Rencontre de deux grand leaders opposés [PV Loki]

Le matin se lève et déjà mon bureau est submergé de paperasse signalant des actes diverse, allant du petit vol récurent aux meurtres de soldats et de civils, en passant par des pyromanes qui mettent le feu aux maison en voulant faire le plus de victimes, chaque situation fut analysé avec attention, dedans se trouvait les actes commit par des révolutionnaires et les trouver étaient difficiles par le fait qu'ils se dissimulaient dans la foule et se cachent quand la situation n'est pas à leurs avantages.

Tout leurs faits et gestes est répertorié sur ma carte, tout en s'accordant une marge d'erreur de deux rues, c'est alors qu'une lettre me fis réagir de manière surprenante, mon poing s'abat sur le bureau de manière violente, si mes déductions sont bonne une partie des révolutionnaires avaient franchit l'un des rares trou de la défense que j'avais mise au point, comment avaient-ils su, je ne pouvais le savoir, mais les faits étaient là, un troupe pouvaient porter un coup puissant aux défenses.

Ni une ni deux je pris ma rapière et mon manteau, l'hiver commençant à pointer son nez, ce qui était un avantage pour les militaires étant entrainé à endurer le froid. Je me dirige vers la caserne la plus proche et dis d'une voix forte et puissante :

- Je veux cinq fantassins et trois archers dans la minute qui suit.

Les ordres n'eurent pas besoin d'être donné une seconde fois, beaucoup rêvaient d'être sous mes ordres, car crainte par ma froideur et admiré par mon génie militaire.

Les ordres étaient simples, les deux fantassins allaient aller avec moi au contacte des rebelles, les trois autres étant derrière pour consolider l'attaque et permettre à notre troupe d'avancer rapidement sans être gêné par l'étroitesse des rues qui ne permettait pas l'avancer de plus de cinq hommes côte à côte, les archers restant à dix pas en arrière pour couvrir une possible retraite.

C'est alors qu'un bruit attire mon attention et je fis signe de ne plus bouger, les révolutionnaires n'étaient pas loin, la situation avait grandement changée et donc la stratégie se devait de suivre l'évolution, les fantassins se mirent donc dans des coins sombres, ne devant attaquer qu'à mon signale, les archers entrèrent dans des maisons, ayant le droit d'user de la force si nécessaire, se postant aux fenêtre aux étages pour pouvoir inonder la zone de flèches.

Ainsi j'avais trois fantassins et un archer sur ma droite, le reste sur la gauche. Pour ma part je dégaine ma rapière et attends avec patience et sang-froid de rencontrer les révolutionnaires et de leurs infliger une première défaite.

Le plan avait été bien avancé surtout grâce à l'état de guerre civile que subissait Nexus en ce moment. Les eclaireurs et autres espions au sein même de la garde leur avait été extrêmement utile, et de ce fait un point faible avait été décelé dans l'énorme muraille de fortune érigée par les troupes de la Reine pour stopper les révolutionnaires dans leur progression. Bien sûr, un édifice aussi gros bâti en si peu de temps avec si peu de moyen devait comporter des failles. Et il y en avait une.

Ils s'étaient tous postés dans des maisons non loin de cette faille dans la muraille, une petite ouverture très peu gardée qui permettait une attaque en force rapide et décisive: difficile a repérer et placé dans cette partie de la ville où les rues étaient étroites, difficile a des attroupements de personne de passer... Sauf dans le cas où un commando était préparé.

