Baby-Sitting[Karen]

Roulé, qui était le roulé et qui était le roué dans l'affaire?Samus avait l'air d'être la première a bien s'amuser...Mais c'était en effet Karen qui avait mis la discipline au pas chez Samus et avait commencé a lui apprendre a s'éclater. C'est vrai qu'elle préférait être là plutôt que d'obeir aux parents de Karen...Est ce que c'était ça, le plaisir de désobeir a un ordre?En tout cas Samus ne se privait pas pour embrasser autant qu'elle le pouvait sa protégée, la serrant dans ses bras protecteurs pour la couvrir de plus forts baisers.

ô peste milles fois benie, ton corps est une offrande que je saurais honorer...Les cris de la petite entre ses bras étaient comme une douce mélodies aux oreilles de la militaire...Pourquoi l'appellait t'elle petite?Elle n'était que de un an son ainée après tout...Mais ce désir de protection, était ce l'amour qui fleurissait dans cette chambre?Elle avait toujours esperé le voir naitre sur le champ de bataille, elle avait parfois admirer certaines de ses superieures, mais pas au point d'y perdre sa concentration.

Etait ce parce que Karen était différente que tout était si facile?

Elle l'embrassa pour trouver la réponse au creux de ses lèvres, ses mains sur sa nuque la firent sourire alors qu'elle parcourait sa poitrine et descendait pour aller caresser ses fesses, elle se sentit s'exciter au contact de celles ci alors que son entrejambe frolait celle de Karen

Finalement, leur relation n'était que des échanges de rapport de force, l'un tentant de dominer l'autre, qui a son tour fais croire à l'un qu'il est dominé mais ne l'est pas, ect... Etais-ce cet espèce de petit jeu primitif et purement animal qui faisait flamber ce foyer dans le coeur de Samus, ou la simple personne de Karen ? Voire les deux ?

Karen ne trouvait pas moyen de s'en lasser. Samus était une nouvelle conquête avec qui elle comptais bien s'amuser, dans un premier temps et, qui sais, la garder ensuite... Tout dépendait de ses petites performances et de ce que Karen allait ressentir d'elle à l'instant. Ce qui, a vue de nez, promettait d'être sensationnel.

Le plaisir partagé entre les caresses et les divers baisers l'excitaient à un haut point, tant et si bien que malgré qu'elle ondulait son corps et frottait celui-ci contre le corps de Samus, elle n'y trouvait pas son compte... Avant de coller son bassin contre celui de Samus, et sa main alla doucement les caresser toutes les deux, lui faisant pousser un petit gémissement.

Là rien n'était plus vrai. Même si Samus dominait leur relation pour le moment c'était Karen qui avait la puissance de la faire durer ou non. Mais si c'était le cas avait t'elle penser une seconde comment revenir en arrière maintenant allait être difficile?Si Samus devait garder son poste chez elle, voir son ex tous les jours allait être rapidement glauque pour les deux femmes...Et puis pour le moment, Samus ne pensait pas a ça, trop absorbée par l'envie de se plonger entre ces reins, de les etreindre et de l'embrasser...Elle n'aurait jamais suspecté le moins du monde qu'en se levant ce matin elle allait droit vers la rencontre avec celle qui serait sa protégée, et qui, qui plus est, allait tomber amoureuse aussi vite...le contexte aidait en meme temps...Mais jamais de la vie...

Elle se cambra un peu et saisit la jambe de Karen pour la faire passer par dessous la sienne, refaisant les ciseaux entrelacés, le plaisir montait rapidement et lorsque Karen inserra sa main entre leurs deux corps elle se raidit un peu et serra les dents, poussant un gémissement égal a celui de Karen. Celui de sa protégée néanmoins fit monter une bouffée de chaleur en elle telle qu'elle ressentit une certaine affection pour Karen, qu'elle prit dans ses bras avant de l'embrasser...

"Hmm..."

Tout ça ressemblait a une sorte de reconcilliation sur l'oreiller, était ce bien serieux?Bah, au diable le serieux. Amusons nous!Elle prit une inspiration pour sentir la nuque de Karen et lui lança

"Attend de voir ce que je te reserve..."

