Sérénité vs Férocité [PV Styx]

Shaka dissipa les images une à une, l'enfer de Styx sembla devenir beaucoup plus calme d'un coups. Il purifia rapidement les démons du passé qui rongeait l'humaine, mais vint un moment où Styx perçu inconsciemment l'intrusion et voulut faire une tentative pour le faire sortir, tentative qui échoua lamentablement, elle n'était pas entrainé et trop fragile pour le refouler.

Pendant ce temps Styx avait finit par se calmer, tombant dans un sommeil réparateur, laissant échapper de temps à autre des fragments de mantra qu'elle avait entendue.

Styx rêvait , elle ne faisait pas de cauchemar, la présence de Shaka dans ses enfers empêchant tout mauvais souvenir de venir chahuter la tranquillité de l'humaine, elle se voyait près d'un lac, regardant son reflet, elle pouvait voir le monde l'entourant et c'était tellement magnifique que dans le monde réel, elle versa des larmes.

Un simple rêve avait permit à Styx de trouver un but, mais elle garderait se secret pour elle-même. dans l'illusion fantasmagorique, elle tenta de s'imaginer comment était Shaka, donnant une image erronée de la réalité, mais elle ne pouvait voir et imaginer l'aidait à trouver une joie qu'elle n'avait jamais eu.

Elle essayait de reformuler les mantras de Shaka, ne sachant pas les prononcer, ni les dires correctement.XD

Aryus commença les soins, mais il remarqua deux choses, la première c'est que ce n'était pas uniquement l'extérieur qui avait subit des dégâts, certains organes internes avaient eux aussi eut le droit de souffrir, décidant de lui-même à passer le temps qu'il faudrait pour soigner Styx, il y passa plus de temps que prévu. La seconde surprise ce fut de voir que les cicatrices en forme de croix sur sa poitrine ne voulait pas disparaitre, il se mit à fouiller dans les archives pour trouver la raison à cela.

Ces cicatrices sur ses seins pouvaient avoir comme origine un sortilège ou encore la marque de quelque qui la haïssait, empêchant cette dernière de se soigner complètement, il devrait en reparler à Shaka. Mais pour l'heure il fallait la soigner.

Aryus dû utiliser une drogue pour endormir sa patiente, non pas que cela soit avec envie, mais il avait déjà eu affaire au réveille de l'humaine et avait lutté pour ne pas employer la force et ne pas hausser le ton, Styx avait été paniqué de se retrouver sans son sauveur, demandant presque à genoux pour le voir, elle disait ne pas avoir besoin que l'on soigne ses blessures, en vérité ces marques la terrifiait rien qu'en passant la main dessus, mais elle ne voulait pas être avec des inconnues.

Aryus promit à l'humaine que Shaka viendrait, Styx apprit donc le nom de son sauveur.

Le soigneur hésita à retirer les piercing, il ne voulait pas faire de bêtise et décida d'en retire un grand nombre, ne laissant qu'un seul, qu'il plaça au bon endroit, c'est à dire un centimètre par rapport au bout de la langue, tous les retirer fragilisait celle-si, mais forte heureusement les soins de Aryus eurent raison des blessures de Styx.

Le soin prit cinq jours, deux de plus que prévue et il fut finit par le "déssoudage" des paupières, il put remarquer que l'oeil droit était vert, quand à l'oeil gauche il était bleu, une fois cette opération faite, il prit la peine d'envoyer une personne appeler Shaka pour faire son rapport, ce dernier une fois arrivé put voir Aryus pâle comme un mort, il fit un rapport des blessures guérit et des deux sur la poitrine qui formait des croix plus gracieuse que les cicatrices précédentes.

Styx se mit à légèrement bouger, puis elle se mit à se relever, se massant les yeux, puis elle arrêta un instant, contemplant ses mains, devant plisser les yeux pour limiter la luminosité, l'humaine tourna le poignet. Styx se mit à pleurer de joie, même si c'était flou, elle voyait, elle tourne la tête vers Shaka et vit que son Shaka imaginaire était totalement différent, elle arrivait à discerner la carrure et la chevelure du chevalier.

