Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

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Anéa

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Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

samedi 18 mai 2024, 17:47:58

Sous le soleil brûlant de l’Égypte antique, la divinité Sobek, protectrice des eaux du Nil, arpentait les rives verdoyantes de son royaume. Mais contrairement aux représentations classiques, Sobek se manifestait sous une forme unique et redoutable : une femme, mi-crocodile, mi-humaine. Elle incarnait à la fois la grâce et la terreur.

Ses yeux perçaient la brume matinale avec une lueur ambrée, réverbérant la sagesse millénaire et la puissance primordiale de la déesse. Son corps élancé et musclé se mouvait avec une agilité déconcertante, ses écailles miroitant comme de l'or sous les rayons du soleil levant. Ses mains, bien qu'humaines, étaient dotées de griffes acérées, capables de déchirer le tissu de la réalité et de plonger dans les profondeurs des mystères divins, tout comme dépecer n'importe quel monstre ou humain qui viendrait l'enquiquiner.

Sobek était la gardienne des marais et des cours d'eau. C'est elle qui veillait à ce que les crues du Nil apportent la fertilité et l'abondance aux terres environnantes, garantissant des récoltes en quantité suffisante pour le bien-être de sa population. Les pêcheurs et les paysans venaient souvent offrir des prières et des sacrifices pour obtenir les faveurs de la divinité. Ils déposaient alors des fleurs de lotus, souvent des poissons fraîchement pêchés, et parfois même de petites statues d'or et d'argent à son effigie. Enfin de journée, lorsque le ciel se drapait du manteau sombre de la nuit, les étoiles illuminant la voûte du désert, la déesse reptilienne se retirait dans son temple, une structure imposante érigée au bord d'un lac sacré en son nom. Là, elle méditait sur l'équilibre entre la vie et la mort, entre la sécheresse et l'inondation, à ces choses qui, d'un battement d'ailes de papillon, pouvaient simplement et purement disparaître. Les prêtres et prêtresses qui la servaient lui apportaient des offrandes de nourriture ou de bijoux, lui chantant des hymnes anciens pour apaiser son courroux et assurer sa protection continue.

Un jour, une sécheresse implacable frappa l’Égypte. Les terres se craquelèrent, et les eaux du Nil se tarirent peu à peu. Le peuple, désespéré, accourut au temple de Sobek pour implorer son intervention divine, quitte à sacrifier la vie de certains des leurs. La déesse mi-crocodile, mi-humaine, se dressa alors, immense et majestueuse, ses yeux brillant d'une détermination farouche. Elle plongea dans le fin filet des eaux rétrécies du Nil, et d'un battement puissant de sa queue, elle fit jaillir une onde miraculeuse. L'eau se mit à couler à nouveau, gonflant les rivières et les canaux, redonnant vie aux champs desséchés qui bordaient l'immense fleuve. Les habitants, émerveillés, acclamèrent leur bienfaitrice, leurs cœurs débordant de gratitude. Sobek, humble malgré sa puissance, accepta leurs louanges avec dignité. Elle savait que son rôle ne se limitait pas à l'invocation de miracles, mais à l'entretien constant de l'harmonie naturelle. Ainsi, sous son règne bienveillant et sévère à la fois, l’Égypte prospéra, ses terres verdoyantes et florissantes, ses habitants continuant leurs lignées, tous redevables à la déesse reptilienne qui incarnait la force vitale du Nil.


*___*___*

Sous le ciel azur des contrées du Chaos, dans une oasis des plus luxuriantes, l'étendue d'eau scintillait de mille éclats, ses eaux calmes reflétant la majesté des palmiers et autres arbres alentours, comme des papyrus qui bordaient ses rives. Sobek, la déesse crocodile, s'étendait langoureusement au bord de lac, savourant un rare moment de tranquillité. Ses écailles dorées brillaient de tout feu sous les rayons du soleil, créant, sans le vouloir, une aura divine qui attirait le regard de toute créature aux alentours.

Les doigts graciles de Sobek effleuraient la surface de l'eau, créant des cercles concentriques qui s'étendaient doucement vers l'horizon. Elle contemplait les reflets ondoyants, son esprit vagabondant parmi les souvenirs des millénaires passés. Il est vrai que depuis la chute des pharaons et de la civilisation antique d’Égypte, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, et bien qu'elle se soit fait connaître de quelques tribus de terranides présentes sur Terra, ses pouvoirs étaient un peu plus limités. Autour d'elle, la nature semblait respirer en harmonie avec sa présence. Les oiseaux exotiques chantaient des mélodies douces, et les fleurs de nénuphar s'ouvraient délicatement, exhalant leur parfum envoûtant.