Fit la militaire alors qu'elle avançait sa main près de son entrejambe, la caressant et montrant les premices qui allaient suivre la pénétration

C'était justement cet amour qui venait de naître chez Samus a l'égard de Karen qui l'amusait le plus. Elle l'avait bien remarqué qu'elle avait des sentiments, beaucoup de petit détails pouvaient le trahir. Et c'était justement avec ce sentiment que Karen voulait jouer. Elle allait s'en servir pour faire marcher Samus comme elle le voulait, l'idée de voir cette militaire stricte et autoritaire manipulée aussi stupidement par une jeune fille pourrie gâtée n'était déjà qu'un plaisir sadique.

Mais déjà le simple fait d'avoir réussi a mettre Samus au lit et abandonner sa discipline de fer au profit du corps chaud et accueillant de Karen était une bonne avance dans cette relation de confrontation de forces.

Sa main, simplement passée, arracha un gémissement à Samus comme à elle, ce qui en résultat d'un nouveau baiser empli de désir.

" Je suis curieuse de voir ça... "

Elle sentait déjà sa main douce contre elle, lui faire pousser déjà des gémissements. Ce qui allait suivre était bien pire...

Effectivement, ce le fut. Sans même l'avoir remarqué, les parents de Karen étaient rentrées et ni Samus, ni Karen ne l'avaient su à cause de leur gémissement qui avait couvert le bruit qu'ils faisaient en rentrant. C'était Tier et Leynas qui venaient de passer la porte, pensant trouver là une Karen et une Samus plongées aux devoirs ou simplement une Karen endormie.

[Tier]: " Karen chérie, regarde ce qu'on t'as rap... Karen ?! "

Trop tard. Karen sentit son coeur s'arrêter, et son corps d'habitude ambré était devenu blanc comme un linge, son visage empreint de frayeur. Tier, choquée, était descendue en bas en trombe, tandis que Leynas semblait quant à elle sur le point d'exploser. Elle s'adressa tout d'abord à Samus, son visage écarlate empreint d'une colère noire.

[Leynas]: " Vous allez bien m'expliquer tout ça ?! "

La chaleur avait considérablement augmenté dans l'enceinte de la chambre et le degré de détente était arrivé a un stade ou la tension n'allait être qu'un mauvais souvenir...Caressant les cotes de Karen de son autre main et jouant avec elle, elles allaient bientôt passer aux choses serieuses toutes les deux, et celà enchantait plus Samus que celà ne la terrifiait vraiment, après tout elle se sentait si bien que même le sourire en coin de Karen qui voulait clairement dire "Je t'ai eue" ne la genait pas...Oui elle l'avait eue. Mais pour le moment elle l'avait elle, son corps, ce corps délicieux qui était allongé sous le sien...Elle allait faire bon usage de ce que la nature avait donné a Karen...Ou plutôt ce que la chirurgie lui avait donné dans ces cas là, mais qui était t'elle pour le savoir?

Quoi qu'il en soit leurs corps bouillants s'enlacèrent dans la plus douce des confrontations et tandis que ses mains exploraient lentement son corps pour s'acclimater a la chaleur de celui ci elle dut endurer un nouveau gémissement de la part de son amante qui la fit fondre.

Remontant son nez le long de sa nuque elle lui donna un coup de langue espiègle alors qu'elle la provoquait et Samus lui répondit avec un ton langoureux

"Tu verra bien..."

Elle était a deux doigts de commencer véritablement le rapport de force quand l'irruption des parents de Karen dans la piece la fit sursauter.

Elle avait completement endormi sa garde, et les parents de Karen étaient rentré avec plusieurs heures d'avances sans qu'elles n'aient pu prévoir cette éventualité. Les pupilles de Samus s'étrécirent. C'était la première fois qu'elle était prise en flagrant délit de désobeissance directe aux ordres. Pouvait on appeller ça coopération avec l'ennemi?En quelques secondes le visage de Samus devint écarlate et elle tira le drap du lit de Karen sur leur deux corps nus.

