J’ai toujours cru que la Terre était comme une seconde Terra, que les habitants, malgré la différence niveau technologique, étaient tous les mêmes, et avoir prime sur d’autres humains de leur acabit les avait toujours séduit… Il m’a fallu que des hommes sans scrupules, ceux qui disaient être mes alliés, me volent pour comprendre une chose : Bien qu’ils se ressemblent, les humains des deux mondes ont plusieurs différences… Celles qui m’exaspèrent le plus, les hommes sur Terre n’ont d’yeux que pour l’argent, et se foutent éperdument de la loyauté, mais ils sont réticent à priver un autre humain de sa liberté, alors ils vont voir les putes.
Donc, lorsque j’ai compris ça, je me suis débarrassé de tout ce que j’avais comme esclavagiste terrien, à commencer par mes faux alliés, pour revêtir le travail de proxénète. Pourquoi ne pas garder mon travail d’Avocat?...Je garde les deux… Faut bien m’occuper pendant que mes filles se tape tout le travail! Par ailleurs, il me faut bien une couverture.
Mais voilà, récemment, mes clients se plaignaient que mes dix filles étaient toutes semblables, qu’elles faisaient les mêmes trucs, qu’ils voulaient du nouveau… Mmm… J’allais devoir trouver une fille qui pourrait les surprendre. C’est alors que j’ai commencé à faire les rues, à la recherche d’une fille qui pourrait faire la différence.
Deux semaines s’étaient écoulées depuis que j’avais commencé à chercher, et j’avais trouvé que dalle… Oh j’avais engagé une fille par-ci, par-là mais rien de bien convaincant, elles travaillaient dans un de mes bordels, dans le Quartier de la Toussaint; le bordel le moins cher en ville… Il arrivait à me faire quelques rentrées substantielles cependant.
C’est alors que je la vis.
Elle discutait avec un mec, accotée sur la porte de sa voiture alors qu’il était toujours à l’intérieur, le moteur tournant toujours. Avec rapidité, j’attrapai la jeune femme avant de la faire valser sur le côté, toujours dans mes bras, puis pointer mon flingue sur l’homme.
Dégage ou je mets ton sang sur ta banquette passagère.
Avant qu’elle ait pu protester du fait que je lui avais fait perdre une vente, je lui mis une épaisse liasse de billets sous les yeux.
Crois-moi, je le vaux. Je connais un bon hôtel, pas loin.
Après une ou deux minutes de marche, nous entrâmes dans un hôtel luxueux, ou les planchers étaient fait en marbre, et les murs en ébènes. Saluant le maître d’hôtel au passage, qui me remit la salutation en plus d’une clé, je dirigeai la jeune femme aux trois seins vers les ascenseurs, qui nous emmenèrent tout en haut, au penthouse de l’hôtel. Durant tout le trajet, je m’étais tut, ne répondant pas à ses questions, la lorgnant à quelques reprises, histoire de ‘’tâter le terrain’’… Elle avait l’air bien, et en plus, si j’arrivais à l’engager, ça serait vraiment autre chose qu’avec les autres filles que je pouvais bien avoir!
Écoutes, je me fous bien d'ou tu viens, qui tu es et pourquoi tu fais ça... Moi tout ce que je veux, c'est que tu fasses ce pourquoi je te aie.. Au fait, tu dois te demander comment ça se fait que j’ai la possibilité de venir ici, dans ce genre de chambre, sans même l'avoir commandé? eh bien tout simplement car cet hôtel m’appartient. Et si tu commençais par un strip?
Un léger sourire alors que je m’asseyais dans un grand divan en forme de L de suède blanc… J’attendis alors le show.