Les habitant des villages voisins connaissaient bien le petit rituel sacré de Sobek. Si elle se prélassait ainsi, la divinité était en communion profonde avec les forces naturelles qui régissaient l'endroit et ses environs. Aucun humain n'osait troubler ce moment de paix, de repos, craignant de perturber l'équilibre délicat que la déesse entretenait avec tant de soin et ainsi, de s'attirer les foudres de la femme reptile.

Des crocodiles, compagnons et sujets fidèles de Sobek, glissaient silencieusement dans les eaux du lac, veillant discrètement sur leur reine. Leurs regards perçants scrutaient les abords aquatiques, prêts à défendre leur déesse contre toute menace, bien qu'en réalité, elle savait très bien se défendre elle-même. Pourtant, en cette heure sereine, il n'y avait que calme et beauté. Bien qu'au repos, Sobek restait une figure de sagesse, mais également de puissance, d'une beauté froide pouvant laisser ses instincts primaires prendre le dessus, si besoin était.

Le soleil poursuivait lentement sa course dans le ciel, teintant l'horizon de nuances dorées et pourpres. Sobek ferma ses yeux ambrés, absorbant la chaleur bienfaisante et se laissant aller à la mélodie naturelle que lui offrait le lieu. Elle sentait chaque pulsation de la terre, chaque vibration de l'eau, et c'est ainsi qu'elle nourrissait son corps et son esprit. Ce moment de répit, bien que rare, était essentiel pour la déesse. C'était durant ces instants précieux qu'elle puisait la force nécessaire pour continuer à protéger et nourrir les terres qui étaient sous son autorité.

Quand enfin elle se redressa, sa silhouette se détachant magnifiquement sur le fond lumineux du crépuscule, elle était prête à reprendre son rôle de gardienne, assurant ainsi à ceux qui lui avaient prêtés serment une nouvelle ère de prospérité et d'abondance. Sobek plongea une dernière fois dans les eaux de l'oasis, laissant les vagues rafraîchir sa peau délicate et ses écailles luisantes. Nageant naturellement à l'aide de sa queue, elle fit quelques brasses, voyant ses compagnons s'installer sur les berges, à chauffer leur corps sur la terre et le sable brûlant de la journée...





-En souvenir du bon vieux temps-

Klaus

Terranide

Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 1 dimanche 02 juin 2024, 15:06:14

Les sables du temps continuaient de s'écouler, inlassablement, irrémédiablement, érodant tout sur leur passage, les religion, les peuples, les villes et les civilisation. Pourtant, une chose n'avait toujours pas été érodé par cela pour le moment, en tout cas pour Klaus, c'était l’espoir.

Les années étaient passé, les nouvelles et les informations ne s'étaient pas arrêté, mais aucune trace de son peuple visible par lui même, et pourtant, il n'avait pas abandonné, il continuait, il gardait toujours espoir. Chaque nouvelle chance d’avancer était un torrent de force qui le poussait à continuer, a traverser ce monde aussi, remplis de paysage magnifique, dangereux et inconnue pour lui.

Mais grâce à ses périples, son chemin l'avait mené dans un endroit qui sonnait chaleureux à son cœur, un endroit qui lui rappelait son clan, ses terres, sa maison. Le sable se trouvait à perte de vue, les dunes formant monts et collines, tandis qu'au plus prés de l'eau se trouvait verdures et arbres. Klaus était ravis de revoir un paysage familier, mais il ne se leurrait pas non plus, car, avec une simple inspiration, il savait qu'il n'était pas encore chez lui. L'odeur du sable chaud, de l'eau, de la terre humide, elle n'avait pas la même que dans ses souvenirs, alors il se savait encore assez loin de son but, même si cette vision lui donnait du baume au cœur.

Klaus remontait donc le cours de l'eau, la suivant en marchant le long de celle-ci. Il aurait très bien put choisir de nager dedans, mais cela lui aurait réduit les odeurs qu'il pouvait sentir, alors il préférait rester sur la terre ferme, gardant une vue plus haute, même si à la vue de tous. De temps à autre, sous le soleil accablant de cette contrées, il allait tout de même s’immerger, soupirant de joie sous ce cours instant de repos dans sa longue marche.

