Voilà plusieurs semaines que Clara ne s’était pas promené dans un parc, et en particulier, celui où elle avait rencontré la jeune Aéris. D’ailleurs, elle se demanda ce que le jeune feu follet pouvait être en train de faire actuellement. Ainsi, la jeune brune était finalement revenu un matin de bonne heure dans ce parc, pour y retrouver avec un peu de chance son ancienne amante à qui elle avait redonné confiance, même si s’était principalement envers les relations sexuelles et amoureuses, plutôt que celle que la jeune fée avait envers les hommes.
Elle espérait donc la croiser de nouveau, même si cette fois, elles ne faisaient que bavarder comme de vieilles copines se retrouvant. Elle avait donc prit la direction des bois, mais, affichait une mine un peu déçue. En effet, contrairement à sa première visite, le parc était loin d’être vide, et beaucoup de personnes, surtout de jeunes femmes étaient en train de faire leur jogging malgré l’heure matinale. D’ailleurs, s’était pour cela que Clara était là si tôt, elle pensait avoir plus de chances de croiser le Feu Follet, mais avec tant de mondes, il ne fallait plus y compter.
D’ailleurs, elle ne manquait pas d’attirer l’attention des autres, que se soit par sa tenue vestimentaire sombre, qui la mettait naturellement en valeur, ou par sa démarche. En effet, là où les autres courraient pour faire un peu d’exercices, elle ne faisait que marcher. Elle avait même rit, en voyant un jeune homme, qui se prit un poteau, alors qu’il était en train de la dévisager du regard. Bien sur, elle s’en fichait un peu, puisqu’elle ne pourrait empêcher de tels regards pervers, mais elle les ignorait pour la plupart.
C’est alors qu’elle vit une jeune femme, aux cheveux volets, passée devant elle. L’attention de celle-ci était ouvertement placée sur elle, et Clara lui sourit. C’est alors que la demoiselle tomba au sol, ayant trébuché. Ainsi, l’observation de la jeune femme l’ayant quitté, Clara se permit un sourire amusé avant de s’arrêter à ses côtés, alors qu’elle laissait entendre sa douleur.
- Ca va mademoiselle, vous ne vous êtes pas fait trop mal ?
Demanda Clara un air exagérément inquiet pour la chute de la jeune femme. Elle se pencha même vers elle pour l’aider à se redresser, prête à y prêter une main pour cela, quand cette dernière serait prête à le faire. En plus, de plus près, la demoiselle était assez jolie, et l’idée de passer plus de temps avec elle surgit dans son esprit, se disant aussi que cela remplacerait la compagnie d’Aéris pour cette fois. Mais, bien sur, Clara ne dit rien de cela ou de ses intentions pour le moment.