Odeur de poudre et chaines. (PV Don)

Cela faisait six mois que Floria vivait dans Nexus, suite à une lettre pour le moins spéciale, il y avait une pièce jointe avec une croix sur une carte de Seikusu, avec marqué dessus "Portail", elle eut même les plan des divers villes de Terra, tous ce qu'elle savait du commanditaire, c'est qu'il était très fort, il n'y avait pas une seule trace de lui, juste une signature, qu'elle reconnaissait, celui d'un groupe de mafieux qui n'étaient qu'une couverture pour quelque chose de plus gros, comme-ci cette personne ne vouait pas que la tueuse à gage trouve la réponse.

Elle savait que trop s'aventurer sur un sol marécageux pouvait s'avérer dangereux si on y était pas préparé, aussi la demoiselle renonça à pousser ces recherches plus loin.

Son objectif était simple, elle devait s'infiltrer dans un entrepôt et faire des dommage collatéraux conséquents, mais pas n'importe lequel, celui d'un dénommée Don, tout le monde connaissait son nom, mais pas son visage. Ainsi les deux personnes e trouvèrent sur un pied d'égalité, le but pour Floria était donc de s'infiltrer, de faire un maximum de dégât, puis de se volatilisé, sans se faire reconnaitre.

La demoiselle était atterrit dans un petit village à moins de cinquante kilomètres de Nexus et s'habitua très vite à la vie de Terra, elle se renseigna sur les modes de vies et les personnes importantes,, c'est ainsi qu'en entrant dans Nexus, elle entra au service d'un noble du nom de Thomas Von Herm, bien sur elle se fit passer pour une jeune femme venant de la campagne sous le jolie nom de Mariane Thohedge, son identité fut vérifier plus d'une centaine de fois, mais Floria avait bien manigancée son coup et elle fut enregistrée comme servante du noble, elle se montra très  douée pour les tâches que son maître lui donnait, tout cela en étant logée et nourrit, elle ne demandait aucune paie, juste de quoi bien vivre.

Avec un peu de patience et de savoir faire, elle s'arrangea pour faire expulser un serviteur qu'elle supposait être un espion, sans que ce dernier ne se rend compte, il fut trouvé une heure plus tard dans la rue, avec une balle entre les deux yeux, l'arme dans sa main et nettoyée de toutes empreintes digitales.

C'est alors qu'elle se proposa pour aller voir les esclavagistes pour trouver un terranide pas trop cher et efficace, le noble fut au départ très hésitant, puis écrivit un papier avec son sceau, prouvant que Floria était là en tant que représentante du noble et pouvait acheter autant d'esclaves que nécessaire, pour peu que cela ne dépasse pas 50 000 pièces d'or, elle reçut une bourse avec la somme et la liste des adresses des esclavagistes dont celui de l'entrepôt qu'elle devait saboter. Elle mit sur elle sa tenue de servante, Elle portait une dague à chaque jambes au niveau des cuisses, tenue par une lanière, elle avait emporté un colt, qu'elle avait planquée dans le double fond de sa sacoche, cela ressemblait à un petit sac avec une lanière pour le mettre en bandoulière, avec à l'intérieur la bourse contenant les 50 000 pièces d'or. Elle c'était lavée pour faire disparaitre toute trace de poudre, ne laissant que l'odeur de la peau d'une servante ayant fait divers tâche comme la cuisine, la couture et mêem les massages.

Aussi elle partit dans Nexus, faisant les marchés, regardant chaque personnes mis en vente, rien sur son visage ne laissait voir la véritable nature de la tueuse, on aurait dit une simple servante qui était en course sur ordre de son maître, il était vrai que ce n'était pas banale, mais il n'y avait pas non plus lieu à crier aux scandales ou à la tromperie, certains nobles préféraient laisser leurs servantes chercher un esclaves, car elles étaient les plus à même de savoir comment différencier un esclave travailleur, d'un froussard.

Elle fit plusieurs entrepôts, certains marchands voulurent la toucher et elle se laissa faire, mais elle se montrait intransigeante si le vendeur voulait se faire un extra, prétextant que son maître la tuerait si elle avait un rapport sexuel avec une personne dont le maître n'a pas donné son accord. Elle permettait en même temps de renforcer sa couverture par une apparente dévotions à son maître.