Les heures passaient et le soleil continuait inlassablement sa ronde dans le ciel, venant doucement se couvrir du voile de la nuit, rosant la voûte céleste se trouvant au dessus du kroxigor. Sous ses pas écrasant herbes et couchant les roseau se trouvant sur son chemin, ses yeux s'ouvrir plus grand, venant à se redresser de toute sa taille. Il se mit à prendre de profondes inspiration, humant les odeurs l'entourant avec plus de force. Il avait senti quelque chose, il se sentait observé. Il avait vu les crocodiles, nombreux, qui le gardait à l’œil, mais il y avait quelqu'un d'autre, et la vague d’odeur qu'il venait de respirer ne fit que confirmer ses pensées.

Un parfum, fort, puissant, écrasant, une présence redoutable se trouvait là, tapis quelque part. Il n'avait jamais ressentis cela, même lors de son rite de passage à l'age adulte. Quelqu'un se trouvait non loin et représentait quelque chose de plus imposant que tout ce qu'il avait put rencontrer. Mais là n'était pas le plus gros point qui le travaillait. L'odeur était forte, mais elle imprégnait aussi les alentour depuis un bon moment eu vue de ses fluctuations, pour lui, cela ne voulait donc dire qu'une chose, il était sur son territoire.

les yeux des crocodiles brillait au dessus du fil de l'eau et les sien en faisait de même lorsque son regard laissait passer la lumière du jours tombante. Il savait qu'il aurait dut s'éloigner de cette endroit, mais quelque chose, dans ce qu'il ressentait, dans ce qu'il humait, lui disait de vouloir en voir plus, que sa soif de curiosité se devait être étanché. Il choisi donc d'avancer sur le bord de la berge, à découvert, puis, il se mit à poser ses deux genoux au sol, l'eau venant légèrement les lécher, ses mains posé sur ses jambes. S'il voulait rencontrer l’être qui peuplait ce lieux, il se devait d’être respectueux et surtout de montrer qu'il n'était pas venue sous des intentions belliqueuse.

Anéa

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Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 2 dimanche 02 juin 2024, 19:20:06

Les grillons et autres insectes chantonnaient leur sérénade à l'approche d'une brise plus légère. Ce bain de fin de journée lui faisait le plus grand bien. Sobek se rafraîchissait le corps, ondulant pour se laisser porter par le léger flot qu'elle créa en son entrée dans l'eau. Elle zonait doucement à la surface de l'eau, telle un crocodile du Nil, observant les alentours.

Alors que la nuit pointait le bout de son nez, les sens de la divinité, en alerte, la firent sortir de son état végétatif. Quelqu'un approchait. C'est en silence et toujours dans l'eau que la déité resta sur ses gardes, prête à sortir pour défendre son territoire et ses occupants. C'est avec surprise que, sous le crépuscule mourant, elle aperçut la silhouette imposante d'un terranide crocodile, aux écailles chatoyantes, se détachant sur le fond doré du rivage. De ses yeux d'or, elle ne le quitta pas du regard, examinant chacun de ses mouvements. Il ne semblait que de passage, tout en étant aux aguets.

Surprise de nouveau, elle haussa un sourcil, voyant l'homme-bête attendre, les genoux enfoncés dans la terre humide, les mains posées en signe de respect. Un sourire en coin se dessina sur le visage de Sobek, son cœur battant la chamade, résonnant presque en harmonie avec la nature environnante. Les crocodiles, eux, curieux et vigilants, continuaient d'observer cet étrange spectacle silencieusement, leurs yeux luisants sous le clair de lune.

Soudain, une brise chaude et parfumée se leva, annonçant clairement la présence de la divinité reptilienne. Une voix féminine et profonde, charmeuse aussi, se faisait entendre que pour le terranide, accompagnée des sons alentours.

- Qui es-tu ?

Des vaguelettes dansaient sur la surface du lac, comme si l'eau elle-même frémissait en réponse à la présence divine. Sobek ne se révéla pas totalement, seule sa queue et sa fausse tête, faisant partie de sa coiffe, surplombait la surface de l'eau. Le reste de son corps restait immergé, histoire de connaître les intentions de cet homme-bête.

- J'aime à ce qu'on ploie le genou pour moi. Ton approche était la bonne.

Sobek le regarda en silence, toujours à travers l'eau, faisant briller les rubis des yeux sur sa coiffe, pour paraître un peu plus imposante, impressionnante.

- Voyageur d'écailles, ton respect et ta déférence t'honorent. Les eaux et terres où tu te trouves sont sous ma protection. Ce lieu est sacré et je veille à ce que son équilibre ne soit pas perturbé. Je sens la pureté de ton cœur jusqu'ici, bien que ce soit la première fois que je te vois ici...Dis-moi, qu'est-ce qui t'amène réellement en ces contrées éloignées de ton foyer ?

Sobek attendait des réponses. Peut-être que si celles-ci lui convenaient, elle se montrerait complètement face à lui.





