Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Invocation accidentelle - PV Neid -

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Calliope

Invité

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Invocation accidentelle - PV Neid -

mercredi 26 janvier 2011, 23:26:10

Et voilà qu'un nouveau jour de paresse débutait, au sommet du Mont Olympe... Il était environ midi quand Calliope avait ouvert ses yeux au bleu de glace. Le soleil brillait depuis un long moment déjà, et plusieurs oiseaux s'étaient introduits dans la chambre aérée, claire et lumineuse, de la Muse. Les fins voilages blancs atténuant légèrement la lumière du soleil qui filtrait par la fenêtre ondulaient au gré des frêles courants d'air qui parvenaient jusqu'au domaine des Dieux. La température était idéale, ni trop élevée, ni trop basse, un autre jour au Paradis comme le diraient certains. Le fait est que le Paradis est un endroit bien solitaire, où peu de choses intéressantes se produisent; et donc où la prêtresse est souvent esclave de son ennui. Mais malgré cela, elle était heureuse d'ouvrir les yeux sur une nouvelle journée, s'interrogeant d'ores et déjà sur l'identité de celui, celles ou encore ceux qui partageraient les plaisirs avec elle. Rien que cette pensée suffit à la mettre dans une forme... Olympique!

Dynamique et souriante, elle s'extirpa de ses draps de soie, passa un peignoir blanc et doré de la même matière et appela pour que l'une des prêtresses de rang inférieur vienne à elle. Calliope avait ses habitudes, elle aimait se lever et commencer une journée par dispenser du plaisir et en prendre avec l'une de ses soeurs. Elle ne les forçait jamais cependant, ça n'était pas dans sa psychologie. Aussi, quand elle appelait, les prêtresses savaient précisément ce qui les attendait. Venaient ou venait celles ou celle qui en avait envie. Si personne ne se présentait cependant, ce qui toutefois n'a jamais été le cas, et bien ça aurait été dommage, mais elle l'aurait accepté. Ce jour là cependant, ce fut une belle femme blonde qui se présenta, le sourire aux lèvres et enjouée, précisément ce qu'aimait la Muse, qui s'avança vers elle et l'embrassa avec une douce passion. Elle laissa la jeune femme se saisir de sels de bains, et toutes deux gagnèrent les thermes.

Calliope se dénuda, imitée par sa consoeur, et elles se mirent à l'eau. Après quelques jeux aquatiques, quelques caresses subtiles d'abord, puis plus prononcées, elles se procurèrent un plaisir mutuel, intense, délicieux. Elles prirent le temps de souffler, et savourer jusqu'au dernier instant leurs ébats, avant qu'elles ne fassent leur toilette. Maria, c'est ainsi que se nommait la prêtresse blonde, commença par s'occuper de celle de la Déesse, frottant son dos et son corps pour le débarrasser de potentielles impuretés, mais aussi lavant ses cheveux et les démêlant avec soin, afin de restituer toute leur splendeur. Calliope fut aussi massée, et l'ensemble de ces soins plus le plaisir que lui avait donné Maria la détendirent au plus haut point. Un long moment plus tard, la Muse était prête à quitter l'eau, et à passer des vêtements plus... Des vêtements, ce qui serait déjà bien. Aussi, une fois que Maria eut terminé sa propre toilette, elle lui demanda de lui apporter un linge pour se sécher, c'était l'heure pour elle de sortir. Bien sûr, sa qualité de déesse la préservait de l'effet désagréable de l'eau sur les extrémités, qui revêtent après un certains temps plongés dans le liquide, l'apparence d'un vieux pruneau. Heureusement, Calliope n'y était pas sujette. Au sortir de l'eau, ruisselante, elle était aussi belle qu'à l'accoutumée, peut-être même plus désirable encore de par les fines gouttelettes d'eau qui ruisselaient sur sa peau au teint légèrement hâlé.

Le sourire aux lèvres, détendue, elle sortit donc du bain, sa longue crinière couleur chocolat trempée collée contre la peau de son dos, et contre sa poitrine, dissimulant cette dernière à la vue. La déesse saisit le linge que lui présenta Maria, et appliqua le tissus contre elle, dissimulant le reste de sa physionomie. Elle allait passer le drap d'une façon plus correcte, le coincer autour de sa poitrine, mais elle n'en eut pas l'occasion. Quelque chose la troubla, l'espace d'un instant. Oui, l'espace d'un instant, elle fut effrayée. Et puis finalement, un rayon d'énergie s'empara d'elle, au sein même de la retraite des créatures divines, l'en arracha.

Lorsqu'il la relâcha, elle ignorait où elle se trouvait mais la peur l'avait désertée. Au contraire, elle trouvait cette situation peu banale plus qu'intéressante. Certes, elle était encore trempée et à peine vêtue, un simple drap tenu précairement devant elle, mais ça n'était pas si grave. Et puis... Les yeux verts qui lui faisaient face étaient vraiment sublimes. De quoi se plaignait-elle donc? Un large sourire étira ses lèvres pulpeuses.


"Bonjour à toi. Que me vaut le plaisir?"


Certes, elle aurait pu entrer dans une grande colère de se voir ainsi dérangée, enlevée à son chez elle. Mais quel intérêt? Il fallait plutôt profiter de l'occasion!

Neidhart

Valinichonneur

Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 1 jeudi 27 janvier 2011, 02:39:03

- N-Nei... C'est en train de virer chocolat, ton truc...

BLAOM ! Un éclair bleuâtre et puissant vint s'écraser au bord du petit étang intérieur qui ornait le jardin un peu en friche de cette maison abandonnée. Des pavés volèrent en éclats sous le choc magiques, pendant qu'un garçon aux cheveux couleur de cendres psalmodiait des paroles alors que ses mains irradiaient d'une lumière un peu irréel et que les glyphes magiques tracées sur le sol généraient des éclats lumineux. Ca chiait la magie et les éclairs de feu bleu.

- Ne-Nei ?

Houston avait toujours été un peureux et fréquenter Neidhart ne lui avait jamais permis d'acquérir plus de courage. Pourtant, les deux jeunes s'aimaient bien et lorsque notre magicien était à Nexus, il rejoignait souvent Houston le roux pour aller boire quelques verres (de lait de chèvre) tout en matant les nanas qui passaient à portée de vue. Mais l'ami de Nei était aussi peureux que ce dernier était enjoué et sans crainte. Cette fois et comme toujours, c'était Neidhart qui était venu chercher son compagnon de facétie pour lui montrer un grimoire dégoté à bas prix chez un vendeur douteux. Bah, qu'importait, puisque l'unique formule contenue dans le livr devait invoquer des forces magiques liées à la Vie elle-même pour donner l'animation à des objets n'en étant pas douté.
Et pour tester le sort, Neidhart n'avait rien trouvé de mieux qu'une poupée gonflable achetée sur Terre, forcément.

Les deux avaient donc filé dans la vieille bâtisse de nobles déchus qu'ils s'étaient appropriés avec le temps et que Neidhart avait commencé à acheter comme il le pouvait. Arrivé dans le grand jardin circulaire -qui était plutôt agréable malgré quelques endroits un peu en friche, Neidhart avait déposé la poupée au bord du petit étang et avait entamé sans plus attendre la longue incantation après avoir dessiné au préalable quelques runes en cercle autour de l'objet, à même le sol.

Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis.... Nei avait inversé quelques paroles de la formule et mal dosé la puissance magique à utiliser, ce qui avait entraîné une réaction en chaîne qui avait provoqué ces éclairs bleux et l'invocation d'une faille spatio-temporelle jusque que l'Olympe même.
Ce que Nei' ignorait encore pour le moment, se contentant de se dire que tout ça faisait certainement partie du rituel.

- Non mais N... Houston se recroquevilla un moment sous l'impact d'un nouvel éclair, alors qu'un grande lumière bleue s'abattait sur le sexe-toy ...UUUUUUUUH ! J'ME CASSE, J'ME CAAAAAAAAAASSE !

