Jour de Marché [PV Yuki]

Le jour se levait sur Seikusu et Anne-Marie, se leva la gueule enfarinée comme tous les matins. Ainsi, elle se dirigea en chemisettes presque transparente, et d’un pas lent, vers la cuisine pour prendre son petit déjeuner. Au passage, elle reçut les salutations des employés de maisons, et leur répondit d’une voix montrant qu’elle était encore à moitié ensuquée. Ainsi, quand elle ouvrit le frigidaire, et qu’elle vit que ce dernier était quasiment vide, et plus de lait, elle laissa échapper un soupir.

- Ah zut, s’est vrai qu’il va falloir faire des courses !
- Désolé mademoiselle, j’y vais dans la journée.

Répondit la jeune femme chargée de la cuisine dans sa maison. Anne-Marie ferma alors la porte de l’appareil réfrigérant avant de se tourner vers son employée.

- Non, je vais m’en charger moi-même, cela ne me fera pas de mal pour une fois.

Répondit la jeune Der Adels à cette remarque, et cela ne manqua pas de surprendre la cuisinière alors que sa maîtresse prenait un croissant avant de finalement quitter la cuisine, en direction de sa chambre. Elle mangea son petit déjeune rapide tout en marchant et ouvrant son armoire pour voir ce qu’elle allait mettre aujourd’hui. Elle prit le temps de finir ce dernier avant de sortir sa tenue habituelle : un ensemble jupe et gilet noir sans manche qui laisserait donc voir son chemisier blanc en dessous. Une fois ces vêtements posés correctement sur le lit, la demoiselle ouvrit alors un tiroir où elle sortit des sous vêtements en dentelle noir.

Il lui fallut quelques minutes pour se vêtir, puis passer dans la salle de bain pour se coiffer et passer un rapide coup d’eau sur le visage. Ainsi, quand elle redescendit elle se dirigea vers l’entrée pour mettre une paire de chaussures à talon noir avant de revenir vers le salon.

- Tenez maîtresse, voilà l’argent pour les courses, vous avez 20 000 yen (à peu près 175 euros) pour la nourriture cette fois.
- Et bien, maman a été généreuse cette fois !

Commenta la jeune femme en souriant, et rangeant l’argent dans son portefeuille qu’elle glissa dans une poche de sa jupe avant de saluer ses employées et se diriger vers la sortie de la villa. Elle fit d’ailleurs brièvement demi tour pour ne pas oublier son téléphone portable avec lequel elle appellerait le chauffeur pour venir la chercher une fois les courses faites. En effet, elle prévint ce dernier, en refusant qu’il  l’accompagne au marché. Elle se dirigea alors vers la station de métro et rejoint le quartier en question. Marchant alors aux milieux des étals et de la foule, Anne-Marie se mit alors en quête des aliments qu’elle avait besoin.

Pour Yuki la journée commença avec quelques difficulté, en effet voler dans un marché ou un magasin n'a jamais eut plus de 55% de chance de réussir, car il y a toujours des clients, certains d'un age fort avancé et donc peu dangereux, mais il y a aussi des personne plus jeune, ce qui est un obstacle car ils peuvent vous barrer la route et donc gêner Yuki dans son vol. Justement le deuxième  vol se passa très mal, quelle idée de faire les poches à un policier en civil, en même pas dix minute, la voleuse se trouva avec deux voitures à ses trousse, elle du user de sa connaissance de la ville pour prendre des chemins que les engins véhiculés ne peuvent emprunter.

Fort heureusement la poursuite s'arrêta dans le quartier de la Toussaint, personne n'osait y aller, même deux véhicule de police avec leurs armes de services, ils avait peur des bandits se terrant dans l'obscurité des rue étroites. Yuki n'avait pas peur, car elle savait passer discrètement dans le quartier sans se vais voir. Elle n'avait pas assez d'argent pour se payer à manger et devait continuer à voler.

Aussi elle prit la décision de faire ses vols à la tire dans le centre commerciale, en effet aujourd'hui il y avait beaucoup de monde et donc il sera plus facile et rapide d'avoir suffisamment d'argent pour se payer à mangé, elle évita soigneusement les caméras de surveillances, se mêlant dans la foule, se cachant derrière des adultes, regardant à droite et à gauche qui possèderait un porte-monnaie remplit et pour cela il suffisait de regarder les vêtements, c'est alors qu'elle vit Anne-Marie, elle se faufila pour arriver derrière elle, faisant mine de regarder partout, d'être une simple adolescente faisant du lèche vitrine.

Elle se mit à accélérer et se fit un croque-jambe pour retomber sur le dos de la demoiselle en faisant un faux cris de surprise, tomber dans une foule arrivait souvent, du simple fait que tout le monde était pressé et ne faisait pas attention aux autres. Une fois plaqué contre son dos, elle usa de sa dextérité pour piquer le porte-feuille, c'était dure par le fait que l'objet en question se trouvait assez proche du corps de la victime, ce qui rendit la tâche de Yuki plus ardue. Mais elle y arriva.