Styx se mit à ouvrir petit à petit les yeux, les faisant battre pour humidifier la rétine qui était un peu sèche et était l'une des causes de sa vision brumeuse, au bout d'un laps de temps assez court, elle pouvait voir pleinement Shaka, mais ce qui l'intriguait surtout c'était de se rendre compte que son propre corps avait bien changé depuis son enfance.

Elle se mit à rougir et saisit la couverture pour cacher un peu son corps, se rendant compte qu'elle était peu vêtue avec sa tenue, mais cette rougeur n'était pas que de la pudeur, elle détourna les yeux autre part que sur le visage de Shaka, elle avait un sentiment qu'elle ne connaissait pas, mais sans doute étais-ce de la reconnaissance envers son sauveur. Elle se mit à marmonner.

- Donnez moi un autre nom.

Se rendant compte que Shaka ne pourrait sans doute pas entendre, elle se mit à regarder au sol en disant un peu plus fort.

- Ne m'appelez plus Styx, Styx est une enfant morte, donnez moi un autre nom.

Elle voulait surtout porter un autre nom pour ne plus avoir à se rappeler son passé, elle n'avait pas la force de vouloir affronter ce dernier, préférant fuir encore un peu, rayer ce passé même si cela ne dure qu'un temps.

Styx se mit à écouter son nouveau nom ... Cassiopée, ce nom est plus doux, plus long, la demoiselle avait presque la sensation que se nom faisait comme une rivière, glissant dans l'espace avec fluidité et douceur. Elle se mit à réfléchir, ce nom était bien ou pas, puis elle se mit l'espace d'un instant à fermer les yeux, répétant son nouveau nom, elle avait la sensation que se nom entourait son corps d'une chaleur réconfortante, comme des ailes, Styx rouvrit les yeux et sourit.

- J ... J'aime bien Cassiopée.

Elle voulut serrer Shaka dans ses bras, mais elle se rappela qu'elle ne portait qu'une tenue qui la fit rougir, comment avait-elle bien put porter ce genre de vêtements pendant, des années. Elle se mit à secouer la tête de gauche à droite pour ne plus penser à ça, le passé c'est le passé.

- Vous n'auriez pas des vêtements de rechange, même trop grand ou d'homme cela me conviendra.

Cassiopée vit le soigneur partir, elle regarde la salle avec attention, tentant de percevoir quelque chose dans l'obscurité, mais la flamme de la bougie empêchait cela, la vue humaine était très sensible sur les côtés, bien que flou.

Elle entendit Aryus fouiner dans un coffre, puis revenir avec une tenue qu'elle n'avait jamais vue, le haut était en tissu, le bas était pareille. Cassiopée saisit les vêtements et elle vit les deux hommes s'éloigner, elle hésitait de s'habiller et trouva une idée pour se changer, elle mit le draps sur sa tête, cachant son corps et elle inspecte le haut et le pantalon.

Elle se mit à regarder ses propre vêtements, devait-elle les retirer ou les garder ? Elle se mit à arracher son haut et ce qui cachait son intimité, enfilant par la suite la tenue qui serrait un peu sa poitrine et la mettait, sans le vouloir, en valeur, tout comme le reste de son corps, mais il était sûr que les personnes se douterait rapidement que la demoiselle ne portait aucun dessous pour cacher les tétons qui se voyaient sous le tissu.

Une fois changée, elle rejète la couverture et se lève pour admirer ses nouveau vêtements, cela lui donne un air de garçon manqué, mais cela ne la dérange pas. Elle se mit à chercher Shaka pour lui montrer comment elle était.

Cassiopée écoute les recommandations de Aryus, elle savait que ses yeux étaient fragile, elle le sentait au plus profond  d'elle-même, elle se sentait plus faible que lorsqu'elle était une bête, mais elle n'aurais pour rien au monde voulut redevenir Styx, cette partie du passé est mort et elle ne devait plus jamais retourner à cet état.

