Heurt durant le travail ![PV Iki Arashi]

Les temps étaient plutôt calmes depuis quelques temps. Si bien que Mach n’avait pas trouvé réellement de boulot intéressant depuis bien longtemps, et enchaînait les petits boulots. Oh bien sur, avec l’argent qu’il avait mit de côté, il aurait pu passer sa vie tranquille à se la couler douce. Cependant, ce n’était pas le genre du mercenaire de se reposer sans rien faire, même si cela permettait de s’amuser, bien longtemps.

Ainsi, lorsqu’une annonce pour un pion dans un lycée fut posée, Mach la récupéra. Bien sur, le boulot risquait de lui passer sous le nez, puisque le proviseur ne risquerait peut être pas sa carrière en prenant quelqu’un de non déclaré. Mais, lors de l’entrevue entre les deux personnes, le jeune homme se montra assez convaincant que ce dernier ne put finalement qu’accepter.

Et donc, Mach commença le boulot le lendemain, laissant sa tenue militaire, et ses armes cette fois de côté pour une tenue plus conventionnelle du pantalon noir et Tee-shirt blanc.  Après tout, pour son poste, il n’avait nul besoin d’avoir une tenue soigné au contraire. En effet, une tenue de tous les jours permettait plus aisément de se mélanger aux élèves au lieu de créer une barrière.

Son arrivée ne passa pas inaperçue en tout cas, bien que certains durent se douter de la dureté de l’homme au vu des regards. Et il était vrai, que même s’il ménageait ses mots, Mach n’y allait pas non plus avec le dos de la cuillère lorsqu’il s’agissait de réprimander les élèves dissipés. Si bien qu’il s’attira la rancœur de certains, et le respect d’autres, chose des plus naturelles finalement.

Par conséquent, un jour, il se retrouva face à un petit groupe d’étudiants guère contents. La situation le fit sourire, ce qui n’arrangea finalement pas son cas. Mais, l’homme se laissa simplement frapper, car même s’il aurait aimé répondre, et il l’aurait pu, cela aurait attiré plus de problèmes qu’autre  chose. Et pour la simple raison qu’il aurait envoyé tout le groupe à l’hôpital, tellement leurs coups étaient prévisibles. Les injures pleuvaient aussi, mais, le fait que le jeune homme ne se débatte pas lassa bien vite le groupe qui partit.

Couvert d’hématomes, dont beaucoup disparaitraient bien vite cependant, de quelques coupures à cause des impacts au sol, mais, aussi son Tee-shirt déchiré, Mach se dirigea vers l’infirmerie pour se soigner un minimum. Arrivant à la dite salle, il tapa à la porte avant d’entrer. Sur le moment, il ne vit personne à l’intérieur et supposa que l’infirmière était allée prendre une pause. Il referma alors derrière lui, et avança dans la pièce, en se dirigeant vers la trousse médicale, prévoyant de se soigner lui-même. Après tout, cela ne serait pas la première fois qu’il le ferait non plus.

- Petit joueur.

Je me concentre et trouve le virus, je tape alors dans le bios le programme qui va éjecter ce petit virus.

- Vous êtes sûr de ce que vous faites Kytti ?

- Je vais l'envoyer en Enfer.

Les lignes se succèdent à une vitesse surprenante, puis j’attends que le virus se propage et soit proche du système, c'est alors que j'appui sur la touche d'entrée, l'écran s'éteint et l'ordinateur se relance, pour faire apparaitre un fond d'écran assez coquin, la lycéenne se met à légèrement rougir murmurant à petite voix.

- C'est normal ? Vous l'avez eu ?

- S'il était sur son ordinateur il doit à présent se faire infecter par son propre virus légèrement modifié, il n'a pas mit d'autodestruction sur son modèle, c'est ce qui lui sera fatal, il y réfléchira à deux fois avant de s'attaquer au réseau du lycée.

Je me lève et part de la salle informatique, non sans lancer un bonbon à la lycéenne.

- Savoure le, après une montée d’adrénaline rien de mieux qu'une friandise, non ?

Je me dirige d'un pas rapide vers l'infirmerie, en espérant que les lycéen ont vu le petit mot que j'ai glissé sur la panneau des horaires, mais très vite je vis que des petits plaisantins avaient trouvés amusant de le cacher, bon tant pis, tant qu'ils n'ont pas mit le bazar dans la salle, j'ouvre et voix une personne assez bien taillé fouiller dans l'armoire que j'avais laissé ouvert. Je me racle la gorge pour signaler ma présence.

- Vous désirez ?

Au vue de l'état de ses vêtements il ne fallait pas être devint qu'il venait de se prendre des beignes, aussi je m'approche et lui dit d'un ton qui indique que je n'attendais aucun refus.

- Vous allez vous assoir sur ce lit et retirer votre T-shirt, je m'occupe des soins, ainsi je serais sûr que vous ne vous faites pas plus de mal en vous soignant vous-même.

Après son altercation avec des jeunes du lycée, si on pouvait simplement ne pas appeler cela un passage à tabac, puisque le jeune homme s’était laissé frapper simplement. Mach avait rejoint l’infirmerie pour s’y faire soigner. Mais, n’ayant vu personne dans la pièce, une fois qu’il y fut pénétré, le pion décida de se soigner lui-même. Il s’était donc naturellement dirigé vers la boite à pharmacie, qu’il trouva ouverte. Cela le surprit un peu tout de même, puisque cela était risqué. En effet, le contenu pouvait s’avérer dangereux pour quelqu’un voulant se suicider, et sans la présence de l’infirmière, la tâche lui était facile.

