure de se balader à l'extérieur une fois la nuit tombée.

Libre ! Kannan était libre comme tous les autres esclaves qu’Usolla était en train de faire sortir de leurs cages, alors qu’elle-même avait eu droit à l’aide de Cronix, même si elle aurait pu le faire seule. En tout cas, elle ne cacha pas sa surprise suite aux actes des deux Wendigo à leurs retrouvailles. Mais, elle n’aurait nulle réaction sur ce point. Non, le frère se contenta de réagir une fois qu’elle se fut présentée, et qu’elle lui avait dit que sa sœur l’avait attendu sans émettre le moindre doute.

La voix du mal laissait transparaître plus qu’un simple lien fraternel, tout comme le regard qu’il portait à sa sœur. Ce qui ne faisait que confirmer un peu plus la remarque initiale de l Furry. De nouveau aux côtés de son frangin, Usolla se laissa enserrée par les épaules, alors que les autres terranides commençaient à s’agglutiner autour d’eux. Jusqu’au moment où Cronix leur dit qu’ils pouvaient partir.

Certains furent plus prompts que d’autres à le faire en lâchant des « merci ». Le temps de réaction était peut être du aux regards posés sur les jeunes femmes aussi. Mais, ils finirent par se retrouver à trois, et les deux proches se regardèrent avec une idée en tête, Kannan le décela bien avant qu’elle ne doive répondre à une proposition.

- Je ne veux pas vous dérangez !

Commença t elle par répondre, alors qu’elle ne savait pas si elle devait accepter ou non la proposition des deux êtres en face d’elle. Son ton laissait aussi penser qu’elle ne voulait pas être la quatrième roue du carrosse, et être une gêne entre eux deux donc

- Vous semblez si proches ….

Refit-elle allusion à la remarque qu’elle avait sortie à Cronix à la sortie de la cage. Elle bougea comme si elle s’apprêtait à partir de son côté, sans se douter qu’au contraire, sa compagnie était la bienvenue. Elle fut alors arrêtée par un geste d’Usolla et se retourna de nouveau vers le duo.

- …. Merci…..

Se contenta t elle de dire, toujours un peu gênée de s’imposer quelque part. Elle se mit alors à les suivre jusqu’à leur planque, qu’ils atteignirent à la nuit tombée.

- Vous avez de la famille dans le coin alors ?

Demanda t elle alors, plus confiante à présent qu’elle avait accepté sa situation. Elle s’adressait à Cronix, puisque s’est lui qui avait répondu et donner l’information, mais Usolla pourrait très bien répondre à sa place si elle le désirait. 

Petite victoire pour les deux carcajous. En effet, la chienne acceptant de les suivre, ils ouvrirent la marche, connaissant visiblement très bien la forêt. Ils vivaient ici depuis quelques jours, et ils avaient fait le repérage des environs avant de trouver l'endroit idéal.

- " Oh non! Ils vivent loin. "

- " On ne fait qu'un petit arrêt ici. Mais avec les derniers événements... "

- " Nous partirons certainement demain, ou le lendemain. "

Ils ne voulaient pas prendre de risques inutiles. Ils arrivèrent enfin devant leur cachette. De l'extérieur, leur planque s'était pas visible. Cronix du soulever de lourdes branches poser pour cacher l'entrer. Il s'agissait d'une cachette dans un petit trou, couvert soigneusement par des branches et des peaux de fourrures. Même si Cronix aimait la vie moderne, il leur arrivait souvent de ne pas s'arrêter dans des auberges et de s'installer a l'extérieur des villages qu'ils visitaient. Ils n'avaient pas tord, après tout : Les esclavagistes attaquaient partout. Ils faillaient parfois être prudent.

Usolia entra, et Cronix fit passer Kannan, avant de cacher l'entrer derrière eux. S'était un peu petit pour trois, mais très confortable. Le sol était couvert de peau douce et chaude, et il y avait dans un coin des sacs. Ils ne pouvaient pas se tenir debout, mais accroupit, sa allait.

- " C'est pas très grand, mais c'est confo! Et puis, nous on a l'habitude. "

Elle tapota le sol juste a coté d'elle pour l'inviter a s'asseoir. Cronix lui alluma une petite lanterne qu'il posa dans un renfoncement prévu a cet effet. La lumière était discrète, mais agréable.

Kannan avait donc accepté de suivre le duo de Wendigo et la voilà donc à arpenter la forêt en compagnie d’Usolla et Cronix. Tout cela dans le but d’atteindre leur refuge qu’ils quitteraient probablement après la nuit. Elle put l’apprendre donc, quand ils répondirent, l’un complétant les propos de l’autre, suite à la question que la Furry venait de poser sur le famille.

- Il y a des esclavagiste où qu’on aille !

Se contenta t elle de répondre, comme si cela était une évidence. Mais, elle n’avait pas tord, dans beaucoup d’endroits, les humains cherchaient à mettre la main sur les terranides, comme si s’étaient de simples produits. Bien sur, cela ne signifiait pas bien sur que d’autres humains n’étaient pas eux aussi mit en esclavage, elle en avait déjà vu. Mais, elle supposait que la proportion était probablement moindre en comparaison des autres habitants de ce monde comme elle, qui n’était pas comme les autres.