C'est alors qu'elle finit par la dernière adresse de la liste, par une chance inouïe il se trouvait que c'était l'entrepôt qu'elle devait saboter. Elle approcha sa mains timidement et frappa deux coups sur l'immense porte, prenant un air intimidé, comme une servante le serait en tant normal, après tout une servante état toujours plus confiante dans la demeure de son maître que chez un autre.

Il n'y eut aucune réponse, aussi elle frappe de nouveau à la porte en disant d'une petite voix.

- Excusez moi ! Il y a quelqu'un ? Je viens au nom de mon maître Thomas Von Herm,  mon maître voudrait acheter des esclaves.

Là aussi il était rare d'aller voir directement un esclavagiste, mais cela permettait à l'esclavagiste de ce faire un bon pactole et le client trouvait à coups sur son bonheur.

Être le Don, c'est avant tout être un homme très occupé aux nombreux noms et aux nombreuses couvertures, qui pouvait se servir a tous les rateliers de toutes les classes sociales sans qu'on vienne a se douter de quoi que ce soit. Quand on était le Don, on était aussi un grand amateur de la chasse a l'homme, ou du moins, de la chasse a la femme, et on avait poussé cette chasse au rang d'art, mettant un point d'honneur a capturer lui même sa marchandise la plus prestigieuse et a la dresser soi même, les esclaves de second rang que l'on vendait pouvaient bien être vendue au rabais, si le Don avait tant de succès, ce n'était pas pour les raisons pour lesquelles les marchands de vie sont généralement acclamés : une éducation féroce et des provisions fraiches et vierges. Tout le contraire, les esclaves qu'il revendait étaient de magnifiques petites poupées, usagées certes, mais dénuées de toute volonté de se battre ou de résister a leur destin, c'était pourquoi il était tant apprecié, l'extrème beauté de ses esclaves dirigeait également ses services a une clientelle de luxe, où ses esclavs s'arrachaient lors des ventes aux enchères organisées près de cet entrepot près duquel Floria s'était justement présentée.

Mais la qualitée a un prix, et pour ce prix, le voyage régulier était une obligation, et le Don était souvent absent, comme il n'y avait aucune vente aux enchères qui se déroulait en ce moment, il devait soit être quelque part sur Terra ou sur terre, ou en train de se reposer tranquillement dans une de ses résidences. Le Don avait deux types de service, le premier était l'enchère, la vente d'esclave organisé par ses soins après capture et dressage, le second était la vente des esclaves qui se retrouvaient dans ses pattes constament depuis qu'il s'était interessé a l'achat immobilier, le piège était classique: proposer de nombreux logements aux pauvres a des prix sacrifier, puis d'un seul coup monter les prix pour qu'ils n'aient d'autre choix que de vendre, ou céder leur fille a ses soins, changer de nom, recommencer. L'entrepot devant lequel se trouvait Floria était une grande batisse en pierre devant laquelle se trouvait une estrade en bois. En temps de vente aux enchères des sièges étaient placés pour les nobles et un chapiteau était dressé pour garder la vente confidentielle et renforcer le sentiment d'élitisme de l'esclavagiste. Ici il n'y avait donc plus que l'estrade où Floria pouvait pratiquement sentir la sueur, les chaines trainées le long des planches et les sentiments des victimes avant la vente. Le second étage disposait de fenètres donnant sur la vente, signe que le Don la surveillait peut être. Mais impossible de voir a travers celle ci, des meurtrières étaient disposées au niveau du sol.

Une petite trappe s'ouvrit et que deux petits yeux dénués d'intelligence regardaient a travers celle ci la jeune femme.

-Jvais chercher quelqu'un.

