Identité : Ben Elyss (Alias) / Oneiros
Âge : 167 ans
Sexe : Homme
Race : Démon
Sexualité : Hétérosexuel
Physique : Sous son apparence humaine, Ben Elyss se situe entre la trentaine et la quarantaine. Ses cheveux comme sa barbe sont gris et ses yeux noirs peuvent passer d'un regard glaçant à la chaleur la plus accueillante. Bien qu'il puisse changer d'apparence, il affectionne particulièrement ce vaisseau et conserve son état actuel en toutes circonstances. Il porte un kimono bleu ciel et blanc ouvert, avec une chemise de satin fine tirant entre le beige et un vert très pâle, de la même couleur que la ceinture qui ceint son baggy noir. De nombreuses cicatrices parcourent son corps musclé.
Sous sa forme démoniaque, Oneiros est un avatar de flammes illusoires, oscillant entre le noir et le rouge carmin, dégradé de toutes les couleurs qui se trouvent sur cette portion du spectre. Ses contours sont presque indéfinissables, changeant au gré de l'humeur ou de l'envie du démon. Une bouche carnassière constitue le seul attribut de son visage en dehors de ses yeux clos suturés d'acier. De longues griffes achèvent ses mains dans une cohérence toute relative.
Caractère : Sournois, sadique, joueur. C'est l'incarnation même du mal qui réside dans le cœur des démons qui anime l'âme d'Oneiros. Il aime jouer la comédie, revêtant son hôte et parodiant les émotions humaines pour arriver à ses fins. Peut importe la situation, l'infernal cherche toujours à accomplir ses noirs désirs et n'hésites pas une seconde à user d'intimidation ou de soumission pour parvenir à ses fins. Individualiste par essence, il n'accorde que peu d'importance aux ambitions ou aux sentiments de ceux qui croisent sa route, bien qu'il puisse ruser en ce sens si la situation l'arrange. C'est un manipulateur né, cherchant toujours à assouvir sa soif d'intrigues et à mener à bien ses plans. Cela peut parfois entraîner une frustration profonde qui débouche inévitablement sur un déchaînement de colère. Ambivalent, il est exactement le genre d'être auquel on ne peut se fier et qu'on chercherait à fuir à tout prix.
Histoire : Des vrilles de ténèbres, portant les hurlements des nouveaux morts et la chaleur insoutenable des braises infernales, ce fut dans ce berceau de douleur et de plainte que naquit Oneiros. Nul ne sait combien de siècle il put passe à se repaître des souffrances rémanente des enfers, qui l'entouraient et enrichissaient la croissance de son noir esprit. Ce qui est connu, c'est que sa conscience s'éveilla lentement, à la manière d'une fleur qui s'épanouirait chaque jour un peu plus à la lumière solaire. Les germes de ses pouvoirs se développèrent. Au travers du voile entre les dimensions, des échos sonores et des images s'imprimaient en son for intérieur, reflet des aspirations et des songes de ceux qui vivaient, avaient vécu et vivraient dans les mondes matériel. Seul au milieu de ces tourments et ces joies entremêlées, le monde onirique ne tarda pas à se confondre avec la réalité qu'il commençait tout juste à découvrir. Sa première pensée fut dirigée vers sa faim. Un appétit vorace, probablement insatiable. Des réminiscences de ses existences passées lui revenaient, évoquant ses vies de courroux, de haine, de destruction. Oui, il se rappelait maintenant de l'ordre des choses. Il avait été l'un de ces mortels, plusieurs siècles durant, son âme s'échangeant entre ses vaisseaux jusqu'à le mener enfin à cette apothéose. Il pouvait le sentir en cette forme éthérée, il était devenu le parangon de noirceur qu'il avait jadis, avec si peu de déférence et une impertinence agaçante, tenté d'égaler. Le temps s'étendait devant lui comme une promesse de grandeur, d'extases et de jouissances incomparables, un terrain de jeu qu'il arpenterait à sa guise jusqu'à la fin des temps. L'ennui, fléau détestable de ceux qui vivent trop, il ne le craignait pas. Chaque expérience serait toujours approchée avec une minutie particulière pour étancher sa curiosité débordante. Il s'arracha enfin à ce couffin de croissance et poussant un cri, il déchira l’œuf qui le contenait, prêt à se jeter tout entier dans sa nouvelle quête.
Les habitudes ont la vie dure et ce commencement ne dérogea pas à la règle. À peine éveillé, Oneiros arpenta ce qu'il apprendrait plus tard être l'Empire d'Ashnard en commettant meurtres, tortures et sévices. Il ne se montra pas très regardant quand au profil de ses cibles, choisissant à l'instinct ceux qui devaient mourir et ceux qui devaient simplement souffrir. À mesure qu'il se gargarisait du sang qui coulait entre ses mains, il ressentît un déclic au creux de son âme. Bien que sa condition démoniaque ne lui imposait aucun besoin de sommeil, il semblait plonger dans un état léthargique à chaque fois qu'il accomplissait une atrocité. S'il s'était incarné sous sa forme infernale dans le monde matériel, monstre de flammes et de roche, il se trouva un jour où approchant d'un village, il s'endormit au creux des arbres qui bordaient la grande route qui y menaient. Il privilégiait généralement les embuscades, son apparence se révélant trop abrupte et horrifiante pour pouvoir marcher au milieu des mortels. Il ne tenait d'ailleurs pas particulièrement à se retrouver banni de ce plan d'existence par un mage un peu trop puissant pour qu'il le soumît. Toujours est-il que, niché au sein de ce bosquet, il découvrit la nature même de son pouvoir. Soudainement, il percevait les rêves de tout ceux qui dormaient dans ce village. Semi-conscient, ils ne remarquaient pas le démon qui marchait librement entre ces pauvres hères. Curieux, il s'approcha d'une jeune femme et posa sa main sur son épaule. Il fut surpris d'être soudainement aspiré au travers de ce corps charnel.