Le trajet ne fut pas bien long, elle en fut presque surprise de voir que la planque des deux compères était si proche du camp d’esclaves. Elle ne poursuivit pas ce qu’elle disait. Non, elle se contenta de regarder Cronix retirer tout ce qui en dissimulait l’entrée avec qu’Usolla ne rentre, suivit de Kannan. Le mâle avait volontairement fermé la marche pour pouvoir dissimuler l’accès. La chienne regarda alors le cocon de ses hôtes. Ils l’avaient aménagé de façon assez confortable, recouvrant le sol de peau entre autre.

- S’est bien suffisant ! …

Elle s’arrêta avant de dire qu’elle avait dormi dans des endroits bien pire niveau salubrité. La jeune femme s’assit alors aux côtés de l’autre, suite à l’invitation gestuelle.

- J’espère que je ne vous dérange vraiment pas. Vous aviez l’air d’avoir quelque chose de prévu.

Dit-elle alors, alors que Cronix allumait une veilleuse, qui éclairait de façon tamisé la petite grotte.  Elle faisait ici référence à ce regard entendu qu’elle avait entraperçu avant que Cronix, peut être sous l’impulsion de sa sœur, ne l’invite à se joindre à eux.

Les deux comparses se regardèrent avec un sourire entendu. Ils avaient quelques projets... Et Kannan ne gênaient pas, au contraire, puisqu'ils prévoyaient d'en faire le plat de résistance, héhéhé!

Usolia sourit de plus belle, passant l'un de ces bras autour de ces épaules, se collant ainsi à elle. Enfin, dans leur cachette, il n'y avait de toute façon pas beaucoup d'espace.

- " Mais du tout, voyons! "

- " Au contraire. Nous sommes ravis d'avoir un peu de.... Compagnie. "

Il sourit, posant alors sa main puissante sur sa cuisse. Bien sur, ils n'étaient pas des violeurs, du tout! Il suffirait d'un geste de la part de Kannan, une parole, et ils arrêteraient sur le champ. Mais ils aimaient bien s'amuser... Et si elle ne disait pas non, pour eux, s'était qu'elle était consentante.

D'ailleurs, Usolia commençait doucement a appuyer son museau sur son cou, le reniflant avec douceur, avant de le frotter contre son oreille.

- " Hmmm... Tu sens bon... "

Sans la moindre gêne, elle sorti doucement sa langue, commençant à lécher l'épaule de Kannan. Cronix lui aussi commençait à la caresser, posant son autre main sur son autre cuisse, faisant doucement courir ces griffes sur sa peau, mais sans lui faire le moindre mal, bien au contraire.

- " Et tu es douce... "

Usolia glissa sa 2iem main sur le ventre de Kannan, le caressant sensuellement. Ils ne l'avaient pas encore toucher dans les zones plus... Sensibles de son corps, mais visiblement, cela ne saurait tarder, et ils semblaient avoir l'habitude dans se genre de situation. Ils se complétaient bien l'un l'autre pour se genre de choses.

Assise dans la cachette d’Usolla et Cronix, Kannan craignait toujours de déranger dans les projets de ses hôtes. Pourtant, les hésitations de la chiennes ne semblaient finalement qu’être un amusement pour les deux Wendigo. La demoiselle ne manqua pas leurs regards entendus, avant que la femelle ne vienne se coller à la Furry et entourer ses épaules d’un de ses bras. Kannan la laissant faire, supposant que s’était pour la rassurer, tout comme la main que le mâle vint poser sur une de ses cuisses.

-Merci….

Dit-elle calmement avant qu’elle ne se fasse surprendre. Usolla venait de glisser son museau dans son cou, et respirait tranquillement, chatouillant un peu au passage sa prisonnière à chaque souffle. Au même moment, Cronix s’était mit à bouger sa main, caressant lentement la jambe de leur invitée.

- Mais….

Laissa t elle entendre sous l’étonnement, alors qu’elle comprenait où ses deux compagnons semblaient vouloir en venir. De même de ce qu’avaient été leurs projets pour la nuit. Pourtant, elle ne les repoussa pas, alors qu’Usolla venait de se mettre à lécher ce qu’elle respirait un peu plus tôt et son frère apposait sa seconde main sur la seconde cuisse.

- … S’était ce genre de projets que vous aviez ! ….

Emit-elle calmement en comprenant le sens des divers regards que la jeune femme avait pu voir entre le frère et la sœur. Celle-ci venait de se mettre à caresser le ventre de Kannan, qui se contentait jusque là de se laisser faire. Elle ne semblait visiblement pas contre l’idée, et ce n’était pas une première non plus. Elle ne comptait pourtant pas se donner en signe de remerciement pour sa liberté. Non, si son consentement, déjà acquit tacitement, ne devait pas être interprété de la sorte, bien que beaucoup pourrait le voir comme çà. Ou la considérer trop faible, voir trop accroc au sexe pour s’opposer à ce genre de choses.