Fit une voix pataude. La trappe se ferma et laissèrent Floria seule pendant quelques minutes. Aucune question, aucun commentaire. Ces hommes n'étaient que des gardes, et ces gardes ne posaient aucune question, ils allaient chercher un responsable au moindre problème. On en tirera ce qu'on voudra. Finalement au bout de cinq minutes elle put entendre les lourdes chaines et loquets tourner alors que la porte s'ouvrait, devant elle se trouvait un groupe de quatre brutes d'un bon mètre quatre-ving voire un mètre quatre-ving quinze, toutes portant le masque de cuir des esclavagistes, couvrant leur identité pour ne pas que leurs anciennes victimes viennent chercher une quelconque vengeance.Les gros bras regardèrent la servante et s'écartèrent, devant Floria se tenait a présent un homme blond a la barbichette bien taillée, un masque en porcelaine sur les yeux, il était richement vétu. Derrière lui se tenait une jeune fille portant un casque a visière cachant son regard, de long cheveux roux coullaient dans son dos et ses muscles ainsi que son épée a sa ceinture montraient qu'elle faisait également partie de la garde. L'homme s'avança et d'une courbette se présenta

-Veuillez m'excuser pour cette attente indésirable très chère, mais nous n'étions pas prévenus de votre visite, pourrez vous signifier a votre maître Mr Von Herm qu'il serait préférable qu'il prenne rendez vous entre les heures d'ouverture pour que nous puissions acceuillir ses serviteurs comme il conviens ?

L'homme parlait avec un langage très verbial, et son attitude montrait une large aisance sociale que ce soit au niveau de la richesse que du langage. Cet homme pourrait parfaitement être le Don.

-Eh bien ma chère, que pouvons nous faire pour le bon désir de Messire Von Herm ?

Demanda l'homme

Une trappe s'ouvrit, Floria imita à la perfection un sursaut de surprise, quoi de plus normal quand on est pas à l'aise et des yeux d'un imbécile heureux firent place à une phrase signalant que la servante avait prit par surprise les locataires des lieux, elle patienta, époussetant sa tenue pour laisser une bonne impression envers la personne qui allait venir, elle put se rendre compte des conditions des esclavagiste exposé sur l'estrade, mais ne fit aucun geste, une servante doit se montrer à l'image de son maître, les sentiments personnels ne doivent pas interférer. Chose qu'elle appliqua à la lettre.

Elle attendit, toujours avec un sourire pas trop voyant pour avoir l'impression d'être une idiote, mais un minimum présent pour montrer qu'elle était bien éduquée à son boulot de servante, c'est alors que la porte fit enfin du bruit, laissant place à des colosse, bon là elle arrêta de sourire et parut intimidée par les colosses, après tout une simple servante ne pouvait pas résister à un méchant revers de ces brutes, elle cacha son analyse de la situation présente, ayant prit en compte tout les protagonistes et leurs points forts. Puis le blondinet se mit à parler.

-Veuillez m'excuser pour cette attente indésirable très chère, mais nous n'étions pas prévenus de votre visite, pourrez vous signifier a votre maître Mr Von Herm qu'il serait préférable qu'il prenne rendez vous entre les heures d'ouverture pour que nous puissions acceuillir ses serviteurs comme il conviens ?

-Eh bien ma chère, que pouvons nous faire pour le bon désir de Messire Von Herm ?

Floria joua le jeu, en mettant un brin d'inconfort dans sa voix, tout le monde serait assez mal à l'aise en présence de gorilles, d'une demoiselle qui semblait pouvoir vous découper en rondelle et d'une blondinet qui semblait cacher son jeu. Elle s'inclina.

- Je tiens tout d'abord à m'excuser personnellement, c'est ma faute car je n'ai pas prit le soin de gérer mes autres visites, je préviendrais mon maître pour que la prochaine fois cela se passe comme vous le souhaitez.

La phrase était bien formuler pour montrer que Floria était une servante dévouée prête à recevoir une punition à son retours pour  avoir un temps soit peu froisser l'esclavagiste et ne pas avoir prit en compte les horaires.

- Mon maître désirerais avoirs un ou plusieurs esclaves, des femelles, terranides de préférence, il faut qu'elles aient les bases en écritures et lectures, qu'elles savent apprendre par coeur un règlement et l'appliquer à la lettre, tout en ayant une certaines déxtérité, voilà ce que mon maître est prêt à payer.

Floria tendis le papier du noble où est marqué le statut de médiateur de sa servante auprès des esclavagistes et la somme qu'il était prêt à dépenser, soit 50 000 pièce d'or, autant dire que les marge de manœuvre pour trouver un esclave rentables étaient étroits, mais Floria allait tout faire pour marchander un esclave de basse qualité et le former lors de son retour.