"Je...Je peux tout expliquer."

On se croirais dans un mauvais Veaudeville. le coeur de la militaire battait la chamade, "ciel mon mari", mais elle se sentait tellement honteuse d'avoir été prise sur le fait dans une tenue...Eh bien sans aucune tenue. Elle se rendait compte de la portée de son geste, et s'en retrouvait absolument choquée. Karen semblait être dans le même état de stupefaction mélée a de la peur, et ce fut ce visage pale qui décida Samus a se prendre en main.

C'était dans les periodes ou les civils ne savaient pas quoi faire que les militaires intervenaient. Samus se leva et au mépris de sa nudité récupéra sa combinaison avant d'incliner la tête vers les parents de Karen

"Je vous présente mes excuses. J'ai séduit votre fille et l'ai poussé a faire quelque chose qu'elle ne souhaitait pas."

Samus se rhabillait rapidement tout en essayant de rester stoique, quelque chose d'asser comique en soi mais Samus arrivait a garder le ton grave de circonstance. Habituée a être parée au pied du lit en 1 une minute montre en main il ne lui fallut pas longtemps pour se rhabiller.

Samus avait le regard grâve, elle prendrais entièrement pour Karen, elle ne méritait pas celà, même si c'était celle qui l'avait poussée dans cette situation

Tier, toujours réfugiée en bas, ne comprenait rien à rien et passait déjà son temps à pleurer. Leynas, elle, semblait être prête à sauter sur Samus pour la frapper à mort.

Ivre de colère, son oeil tiquait tout seul, et après les excuses de Samus sa voix forte et enragée retentit dans la chambre, faisant sursauter Karen.

" Nous vous faisions confiance, nous croyons que vous étiez quelqu'un de compétent ! C'est terriblement décevant, nous devrons en faire part à la communauté. Maintenant, DEHORS ! Et ne vous avisez plus jamais de vous approcher de notre fille, ou vous aurez de très graves problèmes ! "

Elle pointa du doigt la porte, signifiant bien entendu par là le licensiement immédiat de Samus.

Karen, quant à elle, avait assisté à la scène apeurée, mais aussi... Avec tristesse. Elle ne savait pas pourquoi, mais ca lui avait fait du mal intérieurement de voir Samus dans cette situation, elle qui s'est sacrifiée pour éviter à Karen des privations de sortie. Samus qui elle avait passé sa vie pour mériter ce qu'elle avait, venait de tout sacrifier pour une jeune fille pourrie gâtée qui n'avait qu'à claquer des doigts pour avoir ce qu'elle veut... Penser ça provoquait chez la jeune fille un pincement douloureux au coeur. Ca ne lui ressemblait pas, mais Karen s'était... Attachée à Samus ? Non, ridicule.

Leynas, quant à elle, s'était calmée petit à petit et était venue prendre Karen dans ses bras, en lui tapotant le dos.

[Leynas]: " Ne t'en fais pas ma Karen, c'est fini maintenant... Tu n'as pas mal, hein ?... "

Des larmes s'étaient mises à couler sur les joues de Karen. Pas par la douleur, ni par la frayeur. Mais parce que elle ne verrait plus Samus, et c'était cette pensée qui provoquait ces larmes...

Les vieux reflexes ne meurrent jamais, et loin de l'intimider la voix Leynas rappellait le ton toujours utilisé pour lui adresser la parole dans le domaine militaire. Si Leynas avait voulu devenir plus intimidant elle aurait du garder un ton froid et calculé, mais c'était surement trop demander a une femme au bord de la crise de nerf, alors qu'elle l'arranguait Samus resta droite, le regard fixé vers l'avant, encaissant sans broncher le commentaire dévastateur de Leynas qui promettait tout ce qu'elle avait toujours redouté: La destruction de sa réputation alors que sa carrière venait a peine de commencer, et la difficulté qu'elle allait avoir a trouver du travail en plus d'une étiquette de perverse aggrafée sur le col de sa chemise partout ou elle irait.