- Et ben ouais, dégage ! J'm'amuserais tout seul... Si j'survis. LO-PETTE ! T'ENTENDS HOUSTON ? LO-PEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEETT-EUH !

Le jeune homme s'époumonait inutilement puisque déjà le rouquin avait prit la porte - et probablement la route de chez lui, à quelques kilomêtres de là. Quant à Neidhart, il en était à contentir un afflux explosif d'éclairs potentiellement nucléaires. Ah oui, quand il faisait quelque chose, ce n'était pas à moitié !
Et BLAM ! Un dernier choc le fît voler sur quelques mêtres avant que tout ne se calme autour de lui. Et alors qu'il secouait la tête en maugréant de sa bêtise, ses yeux verts plongèrent dans un regard azuré superbe et profond. Regard surplombant une bouche pulpeuse et surtout, SURTOUT ! Une poitrine juste cachée par un drap tellement trempé qu'il suggérait plus qu'il ne cachait.
Et ça parlait, en plus !

Nei' resta un moment interdit, ses paupières battant rapidement sur ses yeux aussi grands ouverts que sa bouche. Alors le sortilège avait vraiment marché...

- Morteeeeel....

Sûr d'avoir affaire à un simple objet nanti d'une vie artificielle, le mage se reprit bien vite et commença à bomber un peu le torse en faisant le tour de la donzelle pour la regarder sous toutes les coutures, s'arrêtant un long moment sur la magnifique chute de reins qu'elle offrait à la vue. Il revint finalement face à elle, assez près pour qu'à peine un doigt sépare la poitrine aux pointes à demi-présentes sous le tissu du poitrail joliment ciselé.

- Bonjour, ouais... Ce qui te vaut le plaisir ? Ben... Je suis... Ton maître ! Et tu vas avoir le plaisir de me servir, pour sûr !

Tout naturellement mais après un instant d'hésitation quand même (après tout, elle avait l'air drôlement vrai, la poupée !), le magicien vint attraper pleinement un des seins généreux et ferme pour le pétrir avec envie.

- Morteeeeeeeeeeel ! On dirait trop un vrai ! Roooooh, comment j'ai assuré sur ce coup là !

Visiblement trés satisfait du résultat de son sort, Neidhart s'adressa à celle qu'il considérait ni plus ni moins que comme sa possession avec un large sourire aux lèvres.

- Dis voir, comment je dois t'appeller ?

Calliope

Invité

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Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 2 jeudi 27 janvier 2011, 16:25:21

Vue la tête que tirait l'invocateur de la Muse, il ne devait pas vraiment s'attendre à ce que ça soit elle qui se présente... Il était donc plus que probable qu'il ignore qui elle était. Partant de là, soit Calliope était déçue de ne pas avoir été appelée pour elle, soit elle se réjouissait de la méprise de cet homme et en profiterait un maximum. Bien sûr, la deuxième option fut la bonne. Puisque cet homme ignorait qui elle était, il ignorait également de quoi elle était capable. Il ne s'aplatirait donc pas devant elle, à cause de la peur qu'elle ne le réduise en cendres à la moindre contrariété, ce qui la changerait. Et puis, elle-même pourrait s'amuser à prendre le rôle d'une autre. Qui encore, elle l'ignorait. Elle aurait pu faire appel à ses sens divins pour le savoir, mais ça aurait été se priver du plaisir de le découvrir en temps et en heure.

Alors la Muse se régala de son petit effet, de cette bouche et de ces yeux entr'ouverts de stupeur devant sa personne. C'était tellement bon de surprendre les gens! Sa bouche se fendit d'un sourire satisfait, amusé même, devant la réaction du magicien. Au début, elle se demanda tout de même s'il était surpris par ses propres facultés ou bien de se retrouver face à une déesse. Assurément, il semblait bien trop simplet pour songer à réduire un Dieu en esclavage, alors à l'écoute de ses paroles, Calliope comprit rapidement que s'étaient en réalité la réussite du sort qui l'impressionnait. Ce qui souleva une nouvelle interrogation. Qu'avait-il essayé de faire?

Les pieds de la Déesse foulaient une herbe plutôt sèche, pas encore irrécupérable mais qui aurait besoin d'eau, et se trouvait près d'un bassin. La poupée gonflable n'était plus dans les environs, de ce fait, elle ne possédait aucun indice quant à ce qu'avait voulu faire Neidhart. Cela ne la troubla pas plus que ça, et même si ça avait été le cas, elle n'aurait pu rester focalisée sur un détail pareil puisque le jeune homme traversa la distance qui les séparait pour lui tourner autour comme un vautour... Affichant toujours un sourire tranquille, laissant le jeune homme se faire plaisir aux yeux en notant qu'il semblait avoir une petite préférence pour ses fesses, Calliope eut un mal fou cependant à ne pas pousser l'homme dans l'étang. Question de facétie, rien de méchant. Elle retint sa pulsion cependant, et secoua légèrement la tête en arrière pour chasser des cheveux venus danser devant ses yeux, refusant de laisser tomber son drap dans l'immédiat.

Si elle put s'empêcher de jouer un tour à Neidhart, elle ne parvint pas cependant à retenir un rire, quoique ténu et discret, lorsqu'il affirma être son maître. Avait-on idée? Un magicien, maître d'une déesse! Le sort d'origine avait-il visé à lui amener une esclave sans le moindre effort? Calliope secoua discrètement la tête en signe de négation. Il ne serait son maître que pour le temps que lui accorderait la déesse, et tant que leurs désirs seraient identiques. Que Calliope se lasse, ou qu'il lui confie une tâche qui ne lui plaisait pas, et il la verrait disparaître sans la moindre considération pour lui, ni sans le moindre pour parler ou négoce. La déesse avait une conscience très accommodante.

Le contact de la main du magicien sur son sein la fit sourire d'avantage. Elle avait peut-être trouvé son partenaire de la journée. D'une façon incongrue, certes, mais très efficace! Et très beau, ce qui ne gâtait rien. Ce contact brute, spontané, lui plaisait, ce qu'il put constater lui-même en sentant le bout de son sein répondre à ses caresses et s'ériger au creux de sa paume. Il en fallait d'avantage cependant pour troubler une prêtresse d'Aphrodite, aussi Calliope gardait-elle le sourire amusé qu'elle arborait depuis le début. Elle ignorait ce qu'attendait précisément ce magicien d'elle, mais elle décida de jouer le jeu de l'esclave à son paroxysme.


"Je ne sais pas, comment voudriez-vous m'appeler, maître?"

Ce dernier mot sonnait étrangement dans sa bouche, mais il avait un côté excitant. Combien d'hommes avaient poussé le vice jusqu'à lui demander de jouer les soubrettes? Aucun, assurément. Calliope était une belle femme, en général, les hommes s'estimaient suffisamment heureux de faire l'amour avec elle pour ne pas chercher à lui imposer leurs fantasmes. Alors pour une fois que les rapports de force étaient inversés, elle comptait bien voir jusqu'où ça la mènerait...

Neidhart

Valinichonneur

Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 3 jeudi 27 janvier 2011, 17:41:35

A cet instant précis et sur les deux mondes, il n'y avait pas d'homme plus heureux que Neidhart. Imaginez un peu : il était parvenu à réaliser un sortilège très difficile sans emporter la moitié de la ville dans une explosion approchant du nucléaire et avait à présent à sa botte une poupée gonflable devenue humaine par incantation magique. Et il avait sacrément bien incanté, en plus ! La poupée -finalement très grossière car achetée à bas prix dans un sex-shop craspouille au détour d'une rue sombre- s'était muée dans la foulée en une superbe femme aux courbes tout bonnement parfaites... Même si ses seins auraient gagné à être plus gros, d'après le mage. Très sexy et réaliste, cette création divine avait même le téton tendu sous la main qui pétrissait le sein correspondant ! Neidhart s'en aperçu d'ailleurs un peu tardivement, ôtant finalement sa main comme si la petite pointe gourmande et dure l'avait brûlé à travers la serviette mouillée.
Abasourdi par ce degrè de réalisme, Nei penchant le visage si près du sein qu'il aurait pû y enfoncer le bout de son nez.