-En souvenir du bon vieux temps-

Klaus

Terranide

Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 3 dimanche 02 juin 2024, 20:24:36

Un silence pesait pendant un long instant sur ce cours d'eau, laissant la nature s'exprimer, les animaux et les insectes se trouvant dans les parages chantants à tue-tête. sa respiration était calme et profonde, car il savait que montrer de la peur ou de l'agressivité serait une mauvaise chose.

Mais ce silence ne dura pas bien longtemps après qu'il se soit agenouillé sur la rive, une dizaine de minutes tout au plus, entendant une voix surgir des eaux., Son regard partit rapidement en direction du son, cherchant qui lui parlait, mais ce n'était pas pour autant qu'il ne réagissait pas à cela. La voix était aussi imposante que les odeurs et l'aura qu'il ressentait en ses lieux, un voix féminine, profonde et sure d'elle.

Il pouvait voir l'eau réagir sous ses mots, venant lui designer un endroit où son regard se mit à s'écarquiller en voyant ce qui s'y trouvait. Une tête de crocodile, bien différente des autres et même de la sienne se, trônait au milieu des eaux, des yeux d'un rubis éclatant tourné vers elle. A cette vue, son cœur s'emballa, se rappelant les paroles de la shaman du village, les comptes de leur origines, leur divinité. Était-ce elle ? Non, elle n'était pas sensé être ainsi, alors son fils ? Non c'était une voix et une odeur on ne peut plus féminine, mais tout lui disait qu'ils étaient lié, elle était donc une femme. Il sentait que son destin était là, que le reste de sa vie ce jouait sur ces rives.

Il se mit donc à éviter son regard pour ne pas attirer ses foudre, baissant la tête en direction de l'eau à ses genoux en l'écoutant lui demander qui il était, ainsi que son choix judicieux de lui montrer du respect. Il se mit à déglutir lourdement, prenant une inspiration de courage, avant de répondre une première fois

" Je me nomme Kromcota vo SharLeko o maîtresse des eaux. Membre du peuple des écailles verte, enfant de la Déesse Ankhti et de Sobek."

Il avait vu juste, son corps, son cœur et son instinct avait vu juste, car en l'écoutant de nouveau, tout ses mots, sa façon de parler, le son de sa voix, tout lui laissait deviner l'important et la divinité qui habitait cette endroit. Sous sa demande, il ne put que répondre sincèrement

" Cela fait maintenant plusieurs mousson que j'arpente ce monde à la recherche de mes terres et mon clan. Le peuple des humains était venu nous enchaîner et nous séparer, mais j'ai réussi à me délivrer de leur fer. Je marchais le long de ces eaux car les lieux se rapproche de l'endroit ou je vivais avec les miens, mais l'odeur n'ait pas exactement là même, alors je sais que je ne suis pas encore arrivé."

Il fit une légère pause dans sa réponse, ne voulant pas donner une réponse ennuyeuse ou trop longue, puis, son dos se courba pour appuyer la suite de ses mots.

" Je vous prie de pardonner mon intrusion dans votre domaine, je ne suis en aucun cas venue pour troubler vos eaux, déshonorer mon peuple et désacraliser ses lieux, o grande déesse."

Il finit sa réponse sur ces mots, car, il savait qu'il ne pouvait pas demander de lui même à partir, ce ne pouvait être qu'elle qui le lui demandait ou l'autorisait, sinon, il savait que ce serait vue comme un affront. Son cœur continuait de battre avec force dans son énorme cage thoracique, mais non pas par peur, plutôt par joie, honneur et fierté, car si elle était qui il pensait être, le fait qu'elle lui adresse la parole était déjà beaucoup pour lui.

Anéa

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Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 4 dimanche 02 juin 2024, 21:56:11

Sobek demeura immobile un instant, observant le terranide avec une intensité croissante. Malgré le fait qu'elle soit sur ses gardes, elle pouvait sentir toute la sincérité et la détresse dans les paroles de l'homme-bête. Cela éveillait en elle moult sentiments, particulièrement un mélange de curiosité et de compassion. Les mots de Kromcota résonnaient dans l'air nocturne, apportant une certaine gravité aux échanges.

Après un long silence, remarquant qu'il restait ainsi à présenter ses respects à la voix qui l'invitait à se faire connaître de la déité, elle se décida à se dévoiler davantage. Ce qui était visible à la surface de l'eau s'approcha des abords du lac, et face au terranide, sa silhouette émergea lentement des eaux, ses écailles vertes scintillant sous l'éclat argenté de la lune, telle une apparition divine. C'était en tout point la réalité. La coiffe ornée de rubis continuait de briller, ajoutant à son aura mystérieuse et majestueuse.

