Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un Noël en enfer [PV] [Verrouillé : Infraction au Règlement -> Enfants]

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Alice Makai

Humain(e)

Présentation de la famille Minamoto
- Masako, la matriarche de 67 ans, veuve.

- Tatsuya, fils ainé de Masako, 42 ans. Il est marié à Natsumi, 40 ans. Ils sont venus avec leurs enfants Ai, 19 ans, et Yuki, 13 ans. Ai a également amené son petit ami, Daisuke, 21 ans.

- Emiko, la seconde enfant de Masako, 30 ans et célibataire endurcie.

- Suzume, la benjamine de la famille, 25 ans et son fiancé de 28 ans Masato, ainsi que leur petite de 3 ans, Ayame

Spoiler: "Memo couleur" (cliquer pour montrer/cacher)


~~~~~

- Tu es sûre que tu ne veux pas d’aide. Emiko ?
- Non ne t’inquiète pas Maman ! Je me charge de tout. Tu as juste à t’installer et à profiter de la soirée !
- Très bien si tu le dis. Je te fais confiance ma chérie !

La matriarche adressa un sourire à sa fille, persuadée qu’elle avait bien les choses en main, et alla s’asseoir en bout de tablée, clopinant en s’aidant de sa canne. Les années avaient passé, c’était le premier réveillon de Noël qu’elle vivait sans son mari, mais toute sa famille était présente, et rien ne pouvait lui faire plus plaisir. De sa place, elle avait une vision d’ensemble sur la pièce et par conséquent sur sa famille.

Son regard se porta d’abord sur son ainé Tatsuya, et sa femme Natsumi, tous deux vêtus de magnifiques tenues pour la soirée. Depuis quelques années, c’était lui qui avait pris la tête de l’entreprise familiale, la marque de luxe Hanabi, fondée par feu le patriarche Koujirou, et il fallait dire que l’homme, fort de sa propre expérience et celle de son père, était un excellent homme d’affaires qui ne lâchait rien et arrivait toujours à ses fins. Il avait rencontré sa femme alors qu’elle commençait comme mannequin chez un concurrent. A force de lui faire du charme, il avait réussi à la débaucher mais surtout à la séduire, et ensemble ils avaient eu deux enfants. L’ainée, Ai, qui était destinée à reprendre la boîte familiale tôt ou tard, bien que l’idée ne l’enchante guère, et le cadet Yuki, aujourd’hui tranquillement installé sur le canapé au coin du feu, lisant comme à son habitude un roman de fantasy dont il était tant friand. A côté de lui se trouvait la plus jeune de la famille, la petite Ayame, fille de la benjamine de la fratrie. Du haut de ses trois ans, elle était une enfant assez sage, trimbalant toujours avec elle sa peluche favorite, Monsieur Lapin, représentant un exemplaire de ce type de rongeur aux longues, très longues oreilles, par lesquelles elle avait pour habitude de le traîner.

- Ne t’approche pas trop du feu Ayame, tu risquerais d’abimer Monsieur Lapin.
- D’accord Papa !

Masato ébouriiffa sa fille avant de sortir se griller une cigarette. Malgré son air bourru quand on ne le connait pas, Masato est un homme charmant, et un père et compagnon aimant, et ne n’est pas Suzume qui dirait le contraire. En revanche, il est du genre un brin malchanceux, le genre de gars toujours là au mauvais endroit au mauvais moment, et pourtant il ne le fait pas exprès. C’est d’ailleurs de cette manière qu’il a rencontré sa fiancée, la belle rousse en robe rouge et troisième enfant de Masako. Suzume avait été son avocate dans une affaire où le pauvre homme était accusé par son patron d’avoir participé au cambriolage de la bijouterie où il travaillait. Evidemment Masato était innocent, et Suzume l’avait fait innocenter. Le procès fini, les deux jeunes gens ont continué à se fréquenter et de fil en aiguille… Disons que leur mariage était prévu pour l’année à venir.