- Waaaaaaaaah.... Il pointe....

Non, Nei' n'était tout de même pas bête au point d'ignorer le fonctionnement d'un téton sous le plaisir où les diverses sollicitations. Mais là, qu'un vulgaire morceau de plastique (même enchanté) puisse répondre aussi bien, ça le surprenait sévèrement. C'est qu'il s'ignorait si bon, le gamin !
Remis de ses émotions, il vient doucement saisi la pointe entre ses doigts et le tissu pour la faire rouler doucement et un peu tirer dessus. Si la "poupée" s'y connaissait, nul doute qu'elle comprendrait bien vite que si il s'y prenait mal, c'était parce qu'il pêchait par simple inexpérience maladroite. Mais il continuait tout en parlant.

- Maître... CA GEEEEEEEERE ! Et Houston qui rate ç... Attends, ça veut dire que c'est tout pour moi ? Que tu va faire touuuuuuuut ce que je vais dire ?

Vlan ! Il relâcha le téton et se redressa d'un coup, mettant les poings sur les hanches pour partir d'un rire triomphateur avant de lancer à la poupée ce qu'il estimait être un "regard d'ultime beau gosse", alors qu'il lui balançait une phrase bien sentie d'un ton qui faisait passer ces mots pour une réplique de film de série B.

- Tu va connaître le plaisir, le vrai !

Et alors que n'importe quel type normalement constitué aurait continué son pelotage en y mettant plus d'ardeur et d'entrain histoire d'amorcer un haussement de la température interne de la donzelle qui ne semblait somme tout pas très farouche, Nei lui... Resta planté là, marquant un blanc.
Finalement, il se gratta la tête, observant son objet sous toutes les coutures. Visiblement, notre magicienne était un peu paumé.

- Bon, je vais te faire kiffer ça c'est sûr, mais il faut quand même que je te trouve un nom. Ah mais j'suis coooooon ! T'a qu'a le trouver toi-même ! C'est un ordre !

Fier de de débarasser de cette corvée, Nei' afficha un sourire conquérant qui s'efface bien vite et sans raison apparente alors qu'il mettait un nouveau regard sur la belle poupée animée et qu'il ôtait sa chemise dans le même temps, passant derrière l'esclave improvisée pour lui passer sur les épaules le plus naturellement du monde et ce avec application. Et oui ! Neidhart était aussi prévenant et attentionné, malgré tout ses travers notables. Doucement, il passa une main dans le creux des reins de son jouet pour l'entraîner à le suivre à l'intérieur de la batisse.
Le tout ressemblait au jardin qu'il venait de quitter. A l'abandon certes, mais entretenu avec de petits moyens. Le couple improbable se dirigea vers une pièce qui devait être le salon, grand, spacieux et propre. Confortablement meublé, il devait être la seule pièce vraiment vivable.

- Ah, désolé. Je sais pas trop pourquoi tu étais mouillée, mais tu va choper un coup de froid si je te laisse dehors ! Je devrais bien pouvoir faire venir quelques fringues, attends voir...

Délaissant un peu sa compagne involontaire, le magicien entama quelques paroles magiques alors que ses mains se mettaient à luire. Cela dura quelques secondes, avant que finalement ne se fassent entendre une multitude de "Plop" ça et là dans la pièce.
Venaient d'apparaitre une garde-robe féminine plutôt bien fournie, à un détail près : elle correspondait aux goûts du jeune homme. Se trouvaient pêle-mêle dans le salon un ensemble guépière-string-porte jaretelle-gants-voile de mariée (sans la robe et le tout d'un blanc immaculé), un costume de policière sexy, un tailleur de secrétaire peu farouche, un uniforme de lycéenne japonaise forcément bien trop petit, une tenue de super-héroine très très moulante et quelques autres ensembles dans le même état d'esprit.

- Bah... Enfile quelque chose, t'aura déjà plus chaud... Un peu...

Calliope

Invité

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Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 4 vendredi 28 janvier 2011, 23:13:14

Effectivement, le téton sollicité de la déesse pointait au creux de la paume du magicien. Rien d'étonnant à cela, c'était une réaction on ne plus normale compte tenu du stimuli qu'on lui appliquait. Alors, en voyant Neidhart s'en étonner, Calliope ne pu faire autrement qu'hausser un sourcil. Par les Dieux, se pouvait-il qu'elle soit tombée sur un ignorant? Vue sa façon de s'attaquer ensuite à sa pauvre mamelle, la Muse dû se rendre à l'évidence... Ce jeune fou avait tout à apprendre en matière de sexualité. Et bien... Il ne pouvait pas rêver meilleur professeur!

Un léger sourire aux lèvres, sempiternel, la déesse relèverait les différentes difficultés, ainsi que les choses qui n'allaient pas venant de Neidhart. Des caresses au reste, elle passerait tout en revue, ferait un inventaire de ses acquis et de ses lacunes et, une fois qu'elle aurait fini de jouer aux soubrettes, le ferait durement travailler pour les faire disparaître! C'était scandaleux qu'un homme aussi beau ne sache pas s'y prendre avec les femmes! Tant d'hommes auraient aimé avoir sa facilité à séduire... Pas par sa personnalité, trop... Excentrique bien sûr, mais au moins par son physique. Car, soyons honnêtes, ce que l'on regarde bien en premier, ce n'est ni l'intelligence ni le sens de l'humour... C'est bel et bien le physique. Le magicien avait trop de potentiel, gâché bêtement par son ignorance. Heureusement, Calliope était là à présent. Elle ne le laisserait pas tomber, elle lui apprendrait tout ce qu'il avait besoin de savoir et en ferait un parfait amant. Sur le plan purement sexuel bien sûr, car sa personnalité, ça c'était autre chose.


"Oui, en effet."


Les lèvres pulpeuses de la Muse s'étirèrent d'avantage, elle ferait tout ce qu'il lui dirait... Dans la mesure où elle avait envie de le faire, là était toute la nuance. Mais c'était tellement drôle de le voir se croire maître de la situation! Au moins n'était-il pas effrayé, ni soumis à la retenue.
Les doigts de l'apparente jeune femme se hissèrent jusqu'à sa bouche pour voiler à peine le petit rire qui s'en échappa. Le plaisir, le vrai disait-il...? Hum, la vraie question serait de savoir lequel des deux le connaîtrait réellement. Elle-même l'avait déjà connu un nombre incalculable de fois. Certes, il l'ignorait et l'ignorerait tant que Calliope ne lui révèlerait pas sa véritable identité, mais lui, l'avait-il déjà connu « le plaisir, le vrai « ?

Elle décida de ne rien répondre à ça, estimant que ça n'était pas la peine et qu'il se rendrait compte bien assez tôt qu'il n'avait pas en face de lui n'importe quel genre de femelle, et attendit patiemment qu'il se décide à faire quelque chose d'elle. Il ne devait pas être frustré plus que cela, du moins c'est ce que se dit la Muse, car beaucoup d'hommes en manque à sa place n'auraient pas attendu pour prendre leur plaisir, lui en revanche... Il hésitait. Etait-ce parce qu'elle n'était pas à son goût? Par tous les Dieux, bien sûr que non! C'était impossible qu'elle ne soit pas à son goût. Alors elle supposa que c'était tout simplement parce qu'il ne savait pas comment se profilait la suite, ni comment amener ce qu'elle contient. De ce point de vue là, c'était mieux de le laisser chercher.