Samus demeurait stoique malgré tout. Même si ça signifiait la fin de ses affaires dans la protection rapprochée elle se rattraperais sur le mercenariat. Les parents de Karen étaient influents, jamais celà ne passerait innaperçu, elle en avait bien conscience et prenait sur elle même pour assumer la faute de Karen. Bizarrement celà ne lui faisait rien. Mais si son regard était fixe, c'était pour ne pas se tourner vers celui de Karen, qu'elle pensait être inquisiteur, peut être triomphant...Non, ecoute...On a passé quelques minutes de rêve, ça n'a pas duré longtemps, mais ça restera gravé en moi pendant longtemps. Alors ne gache pas tout en faisant ta garce s'il te plait.

"A vos ordres madame."

Répondit simplement Samus avant de quitter immédiatement la piece d'un pas ferme. passant devant la buanderie elle remarqua que les robots venaient de finir de néttoyer son costume, elle le récupéra et le rangea dans le sac qu'elle récupéra devant l'entrée. Il n'était pas rare de voir des militaires en combinaison a l'exterieur, elle le mettrait plus tard.

Elle lança un dernier regard a la cage d'escaliers, un regard nostalgique, restant un peu sur le perron...Elle jurait avoir entendu des pleurs...

Ca devait être son imagination qui la travaillait...Ses propres yeux devenaient humides.

Samus quitta la maison sans se faire prier

Elle ne voulait pas y croire, tellement ca pouvait lui sembler impossible. Mais Karen avait du mal d'encaisser l'absence aussi brutale de Samus. D'habitude, elle aurait été soulagée de voir que ses parents ne l'avaient pas punie, mais là elle s'en fichait totalement, seule la pensée qu'elle ne reverrait plus jamais cette blonde si emmerdante mais pourtant si attirante la préoccupait. Etais-ce ça, vraiment tomber amoureuse ?

C'était affreusement douloureux. Karen n'arrêtait pas de se dire qu'elle ne saurait pas vivre comme ça... Pourquoi ?

" Non maman, ça va. J'ai envie de dormir, maintenant. "

[Leynas]: " Oui, je comprends ma chérie. Repose toi bien. Demain on ira au magasin faire du shopping, d'accord ? Ca te fera plaisir ? "

" Oui, oui... "

Leynas se sépara de sa fille pour aller voir l'état de Tier et la calmer, elle qui était encore en train de sangloter en bas. Karen, elle, n'avait pas du tout envie de dormir. Elle avait, au contraire, un tout autre plan...

Une fois Leynas partie, Karen se mit dans ses draps, et attendit. Une heure, deux heures. Finalement, elle entendit Tier et Leynas monter, et aller dans leur chambre se remettre de leurs états... Elle attendit une bonne demi-heure supplémentaire, et décida du bon moment pour frapper.

Sortant de son lit, elle fouilla dans ses armoires pour trouver un gros sac, et se mit à y entasser divers vêtements. Pour l'hiver, comme pour l'été. Karen était décidée: elle ne pouvait pas laisser Samus partir comme ça. Elle n'avait pas fini de jouer avec elle...

Elle ouvrit sa fenêtre, la même par laquelle elle avait tenté d'échapper à Samus. Maintenant, elle la passerait pour aller la retrouver. Décidée, elle prit son courage à deux main, passa la lanière du sac a travers son cou et son épaule, et commença son évasion, tout d'abord par une descente en douceur via un conduit. Une fois atterrie en bas, elle regarda la maison. C'était la première fois qu'elle quitterais son nid douillet et sa chambre accueillante pour quelqu'un d'autre.

" Adieu... "

Murmura-t-elle. Elle alla au garage, et y trouva la voiture de ses parents: ayant dû repasser 5 fois son permis, malgré qu'elle ne l'aie toujours pas, Karen connaissait les bases de la conduite... Ayant eu la présence d'esprit de faire dupliquer les clés bien des mois plus tôt pour anticiper ses bêtises, elle s'en servit pour ouvrir la voiture et la faire démarrer, s'enfuyant ainsi par le biais d'une route. Elle irait au hasard des chemins, pour tenter de retrouver Samus...