Elle fit donner l'impression à la servante qu'elle incarnait une mine un peu plus sûr d'elle, en effets une personne s'adapte assez rapidement à son environnement.

De bons et de mauvais points dans la prestation de Floria. Pour l'instant il était encore trop tôt pour les mettre en valeur mais la couverture de celle ci était encore en beton armée. L'homme se massa le bouc un moment et elle put sentir tout le poids des regards lubriques des molosses, qui ne se permirent pas de faire plus que celà, montrant qu'ils avaient été bien dressés. La jeune femme a coté restait stoïque, une vraie statue de pierre. L'homme au masque de porcelaine écouta la demande de la jeune femme et lui sourit amicalement. En réalité il était clair qu'il avait trouvé un bon pigeon, quiconque s'interesse un temps soit peu aux affaires savait que le meilleur moyen de se faire plumer était de donner sa somme de base au marchand. D'ici là il allait tout faire pour que Floria ne dépense ni plus ni moins que ce qu'elle avait tout en continuant a faire un maximum de bénéfice. Cette tactique, si elle était particulièrement stupide, renforçait en revanche l'impression que Floria n'était qu'une servante qui n'y connaissait rien de manière très subtile. L'homme continua son discours, il n'était pas particulièrement suspect de parler ainsi a cette époque, c'était comme ça que parlaient la plupart des nobles, et si il faisait affaire avec eux il était normal qu'il les traite avec égard, et si on part du principe qu'une servante est ici selon la volonté d'un noble...

-Naturellement, veuillez me suivre ma chère, je vais vous mener aux cages.

Evidement, avec le peu d'argent dont disposait Floria il était logique que le noble n'ai même pas daigné a se présenter a une de leur ventes qui s'envolaient très rapidement, surtout si il cherchait plusieurs esclaves. Floria pouvait également noter de grand changement quand elle entra dans la batisse : contrairement aux autres entrepots d'esclaves qu'elle avait visité il n'y avait eu aucune grossiereté a son égard, et les locaux étaient impécablement entretenus. Pas une trace de poussière sur le sol ni de tache de quelques sortes, ce qui n'était généralement pas le cas chez les esclavagistes normaux qui avaient encore des cages maculées de sang. Pareillement quand on la fit traverser le couloir en passant devant un escalier menant a l'étage : rien.

On la fit entrer dans un vestibule richement décoré où on lui fit signe de s'asseoir. L'homme aux riches attours s'asseyant devant elle, et la femme se tenant debout derrière elle, a une distance néanmoins assez respectable pour ne pas être sujette a l'exposition d'armes a courte portée comme un couteau, mais suffisament près pour dégainer le mètre trente de fer forgé de son foureau et frapper Floria a la tête si il le fallait. Elle continua a se tenir droit, derrière l'homme deux des brutes se placèrent, debout, tandis qu'il consultait un catalogue entre ses doigts. Il frappa ensuite dans ses mains d'un air élégant

-Zadig, Brutus, allez donc me chercher les détenues des cellules 17, 32 et 35.

Les deux molosses sortirent chacun une clef dont ils se servirent pour ouvrir le double verrou posé sur la lourde porte blindée du vestibule. Visiblement on prenait des précaution pour que les gardes n'aillent pas s'amuser avec les esclaves pendant leurs tours de gardes. Les brutes refermèrent les portes derrière eux, dans la noirceur de la salle d'après, Floria put distinguer des pavés plus rugueux et des cellules étroites sans forcement voir des gens a l'interieur.

-Votre maître n'aurait pu mieux choisir ma chère, nous sommes les meilleurs marchands d'esclaves de cette ville et nous ne proposons que la plus fine qualité. Néanmoins j'ai peur que même en dehors de nos ventes la qualité aie un prix, et je ne suis pas sur que votre maître en aie les moyens.

Le blondinet sourit a Floria avant d'ajouter

-Néanmoins evidement rien ne vous empeche de faire du lèche vitrine, peut être êtes vous également de la maison ?

C'était une façon pour le moins originale de lui demander si elle était elle même une esclave. Néanmoins l'homme, le Don ?, attendait d'elle qu'elle défende son steak un minimum avant d'acheter pour essayer de le convaincre de baisser les prix.