- Alors ainsi, tu serais l'un de mes enfants...

Imposante de par sa taille, dans les presque deux mètres, elle n'en restait pas moins plus petite que Kromcota. D'un geste un peu brute, elle secoua sa queue, son ton légèrement moins doux l'espace d'un instant.

- Relève-toi, Kromcota vo SharLeko.

C'était tout autant un ordre qu'une invitation. Ses yeux fendus ambrés fixèrent un long moment le terranide, lui laissant le temps de se relever et de contempler sa « mère », visiblement. Sa chevelure de jais aux reflets de jade semblait n'être jamais allée dans l'eau, légère. Son corps, à la peau tannée, était mis en valeur avec des bijoux faits d'or, ainsi que de fins bouts de tissu presque transparent qui lui cachaient à peine l'indécent. Cette peau délicieusement dorée était par endroits atteintes par des écailles verdâtres semblables à sa queue, comme une partie de son fessier, son dos le long de sa colonne vertébrale, ainsi que le haut de ses cuisses ou ses épaules. Son visage imposait le respect, dégageant toute sa majesté, son sang plus que royal.

Elle tint un sourire face au Kroxigor, dévoilant certaines de ses dents pointues comme des hâchoirs.

- Ce que tu me racontes là est chargé de souffrance et de courage, Kromcota., dit-elle d'une voix douce mais imposante. Tu cherches tes terres et ton clan avec une détermination qui t'honore. Cependant, sache que les chemins des mortels et des dieux sont souvent entrelacés de manière imprévisible.

La divinité marqua une pause, sondant son esprit pour discerner les véritables intentions de cet homme-bête. Les eaux du lac ondulaient doucement autour d'elle, comme en réponse à ses pensées profondes.

- Je suis Sobek, la gardienne des eaux et des créatures qui les peuplent. Ta venue ici n'est sûrement pas un hasard. Il se peut que le destin t'ait conduit à moi pour une raison bien précise.

Les yeux d'ambre de Sobek, tels deux joyaux perçants, se fixèrent sur ceux de Kromcota.

- Ton peuple, les écailles vertes, a toujours eu un lien sacré avec moi et les eaux que je protège. Si tu as été conduit ici, c'est peut-être parce que ta quête a un but plus grand que toi et moi ne puissions l'imaginer.

Sobek, la gardienne, se rapprocha légèrement, ses mouvements fluides et gracieux.

- Dis-moi, Kromcota, qu'es-tu prêt à faire pour ton peuple, si ce n'est de le retrouver ?

L'air était chargé d'une soudaine tension, mais aussi d'une lueur d'espoir. Sobek attendait la réponse du terranide avec impatience, le testant d'une certaine manière. Les insectes continuaient à fredonner leur chant nocturne, tandis que les crocodiles veillaient silencieusement, témoins de cet échange entre le divin et le mortel.





-En souvenir du bon vieux temps-

Klaus

Terranide

Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 5 dimanche 02 juin 2024, 23:47:06

Klaus pouvait entendre le bruit de l'eau se mouvoir sous l'approche de la déesse, écoutant attentivement sa voix, cherchant à savoir s'il n'avait pas attiré son courroux.

Son cœur continua de battre puissamment sous ses nouveau mots aussi doux que puissant qu'elle prononçait, venant confirmer ses doutes, elle était bien soi Sobek soi Ankti, mais il penchait plus su Sobek, car tout ce qui leur avait été transmis disait que la déesse Ankti n'avait pas de tête de crocodile.

Gardant son regard vers les eaux qui léchaient ses genoux, il l'entendit lui demander de se relever, suivant sa demande sans hésiter et sans perdre de temps, bombant le torse, se dressant le plus fièrement possible pour se montrer sous ses meilleurs jours devant elle, pour ne pas lui faire honte. sur ce mouvement, il put donc voir, lentement, la déesse qui se postait devant lui, tout ce qui la constituait le laissait sans mot, à l'image qui lui était raconté. ce qu'il avait prit pour sa tête n'était qu'un ornement trônant sur sa tête, surplombant une beauté sans nom,  un aura puissant, un regard acéré et sage, des écailles éparse plus verte que des émeraudes.

Il la laissa parler sans dire un mot, l'écoutant attentivement pour savoir ce qu'elle souhaiterais de lui, car oui, pour lui, il ne pouvait rien lui demander, il se devait d'accomplir son périple par lui même et de les rendre fier, Elle, Ankti, ainsi que son peuple. Il eut presque l'impression d’être figé, que son coeur n'allait faire qu'un tour en l'entendant enfin confirmer son nom, la  grande Sobek, gardienne des eaux et de son peuple.