Elle sentit une légère brise froide frôle sa joue et elle se souvient que cette fraicheur douce et particulière était le signe que la nuit allait bientôt dominer le ciel, elle eut le bonheur de redécouvrir la splendeur d'une nuit étoilée, elle dû se forcer pour ne plus regarder les étoiles et elle remercie avec politesse Aryus pour avoir fait de son mieux et la permettre de pouvoir revoir le monde en dimension et en couleur.

Cassiopée était heureuse de pouvoir voir et bouger sans la moindre hésitation, la jeune humaine suivit Shaka, se mettant assez proche de lui, elle ne voyait personne, mais le vent apportait une odeur de sueur et de sang, sans doute des jeunes recrues qui s'entrainent la nuit, enfin c'est ce que pensait la demoiselle.

Voyant que la montée devenait monotone, elle se mit à vouloir monter les marche deux à deux, puis elle augmente la difficulté, jusqu'à ce qu'elle se vautre sur un plat séparant deux escaliers, elle se relève rapidement en ayant un rire nerveux, puis elle attendit le chevalier pour rester à côté de lui, Cassiopée ne fit plus aucune autre escapade et bêtise pendant le temps de la monté, sauf  qu'elle vit une magnifique rose et voulut la cueillir.

Cassiopée suivit Shaka, cachant la rose qu'elle avait cueillit, ne se blessant pas, il semblait qu'elle n'avait as tout perdue de sa vie animale, elle eut réussit à prendre une rose sans que les épines ne la blesse, c'était une magnifique rose blanche, qu'elle cacha dans son dos.

Une fois arrivé à la résidence de Shaka, la jeune humaine eut tôt fait d'observer l'architecture, qui était simple, mais au combien apaisant. Elle passe les double portes, chose qui la surpris, s'en suivit une explication d'une des couloirs de la demeure.

Casiopée remarqua qu'il n'y avait aucun bruit, le temple étant complètement isolé de l'extérieur, ce qui la faisait peur, mais elle se sentait en sécurité avec Shaka. Cette dernière fit un signe négatif de la tête à la question de shaka, le ventre de cette dernière protesta en émettant un gargouillis, faisant rougir de honte la demoiselle qui n'eut d'autre choix que de hocher positivement la tête.

Elle se mit à gigoter un peu et tendit la rose qu'elle avait cueillit et partie en courant vers la chambre des apprentis, elle ne savait même pas pourquoi elle c'était mise à courir et que son coeur battait la chamade, sans compter son visage qui était devenue un peu plus rouge.

Cassiopée ouvirt le porte et la referma en douceur, elle se précipita vers le récipient contenant de l'eau fraiche et y plonge sa tête quelque seconde avant de remonter cette dernière à l'air libre.

Elle ne savait pas pourquoi elle aimait être proche de Shaka, ni pourquoi elle avait du mal à parler, sans oublier son coeur qui s'accélère.

La pauvre ne savait pas qu'elle était amoureuse du Chevalier d'Or de la Vierge.

Cassiopée finit par souffler un bon coups et regarda son reflet dans le bac d'eau, elle vit dans un coin un miroir et put se contempler, elle se demanda l'espace d'un instant si cette belle jeune femme était vraiment elle, tant d'années c'étaient écoulées depuis sa renaissance.

Elle eut un geste hésitant, soupesant sa poitrine, elle se demandait si une fille de son âge en avait de si gros. Elle défit la tenue que Aryus lui avait prêté, pouvant regarder son corps dans les moindres détails, elle vit les deux cicatrices sur sa poitrine et effleura ces derniers avec beaucoup de précaution, elle apprit que sa poitrine était très sensible, sentant un léger frémissement remonter la colonne vertébrale.

