Le passé, le présent, le futur, tout cela forme un tout. Le futur est une question, chose que l'on se pose sans arrêt. Quel sera l'avenir de ci ou l'avenir de ça ? Est-ce que je serais heureux demain ? Untel le sera ? Ou bien peut-être se passera-t-il cela ? Tant de questions qui se posent rien qu'à l'évocation de ce mot. S'en est presque effrayant. Heureusement il représente une faible partie de ce qu'on consacre de nos pensées...
Le présent lui commence déjà à être plus noir que le futur. Le futur lui est une incertitude, tandis que le présent est le moment où arrive les choses, ce moment où l'on ne peux pas reculer ou avancer pour passer l'instant... De là nait le futur d'ailleurs...
Quand au passé, des trois, c'est sûrement le plus noir des choses pour nous. En effet, le passé est l'archive de notre personne, on y stock ses joies mais surtout ses peines. On dit d'ailleurs vivre dans le passé, cela signifie que qu'on n'arrive pas à se détacher de cette donnée qui n'est plus, mais qui reste dans l'esprit. Bien des malheurs sont gardés dans ce petit tiroir de la mémoire mais qui garde tant...
Moi personnellement je n'avais pas à me plaindre à ce niveau là, je n'ai jamais vraiment eu de mésaventures terribles au point de me marquer. Sauf quelques épisodes, mais ceux-ci j'ai réussis à les oublier, les mettre de côté et faire ma vie avec, utilisant comme dicton « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort... ». Et ça marche, de nombreuses fois j'ai faillit me faire briser, énormément de fois j'ai vu le désespoir me tendre sa main pour me dire de succomber, il voulait ma mort, mes larmes tiré du plus profond de mon être, ça voulait me détruire, mais moi je n'étais pas d'accord au final, d'ailleurs c'est cette résistance qui a fait de moi ce que je suis... Cette pensée constante qui me chuchottais que je devais me relever, ne pas penser à cela...Bien sûr c'est dur de faire ce que dit cette petite vois, bien sûr que l'on veux tout laisser tomber, c'est tellement plus simple, mais qu'y gagne-t-on au final ? Outre plus de souffrance ? Rien... Alors que si l'on se relève, bien évidemment que l'on souffrira, mais cette souffrance nous renforcera, et nous donnera plus de facilité pour nous relever de la même erreur... Voilà la solution...
Je soupirais en cette fin d'après midi. Le temps lui était toujours aussi agréable à regarder, la vie nous donnant là un de ses chef d'oeuvre. Le ciel était d'une couleur qui aurait donné envie à plus de mille artistes la passion nécessaire pour sortir, affronter la légère brise et dessiner ce paysage magnifique. On aurait presque cru aux couleurs d'une aurore boréales. Je laissa mes yeux se balader sur ce paradis à ciel ouvert. Que faire de plus ? Immortaliser ce moment ? Comment … ? ma feuille n'est plus qu'un torchon et mon désir, souvenir. Malheureusement l'envie de dessiner est passé, je ne dessine plus depuis un long moment. Peut-être ais-je perdu la foi. Ou bien alors ais-je tout simplement perdu la main.... Non... Admettre cela est une chose qui ne me tenait pas à coeur, j'aimais dessiner, je sentais cette flamme en moi, mais celle-ci est enfermé en moi, si seulement une clé ouvrait le verrou qui pourrait rallumer ce brasier d'envie.. Je me retourna pour me diriger vers cette porte qu'était celle de ma chambre. Passé celle-ci, je la ferma à clef, même si au fond passer par la fenêtre n'est pas anodin pour quelqu'un d'ici, comme moi par exemple... En y repensant, j'ai une maison que j'utilise en week-end et j'ai aussi droit au pensionnat... Chose rare...
Je soupira un long moment sentant ce vent heurter doucement mon visage... Sortir la nuit est si agréable, faire une balade nocturne sans monde aux alentours, voilà une idée plaisant que j'adore. Après tout, un bon bol d'air ne fait jamais de mal bien au contraire même, cela aide à évaporer le stress, ainsi qu'à se remettre les idées en place. Souvent je sortais la nuit, étant un être de la nuit.
J'étais désormais dans un parc, plus précisément au fond de celui-ci, dans des sous bois. Je soupirais marchant à travers ces arbres me dirigeant soudainement vers un endroit précis. Là où il y avait du monde. J'avais sentis une odeur alléchante, mais aussi trois répugnantes... Alors autant voir ce qui se passait...
Rapidement, j'arriva, ne faisant pas de bruits. Du haut de ma branche, j'observais du coin de l'oeil la scène... Une femme à terre, et trois personnes peu normale vu leur physique... Ni une ni deux, je soupire indiquant ma présence, espérant que les trois brutes me voient et laisse le temps à la demoiselle d'aller récupérer ce qui semble être une arme...
" Hum... Trois contre un... Pas terrible...Je peux me joindre à vous ?"