Bon, se dédouaner d'une tâche, même simple, par un « subterfuge » aussi simpliste, c'est dommage. Et Calliope qui lui donnait l'occasion de choisir le nom de sa pseudo création! Il manquait cruellement d'imagination, mauvais point. Mais soit, la déesse se trouverait un prénom d'emprunt pour les beaux yeux verts de ce magicien.
Les noms, ça n'était pas ce qui manquait. L'imagination, ça n'était pas ce qui manquait à Calliope. Se trouver un pseudonyme ne fut pas bien compliqué.


"J'aime assez Helena. Si vous aimez aussi, vous n'aurez qu'à m'appeler ainsi."

Hélène, la belle Hélène! Bien sûr, quoi d'autre? Les prénoms terranides étaient affreux, quant aux humains... Ils n'avaient pas inventé la poudre. Alors de beaux prénoms... Le temps que Calliope formule sa phrase, Neidhart avait déjà ôté sa chemise. D'abord interrogative, la déesse fut ensuite surprise, pour ne pas dire abasourdie par son geste. Voilà qui était très prévenant, très galant... Un geste qu'elle apprécia bien plus qu'elle n'aurait su le dire tant ça l'avait étonnée. Les hommes avaient toujours été des rustres, par tous les temps, persuadés de pouvoir disposer des femmes comme ils le souhaitaient. Avec le temps, ça n'avait guère changé. Pire encore, à l'heure actuelle, ils étaient bien plus dangereux car ils devaient cacher leur véritable nature et derrière un souvenir avenant, il n'était pas rare de rencontrer un pervers, capable même de violer des enfants. Dans la marrée d'hommes vivants et ayant vécu, les perles capables de gestes comme celui de Neidhart, désintéressé et spontané, étaient très rares. Le magicien était peut-être un idiot excentrique, mais au moins c'était un idiot honnête et gentil, et cela, la déesse n'eut pas besoin de trois heures pour le comprendre. Un geste aussi simple suffisait amplement.

Elle le suivit donc sans faire d'histoires, resserrant les pans de la chemise devant elle après l'avoir remercié, jusqu'à l'intérieur de la bâtisse et s'arrêta quelques instants sur la décoration. Plutôt jolie. Pas trop chargée, relativement équilibrée. Elle appréciait le tout. La suite cependant fut plus drôle. Divers accessoires, puisqu'elle ne voyait pas quel autre nom donner aux vêtements que Neidhart fit apparaître pour elle, surgirent de nulle part, faisant rire chacun à leur tour la Muse. Elle ignorait quel âge avait le jeune homme, mais à voir les différents ensemble, elle avait l'impression de les voir tout droit sortis de l'imagination d'un pervers mangaka. Enfin, à part rire, elle ne fit aucun commentaire, se contentant de lui jeter un regard en coin, et passa en revue les différentes tenues des yeux. Dos à Neidhart, elle en profita pour nouer les boutons de la chemise qu'il lui avait prêtée, trop longue pour elle mais pas suffisamment large pour contenir sa poitrine sans que les boutons de ce niveau ne soient sur le point de rompre, et laissa tomber son linge trempé. Il avait raison, elle aurait moins froid ainsi. Ce n'est qu'alors qu'elle s'intéressa aux tenues de plus prêt.

Elle commença par prendre le tailleur de la secrétaire et le costume de super héroïne, un dans chaque main, et de se retourner vers le magicien, mettant le premier ensemble, puis l'autre, devant elle.


"Je ne sais pas ce qui vous plairait le plus Maître. Il faudrait que vous m'aidiez à choisir."

Calliope lança à Neidhart un regard désarmant d'innocence, alors qu'intérieurement, elle jubilait. Elle poussa un petit soupir, jouant parfaitement son rôle d'esclave consciencieuse de bien faire, et se pencha sur le cas de l'ensemble de sous-vêtements. Elle délaissa le voile et les gants, too much, mais passa la guêpière, le string, le porte-jarretelles, puisque c'était désagréable de porter des vêtements sans sous-vêtements ailleurs qu'en Olympe, et opta préférentiellement pour l'uniforme d'écolière, finalement. La jupe, beaucoup trop courte, offrait une vue imprenable sur les jarretelles, quant à la chemise, trop petite, elle rencontrait les mêmes problèmes que celle de Neidhart, à la différence qu'elle était cintrée et donc qu'elle épousait parfaitement la taille fine de la Muse, qui, une fois vêtue, envoya sa longue chevelure brune dans son dos.

"J'ai pensé que ça, ça serait pas mal. Vous aimez, maître?"

Neidhart

Valinichonneur

Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 5 lundi 31 janvier 2011, 12:28:40

Bien malheureux devaient être les pauvres types persuadés que le Paradis ne s'ouvrait qu'aux morts et aux âmes pures. Car le Paradis était pour l'heure sur Terra, dans la bâtisse qu'occupait un certain magicien à l'hypnotique regard vert.
Helena -comme la poupée s'était nommée d'elle-même- avait accepté la chemise de son maître improvisé sans hésiter et l'avait refermée tant qu'elle l'avait pû sur ses seins généreux et fermes, emprisonnant leurs rondeurs attirantes à grand'peine et menaçant d'en faire sauter les boutons au moindre mouvement de buste un peu trop large. Entre les attache du vêtements étaient donc nés quelques interstices qui stimulaient avec bonheur l'imagination infantile et perverses de notre mage, qui reste de longues secondes focalisé sur les ouvertures, parfaitement adaptées pour y glisser un certain élément de son anatomie... Pour un peu, il en aurait bavé, purement et simplement. La simple idée provoqua d'ailleurs une franche bandaison dans le boxer de notre ami dont les joues prirent une teinte pivoine avec facilité, d'autant plus qu'Helena laissa tomber sa serviette trempée pour dévoiler le reste de ses jambes ainsi que son intimité qui avait un petit goût de perfection et l'apparence sucrée et gourmande d'un abricot. De quoi donner envie de croquer le fruit, quoi ! Si Neidhart n'en dit rien, son pantalon tendu parlait pour lui. S'en apercevant, finalement alors que la Poupée vivante commençait à s'interesser aux tenues apparues pour elle... Et le bonheur de son maître, qui se cachait vivement l'entrejambe derrière le premier objet venu, innocemment. Un poster d'une star de la Terre forcément bien nichonnée, qu'il tenait nonchalemment... Mais qui se courbait tout de même au niveau de l'intimité de Nei, pourtant sagement enfermée dans ses habits.
Helena elle, s'amusait à estimer les costumes en le mettant devant elle et demanda finalement à son maître de l'aider à choisir. Ce dernier bafouilla sous le coup de la gêne qui se mêlait à l'excitation, et ne pût répondre qu'un "Euuuuuh..." bien vague. Elle ne sembla pas en faire grand cas et se pencha pour se choisir une tenue, tandis que Nei passait derrière pour admirer la vue de ce superbe cul, l'air de rien.

- Prends ton temps, surtout...

Et lorsqu'elle fît son choix, Nei pensa que son coeur allait céder. Davantage lorsqu'elle se retourna vers lui vêtue comme la plus lubrique et perverses des écolières, qui aurait réussi à faire bander un mort.
Et Nei était bien vivant, ses hormones bouillonnant avec tellement de force qu'il sembla un moment prêt à exploser sur place.

- Ca pour aimer, j'aime...

Le poster, qui semblait bouger tout seul, en témoigna d'ailleurs fort bien. A nouveau, l'hésitation de Nei lui fît marquer un blanc aussi gênant que l'était son sexe à présent durci par la vue du corps de la déesse prétendument esclave. Comment Neidhart pouvait il gérer ça, lui qui n'avait connu jusque là que de rares aventures parfois trop timides pour être menées à leur terme. Et puis... La situation lui causait un souci moral. Helena n'était plus un jouet de plastique mais une personne en propre qui avait à présent son esprit et son raisonnement. Etait il correct d'abuser d'elle ainsi ?