Et l'optique d'une contre-attaque immédiate était plus qu'évidente. En conséquence, ils étaient prêt à intervenir et avaient saisi la veille le bâtiment d'en face, afin de se procurer une tour de garde discrète pour surveiller la planque, où la bande commençait à se réunir et s'armer. Seulement si ils étaient pris de court, ils devraient essuyer un cuisant échec, se faire enfermer dans la maison n'était pas leur but et des renforts rappliqueraient aussitôt. Loki, posté en surveillance juste en face, venait justement d'observer le manège de la générale. En quelques instant la baraque fut cernée, mais ils ne manquèrent pas de moyens: il avertit aussitôt les résident d'en face avec un petit papier attaché à un caillou, qui passa à travers une fenêtre ouverte. Le caillou était passé juste au dessus de la tête de Lys, probablement loin de ses capacités sensorielles, et donc ceux de l'intérieur se mirent aussitôt en marche et prêt à riposter en cas d'entrée. C'était au groupe de surveillance à porter le premier coup pour permettre une sortie aux gens d'à-côté: une fois la diversion faite, le gros groupe se ruerait sur la brèche et passerait en force. Une fois à l'intérieur, c'était à eux de se débrouiller.

" Attendez. Encore... Encore... Il faut qu'ils s'attendent a quelque chose. C'est justement là qu'ils seront surpris. "
Ensuite, le renard bondit du balcon de son bâtiment pour atterrir vers la tête de la générale, l'arme sortie, et atterrir lourdement en créant un renfoncement dans les pavés de la rue. Il se redressa, faisant grincer sa lourde armure en métal, et aussitôt des révolutionnaires postés a la surveillance surgirent, armé d'arbalète de fortune, de fourches et autres armes récupérées pour porter l'assaut. Ils étaient aussi nombreux qu'eux. Et une fois le vacarme produit, les autres commencèrent leur fuite par la porte de derrière.

" C'était pas très malin de laisser une si belle ouverture dans votre beau mur de débris. Une fois qu'on vous aura écartés, plus rien ne nous empêchera de renverser la couronne ! "

Il brandit son arme devant son visage et s'avança vers la générale, comme si il allait porter le premier coup mais en restant en position défensive. Une technique d'approche peu banale pour la provoquer...

J'eus la sensation que quelque chose vole au-dessus de ma tête, mais je ne laisse pas ça me gêner, il était évident que les révolutionnaires étaient maître des lieux, mais il était inconcevable pour les militaires de nexus de plier sous le poids de la populace, nous avons tous fait notre vœux d'allégeance envers la reine et ceux s'étant dégagé de cette promesse c'étaient vu retiré leurs équipement, titre et don, tout en promettant de ne pas s'impliquer dans cette bataille sous peine de voir leurs vies et ceux de leurs famille prisent par les armes.

C'est alors qu'une ombre jaillit au-dessus de moi, je fis quelques pas en arrière pour voir une personne que je connaissais bien, un terranide ayant choisit de prendre les armes et semer la pagaille, non pas que ses actions soient mauvais en soit, mais il ne sait pas que la loi est là pour servir et que le fait d'être à présent devant moi peu lui être fatale. Il porte une armure qui semble bien solide, mais c'est justement le port d'arme qui me fit légèrement rire, si on porte une armure c'est que l'on a peur de se faire blesser que cela soit conscient ou non, hors un vrai militaire ne doit nullement avoir peur de se faire marquer par l'adversaire et encore moins de mourir.

La vacarme fait par les révolutionnaires ne se fit que bien entendre, dire que des personnes comme ça avaient réussit à nous prendre de courts. J'émis un sifflement et ma troupe partie à la chasse, les archers allant avant tout chercher des renforts, car n'ayant que des armures légère et un équipement peu gênant dans la course, ils étaient les plus qualifiés pour ce genre de mission.


" C'était pas très malin de laisser une si belle ouverture dans votre beau mur de débris. Une fois qu'on vous aura écartés, plus rien ne nous empêchera de renverser la couronne ! "

Sa posture de combat était intéressante, aussi je retire mon manteau pour dévoiler ma tenue qui ne comporte aucune armure, juste un vêtement militaire que l'on utilise en temps normale pour parader, mais que j'utilise en tant que tenue de générale. Mon corps reste décontracté et je me mis à dire :

- Qui vous dis que ce n'était pas prévu et que derrière celle-ci se trouve le gros de mon armée. Quand à toucher la reine et son trône il faudra avant tout me tuer.