Floria gardait des atouts dans sa manche et allait les garder le plus longtemps possibles cachés, elle fut tout de même tendue en sentant  les regards assez déstabilisant des colosse, ce qui contrastait avec la femme d'en face. Elle vit le blondinet se mettre à réfléchir, la servante attendit tels une poupée de cire jusqu'à ce qu'il daigne enfin l'inviter à le suivre, chose que Floria fit en inclinant légèrement la tête pour le remercier de bien vouloir accepter sa demande, ainsi le servante suivit le maître des lieux en observant tout les recoins, constatant que les locaux étaient bien entretenues et qu'ils savaient recevoir des personne sans essayer de la peloter au passage.

Elle se dit que pour un esclaves c'était l'endroit parait pour les dresser et leurs apprendre ce qu'ils doivent savoir, elle fit mine d'avoir un peu le tournis, car elle s'attendait à des remarques portant sur son mode de vie ou sa famille, c'était la moindre des choses de connaitre son acheteur plus en profondeurs pour pouvoir lui soutirer plus d'argent. C'est la loi des marchands.

La servante eut le droit de connaitre le nom de deux des armoires à glace, bizarrement les noms ne la surprenait pas. Elle découvrit pourquoi c'était elle qui avait été contacté pour infiltrer cet entrepôt, une personne moins qualifiés n'aurait même pas passé le palier sans que sa couverture ne se brise en mille morceaux, restait à ce que la sienne ne parte pas non plus en éclat. Floria savait dès maintenant que saboter les lieux relevait du pur suicide, aussi choisit-elle de finir ce que le noble avait demandé et ensuite retourner sur Terre pour informer qu'elle allait devoir recevoir une prime de risque. Mais l'heure n'était pas à paperasse mais à l'action. Elle avait prit de ne rien laisser paraitre de sa réflexion, ces yeux n'avaient même pas trahit sa pensée.

Elle vit le blondinet faire signe à sa cliente de s'assoir, aussi elle prit place en prenant soin de ne pas froisser sa robe et être prête à commencer la bataille des prix, de part sa posture et ses manières, la servante avait montré qu'elle était cultivée dans le domaine de la bienséance qu'une bonne doit avoir, preuve que l'on peut ne pas avoir de connaissance dans le domaine économique, mais avoir de la prestance.

Ce fut le vendeur qui commença les hostilités, entamant un thème que Floria avait prévue, aussi ne fut-elle nullement choquée et elle fit un léger sourire, pour montrer qu'il n'avait pas tord sur certains points.

- Je ne suis pas une esclave, mais mes parents l'ont été jusqu'à leurs mort, cela dit mon premier maître et sa maîtresse m'ont éduqués comme une esclave, mais en me donnant quelque droit en plus que ces derniers, mais aussi plus de devoir envers mes maîtres et maîtresses. Si mon maître actuel était présent il vous dirais que je n'ai jamais rechigné à faire la moindre tâche, même la plus basse, pas une seule fois.

La demoiselle n'avait pas dit cela avec peur, mais plus comme une chose que l'on ne peut pas modifier, tout en gardant un respect profond, quel doux exemple de servitude trop naïve. Puis elle entama de son côté les hostilités, histoire de pimenter doucement les choses.

- Mon maître a les moyens, mais il fait très attentions aux dépenses, mon maître dit toujours que seul les idiots jettent l'argent par le balcon ... sans vouloir vous froisser messire si cela vous choque.

Elle prit un temps pour voir si le blondinet avait apprécié cette phrase ou non, quoi qu'il en soit elle reprit vite le fil de la discutions. Floria montrait quelle était capable d'assimiler les choses, de faire preuve de respect et différencier son statut avec celui de l'esclavagiste.

- J'aimerais, si cela ne vous gêne pas trop, regarder les esclaves que vous avez, ceux qui peuvent entrer dans la modeste somme que mon maître peut offrir. Si vous avez des esclaves assez jeunes cela serait idéale, même si ce sont des enfants.