 - Ecoute, Helena, je... Je t'ai donné la vie, tu sais ? Je veux dire, t'es plus obligée de te considérer comme un jouet, alors t'es pas obligée de faire  tout ça avec moi... Attends, c'est pas que ça me plait pas, hein ! Au contraire, tu me fais sévèrement band... Enfin, ça me fait kiffer, mais bon, c'est bizarre !

Il soupira pour lui même, se laissant assoir sur le lit. Vraiment, il était trop con ! D'autres mecs, les "vrais", ne se seraient pas posé ce cas de conscience outre mesure et auraient avidement profiter de la soumission de la poupée vivante. Dans un geste, Nei, fît tomber le poster qui ne chachait plus sa bosse et revint à Helena, plongeant son regard vert dans le sien.

- A toi de décider, de toutes façons. M'enfin profiter de toi serait pas mal non plus... Quand je saurais un peu par où commencer, remarque..

Calliope

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Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 6 lundi 31 janvier 2011, 17:56:11

Même si Neidhart cachait comme il le pouvait l'influence du corps de la Muse sur le sien, Calliope n'avait pas besoin de voir pour savoir. Après tout, cela faisait des centaines d'années, des milliers même, qu'elle dispensait l'amour charnel à qui voulait d'elle. On est en droit de supposer qu'après autant de temps, elle savait reconnaître les signes, aussi subtiles soient-ils, du désir qu'un tiers pouvait avoir d'elle. Cependant, ils avaient été très peu nombreux à lui résister aussi longtemps dans une tenue aussi indécente. La Déesse salua même sa ténacité et son honnêteté, bien qu'elle en ignorait toujours les raisons.

Les raisons de cette réserve, de cette retenue, ne tardèrent pas à lui être dévoilées, Neidhart montrant ainsi qu'il avait du coeur, qu'il était intègre surtout. Il était certes pervers, dans la mesure où le sexe occupait une place importante de son esprit, mais il n'était pas prêt à souiller la dignité de quelqu'un d'autre que lui sans son accord. Rien que pour la preuve de sa grandeur d'âme, le magicien méritait bien une petite récompense. A préciser également que la lumière se fit dans l'esprit de la Déesse. Elle comprit le sort qu'avait espéré lancer Neidhart, ainsi que la raison pour laquelle elle se retrouvait ici... Concluant que la poupée devait occuper à présent sa place dans les thermes divins aux côtés de sa consoeur. Il croyait donc avoir en face de sa personne une créature animée, un objet dont il serait le créateur à l'instar du Dr Frankenstein... A la différence près que Calliope n'avait rien d'un monstre, bien au contraire. Ceci expliquait également qu'il ait souhaité qu'elle l'appelle « Maître ». Par contre, elle trouva dommage que le jeu prenne fin si subitement. Il n'avait guère beaucoup profité de son esclave... A peine quelques minutes, et encore.

La Muse ancra sa main sur sa hanche et inclina légèrement la tête sur le côté pour dévisager le magicien, aller et venir, tandis qu'il lui confiait sa gène. Elle fut tentée, voire très tentée, de lui avouer qu'elle n'était absolument pas la créature qu'il avait souhaité animé, mais bel et bien une déesse... Ce qui aurait pu avoir deux effets sur lui: soit il exultait et se croyait vraiment un magicien hors pair pour sortir une Déesse de sa retraite sans son consentement, soit il était déçu de ne pas être parvenu à faire ce qu'il avait eu envie. Mais ça aurait été un peu trop prématuré, ça aurait ôté son goût et son intérêt à leur rencontre, ce que la Muse ne souhaitait. Aussi poussa-t-elle un petit soupir, et une fois qu'il se fut tu, prit Neidhart par la main pour l'attirer vers le lit. Là, elle le fit s'assoir et vint se mettre à califourchon sur lui, tirant légèrement sur les chaînes qui pendaient à son cou pour rapprocher son visage d'elle et lui couper toute retraite. Consciente de son érection, elle évita de s'appuyer sur les cuisses du jeune homme, préférant se camper sur ses genoux. Dominant ainsi le magicien, elle voulait également lui faire plaisir. En effet, par le biais de l'attraction qu'elle exerçait sur ses chaînes, le visage de Neidhart se retrouva on ne peut plus proche de sa poitrine. Elle le força cependant à lever les yeux pour qu'il l'écoute, parce qu'elle ne souhaitait pas se répéter à cause de son inattention. Elle décida de jouer le jeu.


"J'étais un objet sans vie ni conscience, tu m'en as offerte une. Tu es la première créature vivante sur laquelle j'ai posé les yeux, et tu me plais. Je ne connais pas grand chose, mais apparemment, je ressens beaucoup. Et là, ce que je ressens, c'est une envie très forte de te faire plaisir..."

Elle lui adressa un soupir, et relâcha sa double emprise, et celle qu'elle avait sur le collier, et celle qu'elle avait sur le menton du jeune homme. Elle espérait cependant parvenir à détourner son attention l'espace d'un court instant supplémentaire, par l'attrait de ses yeux bleus grisés plongés dans les siens au vert si clair, tandis que ses mains glissaient un peu plus bas. Le "cling" de la boucle de ceinture du magicien devant rompre le contact visuel, Calliope avait commencé à la lui défaire. Elle s'arrêta cependant à cette boucle, s'asseyant ensuite au bout des genoux de Neidhart, l'air indécis.

"Alors...? Quelle est ta décision?"

Neidhart

Valinichonneur

Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 7 mardi 08 février 2011, 21:29:17

Vous pouvez tout à fait avoir des pouvoirs cosmiques phénoménaux à portée de main, la capacité de fusionner le ciel et la terre juste en poussant un peu fort pour larguer une petite douceur dans vos chiottes que vous en serez toujours soumis à une chose contre laquelle vous ne pourrez rien : les hormones. Quoi qu'on en dise, ce sont là les armes les plus radicales que la Création s'est offerte.
Prenez Superman, par exemple. Beau, grand, fort, altruiste et vainqueur à chaque fois... Il craquait devant Loïs qui remuait de la mini-jupe avec son air de minette sophistiquée. Prenez Arthur, roi de Bretagne et détenteur de l'épée la plus puissante qu'on ait jamais vu... Il faisait le canard devant Guenièvre et ça ne faisait pas un pli. Plus proche de nous, prenez Calliope. Divine dans tout les sens du terme, mais soumise à ses pulsions charnelles et sa soif de sexe (la nature est quand même bien foutue, imaginez que ce soit sur vous qu'elle tombe !) Et maintenant, encore plus proche de nous et de Calliope, prenez Neidhart.

Môssieur Joli Coeur pouvait faire bien des choses grâce à sa magie, mais restait incroyablement faible face à Helena, qui le dominait de toute son assurance. Nei' n'était réellement pas un mauvais bougre et pensait chaque mot de ce qu'il avait dit jusqu'a présent, mais se mordit la lèvre lorsqu'il entendit la belle de plastique soupirer lorsqu'il eut terminé son petit réquisitoire sur la liberté nouvellement acquise de celle qui était finalement tout sauf enchaînée à lui. Avait il bouletté ? Etait il réellement un gros lourd qui resterait à tout jamais un frustré nourri aux forums hentaï et aux films porno ? Franchement, arriver à faire soupirer même une poupée gonflable... Fallait tout de même le faire.
Pour toute réponse, Helena-Calliope prit les devants et la main du magicien pour l'entraîner vers le lit avant de lui faire y poser le derrière. Nei' se laissa faire, passant au rouge pompier quand la belle l'enfourcha comme si elle montait une grosse cylindrée rugissante. Pour Calliope, ceci était peut-être anodin mais pour Neidhart, en revanche... C'était le grand jeu, le rêve éveillé. Hop, le mage senti son cou attiré vers la divine brunette par l'action de ses pendentifs mis à contribution et vit ses yeux dégringoler dans un décolté ravageur qui acheva de le mettre en parfaite érection. Wow.
Helena, pas bête, lui fît relever le visage en se saisissant de son menton avant de lui parler. Et elle fût tellement convaincante que Nei' n'essaya qu'une seule petite fois de regarder plus bas, sans succès.

