La nuit commence bien, même très bien. Cet orgasme m'a un peu sonné mais je ne serais pas K.O. bien longtemps. Une minute pour souffler et, si elle n'a pas pris les devants, on pourra lancer le spectacle et reléguer les préliminaires au prochain entracte. Mais elle prend les devant. sans me laisser le temps de souffler elle vient m'embrasser avec un fougue étrangement communicative. J'ai l'impression que mes batteries se rechargent. Nos langues dansent, je ne peux qu'écarter les cuisses pour la supplier de me prendre. Et elle le fait.
La sensation de son membre qui entre doucement en moi me fait trembler de plaisir. Sa queue glisse le long des parois sensibles et trempées de mon intimité. Elle vient, puis s'en va, puis revient, sans rompre notre long baiser qui s'est adouci. Nous poitrines se frottent l'une contre l'autre au fil de ses mouvements, écrasées entre nos deux corps. Le seule chose que je regrette c'est de n'avoir pas pu glisser ma langue dans sa petite fente, de ne pas encore l'avoir faites jouir comme une femme. Je compte bien épuiser son membre pour avoir ma chance.
Mais elle accélère rapidement, je pense qu'elle pourra tenir le rythme et la longueur un petit moment. En tous cas j'espère. Très vite je dois tourner la tête pour séparer mes lèvres des siennes. Je dois respirer, et gémir.
" Haaaa ! Pris' ! Ta queue ! Han ! Encore ! "
Difficile de faire plus détaillé, elle me pénètre avec une frénésie grandissante, presque animale. Le frisson d'un coup de reins n'a pas le temps de remonter mon corps que celui du suivant éclate déjà entre mes cuisses. Le lit tremble tellement qu'il a l'air sur le point de céder. Mais je m'en fous royalement. Elle peut bien nous faire passer à travers le plancher du moment qu'elle continue. Malgré la rapidité de ses mouvements je n'ai pas mal, du moins pas assez pour sentir autre chose que du plaisir.
J'enfouis mes mains entre nos poitrines pour partir à la recherche de ses tétons que je sens pointer. Je dois presque m'enfoncer jusqu'aux poignets pour les atteindre et les pincer. J'essaie de ne pas y aller trop fort mais je ne peux pas échapper à l'intensité de ce moment. Je ne veux pas non plus. Je pince et tire ses tétons, je les presse tendrement entre mon pouce et mon index alors que mes autres doigts palpent à l'envie la chair qui les entoure. Mes jambes s'agitent un peu, je les remues pour les garder un peu en éveil. Sous un tel pilonnage elle pourraient s'engourdir et je ne veux pas me laisser anesthésier si tôt. Même si d'une certaine façon je ne demande que ça.
" Han ! Plus fort ! Pris' ! C'est trOh ! Boooooooon ! Han ! "
Toute ces chaleur, tous ces efforts et ce plaisir ! Je fond littéralement. Ma petite fente ravie ne cesse de mouiller, tout le reste de mon corps transpire déjà. À ce rythme-là je ne vais pas tarder à jouir encore, je sens que ça revient vite. Le plaisir monte, aussi sauvage et irrépressible que la beauté qui me le donne.