Rencontre dans les bas-fonds [Privé. ~> Kumiko Kiyomizu]

Une nouvelle journée pour notre ami Destin. Il avait passé une bonne nuit, dans sa demeure, dans un grand lit. Il fut réveillé par sa servante, servante que Destin ne touche pas. Pour elle, il est une simple personne ayant encore l'âme d'un enfant, elle ne connaissait pas donc sa véritable nature. Et tant mieux, faudrait pas qu'elle s'enfuie. La dernière fois qu'il avait fait ça, elle avait détalée, même après que Destin en est fini avec elle. Donc, vu qu'il était trop "bon" pour nettoyer, faire la cuisine, toussa toussa, il préfère rester tranquille assis à regarder par la fenêtre. DONC, il était bien obligé de prendre une servante, sinon, la maison serait sans dessus dessous.

Bref, c'était une belle journée, le soleil brillait et c'était donc parfait pour une petite promenade. Histoire peut-être, de trouvé une bonne proie pour passer le temps. Il avait envi d'acheter une esclave, aussi, mais le marché était fermé. Il était donc entrain de marcher dans les bas-fonds, habillé tout en noir avec son magnifique haut-de-forme aggrémenté d'une rose bleue cette fois. Il n'avait bizarrement pas peur des perrsonnes peu recommandables qui voudraient surement lui voler ces biens, d'ailleurs plusieurs étaient déjà dans le caniveau après une rencontre fortuite avec le noble. Mais bon. Il arriva alors dans une place, vide. Elle était entourée de maisons vides et il n'y avait qu'une seule entrée, celle par où était venu Destin. Il poussa un léger soupir, allant donc s'assoir sur un des bancs présent par-ci, par-là.

Il enleva son haut-de-forme, dévoilant ces cheveux blancs très bien coiffés, ces yeux d'un bleus clair comme l'océan fixant le vide, un sourir étrange au lèvres. Il semblait vraiment être un enfant, son visage angélique ressemblant à celui d'un enfant...

Kumiko était complètement paniquée. Elle venait de s'enfuir de la maison de son maître et n'avait plus nulle part où aller. L'homme qui devait, à l'heure qu'il est, la chercher partout était un vrai tirant. Elle avait donc saisi une occasion pour s'enfuir. Voilà ce qu'il s'est passé.

Elle lavait tranquillement le plancher quand elle vit l'homme attraper une petite lapine par les oreilles et la trainer dehors. Elle n'eut pas le temps de se demander ce qu'elle avait bien pu lui faire pour mériter un tel traitement (surement un broutille avec le caractère emporté de leur maître) Puisqu'elle réalisa qu'il n'avait pas bien refermé la porte. Lui qui prenait grand soin de toujours verifier deux fois plutôt qu'une, il devait être hors de lui pour avoir oublié cette fois. Kumiko avait donc prit ses jambes à son coup.


Mais maintenant qu'elle était dehors, elle ne savait plus du tout quoi faire. Elle se promena quelque instant dans les rues. Mais lorsqu'elle entendit un cri puissant retentir, elle sut pertinemment que c'était lui et qu'il n'était pas content du tout. Elle prit donc la direction opposée de la maison de son maître et marcha, marcha, marcha. Elle quitta la ville et entra dans un drôle d'endroit. C'était sombre et quelque peu miteux. Plus elle pénétrait profondément dans ce cartier, plus un étrange sentiment de malaises'emparait d'elle. À plusieurs reprises la jeune femme voulait tourner les talons et partir en courant. Mais à chaque fois, elle se résonnait en se disant que jamais son maître ne viendrait la retrouver ici. Elle passa sa main sur le collier en fer qu'elle avait encore autour du coup ce qui fini de la convaincre d'avancer. Elle réalisa soudain, en regardant un peu autour d'elle qu'il n'y avait personne ici. Puis, en observant un peu mieux les lieux, elle remarqua qu'il y avait bien du monde mais qu'ils étaient tous très amoché ou tout simplement mort sur le bas coté de la route. Quelque chose ou quelqu'un de très dangereux devait avoir passé ici il n'y avait pas très longtemps. Lorsque Kumiko vit qu'il y avait quelqu'un d'assit sur un banc, elle commença par se méfier et s'approcha doucement. Mais, lorsqu'elle vit son beau petit visage d'enfant angélique, elle perdit toute méfiance et s'élança vers lui en courant. Il était très bien habillé pour un enfant. La jeune femme en conclut donc qu'il devait être bien nanti.