"J'étais un objet sans vie ni conscience, tu m'en as offerte une. Tu es la première créature vivante sur laquelle j'ai posé les yeux, et tu me plais. Je ne connais pas grand chose, mais apparemment, je ressens beaucoup. Et là, ce que je ressens, c'est une envie très forte de te faire plaisir..."

- Envie de me.... Uuuuuuuuuuuuuh ?

Mettez vous à sa place cinq minutes, aussi ! Imaginez vous vous faire allumer par votre fantasme le plus chaud. Muy caliente, hein ? J'en vois d'ici qui feraient les malins... Mais pas Nei. Lui, il en était à digérer tout le sens de la phrase de Calliope, se demandant si la drôle de demoiselle n'avait pas prit un rail de coke, voir tout un sachet dans une seule narine. Mais non ! Et pour le coup, le magicien au regard couleur menthe à l'eau n'avait même pas l'idée de retourner lorgner sur la poitrine pourtant offerte à la vue, trop sonné par la déclaration de Calliope.
Ce qui le ramena sur Terre, ce fût le bruit métallique de sa boucle de ceinture qui cédait sous les doigts expérimentés de la Déesse qui lui demandait quelle était sa décision tout en se plaçant plus sur ses genoux. Bonne idée, car le sexe gonflé artificiellement par magie avait fait durci de façon vraiment démesurée et tendu le tissu du boxer, dont certaines coutures commençaient même à craquer. Si si.
Pendant ce temps là, Nei était si rouge qu'il semblait fumer d'un peu partout.

- .............J'suppose que si je demande un joker, tu me fais la gueule ?

Il avait parlé trés sérieusement, mais avait achevé par un rire bêbête avant de se laisser tomber en arrière sur le lit, complètement dépassé par la situation. Dans sa caboche, tout s'activait à une vitesse folle. Que faire ? Comment le faire ? Tout s'entremêlait jusqu'a ce qu'il relève le torse d'un bond, saisissant la déesse par le cou pour passer ses doigts dans les longs cheveux. Doucement, Nei approcha ses lèvres de celles de la belle, qui ressenti sûrement qu'il... Tremblait. Et oui. Impressionné et mal à l'aise, le jeune homme s'appliqua pourtant à offrir à la brunette un baiser doux et entreprenant, qui prenait peu à peu de l'assurance. Rendons justice au magicien : il maîtrisait l'art du baiser, même intimidé par la montagne qu'il lui semblait avoir au bout des lèvres. Ce fût timidement mais délicatement qu'il vint chercher la langue de Calliope de la sienne pour l'entraîner dans un échange plus passionné encore....

...Lorsqu'un "PLOP !" intempestif retenti entre eux et que Nei' passait du rouge vif au blanc porcelaine à vitesse grand V. Cessant à regret le baiser, il baissa le regard pour découvrir l'ampleur du désaste.
Son sexe, trop sollicité, avait perdu l'effet du sortilège et avait reprit sa taille normale : celle d'un jeune homme finalement banal dans son excitation, modeste à présent dans ses proportions.

- C'est pas vrai....

Gêné et persuadé qu'il allait devoir endurer les moqueries d'Helena, le jeune homme n'osa plus lever les yeux sur elle.

Calliope

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Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 8 mardi 08 février 2011, 22:42:20

Les hormones... Elles régissaient les vies de tout un chacun, les rendant esclaves de leur propres corps, de leurs propres envies... Quand elles vont dans le sens qu'on attend et souhaite, tout va bien. Lorsque ça n'est pas le cas, c'est tout de suite moins drôle. On a peur de se rendre ridicule – comment une chose qu'on ne pouvait ni voir, ni toucher, pouvait-elle effrayer à ce point? - de ne pas parvenir à se dépêtrer, de faire des erreurs etc. C'était dans cette situation que se trouvait Neidhart, livré à lui-même et à son corps, modifié par magie ou pas, qui le trahissait en faisant rougir ses joues et enfler son sexe. Face à lui, la critique la plus dure qui soit... Calliope, Muse de l'éloquence et de la poésie lyrique, reine parmi les déesses de l'inspiration et prêtresse de haut rang de la divine déesse de l'amour! Des titres à rallonge, qui ont de quoi faire pâlir les simples mortels, ou bien les exciter, tout dépend... Mais... La Muse n'était, en réalité, pas aussi dure qu'elle en avait l'air.

En effet, Neidhart trouvait, d'une façon totalement incongrue et grotesque, le chemin tortueux qui menait à son coeur, et s'exposait donc à recevoir le meilleur de ce qu'elle avait offrir. De la gentillesse, de la compassion et de la tempérance... Et tellement plus! Elle était tellement plus qu'une simple enveloppe de chair, tout juste bonne à satisfaire les lubricités de tierces personnes... Mais on lui demandait rarement plus, et elle-même n'était pas friande de faire étalage des présents qu'elle avait à faire. Elle aimait se comparer à un défi, ce ceux qui auraient l'envie et le cran de relever mériteraient alors une récompense à la hauteur de « l'exploit ». Et contre toute attente, le magicien était le premier à tenter. Sa demande de Joker la fit rire, le contraire de ce qu'il avait supposé.


"Bien sûr que non... Tu es libre de décider. Et puis dans mon cas contrairement au tien, mon envie ne se trahit pas de façon visible."

Elle lui adressa un sourire compatissant. Le voir s'effondrer sur le lit, en proie à un doute évident, attendrit la Muse. Il n'y avait pas besoin d'être devin, ou de recours à des pouvoirs divins, pour deviner que le jeune homme était novice en la matière. Rien que son discours et ses « je vais te faire kiffer » le trahissaient aussi clairement qu'un nez rouge trahit un clown. Cela dit, Calliope ne s'était pas attendue à tant de réserve, et à tant de questionnements. Il la respectait, malgré son origine douteuse, c'était un fait. Mais après qu'elle se soit offerte à lui, ses dernières réserves auraient dû être vaincues. Mais non. La Déesse comprit donc qu'il était très timide, mal assuré, hésitant... Consciente de cela, Calliope lui laisserait le temps qu'il lui serait nécessaire pour décider de ce qu'il voudrait faire. Le presser ne servirait à rien, elle ne voulait en aucun cas le brusquer. Et puis, elle avait été sincère lorsqu'elle avait dit vouloir lui faire plaisir. Si pour cela elle devrait prendre son temps, elle le ferait... Volontiers. Le mage faisait partie des quelques spécimens pour qui ça en valait la peine.

Perdue dans ses pensées, cherchant tout de même à capturer à nouveau l'oeillade du magicien dont le vers des iris lui plaisait énormément, la Muse sursauta légèrement lorsqu'il se redressa d'un coup, comme s'il avait été monté sur ressort. La main dans son cou lui fit craindre, l'espace d'un instant, qu'il ne veuille la violenter mais la petite caresse à laquelle ses cheveux ont eu droit chassa cette vilaine pensée. Le baiser qu'il lui offrit... Eut pour effet de laisser les épaules de la Muse s'affaisser. En temps normal, elle n'embrassait que lorsque c'était indispensable au plaisir de l'autre, avare dans le don de ses lèvres qu'elle estimait beaucoup plus représentatif que le don de son corps. Néanmoins, il ne lui serait jamais venu à l'idée de repousser le magicien. Même s'il tremblait légèrement, il se montrait doux et faisait ce qui devait être un grand effort pour palier à sa timidité. Ca aurait été un désastre pour sa confiance en lui que Calliope le repousse... De plus... Il avait raison, il la faisait « kiffer ». C'était très agréable, plus posé et plus simple que les rapports qu'elle avait d'habitude, c'était... Comme une pause. Ca ne rendait l'échange que plus savoureux au goût de la Muse. Alors elle ferma les yeux.

