Les joues rougissantes des gardes les trahirent. Elles faisaient partie de l’élite de la Garde de Sha, justement parce qu’elles étaient aptes à rester professionnelles et de marbre. Mais rester de marbre face à Myra, c’était... C’était tout simplement impossible, et cela même pour des gardes d’élite. Pourtant, elles tâchèrent de conserver leur distance avec Myra, tout en sachant que, si jamais cette dernière tenterait de les faire succomber, elles ne pourraient éternellement résister. En dernier recours, elles s’abriteraient derrière la menace d’user de la force sur elle, mais, pour Myra, ce serait plutôt comme un encouragement à persister qu’un frein à ses ambitions. On la laissa donc « s’habiller ». Laissant une sorcière complètement épuisée, Myra enfila un léger chandail noir. Avec la sueur qui suintait sur son corps, ce dernier ne tarda pas à épouser ses formes, et à ne rien cacher. On voyait clairement la forme de ses seins, et ce fut ainsi qu’elle sortit, sans se donner la peine de se vêtir plus amplement. Fort heureusement, la région présentait un climat assez tempéré.
Tout en sortant, les gardes, restant derrière Myra, observèrent son joli fessier rebondi. Son tatouage en forme de papillon épousait à merveille le sommet de son agréable postérieur, et elles suivirent silencieusement la femme. Dans la rue, Myra s’attira naturellement des commentaires. Ils n’étaient nullement désobligeants, plutôt rieurs et songeurs. Myra était connue dans ce comté, vu qu’elle avait bien du coucher avec la moitié des sorcières. Les enfants la regardaient silencieusement, curieux, les mères en jalousant cette paire de hanches, et les vieilles mères qui époussetaient le palier de leurs portes en grognant devant l’écoulement du temps. Myra était un peu l’attraction locale, et même les patibulaires Orcs, quand ils venaient en ville pour faire des patrouilles, et devaient se retenir de ne pas casser quelque chose, déglutissaient devant cette beauté.
Myra retourna dans le temple, et les deux gardes la suivirent jusque devant les quartiers privés de leur Déesse. Sauf autorisation de sa part, celles-ci n’avaient nullement le droit d’entrer, et c’était, à bien y réfléchir, tant mieux pour elles. Cette promenade dans le village avait mis leurs nerfs à rude épreuve. Sha, quant à elle, avait senti sa petite Myra venir, et elle ne fut pas déçue. Son corps était encore marqué par sa nuit de plaisirs. Elle était rouge, avec une peau qui semblait presque huilée, et une odeur qui était un subtil mélange de cyprine, de sexe, et de sueur. Pourtant, même malgré cela, Myra conservait une certaine allure digne. Ses cheveux étaient bien coiffés, et son regard ne témoignait d’aucune fatigue.
*Elle est admirable... Une digne pratiquante de la magie des passions, la magie rose.*
La magie rose, la magie du désir, était une magie assez peu reconnue. Les académiciens la plaçaient généralement comme une sous-branche de la magie rouge, mais, s’il n’y avait que des pratiquantes comme Myra, personne n’aurait l’audace d’appeler ça une « sous-branche ». Myra alla sur le grand lit. Nue, Sha était allongée au milieu, offrant la vue superbe de son corps, et sentit son désir naître. Myra lui donna un coup de langues sur la joue, et se glissa contre elle, enroulant ses jambes autour de sa taille. Myra se présenta, et Sha eut un léger sourire.
Corps collé au sien, elle tendit un doigt pour caresser les lèvres de Myra, et répondit rapidement, leurs seins se caressant :
« Hum... Cette nuit, je suis revenue d’un long voyage pour découvrir que mon lit était froid, et pour réaliser que, pendant que je dormais seule ou presque dans mon grand lit, avec de jeunes servantes trop timides et trop respectueuses de ma divine personne pour réussir à me satisfaire pleinement, toi, tu étais en train de t’amuser comme une folle avec une sorcière. »
Sha faisait la jalouse, jouant à ce jeu auquel Myra aimait bien se présenter. Elle enfonça son doigt dans la bouche de Myra, le remuant d’avant en arrière, l’enfonçant profondément, tandis que son autre main allait caresser l’une des seins de sa sorcière. Elle pinça son téton, avant de glisser ses doigts sous cette délicieuse masse de chair. Ses doigts s’enfoncèrent légèrement dans cette chair tendre et humide, couverte de salive et de sueur.
« Je t’ai entendu, ma petite cochonne... Je t’ai entendu hennir de plaisir tandis que cette femme te procurait un plaisir vif. Je te voyais jouir comme une folle, je la voyais mordre dans tes délicieux seins tandis que tu la recouvrais de ta semence blanche. J’ai ressenti... Une frustration divine, ma petite pute, alors, pour ça, laisse-moi te dire que... »
Sha retira alors son doigt, et poussa Myra, l’envoyant tomber sur le sol, devant elle. Sha la retourna, et fit sortir son membre. Un pénis jaillit d’entre ses cuisses, et elle força Myra à se mettre à quatre pattes. Ses fesses étaient déjà bien dilatées, et elle s’enfonça donc dans son cul sans attendre plus longtemps, avant de donner une magistrale gifle sur son postérieur :
« Je ne vais pas te ménager, ma salope ! »