Elle prit le bas d'eau et le posa à ses pieds, ainsi elle pourrait se laver et contempler ce corps qui se devait d'être redécouvert. Au début elle pensait que sa peau était de la crasse, mais elle remarqua qu'il s'agissait de son teint de peau, une peau basané qui contrastait à merveille avec ses cheveux blanc, elle se demanda s'il ne fallait pas mieux les couper, elle allait méditer sur ce sujet un peu plus tard.

La jeune humaine finit sa toilette et elle regarda le lit, elle avait de vague souvenir à quoi cela servait et comment y entrer, elle se mit sous les draps, n'ayant que le haut de la tunique comme pyjama. Elle souffla la dernière bougie qu'elle avait laissé allumé pour se diriger vers le lit.

C'est alors qu'une douleur foudroyante la prit à l'estomac, Shaka avait eu raison de s'inquiéter, son estomac n'était pas du tout habitué à avoir de la nourriture cuisiné, surtout des aliments "dure". Elle retenait ses larmes et ses gémissements, ne voulant pas inquiéter Shaka, en pensant à Shaka, elle sentit son corps se réchauffer un peu, son visage ne voulant pas disparaitre dans sa tête, Cassiopée se demandait si elle n'avait pas chopé une maladie bizarre, après tout elle n'est jamais allé chez un médecin ou dans une école normale.

Puis la fatigue la frappe d'un seul coups, la douleur s'amenuisant et devenant trop faible pour empêcher la demoiselle d'avoir son premier vrai sommeil de la journée. Elle dormit le corps penché du côté de la fenêtre où les rayons de l'astre lunaire illuminait le minois de l'humaine, teintant l'espace d'une nuit ses cheveux d'un teint argenté. Sa bouche légèrement ouverte, soufflant à chaque expiration une mèche s'étant placé devant ses lèvres.

Cassiopé était heureuse, elle dormait dans un endroit chaud, accueillant et moelleux, elle n'avait plus qu'à habituer son ventre de sa nouvelle alimentation et entrainer ses yeux à supporter la lumière du jours.

Les oiseaux n'avaient pas réveillé que Shaka, la demoiselle aussi se fit réveiller dès les premiers gazouillements, des volatiles, son ouïe était sensible, quand Cassiopée ouvrit els yeux, des ratons lumineux aveuglèrent sa vision, aussi elle mit sa main devant elle pour les protéger de l'agression matinale, mais très vite sa pupille et son iris se firent à la luminosité du soleil, elle ne pouvait pas le regarder directement, mais elle pouvait se déplacer dans la salle, la première chose qu'elle constata, c'est qu'elle avait quelque chose sans sa bouche.

Pendant son sommeil, elle avait saisit un oreille et  avait mâchouillé un coin, comme un enfant le ferait avec son doudou. Cassiopée put constater que son mal de ventre était passé, fort heureusement, mais elle allait tout de même être prudente sur la nourriture dorénavant. 

Elle se lève et saisit le reste de sa tunique, pour l'enfiler. Elle vit un drôle de petit cercle qui est élastique, elle chercha un petit moment le but de cette chose et le laisse finalement sur le bureau.

Elle se dirige vers la porte, se demandant si Shaka était réveillé, elle approche sa main droite quand un bruit se fit entendre, quelqu'un venait de toquer à la porte, ce qui eut comme réflexe de reculer sa main de la poignet.

Elle attendit dix seconde, avant de saisir la poignet, de le tourner, entrouvrant la porte pour que l'on ne puisse voir que la moitié de son visage, le reste et son corps étant caché derrière la porte.

Puis voyant le Chevalier de la Vierge,  elle eut une mine étonnée et ses pommettes se mirent à prendre uen teinte un peu plus rouge, elle dit avec timidité.

- B ... Bon ... Bonjours.

Cassiopée mit un peu de temps avant de répondre, aux questions de Shaka, étant à moitié hypnotisé par les yeux de ce dernier, elle sentit son coeur s'accélérer et sa gorge se resserrer légèrement, la rendant encore plus timide qu'elle ne l'était déjà.