A sa grande satisfaction, elle sentit la bouche du mage s'entr'ouvrir, signe avant coureur du contact de sa langue à venir. Ou pas. Le « PLOP » la laissa perplexe. Qu'était-ce donc? Ses yeux suivirent ceux de Neidhart, pour se poser à leur tour sur la bosse de son pantalon, dont la taille avait très nettement diminué. Un « Oh! » échappa à la Muse malgré elle. Elle n'était pas déçue, loin de là, seulement surprise. Encore une fois, le mage avait eu raison. Un petit rire s'échappa de la bouche de l'apparente jeune femme. Moqueur? Oui et non. Elle riait de lui, mais beaucoup moins du « PLOP » et de la perte presque totale de sa virilité, que de sa réaction devant ce petit incident. Elle secoua négativement la tête, un petit sourire au bord des lèvres, et glissa à nouveau son index sous le menton du jeune homme pour lui relever la tête et l'obliger à lui faire face.


"Tu sais... Tu n'as pas besoin d'un sexe d'une taille démesurée pour donner du plaisir à une femme."

Le sourire de la Muse s'élargit, et elle se pencha pour lui voler un baiser, avant de saisir ses chaînes et de tirer à nouveau dessus pour l'obliger à se redresser.

"Ne sois pas gêné par ce qu'il vient de t'arriver. Pour être honnête avec toi, je trouvais tes yeux beaucoup plus attrayants que ce qu'il y avait dans ton pantalon."

Elle le gratifia d'un clin d'oeil, et ce fut à son tour de glisser sa main dans le cou du jeune homme, faisant aller et venir ses doigts le long de sa peau avec douceur.


"Tu as été très gentil avec moi, mais je ne t'ai pas réellement demandé ton avis jusqu'à maintenant, me contentant de lire les signes que je voyais sur ton corps. Il serait temps que je m'en préoccupe."

Elle fit une petite pause, et afficha un sourire tranquille et compréhensif.

"Je crois avoir compris que tu n'as jamais fait ça, n'est-ce pas? Or, c'est un moment assez important, qui vaut la peine qu'on s'y attarde."


Elle rejeta brièvement ses cheveux en arrière d'une main, l'autre toujours dans le cou du magicien, avant de reprendre.

"Je peux t'apprendre si tu veux... Comment donner du plaisir à une femme, et je peux t'en donner beaucoup moi aussi si tu en as envie. Néanmoins, je comprendrai très bien que tu préfères attendre un moment où tu te sentes prêt, où l'initiative vienne de toi, et pas d'une poupée à laquelle tu as donné vie... Ce choix t'appartient, quoique tu décides, je m'y soumettrai de bon gré."

La main de la Muse remonta le long de la joue du magicien, sur laquelle elle s'arrêta l'espace d'un instant, laissant son pouce la caresser. Puis, elle se pencha à nouveau, avide de lui voler un second baiser, avant de cesser tout contact séance tenante, quittant les genoux de Neidhart pour s'en retourner vers la pièce aux costumes en folie.

Neidhart

Valinichonneur

Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 9 mardi 08 février 2011, 23:45:23

Calliope avait un talent réellement divin, en vérité. Elle pouvait peut-être réorganiser le cosmos où faire pousser des roses dans le désert, mais ce n'était rien comparé à son aptitude la plus surprenante : faire taire Nei'. Devant elle, le magicien perdait toute contenance, toute assurance prétentieuse qu'il aimait à exhiber. La présence de la belle le comblait tout autant qu'elle l'impressionnait par son assurance à elle, qui n'était qu'une poupée...
Et ce que Nei' éprouvait en face de la muse était très facilement visible. Le plop de fin de sortilège et la réaction qu'il avait eue à ce moment là parlait plus éloquemment que le mage ne l'aurait fait. En temps normal, il aurait retourné la situation par une vanne bien sentie à sa partenaire où aurait incanté un sort très rapidement histoire de corriger le tir mais là, il s'était retrouvé tout bête et gêné, craintif du départ de celle que quelques instants plus tôt encore il embrassait avec une fougue de plus en plus débridée. Forcément, le rire qu'elle laissa échapper malgrè elle fît du mal à Neidhart, qui n'y vit que de la moquerie au premier abord. Pour tout dire, il fût tenté de disparaitre sans rien dire pour aller pleurer dans un coin. Pourtant, ses doigts n'avaient pas abandonné la chevelure douce de la déesse de l'éloquence qui lui fit relever la tête pour partager une nouvelle oeillade qu'il s'évertua à fuir obstinément. Patiente, la divine entreprit de le rassurer sans fioritures ni hypocrisie. De toutes façons, Calliope avait elle seulement besoin de ce genre d'artifices ?

"Tu sais... Tu n'as pas besoin d'un sexe d'une taille démesurée pour donner du plaisir à une femme."

Nei' ne répondit rien. Dans son esprit comme dans celui de bien des adolescents nourris au sexe plus où moins virtuel, les verges se devaient d'être outrageusement longues et épaisses pour que la fille daigne se foutre dessus d'une façon où d'une autre. Pour lui, les mots de la Déesse sonnaient comme une réplique de série pour ados, mais avaient un ton sincère qui le poussèrent à plonger son regard dans celui de Callioper, qui continuait tout en prenant soin de voler un baiser à son interlocuteur qui en fût d'autant plus surpris.

"Ne sois pas gêné par ce qu'il vient de t'arriver. Pour être honnête avec toi, je trouvais tes yeux beaucoup plus attrayants que ce qu'il y avait dans ton pantalon."

- Mouais, enfin c'est pas avec mes yeux que je vais te faire gém.... Il soupira. Désolé...

Ses doigts à elle vinrent caresser la peau de Nei, qui se rendit compte que les siens n'avaient pas cessé leurs propres attentions douceureuses. Rarement il faisait preuve de cette tendresse quelque peu désinteressée, mais il se prit à ne pas vouloir cesser. Calliope/Helena parla alors de se préoccuper de lui, de prêter davantage d'attention. Décidément, cette poupée était un drôle de jouet pour adultes.

"Je peux t'apprendre si tu veux... Comment donner du plaisir à une femme, et je peux t'en donner beaucoup moi aussi si tu en as envie. Néanmoins, je comprendrai très bien que tu préfères attendre un moment où tu te sentes prêt, où l'initiative vienne de toi, et pas d'une poupée à laquelle tu as donné vie... Ce choix t'appartient, quoique tu décides, je m'y soumettrai de bon gré."

Une fois encore, le manipulateur de mana ne pipa pas un mot. Sa partenaire n'avait pas raison sur toute la ligne mais était parvenue à le cerner avec une justesse désarmante à laquelle il ne s'attendait pas. Ses yeux fuierent à nouveau le regard de l'olympienne sans que son corps ne cherche à se soustraire à la scène pour autant. Ce fût elle qui fila, prenant soin de lui voler un dernier baiser qu'a son grand dam Nei' ne savoura pas.
Planté là, seul, il se laissa tomber sur le lit et commença à fixer le plafond en silence, le sourire et les baisers de Calliope le harcelant mentalement, la belle ne cessant de s'afficher devant lui.

Et il se releva. En silence, il referma la boucle de sa ceinture et se dirgea vers le salon. Heureusement, Helena lui tournait le dos, ça lui facilitait les choses... Car il n'aurait pas sû affronter son regard une fois encore tout en faisant ce qu'il comptait faire.
Doucement, le jeune homme vint se placer derrière la déesse et placa sur ses hanches ses mains douces et tremblantes d'une ardeur qu'il ne se connaissait pas sous cette forme. Avec lenteur et appréhension, Nei' colla le corps de Calliope contre le sien, venant enfouir un instant son visage dans le creux de la nuque de la belle alors que ses mains glissaient finalement sur le ventre plat.