Si sa venue était lié au destin, et non par Sobek elle même, peut être que Ankti y était aussi pour quelque chose. Il put par la suite, la voir marcher vers lui, le laissant admirer ses mouvements plus fluides que l'eau dans laquelle elle venait de sortir.

La question qui suivit fut forte, et Klaus en ressentait toute l'importance, toute l'importance de la réponse qu'il donnerait, il savait que, ce qu'il dirait influencerait son destin, influencerait ce que la déesse pensait de lui, voir qui pouvait lui coûter la vie. Mais il se devait une chose et devait une chose à la grande Sobek, c'était d’être sincère.

" Je me doit de retrouver mon peuple, de retrouver notre lieu de vie ainsi que la grotte de la vie pour m'assurer qu'elle soit toujours là, je suis prêt à tout ce que le destin ou tout ce que vous, o grande Sobek, ou ce que la Grande Ankti me demandera d'accomplir ou de subir pour y arriver. Ma vie appartient à mon peuple, mon âme à vous."

Anéa

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Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 6 vendredi 07 juin 2024, 23:04:59

Sobek n'était pas dupe. Elle se savait impressionnante de par sa beauté d'immortelle et par sa stature. Bien qu'étant une divinité plus représentée de par son côté puissance bestiale, d'une férocité contrôlée et protectrice, il fallait reconnaître que la femme était fort désirable. Il n'y a que les dieux aux cœurs sombres qui sont laids. Ou ceux sans pouvoir.

Un sourire étira ses lèvres sombres et pulpeuses. Qu'il était mignon à se redresser et à bomber le torse, se révélant bien plus grand que celle qui a transcendé les âges. C'est bien. Il souhaitait se montrer sous son meilleur jour pour bien paraître auprès de sa déesse. Sobek en appréciait les efforts. La déité se déhancha délicieusement pour s'approcher de son sujet, venant poser sa main droite sur son torse, cherchant à tâter de ses muscles, mais aussi à écouter les battements du cœur du kroxigor.

Un silence solennel s'installa après les mots de Kromcota, amplifié par le murmure des eaux et le souffle léger du vent nocturne. La reptilienne observa l'homme-bête avec une intensité croissante, pesant chaque mot qu'il avait prononcé. La déesse ressentit la sincérité de son serment, une loyauté que seuls les véritables guerriers possédaient.

- Ton dévouement est digne de louages, Kromcota., fit-elle doucement en inclinant la tête, faisant briller le regard rubis de sa coiffe à la lueur de l'astre lunaire. Ton courage et ta fidélité envers ton peuple et tes dieux ne passeront pas inaperçus, sache-le.

Sobek le fixa de ses pupilles fendues, sérieuse, son regard semblant sonder le kroxigor.

- Je sens...sais que d'autres de ton peuple ont péri pour sauver les autres membres de ta tribu, des esclavagistes.

La déesse se mit à gronder intérieurement, comme un vieux moteur qu'on tenterait de démarrer. Les griffes de ses doigts, si gracieux et pourtant si puissants, se mirent à gratter les écailles des pectoraux de Kromcota. Son visage se tordait de douleur.

- Je n'ai su entendre leurs plaintes et leurs larmes plus tôt, mes pouvoirs s'étant affaiblis...Mais c'est aujourd'hui que tout change. Tu vas pouvoir les aider, et moi aussi.

Sa paupière gauche tressaute légèrement, une colère grondante, fumante, lui brûlant les entrailles. Bien qu'elle ne pouvait pas faire grand-chose au fait de perdre ses pouvoirs, cela la mettait hors d'elle de se rendre compte qu'elle ne les entendait pas tous et que cela entrait dans un cercle vicieux qui n'aurait comme fin, que son anéantissement totale avec la disparition de ses fidèles...Inspirant un long moment, elle retrouva une certaine contenance pour continuer ses paroles.

- Je ne suis plus aussi puissante qu'avant. En des temps immémoriaux, à la naissance de mes premiers fidèles, leur foi m'a permis de synthétiser un pouvoir des plus...destructeurs au sein d'un simple objet. Il s'agissait là d'un sablier dont l'or représente mes majestueuses écailles, et son sable est d'un bleu des grands fleuves dont je contrôlais les eaux. Quelqu'un me la volait il y a bien longtemps, mais je ressens encore des bribes de sa puissance au loin, comme un écho qui m'appelle.