Elle releva alors une main, qu’elle vint poser sur la joue d’Usolla, l’obligeant un peu du coup, au moins temporairement à cesser son jeu de langue.

- Merci pour ces compliments !

Se contenta t elle de dire avant de relever doucement la tête de la jeune wendigo pour l’embrasser tendrement. Au rien de bien passionnant pour le moment, juste quatre lèvres, ou babines dans le cas présents, qui se collent l’une à l’autre de façons sensuelles.

Usolia ne pu s’empêcher de sourire en embrassant Kannan. Bien, elle ne les repoussait pas. Le jeu allait pouvoir continuer, et ils s'en donneraient à cœur joie!

Continuant de l'embrasser, Usolia donna même un petit coup de langue affectueux sur son museau, avant de commencer a lui ré-attaquer le cou, descendant encore sur sa poitrine. Et qu'elle poitrine... Elle pourrait y rester accrocher de heures. Elle fit glisser sa truffe chaude contre sa peau, dans son décolleter, ne touchant pas encore au tissu. Par amusement, et sans lui faire de mal, elle entre ouvrir la bouche, caressant sa peau avec ces dents. Elle prenait tout son temps, caressant sa peau avec son museau et ses crocs, avant de finalement tasser un pan de sa robe, libérant enfin l'un de ces seins. Ni d'une, ni de deux, elle sauta presque dessus, commençant a lécher et a suçoter avec envie se délicieux petit bout de chair qu'elle aimait tant. D'une main, elle caressait son autre sein, comme pour ne pas faire de jaloux, alors qu'elle se collait contre la chienne, son autre bras autour de sa taille.

Pendant se temps, Cronix lui ne pouvait résister a l'odeur si excitante de sa sœur... Il aimait cette odeur, si délicieuse pour lui. Sans hésiter bien longtemps, et aider par la tenu d’Ève de sa sœur, il renifla son entre jambe, avant de commencer à la lécher avec envie, les mains poser sur ses cuisses. Après l'avoir sauver des griffes de ces ravisseurs, il n'avait qu'une envie, la prendre et la marquer de son odeur. Ce besoin lui posait cependant un léger problème, car il ne voulait pas que leur nouvelle... Amie se sente délaisser. Enfin, ils avaient toute la nuit pour s'amuser. Il comptait bien ne délaisse personne!

Maintenant à l’abri des esclavagistes, Kannan et ses hôtes allaient pouvoir s’amuser. Enfin, surtout Usolla et Cronix au début, puisque lorsque les attouchements sur la terranide, celle ne manqua pas de se laisser surprendre. Pourtant, la demoiselle allait vite montrer qu’elle n’était pas farouche en répondant aux jeux sensuels de ses partenaires. Enfin surtout à ceux de la femelle titillant son cou. D’ailleurs, fusse la raison du délaissement du mâle, qui caressait ses cuisses, qui poussa ce dernier à cesser ces dernières ? Difficile à dire.

Cependant, occupée à embrasser sa sœur, elle ne vit pas le Wendigo jusqu’à ce qu’Usolla commence à descendre progressivement, se mettant du coup aussi lentement à quatre pattes, sur le corps de la Furry pour venir jouer avec son opulente poitrine.

- Elle te plait ? ….

Demanda t elle alors qu’elle commençait à soupirer d’un plaisir naissant et commençant à se faire intense. Elle sentait ses hormones chauffer son corps, sans qu’elle ne se préoccupe de ce que cela pourrait faire sur son corps. Que du bien évidemment, mais Usolla aurait peut être, ou non une surprise en s’aventurant plus bas.

- …Mais, s’est ta sœur ?

Se surprit elle à dire en voyant Cronix se mettre alors à jouer avec l’intimité de la femelle en train de lui sucer un sein et malaxer l’autre. Oh, l’étonnement n’était pas au point de la révulser et cesser d’apprécier ce qu’on lui prodiguer comme plaisir, mais, il était là tout de même. Elle, elle se contentait jusque là de caresser les épaules d’Usolla, et se laissait simplement faire. Qui sait, peut être que secrètement, à force de se laisser gagner par le plaisir, la demoiselle, connaissant ses facultés, aurait voulu n’avoir sa partenaire que pour elle. Chose qu’elle n’avouerait probablement jamais, et se donnerait même au frère si cela venait à se faire durant le moment qu’ils allaient passer ensemble. Et ce dernier n’était visiblement pas près de se terminer, puisque chacun y aller avec douceur pour le moment, pour bien faire durer tout ce plaisir. Kannan osa même à reprendre ses caresses, se penchant en avant un peu pour que ses mains viennent rendre la pareille à Usolla et malaxer sa poitrine, plus petite certes, mais des plus jolies également. La Furry y allait en tout cas avec une douceur extrême même comme si la demoiselle était un bien précieux.