- Quelque part, tu n'a pas tort. Je n'ai jamais vraiment "fait l'amour". J'ai eu quelques rapports, mais ça relevait plus du coup d'un soir. Tu vas peut-être me trouver ringard, mais je fais la différence. Et c'est vrai, je voudrais combler le manque.

Là, Nei' s'étonnait. Les mots s'enchaînaient facilement entre ses lèvres et mentalement, il remercia la bonne fée qui avait décidé de lui offrir un peu plus d'assurance. Pourtant, un léger tremblement dans ses doigts qui caressaient les alentours du nombril de la divine trahissait toujours l'effort qu'il faisait pour se livrer ainsi à Helena.

- Tu n'es plus une simple poupée, tu es quelqu'un. Une drôle de fille c'est vrai, mais quelqu'un tout de même. J'ai envie de toi, mais je ne sais pas comment dire... C'est de plus en plus différent. Je crois que je ne voudrais pas que tu aille voir un autre mec et je crois que je veux que tu m'apprenne.

Lentement, Neidhart fît pivoter Calliope pour qu'elle lui fasse face. Et pour une fois, ce fût de lui-même qu'il plongea son regard dans le sien et non pas sur son appétissant décolté. Son front se colla alors à celui de la belle brune, tandis que ses lèvres frôlaient sciemment celles de Calliope.

- J'ai envie de toi. Pas de la poupée, mais de celle que tu es devenue. Tu... Tu accepterais de m'offrir ça, Helena ?

Il marqua une pause, puis vint l'embrasser. Bien plus assuré que la première fois, avec une envie qui ne semblait plus que charnelle.
Dans un coin de sa petite tête, Nei commençait à comprendre que si ça continuait comme ça, il tomberait amoureux, purement et simplement.

Calliope

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Re : Invocation accidentelle - PV Neid -

Réponse 10 mercredi 09 février 2011, 20:00:05

Si Calliope était tentée d'avouer à Neidhart qu'elle était une déesse ayant plusieurs millénaires, et pas une vulgaire poupée de plastique animé? Non, absolument pas. Il était déjà manifeste qu'en n'étant que poupée, la Muse exerçait déjà une emprise assez importante sur le magicien, qu'en aurait-il été si elle lui avait avoué d'emblée qu'elle n'avait rien à voir avec une simple création, mais était bel et bien capable de tout? Espérer voir la confiance en lui s'élever aurait été vain...
Neidhart n'avait pas besoin de se retrouver confronté à ce genre de situation, à une femme qui possédait des pouvoirs infinis et pourrait faire de lui ce qu'elle voulait, non... Il était suffisamment timide et hésitant comme ça, il fallait qu'il prenne confiance, c'était primordial. La Muse ne devait donc utiliser aucun de ses pouvoirs. Du moins, aucun dont les effets étaient visibles, éclairs bleus et autres, ni aucun autre dont il serait trop aisé de deviner l'origine.

En fait, Calliope ne pouvait, à l'heure actuelle, tandis qu'elle-même jetait un oeil aux différents costumes, hésitant à adopter celui de super héroïne, que faire une seule chose. La seule dont le magicien avait réellement besoin: Lui donner de l'inspiration. L'aider à trouver de la force, du courage, de la confiance en lui-même. Elle ne créerait aucune émotion factice, ne tromperait jamais ses réactions, ça n'avait aucun intérêt. Elle se contenterait simplement de lui donner le coup de pouce qui lui manque, le cran qu'il souhaiterait posséder.
Elle se tint donc droite, dos à lui, et joignit ses doigts devant elle, avant de fermer les yeux. Ses muscles se détendirent, ses épaules s'affaissèrent légèrement... Puis elle poussa un discret soupir. Voilà comment elle faisait passer un peu de son assurance, un peu de son éloquence, à qui en avait besoin. Lorsque le destinataire était à distance, elle devait faire preuve d'un peu de concentration, et de volonté. Mais à son contact, l'effet était immédiat.

Elle allait se retourner, afin d'estimer l'ampleur de l'emprise qu'aurait sur lui l'inspiration qu'elle venait de lui insuffler, mais les mains posées sur ses hanches répondirent à la question qui avait tout juste eu le temps de filer à travers son esprit. Certes, ses mains tremblaient de ce qu'il faisait. Mais ça n'était pas l'important. L'important, c'était que l'initiative venait de lui cette fois, et qu'il pouvait faire de dont il avait envie. Il était si délicat dans ses gestes, c'était tellement impressionnant qu'un homme, jeune ou pas, puisse vouloir être prévenant et doux envers une créature censée être chose, que Calliope ne put réprimer un frisson. Il lui remonta le long de l'échine, et lui donna la chair de poule, lorsque le souffle du magicien se fit sentir dans le creux de son cou. L'une de ses mains vint se superposer à celle de Neidhart, tandis que l'autre filait plus volontiers se perdre dans sa chevelure diaphane. Elle l'écouta avec attention, c'était important qu'il lui dise le fond de sa pensée, car il n'y aurait qu'après cela qu'il pourrait vraiment prendre du plaisir à leur échange. Pendant qu'il parlait, caressait plus volontiers les cheveux de sa nuque.

Elle dû cependant faire un violent effort sur elle-même pour ne pas se figer lorsqu'elle l'entendit énoncer la possibilité qu'elle lui soit exclusive... Avant de se rasséréner sans le moindre souci. Il avait ni qu'il n'aimerait pas, qu'il ne supporterait pas. Et les demandes de fidélités n'étaient valables que pour les relations sur le long terme, chose que n'avait jamais connu la Muse. Mais il n'y avait pas que cela qu'elle n'avait jamais connu, et au sujet duquel elle se posait souvent la question... L'amour d'une soeur pour ses soeurs, elle le connaissait. L'amour d'un culte, elle le connaissait. L'amour de la famille, d'une mère à son enfant, elle le connaissait. Mais l'amour vrai, celui qui a des ailes...? Non. Il ne s'était jamais mis à sa portée et semblait vouloir la fuir toujours un peu plus. Ca ne l'empêchait pas d'aimer toute créature vivante bien sûr, ça laissait juste une part d'ombre à cette affection. Cette parenthèse close, Calliope reprit pied dans la réalité, et sourit en l'entendant poursuivre, lui confiant qu'il désirait être instruit... Voilà qui promettait de longues entrevues...

Elle pivota ensuite sous l'impulsion des mains du magicien, et nota qu'une fois n'étant pas coutume, c'était ses yeux qu'il regardait et plus ses seins. Ainsi, il n'était pas tendre par intérêt, mais bel et bien parce que c'était sa nature qui était faite ainsi. Cela ne fit que conforter Calliope dans ses réflexions concernant Neidhart. Il valait réellement la peine qu'elle s'attarde sur son cas.
Elle releva légèrement la tête vers lui, envieuse de sentir sa bouche se presser contre la sienne mais n'osant forcer les choses, se contentant de les subir. Distraite des dernières paroles du magicien, n'ayant en tête que l'imminence du baiser, elle lui aurait donné Zeus sans offrandes pour abréger l'attente, et s'entendit à peine répondre...


"Ca... Et beaucoup plus."

Avant que leurs lèvres ne se rencontrent enfin. Les yeux de la Muse se fermèrent, et ses bras s'enroulèrent autour du cou du jeune homme, l'une de ses mains trouvant à nouveau le chemin de sa toison argentée, pressant délicatement sur sa tête pour donner un peu de sa force, un peu plus de passion, au baiser qu'ils échangeaient. Calliope se serra contre lui, reprenant l'embrassade là où le PLOP intempestif les avait interrompus. Elle ouvrit la voie à Neidhart, entr'ouvrant les lèvres et glissant le bout de sa langue sur les siennes, quémandant ainsi l'accès à son homologue.
Elle n'était ni brusque, ni insistante. Elle était douce et délicate, gardant à l'esprit son désir de ne pas brusquer le jeune magicien, en aucune façon.


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