Elle hoche de la tête pour répondre aux questions, elle n'avait jamais aussi bien dormit, cela se voyait sur son visage qui était illuminé de fraicheur. Pour la chambre, même une toute petite salle avec un lit et un bac pour se laver aurait été considéré pour l'humaine comme une chambre de princesse, celle des apprentis semblaient plus à une chambre d'une déesse de son point de vue.

Quand vint la question sur le petit-déjeuner, elle fit un sourire et ouvrit grand la porte, dévoilant son corps qui était dans la tenue que Aryus c'était prit la peine de prêter. Elle joue des pouces et finit par dire.

- Quelques fr ... fruits ...

Elle avait du mal à parler, ne comprenant pas pourquoi elle avait tant de mal à parler avec Shaka. Elle se mit à regarder le Chevalier d'Or, devait-elle parler de sa drôle de maladie ou non, elle hésitait, se posant même la question de ce qui arriverait si Shaka l'attrapait.

Styx ne comprit pas bien le concept de l'âme, elle n'avait pas de connaissance sur ce sujet et encore moins de concept religieux, ce qui lui aurait été bien utile pour comprendre.  Tous ce qui l'importait pour l'instant c'était d'être avec Shaka, elle n'aime pas être trop loin de lui, mais paradoxalement, elle se sent plus à l'aise en conservant une certaine distance.

Aussi suivit-elle le Chevalier d'Or de la Vierge en conservant une distance, non pas qu'elle se méfiait, mais de cette manière son coeur battait moins vite et son corps ne se réchauffait plus.

Une fois dans la salle l'odeur de la bonne nourriture agresse ses narine, avalant la salive devant tant de tentations et d'odeurs qu'elle n'avait jamais, ou que trop rarement, sentit dans son passé.

Cassiopée se mit dans la même posture que Shaka, tout du moins essaya, mais elle avait du mal et cette posture la gênait, aussi elle se contente de s'assoir sur ses fesses, tendant le bras pour prendre tout d'abord le fruit le plus mou, elle se torturait l'esprit à ne pas céder à son envie de manger de tout, se rappelant du maux de ventre d'hier soir, elle savait que si elle se laissait allé elle aurait, certes, le ventre plein, mais l'humaine aurait aussi le droit d'avoir un mal de bide.

La demoiselle prit son temps pour mâcher,  reprenant l'habitude d'utiliser ses dents pour broyer la nourriture et non gober comme sa bouche avait apprit quand elle était animale, c'était très dure pour la femme-enfant de retrouver une attitude civilisé et humaine.

Pendant qu'elle mangeait, elle n'osa pas regarder Shaka, pensant que ce dernier devait rire de la situation. Sans le savoir Cassiopée développait son esprit à repousser la tentation, ce qui diminuerait les chances de tomber dans des pièges tendus par des humains ou des créatures.

Cassiopée finit son premier fruit et prit de l'eau, se rappelant que ce truc blanc, appelé lait, était mauvais pour les ventres fragiles, la demoiselle ne prit donc que de l'eau. Aussi son petit déjeuné fut rapidement finit.

Elle observait discrètement, par des regards rapides ce que Shaka faisait, par chance elle n'eut pas à changer de direction son regard ou croiser les yeux du Chevalier d'Or.

La demoiselle entendit que son sauveur n'avait pas grand chose à faire, ce qui étonna Cassiopée, qui s'attendait plutôt à ce qu'il soit occupé, puis vint une question qui posa un lapin à la demoiselle.

La jeune femme fit mine de réfléchir et trouva une idée.

- Tu p ... pourrais me faire v ... visiter  ?

Cassiopée fut heureuse de voir Shaka adhérer à sa demande, cela la faisait bizarre d'être envahit par le bonheur, elle avait la sensation qu'une flamme l'entourait et apaisait son coeur et son esprit. Elle se lève et suivit le Chevalier d'Or en faisant de petit pas.