La voleuse planqua l'objet du vol sous sa mini-jupe rouge, plus précisément au niveau de ses fesses et s'excusa de l'avoir bousculer,puis ensuite Yuki se mit à courir rapidement, essayant d'aller rapidement vers un magasin pour dilapider l'argent et abandonner le porte-feuille sur un comptoir où le patron appellera les flics pour que Anne-Marie retrouve son porte-feuille,mais sans l'argent, Yuki n'avait aucune raison de voler les cartes bleus,les papier d'identité ou encore les chèques, c'était beaucoup plus facile de se déplacer avec du liquide.

n oins de deux minutes elle trouva enfin un magasin et se prit un sandwich et quelques provisions, elle émit un gémissement en sentant le goût délicat du jambon fumer et le dévora sans faire nullement attention aux personnes, comme quoi tout prédateur qui se repait est vulnérable.

Elle ne vit pas que Anne-Marie était en face d'elle.

Quittant donc la maison pour aller faire quelques courses, la jeune Anne-Marie avait refusé que son chauffeur la dépose devant le centre commercial, préférant user des transports en communs. La demoiselle s’était donc mit à marcher tranquillement dans la rue, jusqu’à la première station de métro. Bien entendu, en temps que belle femme, celle-ci ne manqua pas d’attirer le regard de jeunes hommes, auxquels elle rendait parfois un sourire. Mais, ce dernier n’avait rien de particulier comme signification, alors qu’elle zigzaguait dans la foule attendant que le métro arrive.

D’ailleurs, une chance pour elle, ce dernier ne mit pas longtemps à arriver en gare, et ouvrir ses portes pour laisser descendre les passagers à cette station, et embarquer ceux à quai. Le seul inconvénient fut que le monde était elle que chaque wagon était bondé, et les gens coller les uns aux autres. Elle se sentit alors comprimé, et cela dura jusqu’au centre commercial où beaucoup de personnes descendirent, soit pour travailler, soit pour faire ses courses. Anne-Marie s’écarta alors de celle-ci pour reprendre un peu son souffle, et s’assurer machinalement que ses biens étaient sur elle. Heureusement d’ailleurs, personne n’avait profité de cette situation pour lui faire les poches.

La jeune Der Adels se mit alors en marche, et suivit la foule vers les escalators qui lui firent quitter la station de métro pour se retrouver en plein cœur du centre commercial, et plus précisément dans sa galerie marchande. Elle se mit alors à marcher dans cette foule, suivant le cour de celle-ci, regardant à droite à gauche, repérant les quelques stands de nourritures ou les bars, dans lesquels elle pourrait peut être s’arrêter un instant avant de faire ses courses.  Mais, s’est alors qu’elle sentit un contact dans son dos, celui d’une personne ayant trébuché et étant venu percuter la personne devant elle, au lieu de tomber, ce qui dans cette foule aurait été difficile et dangereux. L’impact poussa d’ailleurs Anne-Marie un peu en avant, avant qu’elle ne tourne le regard pour voir une jeune femme d’à peu près son âge s’excuser alors qu’elle se redressait.

Elle lui répondit qu’il n’y avait rien de grave avant de voir cette dernière s’éloigner, alors qu’elle-même était toujours au milieu du centre commercial, obligeant les autres passants à la contourner, certains râlant légèrement. S’est quand elle réalisa que la précipitation de la demoiselle, après qu’elle se soit remit lentement à marcher, paraissait bizarre, que la demoiselle fouilla ses poches et découvrit son portefeuille absent.

- Oh la petite voleuse !

S’exprima t elle alors qu’elle fit demi tour pour fendre la foule d’un pas bien plus rapide à la recherche de l’adolescente. Son regard fouillait partout, magasin, et dans la foule à sa recherche, sans qu’elle ne vienne un instant à penser à avertir le service de sécurité qu’on venait de lui voler son portefeuille. Sa seule pensait était de retrouver la pickpocket pour récupérer son bien. Et selon elle, soit celle-ci était en train de se nourrir, soit de commettre un autre vol comme souvent avec ce genre d’individu.

Pensant reconnaitre la jeune femme qui l’avait percuté au comptoir d’une sandwicherie, s’étant placer de faon à avoir une vision sur l’allée de la galerie, Anne-Marie accéléra son pas et vint se placer face à elle, alors que la jeune femme était en train de dévorer un sandwich, avec d’autre s provisions posées devant elle. Mais, ce n’était pas la seule chose qu’elle vit sur le comptoir, puisque son portefeuille, ouvert, si trouvait, et elle ne tarda pas à tendre le bras pour venir le récupérer, alors que son expression visuelle était assez dure, tandis qu’elle regardait la voleuse.

- Dis donc, cela t’amuses de faire les poches des gens ?

Dit-elle assez froidement à la demoiselle, qui trop occupée à manger ne semblait pas encore l’avoir remarqué. Anne-Marie  dans le même temps avait fermé et ranger son portefeuille sans vérifier son contenu, puisqu’elle était persuadée que l’argent liquide ne s’y trouverait plus, ou du moins pas dans sa totalité, puisqu’il s’était écoulé sans doute pas assez de temps pour que la jeune femme ait pu entièrement le dépenser. D’ailleurs, elle finit aussi par venir s’emparer des produits que la jeune femme avait laissé sur le comptoir, puisqu’ayant été payé avec son argent, était en quelque sorte sa propriété, et que cela plaise ou non à la jeune femme.

- Et je prends donc cela aussi puisque tu l’as acheté avec mon argent, je me trompe ? Cela m’appartiens donc !

Avait-elle commenté, alors que dans la manœuvre, elle s’était déplacée pour venir se placer à côté de la voleuse, et se facilité la tâche.  Son regard sévère se posait donc sur celle-ci, espérant n’y voir aucune protestation.