Des fractales, un canevas de couleurs irréelles, des sons déchiré l'espace d'un instant avant qu'une lumière déchirante ne lui fasse découvrir une prairie fantasque, bucolique, couverte des fleurs exotiques et d'herbes hautes jaunies par le soleil. Des moutons aux toisons de couleurs hallucinées, du rouge carmin mélangé de vert aux teintes d'ocres, dans un amalgame absurde et éclatant, se repaissaient tranquillement sous la bonne garde d'un molosse aux traits apaisés. Oneiros ne manqua pas de repérer la jeune femme, assise à l'ombre d'un peuplier aux côtés d'un homme de son âge. Tout deux lui tournaient le dos et semblait couler de longs regards langoureux, imperturbables dans leur moment serein. Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres du démon alors qu'il s'approchait du couple en idylle. Il se rappelait maintenant les avoir aperçu avant de sombrer dans sa léthargie, remontant le chemin avant la tombée de la nuit. La seule pensée d'être en capacité d'infiltrer les rêves des mortels le faisait trembler d'excitation. C'était une torture exquise et il voulait pousser l'expérience à son paroxysme. Il s'arrêta à une dizaine de mètres, ne voulant pas précipiter les choses. Plongés dans de longs baisers, il les observa se dévêtir mais l'homme se leva soudain, pris d'une envie pressante. Il se rapprocha, bien ignorant du fait qu'il allait courir à sa perte. Alors qu'il commençait à se soulager entre les fourrés, Oneiros se jeta sur lui d'un mouvement vif et lui brisa la nuque. Une idée folle venait de germer en son esprit. Était-il capable de modifier les rêves à sa guise ? Il se pencha sur le cadavre tout frais et posa ses mains dessus. Un instant plus tard, il observait ses bras à l'apparence humaine. Parfait, tout simplement sublime.
Amélia observa son tendre qui revenait d'un pas léger, un air amusé sur le visage. Il s'allongea sur elle et la saisit par le cou, l'embrassant avec une passion qu'elle ne lui avait jamais connu. Tout ses sens commencèrent à exploser à mesure qu'il descendait sur son corps diaphane en déposant morsures et baiser. Puis il commença à la lécher, frottant puis mordillant son clitoris, enfonçant ses doigts jusqu'à susciter en elle des sensations qu'elle n'avait jamais expérimentées. Elle commençait à jouir quand il se mit à la pénétrer, tantôt doux tantôt sauvage. Son sexe emplissait le sien, frottant contre toutes les parois à la fois, remontant jusqu'à son col. Son souffle haletant était parfois stoppé par sa main impérieuse qui venait lui enserrer la trachée. Pleine d'excitation, elle ne put se retenir et se laissa aller à la bestialité de son homme. Il se dégagea et la fit venir à lui. Elle se jeta sur sa verge, l'enfonçant au fond de sa gorge, seulement désireuse de sentir sa semence au fond de sa bouche. Il lui fit se plaisir sans pour autant perdre de sa vigueur.
Oneiros prenait un plaisir fou, expérimentant pour la première fois un rapport sexuel humain depuis son éveil. Son membre ne dégonflait pas et le fait d'être incognito dans ce corps lui procurait un plaisir immense. La fureur montait en lui mais il voulait attendre le bon moment. Il la poussa en arrière sur l'herbe avant de la retourner. Le dos de la jeune femme était trempe de sueur autant qu'elle était transie de plaisir. Ils se déversaient mutuellement l'un sur l'autre, alors qu'elle le suppliait de continuer, plus fort, plus vite. Pris par l'euphorie, il fit glisser sa main sur sa gorge et s'assit en la ramenant contre son torse. Les yeux clos, elle criait de plaisir et ce fut le moment parfait. Amélia ouvrit les yeux à cause de la chaleur étouffante qui l'entourait. La panique s'empara d'elle en même temps que l'orgasme qui inondait son bas-ventre. La prairie était en proie à des flammes noires et cramoisies. Sur l'arbre en face d'elle, son être aimé était cloué au niveau des épaules, son cou formant un angle bien trop étrange et son corps lacérés. Quand elle tourna la tête vers celui qui la prenait, elle ne vit que l'ébauche difforme du Malin, un monstre effroyable.
Le continuum s'effondra et Oneiros ouvrit les yeux au sein de la clairière. Jetant un œil à son apparence, il découvrit les mêmes bras qu'il avait aperçu dans son rêve. Il le tenait enfin ce déguisement. S'avançant tranquillement au sein du village, il se sentit attiré par une maison en particulier. A l'aube, les habitants découvrirent avec effroi le cadavre du jeune homme, cloué au puits de la bourgade. Le démon se délecta de la scène, juché sur un arbre feuillu d'où il pouvait observer sans risquer de se faire prendre. De tout les visages, celui d’Amélia était le plus succulent. Ce n'était ni de l'effroi, ni de la tristesse, pas même de la colère. Juste un vide profond, impossible à combler. Une fois rassasié de ses méfaits, il s'en alla, bien décidé à expérimenter ses limites déguisé sous les traits de Ben Elyss.
Autre :Oneiros possède la capacité d'infiltrer les rêves d'êtres dont il connaît le visage et qui se trouvent à une proximité relative de lui afin de les modeler à sa guise, afin de les torturer psychiquement. Ses actions n'ont pas d'impact physique sur la réalité. Néanmoins, une fois l'esprit de sa victime infiltré, il peut brouiller la frontière entre les rêves et la réalité et les plonger dans des illusions de sa création.
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