Il était évident que le talent de Floria n'était plus a prouver, elle se débrouillait avec brio néanmoins, parler avec le Don, c'était pareil que d'avancer dans un champ de mines, le moindre faux pas vous coutera une jambe. Mais parlais t'elle vraiment avec le Don ?Elle seule saurait en tirer les conclusions qu'il fallait. Néanmoins Floria savait parfaitement a qui elle s'attaquait, mais elle ne réalisait juste pas a quoi elle s'attaquait ni que le contrat qu'on lui avait fait passer était sous-payé, fort heureusement, elle pensait déjà a ajouter quelques zéros derrière la somme, c'eut été un sacrilège de ne pas le faire, et une insulte a son bon nom. Le blondinet se caressait constament la barbichette, un tic qui aurait pu être enervant en sommes pour la simple et bonne raison qu'il ne voulait rien dire. Il ne se la caressait même pas quand il reflechissait, mais de temps a autres, au milieu d'une phrase ou tout en décoctant de belles tirade. Son invariable sourire plein de dents écoutant attentivement Floria. Quand on avait autant de prestige que le Don, on avait forcement des ennemis, et quand on vivait sur Terra, on avait en plus d'ennemis des ennemis dotés de pouvoir magiques, Floria n'était surement pas la première ni la dernière assassine en robe courte a entrer ici et surement pas la dernière a le ne pas en sortir. Il allait falloir compter sur les réflexes des molosses, sans parler de ceux de la femme derrière elle qui, bien que fixe, semblait tendue comme un coton tige, prète a faire le nécessaire immédiatement si besoin était.

Les yeux bleux, comme deux amandes d'azur, un regard de chat, l'homme continuait a écouter l'histoire de Floria

-Fort bien, en réalité peu importe, vous verez qu'ici les esclaves sont parfois mieux traités que nos propres hommes !

Il eut un petit rire a sa phrase, détendant l'atmosphère en montrant qu'en réalité ce n'était pas grâve.

-Il n'y a point de raison de s'offenser ma chère, après tout vous ne faites que citer les paroles de votre maître nul blâme ne vous reviens et je ne suis point vexé, celà veut simplement dire que votre maître a le gout des affaires, il ne veut pas payer trop cher, juste le prix qu'il faut.

La demande de Floria ne sembla pas surprendre l'homme qui, au lieu de la faire visiter comme elle le prévoyait surement, lui tendit simplement le catalogue, dedans se trouvaient des carractéristiques donnant les particularités de chaques esclaves, pas de photo, pas de prix. Néanmoins toutes informations interessantes, les esclaves étaient rangées par classes de A a C les classes hautes comprenant les plus hautes intelligences, les plus beaux visages, les pouvoirs les plus utiles et les plus grosses mensurations. Il croisa les jambes et regarda Floria

-Je vous en prie, faites votre choix.

-Je vous en prie, faites votre choix.

Elle remercia de la tête, puis se mit à feuilleter, d'abord rapidement le catalogue, puis avec plus de minutie. Floria trouvait que cette entrepôt était très bien organisé, trop bien d'ailleurs, elle avait eut raison de ne pas vouloir se faire discrète, sinon nul doute qu'elle y aura perdu des plume, voir même sa liberté, elle resta tout de même concentré sur son rôle, elle marchait sur un fil tendu dans le vide, elle le sentait, aussi il fallait éviter de tomber.

Elle eut une mine ravie en constatant que le catalogue était bien trié, il y avait d'abord la qualité du produit, puis ensuite sa race (inclut les type de pouvoir pour les ESPer), l'âge et le sexe, puis ensuite une biographie complète des spécimens. En six mois elle avait un sens assez aiguisé sur la valeur approximative des esclaves, n'ayant pas hésité une seule fois à demander aux autres servantes combien elles ont été acheté et leurs acquis avant l'achat. Elle fit mine d'hésiter beaucoup, elle avait déjà vu des futurs servantes qui pouvaient être intéressante. Elle prit la parole avec une certaine timidité, car elle allait abordée un sujet difficile.

- A combien estimez-vous ces deux terranides ?

Floria montra du doigt une terranide chat ayant 15 ans, n'étant plus vierge et ayant une beauté et une culture qui n'avait rien de fantastique, ni de moche. LA servante montra aussi une petite humaine ayant le pouvoir d'illuminer ces cheveux la nuit d'une très faible lueur, la fille n'était pas bien grande et palier son manque de culture par un minois assez  mignon.

