Je vis le jeune mercenaire tenter de désinfecter la plaie et de retirer la balle, le pauvre ne pouvait pas savoir que dès qu'il avait été blessé sa vie se jouait sur une chronomètre qui réduisait son temps de vie petit à petit, mais je ne put qu'admirer le fait que ce soit le plus incompétent du groupe qui soit encore en vie, j'avais pu voir par ses pièges quatre de ses collègues finir à l'état de chair froide, qui allait nourrir cette forêt Ô combien vorace quand on ne sait pas ce qui peut surgir d'un plan d'eau ou encore d'une simple baie, deux petit pièges avec des plaques de pressions avaient suffi pour les faire pisser dans leurs froques, quant au dernier il n'avait pas eu de chance à tomber sur l'un des seules tourelles automatique avec détection thermique mise en place, au moins j'avais la confirmation que l'angle de visé et la cadence de tir étaient trop juste, pour Don ses cinq type n'étaient que de la chair à canon, pour moi ils avaient été de très bon sujets pour ses pièges et les améliorer encore un peu. Je m'installai confortablement sur son fauteuil et observa la scène, le mercenaire tendis un simple enregistreur, c'était astucieux de sa part, avec ce genre de gadget aucune chance que je puisse retrouver l'origine du produit, il s'en vendait partout et beaucoup plus dans les marché noires, car on pouvait cacher dans ceux-ci assez de plastique pour tuer une personne proche. Vraiment très intéressant ce Don, il savait miser sur la prudence sans pour autant perdre la face, bien au contraire, c'était une simple provocation, chose qu'un idiot aurais réagi, mais je pris la peine d'écouter son message.
Le message me paraissait étonnant, Nexus ? Cette sonorité ne me disait rien et il disait être esclavagiste depuis 15 années, très intéressant, il me donnait beaucoup d'information sur ce coups-là, ainsi mon adversaire était quelqu'un ayant déjà suffisamment roulé sa bosse pour savoir user de son intelligence et dominer les situations quel qu'elles soient, ce qui me fit un peu de chagrin c'est qu'il pensait que je le sous-estimais, bien au contraire, si cela avait été le cas je me serais jeté dans son antre en faisant un peu de ménage avant de lui mettre une balle dans la tête, je le prenais sur un pied d'égalité, son comportement en faisant un temps de pause, parlant avec une autre personne me fis légèrement rire, ainsi il était du genre à ne pas se cacher, un jeu bien dangereux, sauf quand on sait qu'il est presque impossible de trouver des informations sur lui, mais ce qu'il en savait pas c'est que l'erreur qu'il venait de commettre allait lui coûter très cher, beaucoup plus cher que de simple larbin, mais ne tuons pas la surprise en dévoilant, tout, tout de suite.
Je ne fis nullement attention à l’américain, on étant au Japon, il fallait parler japonais et non américain, mais cela il allait l'apprendre bien assez tôt. Ce qui me fit exploser de rire c'était qu'il avait une bonne intuition, en effet Hildr avait une sonorité plus féminine que masculine et les rares indices de mon nettoyage démontraient effectivement une certaine élégance, mais cela ne voulait pas dire grand-chose, il me disait d'être belle, il ne pouvait pas savoir à quel point je le suis, ni à quel point je peux me montrer d'une cruauté innommable. LE fait de copier mon style de communication m'intriguait beaucoup, avait-il peur que je le croise dans la rue ? On devait sans nul doute c'être déjà croisé mais sans s'attirer l'un et l'autre, je frissonne d'excitation à le voir en chair et en os.
La discussion se finit sur une séparation bien amusante, le mercenaire tenta de fuit mais il se trouva face à une personne … moi, le sourire aux lèvres, un fusil à pompe contre sa tempe. Le pauvre se mit à trembler, n'ayant même pas le réflexe de sortir son couteau, à moins qu'il ne se savait déjà foutu, c'est alors que contre toute attente je le laisse partir, attendant qu'il soit à dix mètre pour appuyer sur le petit bouton rouge, enregistrant la scène, voyant ce corps exploser en mille morceau, cela était si jouissif une ultime douleur avant de mourir, cela me mettait dans tous mes états, c'est tellement bon de faire souffrir les autres.
Bon il ne restait plus qu'à penser à un autre plan, quoi que, j'avais une meilleure idée en vérité.
[Deux jours plus tard]
- Allo George, t'as mâté sur le net, des infos sur le Don dont la rumeur parle, ce n'est pas un gars qui rigole, j'ai vu la vidéo où un dénommé Hildr montre l'exécution d'un de ses larbins, ses deux-là va falloir faire gaffe.
- T'as des infos sur ce Hildr ?
- Non à part des rumeurs comme quoi c'est une femme.
- Je le sens pas on devrait se retirer de la concurrence vite fait car si c''est vrai la bataille pour le pouvoir risque de faire pas mal de dégâts.
- Ouais, surtout quand on sait que le Don a tenu 15 ans son business, il ne doit pas être un débutant.
[Le quatrième jour]
Au vue de l'heure il devait avoir reçu le billet d'invitation, avec écrit sur une feuille, la liste de ce qu'il devait porter comme style de vêtement, ce n'était pas obligatoire, c'était juste pour l'informer que l'endroit était assez bourgeoise. Il pouvait lui aussi chercher des empreintes ou des résidus quelconques, il ne trouverait rien. (rire)
[Le sixième jour]
Il y avait du monde dans cette villa, les serviteurs et servantes étaient tous bien habillés, pas un seul faux pli, pas un seul dérapage, tout était parfait. J'avais présenté mon billet comme tout le monde et me fis conduire dans la salle de bal, cela faisait un petit moment que je n'avais pas côtoyé ce monde, mais en l'espace de quelques seconde les réflexes revinrent d'eux-mêmes; je salua la famille aillant invité tout ce beau monde, usant de ma verbe avec justesse pour ne pas froisser les dames et clouer avec panache le bec de quelques prétendants qui me faisait un peu trop vivement la cour. Le Don devait être dans cette masse et tout comme moi il ne savait pas qui j'étais. Il n'y a rien de plus excitant qu'une partie de chasse dans un environnement aussi remplit de parfums élégants, de courbette et de mots charmant.
Mais il fallait aussi profiter de la soirée.
Mon déguisement était idéale, un jeune aristocrate vint me parler. Je l'écoutait, tout en regardant les autres convives comme pour repérer le prince charmant ou encore comparer ma tenue à celle des autres demoiselles.