Comme pour allier ses mots à ses gestes, elle frappa le torse du kroxigor d'une certaine force. Ainsi, elle put lui transmettre une image d'à quoi ressembler le fameux sablier. Son sable bleu paraissait à de fines gouttelettes d'eau, elles-mêmes semblant être faites à partir des plus purs saphirs. L'or décorant l'objet était frappé de telle sorte que cela en formait des écailles du crocodile sacré. D'autres symboles gravés prouvaient que l'objet était associé à Sobek, et très fortement sa possession.

- J'aurai pu le chercher moi-même, mais Ankti me l'a interdit, me promettant qu'il serait recherché en temps voulu, pour une bonne cause. Si tu le trouves, foi de Sobek, il sera à toi, afin de te permettre de protéger ton peuple. Alors, qu'en dis-tu ?

Et quand une déesse faisait une promesse, une déité telle que Sobek, vous ne pouviez que la croire qu'elle la tiendrait jusqu'au bout.





-En souvenir du bon vieux temps-

Klaus

Terranide

Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 7 vendredi 07 juin 2024, 23:32:42

Klaus continuait d'écouter sa déesse, la voyant se rapprocher de lui, baissant la tete sous ses compliment qui le touchait droit au cœur, ravis de faire honneur à son peuple et surtout de plaire à la grande déesse Sobek.

Il sentait sa main posé sur son torse, cette main si petite, mais, elle lui laissait la sensation d'avoir une montagne de force contre lui, son cœur battant lentement et fortement dans son torse en réponse. Elle pouvait sentir la douceur de ses écailles pectoral, large, lisse et forgé par ses muscles ,Mais ce calme et cette joie fut malheureusement éphémère. Sous les mots de la déesse, il apprit quelque chose qu'il prévoyait, mais qu'il avait espéré que ce ne soit pas le cas.

Sa mâchoire se verrouilla, ses poing se resserrent puissamment, pouvant broyer n'importe quoi qui aurait put se trouver entre ses doigts en ce moment. Il ne doutait pas une seconde des paroles de la déesse, il lui offrait une confiance total. Mais sa colère fut ensuite changé en surprise, lorsque, il apprit que, la grande Sobek était en proie à des faiblesse. Son peuple mourrait, se faisait enchaîner et en plus de cela, leur déesse faiblissait sous leur disparitions.

Son attention était totalement pendu au lèvres de Sobek, écoutant ce qu'elle voulait lui confier. Elle voulait l'aider et aider son peuple, ce qui le toucha, puis, devint curieux lorsqu'elle parla d'un artefact au grand pouvoir qui lui avait été dérobé. Penchant la tête d'interrogation en l'écoutant, ses poings se desserrèrent lentement, jusqu'à être frappé d'une vision, le faisant cligné des yeux. Pendant quelques seconde, il put voir un étrange objet apparaître devant lui, l'objet dont elle lui parlait. puis, elle lui demanda son choix.

Sa tête était emplis de question à ce moment précis. Que faisait exactement cette objet, qui l'avait dérobé à la déesse, où se trouvait-il, pourquoi elle n'en avait pas besoin si il le retrouvait et pourquoi la grande Ankti avait refusé qu'elle aille le chercher. Quelques secondes de silence s’écoulèrent, puis, Klaus reprit la parole

" Je ferais tout ce qu'il faut pour mon peuple et pour vous o grande Sobek, mais, pardonnez mon impertinence si cette objet vous appartenait, si je le retrouve, ne serait-il pas mieux que je vous le donne ? "

Sa question pouvait être très mal vue, comme remettre en question le jugement d'une déesse, mais, si elle était affaiblis comme il le pensait, lui rendre de ses pouvoirs ne pourrait lui être que bénéfique et pourrait aussi aider non pas que son peuple, mais tout les protéger de la déesse.

Anéa

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    Ancienne archange, devenue à moitié démone.
    Adore le sang et faire sauter des têtes.

Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 8 dimanche 09 juin 2024, 21:42:07

Sobek l'avait bien ressentie, cette tension dans la mâchoire de Kromcota. Toute la peine et la colère qu'il éprouvait transparaissaient à travers ses petites expressions, les crispations de ses muscles forts. Elle en était désolée, mais ne pouvait lui cacher la vérité. Sa détermination ne serait que plus forte en apprenant que les siens, du peuple aux écailles vertes, étaient encore en danger. Pour les sauver, il devait accepter de trouver cet artefact. Sa puissance pouvait décimer quiconque qui mettait en danger les personnes dont chérissait son possesseur.

