«
La totale donc ? Parfait. Etant donc six ce soir, il y aura au choix deux ou trois Maîtresses pour nos jeux. Il y a quelques tenues de convenance dans le vestiaire d'à coté. Je vous propose donc de vous changer, avant de commencer. Je verrais bien qui sont les plus soumises du lot. »
Les joues d’Alice étaient toujours aussi rouges. Elle se mordillait les lèvres à chacun des coups de cravache que l’autre jeune femme recevait. De ce qu’elle avait cru comprendre en consultant le registre fourni à l’entrée, Mako était celle qui avait un masque autour des yeux, et Nodoka... Et bien, celle qui était en train de se faire battre. Nodoka était soumise, et, manifestement, le fait de se faire battre procurait en elle une forte excitation. Si d’aucuns auraient pu trouver ça choquants, Alice, qui venait de Terra, ne ressentait qu’une sorte de désir coupable, latent et persistant, en voyant Nodoka être ainsi humiliée... Comme si elle aurait bien aimé partager sa place. Alice rougit de plus belle, restant derrière les trois filles qui l’avaient traîné ici, ayant du mal à rester debout, à se dandiner sur place, sautillant légèrement entre ses jambes.
Gia salua les deux femmes, et s’avança vers les vestiaires. Alice la suivit, sans rien dire, mais loucha malgré tout sur le postérieur de Mako. Le latex était une texture très particulière. Elle avait eu la chance d’en mettre en étant chez Mélinda, et elle devait bien admettre que cette texture, assez dérangeante au début, épousait plutôt bien les formes. Pour une femme qui était habituée à porter des robes amples, se retrouver avec quelque chose qui lui ceinturait les jambes l’avait initialement prise au dépourvu, mais elle s’y était progressivement fait... Et puis, c’était très beau, le latex. Le joli petit cul de Mako était très bien moulé.
Les quatre filles entrèrent dans le vestiaire, qui comprenait, outre une série de casiers, des miroirs, et des bancs d’essayage. Aucune cabine d’essayage, naturellement. Ce n’était pas le genre de la maison.
«
Hey, c’est plutôt pas mal, non ? s’exclama Gia, probablement soucieuse de recueillir l’avis des autres.
-
Je n’ai jamais douté de tes contacts, Gia, tu le sais bien, rétorqua Myriam en fouillant les différents casiers.
-
Latex, latex, latex, et... Oh, laissez-moi deviner ce que ce casier-là contient… Latex ! »
Alice sentait toujours son cœur battre la chamade, et s’avança un peu, observant les différents casiers. L’une de ses mains était positionnée devant ses lèvres, légèrement repliée, dans une attitude d’autodéfense, comme si elle avait honte du plaisir qu’elle ressentait, sans toutefois pouvoir se l’expliquer. Ce n’était pas à Ashnard que les gens faisaient les prudes, et Mélinda lui avait suffisamment parlé des soirées ashnardiennes pour qu’elle ne se sente pas gênée à l’idée de voir une femme se faire cravacher le corps. Cependant, Alice restait une Princesse, une femme appelée à diriger. Et elle savait que le regard protecteur d’Oberyn n’était jamais loin. L’homme disposait de sorts capables de le rendre invisible, et elle ne pouvait que rougir en imaginant qu’Oberyn puisse l’observer dans un tel endroit... Si jamais son père l’apprenait, que dirait-il ? Certes, ce n’était pas comme si Tywill Korvander était un exemple à prendre, mais Alice pensait qu’il avait toujours du mal à se dire que sa fille avait grandi... Ce en quoi son jugement était biaisé, mais elle ne pouvait alors pas le deviner.
«
Ouah Alice, on dirait que t’as pris des UV ! T’es tendue comme une corde à string ou quoi ?! -
Oh, je ne crois pas que ce soit de la tension nerveuse, ça... »
Alice n’eut le temps de rien dire qu’Asuri, surgissant d’on ne sait où, lui atterrit dans le dos, l’enlaçant par ses bras, se blottissant contre elle.
«
Tu vas voir, on va bien s’amuser ! »
Asuri lui embrassa le cou, et la Princesse sourit.
«
Oui... J’en doute pas, c’est juste que... Euh... Je...Je n’ai jamais été auparavant dans un endroit commz ça, alors... -
Il n’y a pas de bordel dans le patelin d’où tu viens ? »
Tout en lui posant cette question, Myriam s’était déshabillée. Alice observa sa belle chute de reins et ses fesses, tandis qu’elle se changeait, et entreprit de rapidement lui répondre :
«
Si, il y a une maison close, mais... Enfin, il n’y en a qu’une, et je n’ai jamais eu le besoin d’y aller. -
Ah ben ça, quand on a une amie comme Maîtresse Mélinda, c’est sûr qu’on a pas besoin d’aller sonner ailleurs pour se faire ramoner le cul ! »
Les filles gloussèrent, et Alice allait objecter, quand Asuri la poussa.
«
Allez, zou, Princesse, il faut convenablement vous habiller ! C’est que nous sommes de sortie ce soir. -
Mais... »
Myriam, réagissant rapidement, coupa court à toute protestation, et vint rouler une pelle à Alice, qui soupira de plaisir. L’une de ses mains attrapait les cheveux d’Alice, et Asuri se mit alors à la déshabiller, glissant ses mains dans son dos, déboutonnant sa chemise, et s’attaquant à son jean. Quand ses mains attrapèrent les rebords de la culotte noire d’Alice, celle-ci se tortilla un peu en soupirant, et Asuri nota donc que sa culotte était légèrement humidifiée. Agenouillée sur le sol, elle la renifla, puis sourit.
«
Je crois que tu as raison, Myriam. C’est les coups de cravache qui t’ont excité comme ça ? T’as le droit de le dire, tu sais... »
Asuri se rapprocha d’Alice, et murmura dans le creux de son oreille :
«
Mon fantasme à moi, c’est le fouet, j’adore le bruit que ça fait quand ça me tombe sur le cul ! »
Les quatre filles entreprirent alors de se changer pour de bon, aboutissant aux tenues suivantes :
«
Et ben, on est-ti pas belles comme ça ?! »
Gia caressa sa courte jupe, avant de se rapprocher d’Alice ;, posant une main sur la fermeture Éclair, pour jouer lentement avec.
«
N’allons pas faire attendre nos hôtes. Allez, zou, mauvaises graines ! »
Les doigts de Myriam attrapèrent la chaîne entre les seins d’Asuri, qui couina faiblement, avant d’être poussée. Myriam ouvrit la porte en dernière, et les quatre femmes, dans une espèce de défilé de lingerie sexy et noir, retournèrent voir Mako et Nodoka.