Un verre de trop. [Mach Robin]

Ma journée était fini, enfin pour l'instant, il me restait encore un peu de temps avant d'aller m coucher, histoire de récupérer un peu et d'être de nouveau en forme pour me faire de l'argent, c'est alors que le ciel devint sombre et un froid me transperça le corps, je perdis le morale, comme si tout mon bonheur venait de disparaitre d'un simple claquement de doigts, sans doute encore un coup de blues qui débarque, me connaissant très bien, je prend donc le chemin du bard le plus proche pour retrouver un peu le morale.

Après cinq minutes de marche et avoir repoussé un mec trop collant, je trouve enfin l'endroit tant désiré, je pousse la porte, le barman me regarde mais ne dit rien, il a intérêt sinon je vais voir ailleurs et je suis une bonne cliente, réglant immédiatement ma consommation, ce qui le préserve de me faire une ardoise.

- Comme tout les soirs Lizzie ?

Je m'installe sur le comptoir et dit d'une voix morne.

- Non, cette fois sert moi quelque chose de plus fort.

- Tu sais ce que je ne récupérerais pas ton cadavre ...

- Tant que je paie c'est bon.

D'un geste non-chalant, j'étale mon argent durement gagné.

- Je vais me noyer un peu.

Le barman poussa un soupir et finit par me donner ce que je voulais, les cinq premiers verre furent facilement vidés d'une traite, mais la suite passa plus difficilement, mes joues rougirent un peu sous l'effet de l'alcool. Au bout du quinzième verres, ma tête tournait légèrement.

- Bar ... Barman ! Un au ... autre !

Le barman soupira de nouveau, je sais ce qu'il pense se couillon, que je suis la seule conne à me bourrer la gueule autant, par chance j'avais pas trop l'alcool mauvais ... Oh  une pièce qui traine, c'est la quelle des de ... trois.

En tentant de la saisir mon corps chute en avant percutant mon menton sur le comptoir, mais étant encore assise sur ma chaise, je me relève, chancelant un peu en arrière avant de me remettre droite, massant mon menton qui me faisait légèrement mal.

- Alors ?! E ... Elle vient ?!!!!

Saleté de barman, pas fichu d'amener un verre de ...  de quoi déjà ... bah tant pis, une ... un verre d'alcool.

Et une nouvelle soirée dans un bar pour Mach, qui s’installait toujours au comptoir d’ailleurs.  Mais, il fallait avouer que toutes les attractions ou divertissements que les gens faisaient de nos jours n’avaient rien pour l’attrayez. En effet, qu’est ce qu’il y avait d’intéressant à s’abrutir devant la télévision, surtout que les programmes devenaient de plus en plus débiles chaque jour. Et ne parlons pas du football ou des sorties aux cinémas, qui n’avaient finalement d’intérêt que lorsqu’on était en groupe ou en couple. Hors, le mercenaire n’avait ni compagne sérieuse, ni véritable ami. Et le voilà donc de nouveau seul à boire quelques verres.

Enfin seul était un bien grand mot, car une jeune femme ne tarda pas à venir s’installer à quelques tabouret de lui, et commander boisson sur boisson. Le jeune homme qui descendait  ses verres plus lentement, et donc profitait du moment, la regarda un instant les ingurgiter à vitesse grand V, sans faire de commentaires. Et il était loin d’être le seul à la regarder, bien que pour une fois, et malgré l’atout physique indéniable qu’elle représentait, les regards se montraient plus surprit de la voir avec une descente si rapide, et enchaîner tout aussi vite les verres.

Le jeune homme se concentra alors de nouveau sur son verre, jouant un peu à y faire tourner le glaçon qui flottait à la surface. Mais, il n’ignorait pas ce qu’il se passait autour, et la voix de la jeune femme, passa clairement au dessus du bruit de fond, de la musique, de la télé et autres discussions qu’il y avait dans la pièce. La demoiselle, déjà éméchée demandait un nouveau verre au barman, qui trainait volontairement.  En effet, même s’il ne pourrait sans doute pas l’empêcher de boire, tant qu’elle payait, il pouvait au moins faire traîner les choses, car elle allait finir ivre morte à ce rythme.

- Vous feriez peut être mieux de vous arrêtez là jeune femme ! Vous êtes déjà dans un sacré état d’ébriété à entendre votre voix !

Dit finalement Mach en jetant un simple regard à la demoiselle, tandis que le barman tournait le sien sur le client pour le remercier de son intervention, même s’il ne savait pas comment cela pourrait finir. Mach venait de donner un simple conseil à la jeune femme, qui en ferait ce qu’elle voudrait ensuite. Après tout, elle était assez grande pour savoir ce qu’elle faisait, mais se retrouver ivre morte, n’était pas le meilleur état pour rentrer chez soit seule après. Même si certains hommes présents, au vu des regards, ne se priveraient pas pour profiter de la situation.