Ce fut une nuit plutôt calme, comme je les aime et après m’être si amoureusement ébattu avec ma semi-coyote, c’était un sommeil bienvenu qui s’empara de moi. Un sentiment de béatitude m’accompagna dans mes rêves et comme si souvent quand j’étais sur Terra, je rêvais que j’étais dans un grand lit, un lit somptueux en compagnie de la belle déesse Aphrodite. Je ne l’avais jamais vraiment rencontré, et elle changeait bien souvent d’apparence entre deux rêves, mais je savais que c’était Aphrodite, ne me demander pas comment j’en étais sûr ce ne sont que des rêves. Je ne me souvenais jamais avec précision de mes rêves, mais je sais que je dormis bien cette nuit-là, Kaala collé à moi sous la couverture de peaux…
Le lendemain matin, Pilgrim glissa son museau tout frai entre le corps de sa maitresse et le mien, puis il nous souffla dessus délicatement. Sans doute pensait-il que je l’avais suffisamment retenu auprès de moi et qu’il réclamait un peu d’attention. Kaala se leva et alla ramasser sa chemise qui trainait par terre, avant de revenir m’embrasser tendrement la joue… Quand elle sortit dehors avec Pilgrim, je sommeillais encore un peu, elle avait ravivé le feu et la lumière du soleil passait par la petite fente de l’entré mal refermé, mais j’aimais les grasses matinées, surtout après avoir fait l’amour comme un petit fou avec une belle femme. Finalement, ce fut la soif qui me fit levé, je m’assis d’abord sur le lit avant d’aller ramasser mes vêtements et de sortir.
Il faisait beau ce matin malgré le nuage tout gris à l’horizon qui menaçait de vite pourrir cette belle journée ensoleillé qui commençait pourtant plutôt bien. Je sortais à peu près au moment où Kaala transformée en coyote jouait à se poursuivre avec Pilgrim, un sourire enchanté éclaira mon visage à la vue de cette scène pittoresque et je compris alors qu’il n’était pas qu’une monture ou un animal de compagnie, mais c’était un véritable ami, son seul ami. Je restais un moment, là, à les observer gambader joyeusement avant d’observer un peu mieux l’endroit. En général, j’aimais entretenir mon hygiène corporelle à un niveau proche de la perfection et la moiteur qui restait sur mon corps après cette belle nuit d'amour, me gênait un peu. Aussi, apercevant une petite cascade qui passait non loin je décidais de prendre une petite douche revigorante. J’enlevais donc mes vêtements pour me glisser doucement sous l’eau tiède qui vint tomber en cascade sur mon corps imberbe, me débarrassant de cette sueur fort déplaisante. Je ne regrettais qu'une chose, c'était l'absence de savon ou autre mousse pour me laver comme il fallait, tant pis me dis-je, je me laverais mieux de retour à l'auberge, ou une fois chez moi, sur terre.