La question de Kromcota fit sourire la divinité du Nil. Sobek en était presque attendrie par la sollicitude de Klaus. Elle caressa doucement son torse, le fixant de son regard brillant d'une lueur mystérieuse.

- Ta préoccupation est noble, Kromcota. Mais tu dois comprendre que cet artefact, bien qu'il soit lié à ma puissance, est destiné à un autre usage. En des temps anciens, je l'avais forgé non pour mon propre usage, mais pour un champion digne de recevoir ce pouvoir. Ankti, cette vieille sage...Elle avait entrevu un destin où ce merveilleux sablier jouerait un rôle crucial, non seulement pour moi, mais pour tous ceux qui croient en nous.

La déité se recula légèrement, rompant le contact avec l'écailleux. Tournant des talons, elle lui montra son dos, prolongé d'une puissante queue. Sobek leva la tête pour contempler les étoiles scintillantes, petites lucioles lointaines dans ce voile nocturne.

- Je ne cherche pas à récupérer mon ancien pouvoir, car cela reviendrait déstabiliser l'équilibre que nous avons durement gagné. Et puis, cela remonte à un temps aujourd'hui révolu. Les dieux aussi sont capables de s'adapter. Aussi, ce sablier a été conçu pour un être au cœur pur et courageux, un protecteur qui saurait en utiliser les forces pour le bien de tous, surtout des siens.

La divinité resta encore dos à son fidèle, presque dans ses pensées, alors qu'elle croisa les bras sous sa poitrine, balayant le sable derrière elle avec sa queue.

- En te le confiant, je ne fais pas que te donner un objet. Je te fais confiance pour devenir ce champion...Mon champion, celui qui saura manier ce pouvoir avec sagesse et justice.

Sobek se fit silencieuse, laissant le temps à l'homme-bête de peser ses mots. C'était une grande responsabilité, mais la déité en était sûre. C'était lui, c'était le moment. Bien sûr, s'il accomplissait avec succès cette quête, il pourra répandre son aventure auprès des siens et autour de lui, et sûrement que Sobek gagnerait des fidèles et récupérerait tout de même certains pouvoirs, mais ce ne serait pas assez puissant pour retrouver sa gloire d'antan.

- Réfléchis bien avant de me donner ta réponse. Néanmoins, sache que durant ce voyage, tu ne seras pas seul. Je t'accompagnerai pour guider tes pas. Cette quête se fera en duo, d'une certaine façon.

Bien sûr, elle ne pourra pas l'aider en totalité. Mais, tout en le guidant, elle pourra l'évaluer, voir si elle n'a pas fait d'erreur en le choisissant pour cette quête.





-En souvenir du bon vieux temps-

Klaus

Terranide

Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]

Réponse 9 samedi 15 juin 2024, 16:21:13

Toujours pendu au lèvres de la déesse, Klaus attendait de savoir ce qu'elle pensait de sa question, soucieux du bien être et du destin de Sobek, plus important à ses yeux que le sien. La déesse Ankti revenait de nouveau dans la discussion parlant de la destinée qu'elle avait réservé à ses enfants.

Elle finit par lui avouer la raison de ne pas vouloir récupérer sa création, et, cette raison fit plaisir au kroxigor, elle voulait protéger l'équilibre du monde, de leur monde, de son monde. Dos tourner à lui, il pouvait voir sa silhouette divine et sa queue majestueuse battre le sable sous ses pensées et ses émotions, lui prouvant bel et bien qu'elle était leur déesse incarné. Mais ce qui fit à cet instant, complètement sauter le cœur du Kroxigor, fut les nouveau mots qu'elle lui adressa.

Elle voulait qu'il soit son champion. Ses mots résonnèrent et explosèrent dans sa tête et son cœur, un tel honneur, si rare et si important, venait de lui être proposé. Après un petit silence, elle finit par lui dire de réfléchir avant d'accepter, lui promettant qu'il ne serait pas seul dans son périple. Mais pour Klaus, il n'avait pas besoin de réfléchir à cela. Il posa alors un genoux dans le sable de la rivière, baissant la tête en plaçant sa main droit sur son cœur.

" J'accomplirais la destiné que vous me confierais, je serais votre champion et je vous ferais honneur o grande Sobek."


Il ne se sentait pas digne d’être son champion, ou d'avoir tant d'éloge de la part de sa déesse, mais il ferait tout pour le devenir, quitte à y laisser ses écailles, car il y avait bien plus important que sa propre vie qui était en jeu dans cette histoire. Son cœur battait plus fort qu'une tambour, le sentant contre sa main, attendant de savoir ce qu'elle lui dirait et surtout, où il devrait se diriger pour accomplir sa quête.


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