Cependant, Mach ne cherchait simplement que du désinfectant et des bandages pour ses plaies, et il savait ce qu’il cherchait sans lire les flacons un par un, alors qu’l les déplaçait. S’est alors que la porte de la salle s’ouvrit, et l’homme tourna la tête, s’arrêtant donc dans ses recherches pour voir entrer l’infirmière.  Chose qu’il devina aisément au vu de la blouse blanche. Elle était plutôt jolie, et n’attendit pas longtemps pour lui demander ce qu’il voulait. Cependant, Mach n’aurait pas le temps de répondre, que la jeune femme s’approcha, le dégageant presque de sa trousse à pharmacie en lui demandant d’ôter le haut de ses vêtements.

- Oh, aucun risque la dessus. Ce n’est pas comme si s’était la première fois que j’avais à soigner des blessures aussi bénignes.

Répondit alors le jeune homme commentaires de l’infirmière, qui fouillait déjà dans ses matériaux de soins pour soigner le jeune homme. Ce dernier, hormis ce qu’il venait de dire, n’objecta pas sur la consigne, et se dirigea donc vers le lit où il s’assit après avoir retiré son tee-shirt abîmé, le laissant ainsi torse nu. La jeune femme, en plus de voir le torse tout de même bien battik du jeune homme, pourrait aussi constater les nombreuses cicatrices de l’homme. Et celles-ci étaient de diverses origines d’ailleurs.

- Par contre trouvé l’infirmerie vide en pleine journée n’est pas habituel !

Dit-il pour ne pas laisser le silence s’installer en attendant que la jeune femme vienne donc s’occuper de ses plaies.

La remarque sur l'infirmerie vide me fit vivement réagir.

- Une élève avait un soucis avec le réseau, comme j'ai quelques connaissance j'ai put le résoudre, je ne pouvais pas laisser une élève ne pas pouvoir faire son inscription pour ses études supérieurs.

Je me lave bien les mains, pour qu'aucun germe n'entre ne contact avec les blessures, même une simple égratignure peut s'infecter si la personne qui se soigne n'a pas prit des dispositions hygiéniques .

Comme pour calmer un peu la langue de ce surveillant, je ne suis pas douce pour la première égratignure, pour le reste je suis beaucoup plus léger sur la pression et le soin que je prodigue, je constate qu'il ne doit pas être à sa première bagarre, au vue des divers cicatrice, dont certaine semblent plus être des blessures de guerre que ceux fait dans une établissement comme celui-ci.

Une fois les soins fait, je me relave les mains, encore une directive du règlement de l'infirmerie. Ce genre de règle ne me dérange pas vraiment après tout c'est pour éviter de blesser les patients. Je passe mes menottes sous l'eau froide, tout en disant à cette personne.

- Je ne sais pas ce qui c'est passé, mais visiblement ils n'ont pas été avec le dos de la cuillère, quand on vous agresses, vous avez le droit de riposter, sinon ils vont vous faire vivre un véritable enfer.

Anticipant une question qui revient souvent je continue ma phrase .

- Ils ne me violente pas car d'une je suis celle qui les soignent quand ils subissent des représailles et qu'ils n'aiment pas que je leur parle de piqure, cela refroidit leur envie de m'enquiquiner.

L’infirmière était finalement arrivée et Mach fut « dépossédé » de ses soins pour laisser la jeune femme, qui s’expliqua sur la raison de son absence. Et pendant, que ce dernier ôte son haut pour laisser la demoiselle s’occuper de lui, celle-ci se nettoie les mains pour « stériliser » d’une certaine façon celles-ci, et donc éviter d’infecter les plaies de son patient.

- S’est pas le rôle des pion ou autre service administratif de l’établissement çà ?

Répondit-il simplement, alors que la jeune femme venait se placer devant lui, et commença à le soigner. Elle ne prit d’ailleurs pas de précautions contre l’éventuelle douleur du mercenaire, ici un pion, mais, le jeune homme n’en montra finalement aucun signe durant le temps que dura les soins. Après tout, il avait déjà reçu des blessures bien plus graves, dont les cicatrices étaient encore visible, alors, cela n’allait pas être quelques petites plaies et hématomes qui allaient le faire souffrir. Et au final, il n’était venu à l’infirmerie, que pour faire bonne figure au Lycée, s’était tout.

Une fois que la jeune femme, celle-ci retourna se laver les mains, alors que Mach patenta un moment, avant de commencer à renfiler ses vêtements. Mais, il prit tout de même son temps, laissant le temps à la demoiselle de faire un premier commentaire.

-Vaut mieux pas…Je les aurai probablement envoyé à l’hôpital si je l’avait fait….

Dit-il calmement en repassant en position debout. En effet, contrairement à ces lycéens, Mach savait bien mieux se battre, que cela soit au corps à corps ou à distance. Et s’il l’avait souhaité, cela aurait été aisé d’anticiper leurs coups pour riposter. Mas, cela aurait été mal vu par l’établissement et les parents d’élèves. L’infirmière, craignant alors sans doute un retour de questions, anticipa justement celle-ci dans un nouveau commentaire, qui fit sourire Mach.

- Pourtant, je parierai que certain rêveraient de vous faire une piqure eux !

Dit-il, en posant ses yeux sur la demoiselle et son corps donc. En effet, elle était plutôt jolies, e devait donc donner envie à certains hommes. En tout cas, le sous entendu de sa remarque était quand même assez évident, et il ne manquerait plus que de voir comment la demoiselle la prendrait. Lui, était en tout cas prêt à repartir, maintenant qu’il était soigné et que l’infirmière n’avait visiblement aucune consigne précise à lui donner.