-Bonjour...est-ce que vous pourriez me dire où est-ce que l'on se trouve...parce que je crois que je suis totalement perdu. Et

Kumiko rougit et baissa la tête. Elle n'aimait pas trop parler avec un inconnu, mais elle avait besoin de savoir où elle se trouvait. En plus, elle était exténuée d'avoir tant marché.

-Ah oui et si vous pourriez me dire si vous êtes au courant d'un endroit où je pourrais loger...en échange de quelque menu service bien sur..

Destin était toujours assis, sifflotant tranquillement à la lueur du soleil. C'était rare d'avoir de si belles journées à cette époque de l'année, il faisait vraiment chaud et il commençait à avoir légèrement soif. Il avait donc décidé de partir d'ici pour rentré chez lui. Excellente idée, d'ailleurs. Il doit bien y avoir quelque chose de frais. Enfin, il l'espère. Il remit alors son haut-de-forme en place, s'apprétant à se lever avant de voir arriver vers lui une jeune femme.

Premier coup d'oeil, c'était une terranide. Une terranide Chat qui plus est. Une très belle jeune femme, qui réveilla une autre soif à l'intérieur de Destin. Lui qui pensait acheter une esclave, voilà qu'une arrive pile devant lui, et gratuitement en plus. C'était vraiment Top ça. La chance est-elle avec lui ?

Elle se planta devant lui, demandant alors de façon assez maladroite où ils étaient. On voyait bien qu'elle n'avait pas l'habitude de parler aux inconnus. Son sourire s'élargit légèrement en la voyant rougir de la sorte, cela allait être plus drôle que prévue. Elle continua alors à parler, lui demandant si il connaissait un endroit où elle allait pouvoir se loger. Parfait. Il allait faire d'une pierre deux coups.

Il se leva, adressant un sourire à la jeune femme avant de dire

« Nous sommes dans les bas-fonds, mademoiselle. Vous me semblez troublée et fatiguée. Je peut peut-être vous offrir un lit et un toit pour cette nuit ? »

Il ris légèrement, comme si il était géné, abaissant son haut-de-forme pour faire une légère révérence, attrapant alors la main de la jeune terranide pour faire un élégant baise-main. Il releva alors la tête, remettant son chapeau à sa place

« Je manque à la politesse ! Je me prénomme Destin. Depuis le décés de mes parents, je me sens un peu seul avec ma servante. J'aurais besoin de compagnie. Cela serait un honneur pour moi si vous acceptiez ma proposition. »

Il attendit alors la réponse de la jeune femme, le sourire toujours aux lèvres

La réponse vint rapidement. Ils étaient dans les bas-fonds... Un sentiment de terreur s'infiltra en elle tel un poison qui engourdissait chacun de ses membres. Elle avait déjà entendu parlé de cet endroit. C'était l'endroit le plus dangereux de Nexus et elle s'y trouvait en ce moment même. Elle comprenait maintenant pourquoi tous ses sens lui disait de partir d'ici. Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir plus sur le péril qu'elle encourait en restant dans ce cartier car celui qu'elle croyait être un enfant lui fit une révérence accompagnée d'un baisement de main. Elle réalisa alors qu'avec l'élégance et la grâce qui émanait de chacun de ses gestes et de ses paroles, il ne pouvait pas être un enfant normal. Et puis, il était si poli, si respectueux, soit il était vraiment très bien élevé, soit il avait plus de vécu qu'il n'en paraissait.
Il lui dit alors avec encore plus de politesse qu'il se nommait Destin et il l'invita chez lui sous prétexte qu'il se sentait  seul avec sa servante. L'idée était alléchante même si elle ne connaissait aucunement son interlocuteur et se pourrait bien être quelqu'un de complètement fou. Mais elle ne s'en souciait guère en ce moment, car tout ce qu'elle voulait, s'était de sortir d'ici. Et puis, si elle allait chez lui, il serait bien obligé de l'accompagner, donc elle ne serait pas seule pour ressortir d'ici. Et puis, en voyant l'état de ceux qu'elle avait rencontré en venant, il valait mieux avoir ce garçon de son coté et non le contraire. Elle choisit donc de l'accompagner et elle verrait bien après. Il la regardait toujours avec un joli sourire aux lèvres lorsqu'elle lui répondit en abaissant la tête.
-Je vous tiendrai compagnie avec plaisir monsieur.
Ce jeune homme était décidément très étrange, mais malgré tout plein de charme. Soudain elle se rendit compte qu'elle portait encore un des colliers de fer qu'elle exécrait autour du coup.
-Mais j'aurais une petite faveur à vous demander en échange. Si vous pourriez bien m'enlever cette...chose, je vous en serais très reconnaissante.
Elle lui rendit son sourire et s'inclina légèrement à son tour.
 