Adressant un sourire à son futur époux qui sortait, la benjamine était occupée à mettre la table, s’amusant à placer des étiquettes pour les convives autour de la table. A la droite de la matriarche, elle avait positionné son frère Tatsuya, sa femme Natsumi, leurs enfants Yuki puis Ai, et enfin Daisuke, son compagnon. De l’autre côté, elle s’était placée à côté de sa mère également, puis avait placé la petite Ayame entre elle et son fiancé Masato, et enfin en bout de table Emiko. Bien sûr Emiko était affectivement la plus proche de leur mère, mais elle était en charge du repas et à ce titre, avoir l’accès le plus aisé à la cuisine. Tout devait être en ordre pour la fête, après tout c’est Noël, c’est une soirée merveilleuse, et Suzume était impatiente de voir la joie sur le visage des membres de sa famille quand viendra l’heure des cadeaux. Enfin, elle avait surtout hâte de voir le costume de Père Noël que Masato lui avait promis de revêtir pour amuser leur petit trésor. Mais il manquait toujours quelqu’un au rez-de-chaussée du petit chalet, et la rousse commençait à s’en inquiéter, interrogeant son ainé à ce sujet.

- Grand frère, ta fille n’arrive pas ?
- Elle a dit qu’elle terminait de s’habiller avec son copain et qu’ils descendraient ensemble.
- Je devrais peut-être aller lui donner un coup de main !

Suzume avait beaucoup d’affection pour sa nièce Ai, qu’elle considèrait presque plus comme une cousine voire une sœur. Leurs âges assez proches aidant, les deux étaient très proches, et avaient tendance à ignorer la génération qui est censée les séparer. Elle s’apprêtait à grimper à l’étage quand sa belle-soeur l’interpella :

- Ne t’en fais pas, elle sait se débrouiller seule.
- Oh…

Suzume afficha une petite moue déçue. Ça faisait un moment qu’elle n’avait pas eu de moment entre filles avec sa chère nièce. Mais bon, elle la verrait au repas, et puis, elle avait hâte de voir sa réaction au cadeau qu’elle lui avait choisi personnellement, mais il faudrait attendre minuit pour cela~ 

- Allez donc vous installer, le repas est bientôt prêt ! je vais ramener l’apéritif !
- Attends je viens t’aider !

Emiko, dans son habit de cuisinière de Noël, accepta la proposition de sa petite sœur avec plaisir. Certes la cuisine était son domaine, mais elle ne disait jamais non à une paire de mains supplémentaires pour l’aider. Elle était enfermée dans la cuisine depuis le début de l’après midi, et elle mettait un point d’ordre à se charger de tout toute seule. Célibataire endurcie et fière de l’être, elle enchainait habituellement les coups d’un soir, mais ça ne lui retirait pas son côté famille pour autant. En effet, c’était son plus beau cadeau de que profiter des fêtes avec les siens.

Pendant ce temps, à l’étage, dans la chambre des enfants de Natsumi, l’ambiance bien que festive en un sens n’était pas tout à fait la même.

- Han ! Han oui Daisu- hmmff hmff!
- Désolée chérie, mais tu es un peu trop bruyante. Tu ne voudrais pas que ta famille rapplique maintenant quand même ?

Ai fusilla son petit ami du regard alors qu’il lui décochait son plus beau sourire, un brin moqueur, sa main plaquée sur la bouche de la belle blonde pour étouffer ses gémissements de plaisir. La jeune fille l’avait certes chauffé, et il entendait bien lui faire payer, mais ce n’était pas une raison de se donner en spectacle devant toute la belle famille. La tenant toujours fermement coincée entre lui et le mur, il la pilonna encore quelques minutes avant qu’elle n’atteigne la jouissance, discrètement, ses cris toujours étouffés par sa main sur son visage. Satisfait de sa besogne, Daisuke la laissa retomber à genoux face à lui pour qu’elle vienne le terminer avec sa bouche. Ceci dit, il ne se priva pas de souiller son visage en même temps que ses lèvres. Admirant son œuvre, il ne put néanmoins s’empêcher de la taquiner encore une fois.

- Hm chérie, je crois que tu devrais aller te remaquiller, tu as quelque chose.. là. 