Deux esclaves, une de catégorie B et une de catégorie C. Evidement il ne lui avait donné que l'album de seconde main, toutes les esclaves de rang S se trouvaient dans un autre catalogue qu'il ne perdrait pas de temps a lui montrer. Néanmoins il fallait montrer que ce n'était pas n'importe quoi qu'ils vendaient ici, et Floria semblait l'ignorer. Il allait se faire un plaisir de le lui apprendre. L'homme au masque de porcelaine repris le catalogue entre ses doigts graciles et regarda les deux pages selectionnées avant de refaire l'estimation, prenant un boulier entre ses mains

-Voyons, je pense que l'esclave de catégorie C va vous revenir a 9000 Pieces d'or, pour ce qui est de l'ESPER elle va chercher dans les 40 000. Chacune étant parfaitement dressée et obeissante, le dressage étant compris dans les frais. Celà fait partie du sceau de qualité du Don, vous ne nous renvereza pas nos esclaves, ce ne sont pas seulement des servantes dociles, mais également un investissement profitable que votre maitre fait. Pour 10 pièces d'or de plus nous vous les habillons.

C'était quand même du grand luxe, la terranide vallait bien deux fois son prix pour ce sceau de qualité. En vérité Don ne prenait jamais d'esclave médiocre et toutes ces esclaves de moindre catégories auraient facilement pu être l'attraction principale d'un stand. Sans le supplément Floria n'aurait que deux esclave en pagne, avec les 10 pieces d'or le magasin fournissait l'embalage, quelle charmante attention

Floria ne baissa pas la garde un seul moment, car elle savait que la partie qui allait se jouer là serait importante pour crédibiliser son statut de servante et ainsi garder sa couverture valide. Elle écouta les prix et répéta un peu à voix haute pour faite mine de réfléchir.

- Hum ... Donc cela fait 49 000 pièce d'or, en sachant que le prix d'un ESPER est en moyenne de 25 000  pièce d'or et qu'une terranide à pour prix moyenne de 80 000 cela fait un différence de plus de 50 %. C'est un prix très bas.

Floria se mit à réfléchir en silence, cela faisait une réductions de plus de 50 %. Non pas qu'elle doute de la bonne foi, enfin si le vendeur en avait une, elle utilisa ces neurones rapidement  pour trouver toute les causes qui expliqueraient ce prix.

- Pourrais-je avoir une info supplémentaire sur ces deux produits, je n'ai pas vue de phobie ou de peur dans leurs fiche, vous pouvez me certifier qu'elles n'en on aucune. Je dis cela pour que mon maître ne sois pas surprit et  qu'il adapte leurs tâches en fonction de leurs handicaps.

Si le blondinnet confirmait ses dirent, alors l'affaire serra conclut, même si elle n'avait pas parlée des 10 pièces d'or d'habillage, car le noble avait chez lui de quoi habiller au moins une dizaine d'esclaves avant de devoir en racheter, enfin en faire coudre par Floria.

-Votre maitre a bien fait de vous envoyer, vous êtes très habiles pour les affaires

Lança l'intriguant avant de dire a ses deux molosses d'ouvrir la porte. Visiblement, celle ci ne s'ouvrait pas de l'interieur, seulement de l'exterieur, une précaution plutôt intelligente. Zadig et brutus revinrent tous deux avec trois esclaves, l'homme lança

-Brutus, ramenez la 32 dans sa cage.

L'homme avait anticipé les choix de Floria et avait déjà choisi les esclaves correspondantes a une esclave près, affichant déjà une très grande intelligence et pertinence, l'esclave Terranide se présenta, sa poitrine était pour le moins petite et sa queue battait derrière elle tandis qu'elle souriait a Floria, le collier au cou. La petite humaine, 12 ans aux cheveux lumineux en fis de même. C'était peut être la première fois que Floria voyait des esclaves sourire avant d'être vendus

-Ces deux esclaves sont fonctionnels, coordonables et en parfaite santé. Elles sont néanmoins infertiles, c'est pour celà que nous les vendons si bas.

Le fait de ne pas pouvoir porter d'enfant était un défaut évident qui avait fait baisser le prix, les deux jeunes filles n'avaient rien d'exceptionnel. Brutus revint et les gardes fermèrent la porte.

-Reglez immédiatement en espèces s'il vous plait.

Fit l'homme.