Elesie errait encore se demandant où elle allait, elle cherchait un raison pour être venue jusqu'ici, et juste la peine lui répondait. Elle sentit sa main se serrer et fut attirer en l'espace de quelques secondes vers un homme d'une hauteur considérable. L'élan de surprise l'amena à pousser un souffle tendu et sa respiration mit un temps à se régulariser à nouveau. Chacun de ses soufles étaient peu reposés pourtant et le buste d'Elesie gonflait et dégonfler sans rythme. Il faisait étrangement sombre et elle ne pouvait voir le visage de cette personne sans se concentrer. Elle se demandait si c'était quelqu'un de la cérémonie venu la chercher pour la ramener à l'intérieur ou une personne perdue qui voulait juste demander son chemin. Seulement,... demander son chemin alors que la scène se déroule derrière l'église serait idiot.
Dans un second temps elle respira profondément, un inspiration par le nez, une expiration par la bouche. Le silence était complet et sa respiration ne faisait aucun bruit, seulement un souffle de trop aurait pu la trahir.
Mélangé à son odeur sucrée elle sentit une odeur de fer, acide et à la fois amer. Il lui fallut s'y reprendre à plusieurs fois pour essayer d'en deviner le nom. Tout d'un coup elle sursauta elle arrivait à faire le lien entre l'odeur et les évènements. Elle revoyait le corps de son homme, au sol, se vidant de son sang, laissant périr sa chair, l'odeur était du sang, et cet homme n'était pas une personne aux idées neutres.
Elle sentait toujours la pression sur sa main et ne comprenait pas qu'elle être pouvait se promener du sang sur lui, derrière une église, par la nuit la plus totale?
Un froid vint carresser le visage de la jeune Elesie. La personne en face d'elle venait de lui parler sa voix n'étant ni désagréable ni charmante fit crisser les oreilles de la jeune nymphe. Elle ne connaissait cet voix ni d'adam ni d'eve et sa peur bien que peu fondée vint s'installer un peu plus en elle.
Elle osa alors leverle regard vers le visage de l'homme pour prêter une attention toute particuliere à l'inconnu.
Elle voyait sur une peau foncé des faussettes se former sur ses joues, ainsi elle comprit que l'homme était souriant, et que ses prunelles, bien que trop noires à son gout, n'avaient rien d'effrayant.
Elle mis du temps à comprendre le déroulement de cette rencontre et répondit d'une voix douce éprise par la peur
<< Bon...Bonsoir...>>