Je me place de profil, diminuant de manière drastique les zones où il peut me toucher, protégeant une partie de mes points vitaux de cette manière. La pointe de ma rapière se positionne pour que, du point de vue visuelle et non physique, il se place entre les deux yeux de mon adversaire. Je m'approche d'autant de pas que lui, attendant que nos lames se touchent dans un son métallique qui résonne. C'est alors que je fis un pas en arrière pour ensuite partir à l'assaut de Loki, feintant pour toucher les endroits non protégés, tels que la tête et les jointures.

Cela n'étant qu'un petit test, je fis deux petit bond en arrière.

- Je dois reconnaitre que vous avez de très bon réflexe, dommage que nous soyons ennemi, j'aurai été ravi de croiser souvent le fer contre vous.

Je me mis de face, la lame pointée vers le bas, comme si je voulais le trancher, hors tout le monde sait qu'une rapière est fait pour l'estoc, il s'agissait d'une technique légué par mon défunt père et que j'allais utiliser pour briser sa confiance envers son armure.

Pour l'heure, le gros groupe continuait d'avancer. Il ne croyait pas en l'opportunité d'avoir une si grosse embuscade derrière le mur: un mouvement d'autant de personne ne serait jamais passé inaperçu aux yeux de leurs éclaireurs. Il avait de toute manière toute confiance en cette équipe et il reposait en leur main l'avenir de cette guerre: l'échec n'était pas une option, la réussite de leur mission était primordiale pour permettre une avancée tactique.

Toujours en position de garde, le renard analysait surtout les mouvements de jambes de Lys: un manieur de rapière utilisait surtout ses jambes pour frapper, pas ses bras, l'utilisation de cette arme requiert une grande mobilité et donc garder un oeil sur ses mouvements permettait de prévoir les coups. Il leva un bras et fit signe à ses congénères de partir à la chasse des archers, pour éviter qu'ils aillent ennuyer les troupes durant leur avancée. A présent il ne restait que deux personnes sur place: elle et lui. Si il la battait, il pourrait éviter l'appel des renforts et permettre d'aider la progression a l'intérieur du mur. Dans le cas contraire, elle enverrait sûrement une troupe d'interception pour contrecarrer leurs plans.

Il ne bougea pas en la voyant approcher. Il ne faisait qu'analyser ses jambes, le seul moyen de savoir où elle allait attaquer et comment. Ces aristocrates snobinards étaient de grands fan de ce genre d'arme, alors pour en avoir mis K-O quelques uns il pouvait se permettre d'avoir autant de connaissance en la matière. Pas difficile donc de sentir venir la frappe et dresser l'épée pour renvoyer les coups, parant toujours de justesse pour essayer de la déstabiliser et toujours s'offrir une ouverture.

" Allié avec une vendue comme vous ? Ne me faites pas rire... Je n'ai pas à porter des costumes moulants pour plaire à mes supérieurs, j'ai le mérite de travailler pour une cause juste ! Je ne comprends même pas comment on peut cautionner un gouvernement aussi corrompu ! "

Il dressa son épée devant lui à présent, prêt à attaquer à son tour.

" De toute manière, je déteste me battre. Et encore plus tuer. C'est pour ça que je vais juste vous mettre hors combat et vous laisser regarder la chute de votre brillante carrière, et l'avènement d'un monde juste. "

Le renard s'avança vers son adversaire en courant, et au dernier moment roula sur le côté. Il ne porta aucune attaque, il voulait surtout voir ce qu'elle préparait avec une position aussi étrange. Accroupi sur la gauche de la femme, il gardait son épée devant lui encore une fois pour parer, le renard n'était pas porté sur l'attaque mais surtout sur la défense: toutes ses techniques ne semblaient être des parades et esquives, et sa lourde armure pour le protéger des erreurs...