Une fois repassés les double porte, la demoiselle sentit le vent lécher sa peau, faisant voltiger avec grâce les cheveux blancs, elle se dit que ce n'était pas la peine de les couper, si elle pouvait avoir la même sensation de bien être en sentant le vent la toucher, elle les garderaient ainsi.

Elle apprit que le Sanctuaire était séparé en plusieurs partie, la partie basse, elle se fit un plan dans la tête essayant de comprendre comment le Sanctuaire est construit.

Cassiopée remarque que Shaka était plus heureux que d'habitude, ce qui l'interloque un peu, elle n'avait rien fait pourtant, c'est alors que ce dernier expliqua la raison de son contentement.

La demoiselle vit le Chevalier d'Or du Lion, elle frémit légèrement en le voyant, non pas qu'elle est peur, mais quelque chose chez lui inspirait le respect, la jeune fille se planqua derrière Shaka quand Aiolia posa son regard sur elle. Shaka invita Cassiopée à se présenter, elle sortie de sa cachette, jouant des pousses et regardant par terre.

- Je m'appelle Cassiopée ...

La suite des salutations furent inaudible tellement la jeune fille se mit à parler à voix basse, mais on sentait bien qu'elle ne disait rien de mal vis-à-vis d'Aiolia.

Cassiopée eut meilleur mine en entendant le Chevalier du Lion dire qu'il n'avait mangé personne, mais elle resta tout de même assez proche de Shaka, jusqu'à ce que ce dernier veuille discuter avec son ami, la jeune fille ne voulant pas gêner, se mit à explorer le temple, enfin, explorer est un grand mot, elle entre dans le temple et ferme les yeux, sentant une présence invisible, elle ne pouvait pas définir de quoi il s'agissait, sans doute son instinct, mais qui sait s'il ne s'agissait d'esprits voulant communiquer avec elle.

Elle entendit les pas de Shaka et se précipita à l'entrée pour que se dernier n'ai pas à la chercher pendant des lustres. Elle salue d'une petite inclinaison du buste et d'un petit "au revoir" le Chevalier d'Or du Lion, avant de courir un peu pour se mettre aux côtés du Chevalier de la Vierge, rougissant un peu.

La demoiselle ne sut quoi répondre à la question de son protecteur, elle ne l'avait jamais sut elle même sauf un détail, mais devait-elle le dire ou non.

Elle allait le dire quand un froid invisible déferla dans son corps, telles des aiguilles s'enfonçant dans sa chair, la pétrifiant sur place, ses pas se firent hésitants, elle remarque le temple du Cancer, la lueur de l'armure la faisait froid dans le dos, mais c'était ce froid qui était le plus effrayant, elle connaissait ce froid, celui de la mort, faisant ressurgir de terribles images de son enfance.

Cassiopée ne réfléchit plus et se mit à détaler aussi vite que ses jmabes le pouvaient, n'ayant même pas la force de crier de peur, ce temple la faisait trop peur, il y avait trop de mauvaise chose en se lieu.

Elle se mit à descendre les marches aussi vite que possible et se fit un croc-jambe ce qui aurait dû la faire dévaler l'escalier, si une jeune femme ne l'avait pas saisit avec douceur. Il s'agissait de Saori Kido, que tout le monde appelle Athéna.

- Tu ne t'es pas fait mal ?

Cassiopée regarde le demoiselle et se fit littéralement hypnotisée, elle ne sentait aucune crainte émaner du corps d'Athéna, juste de la douceur. L'incarnation de la déesse vit Shaka et fit signe à se dernier qu'il n'était pas utile de se prosterner.

- Fais attention la prochaine fois, comprit ?

Cassiopée baisa la tête honteuse, elle ne savait pas de quoi, mais elle avait honte. Saori continue sa montée, accordant à Shaka son sourire au passage.

Cassiopée garda la tête baissée, imaginant que Shaka devait sans doute lui en vouloir d'avoir fuit comme ça et d'avoir perturber l'ascension d'Athéna. La demoiselle n'avait même pas demander le nom de celle qui l'avait préservé d'une bien mauvaise chute.