La réponse de la jeune femme fut alors positive. Destin trouva cela légèrement simple à son gout, mais ce n'était pas si grave. Au moins, ils arriveraient plus rapidement chez lui. Elle lui demanda alors si il pouvait lui enlever collier en fer qu'elle avait au cou. Il fixa alors l'étrange objet métallique. On dirait qu'elle était au "service" de quelqu'un il y a peu, elle qu'elle venait de s'échapper. Il lui adressa un simple sourire, allant alors dans son dos pour regardé l'objet d'un peu plus prêt. L'objet avait une serrure, bizarrement. Et on dirait qu'on pouvait y accrocher des chaines. C'était surement un objet qui permettait d'attacher les esclaves, et en plus de bien montrer que la Terranide appartenait à quelqu'un. C'était courant, ici.

Première mauvaise nouvelle : Il n'avait pas la clé pour l'ouvrir. Il mis alors sa main dans sa poche, sortant une tige en fer. Durant ces longues centaines d'années d'existence, il avait appris milles et une astuces pour s'en sortir dans la vie. Il mis la tige en fer à l'intérieur de la serrure et en quelques secondes, un cliquetis se fit entendre. Satisfait, Destin remis la tige à sa place, enlevant le collier qui tomba au sol dans un bruit sourd. Il se remis alors en face de la jeune femme

 « Une vieille astuce de grand-mère... Venez, je vais vous montré comment partir d'ici. »

C'était surement la chose que la jeune femme voulait le plus. Les bas-fonds n'étaient pas le meilleur endroit, surtout pour une Terranide. Et en la regardant, on voyait très bien qu'elle le savait et qu'elle voulait partir d'ici le plus rapidement possible. Il ouvra la bouche, allant dire quelque chose mais un cri perça le silence, lui coupant la parole

 « Par ici ! J'ai entendu quelque chose ! Cette satanée Terranide est surement ici !! »

Le sourire de Destin s'effaça en une fraction de seconde, sa tête tournant machinalement pour voir la source de ce bruit. On pouvait voir de la lumière qui se rapprochait du lieu. Et il n'y avait qu'une entrée. Comment allaient-ils faire ? Pas le temps de rentrer à la maison, on dirait bien. Il pris alors la main de la jeune femme, prenant le collier avec lui avant de partir se cacher dans une des maisons. Il ouvra rapidement la porte, s'engouffrant avec la jeune femme. Il referma délicatement l'entrée avant de courir à l'étage

 « ... Je pense que c'est ton ancien maitre qui te cherche. Je pense qu'on est en sécurité ici. »

Il ouvrit la porte, dévoilant une grande chambre. Le lit était en parfait état, et une grande fenêtre donné sur la place. On voyait bien la lumière qui se trouvait au centre de l'endroit, avant qu'elle ne disparaisse. Quelqu'un dit alors, d'une voix forte :

 « C'est bon. C'était surement un chat ou une connerie comme ça. On reprend les recherches ! Partons au quartier Nord ! »

On entendit alors des " Bien chef ! " avant qu'un bruit de course ne se fit entendre, avant de disparaitre. Destin regarda alors la jeune femme. C'était bon maintenant, ils allaient pouvoir partir

 « ... Vous allez bien ?.. Nous allons pouvoir y aller. »

Il lui adressa un sourire chaleureux, il se releva alors, aidant la jeune femme à elle même se relever avant de descendre les escaliers avant de sortir de la maison. Il marchait d'un pas rapide, suivit de prêt par la terranide. Après une dizaine de minutes de marches, ils étaient enfin sortit des bas-fonds
 

 « Une bonne chose de faites. Nous somme sortis de cette enfer. Ma maison est par là. »

Il désigna une rue du doigt, avant de se remettre à marcher. On entendait seulement le bruit des pas rapides des deux protagonistes. Destin tourna la tête, souriant à la jeune femme avant de dire

 « ... Ah, vous ne m'avez toujours pas dit votre nom. Aurais-je l'honneur de l'entendre un jour ? »

Un léger rire s'échappa d'entre ces lèvres avant de retourner la tête, continuant à marcher. Dans quelques minutes, ils seraient bientôt arrivés.