Il désignait ainsi tout son visage, sachant pertinemment que la blonde devait passer par la case salle de bain pour se remettre en état, alors que lui n’avait qu’à remonter son pantalon de son costume noir. Et en même temps, il se demandait si elle ne serait pas capable de ressortir dans cet état juste pour provoquer le courroux de sa famille. En effet, Daisuke savait que sa petite amie était assez en opposition avec sa famille, sans doute un peu trop sur son dos afin qu’elle se prépare pour reprendre l’affaire familiale quand l’heure sera venue, chose qui ne tentait que très peu Ai qui souhaitait découvrir le monde. Enfin après réflexion, elle ne prendrait sans doute pas le risque de l’impliquer aussi dans leurs querelles, aussi le jeune homme haussa les épaules, avant de descendre rejoindre le reste de la famille Minamoto, un sourire satisfait sur les lèvres.

- Ah te voilà ! Ai n’est pas avec toi ?
- Heu non elle arrive Madame, elle termine de se coiffer.
- Assieds toi donc Daisuke, pas loin de Yuki, là.

L’adolescent ainsi désigné fusilla le dernier arrivant du regard. Il ne l’appréciait pas spécialement, et malgré son jeune âge, avait bien deviné ce qui retenait encore son aînée à l’étage. Mais il se mordit la langue et ravala sa colère, ça aurait été idiot de gâcher la fête pour si peu. A la place, il laissa glisser son regard sur le sapin dont le pied serait tout à l’heure envahit de cadeaux.

De son côté, Ai se dirigea comme convenu vers la salle d’eau. Un petit sourire passa sur son visage en voyant l’état dans lequel Daisuke l’avait mise. Si ses parents la voyaient comme ça… Elle pouffa intérieurement avant de se débarbouiller, puis réajusta sa jupe et ses collants. Sa mère aurait préféré la voir dans une longue robe argentée, mais une fois n’est pas coutume, l’héritière n’en faisait qu’à sa tête. Une fois dans un état convenable, elle quitta la pièce et s’apprêta à descendre les escaliers quand elle entendit des voix inconnues dans l’entrée. Pendant un instant, elle crut que sa tante Emiko avait ouvert à un groupe de choristes qui faisaient le tour des chalets, mais le ton des voix laissent clairement présager autre chose. Son instinct de survie parlant en premier, la blonde entra dans la pièce la plus proche, la chambre de ses parents et se cacha dans l’armoire, plus muette qu’une tombe, écoutant les voix venant du rez-de-chaussée…
« Modifié: samedi 17 août 2024, 20:52:59 par Serenos I Aeslingr »
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Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Un Noël en enfer [PV]

Réponse 1 mercredi 05 juillet 2023, 10:10:12

Ca devait etre un coup facile. Enfin en principe. Eikishi avait de l'experience en la matière. Il avait 42 ans et 20 ans de braquage divers et variés derrière lui. C'etait son metier, même si cela pouvait faire sourire. Il ne savait plus trop ni comment il avait entamé cette carrière dans le crime et au fond, cela n'avait que peu d'importance. Pour lui, le plus important, c'etait de bien faire les choses. La prison, il la connaissait et il s'etait promis de ne plus y retourner. Par deux fois il avait été derrière les barreaux et l'experience ne lui avait pas plu. Plus qu'une promesse , il avait fait  de cela un principe : la prison ce n'était pas pour lui.

Alors quand le braquage de cette putain de bijouterie, Eikishi avait decidé que peu importe comment, il n'entendait pas  se faire chopper. Cela s'était passé ce matin et quelques heures  plus tard, il était en fuite, dans la montagne, accompagné de ses deux complices.  Le but etait simple : trouver un endroit pour passer la nuit et preparer sa cavale , puisque c'etait de cela dont il était question.  Plus experimenté, plus rodé , il savait que ses deux acolytes n'etaient pas de taille ou en mesure de l'aider.

Shino avait été son compagnon de cellule pendant six mois. C'etait un pauvre gosse qui de ce qu'il savait, avait eu une enfance compliquée.  Eikishi l'avait un peu pris sous son aile et avait une relation un peu filiale avec lui. Il n'etait donc pas etonnant qu'il lui ai proposé ce coup. Le probleme etait que le jeune homme de 20 ans avait un frère de 18 ans et qu'il avait fallu le convier à l'affaire.  Dans l'absolu , c'etait plutot un bon plan. Monter ce genre de coup necessité des bras et il n'etait pas evident, , vu la nature du job, de recruter du monde. Il connaissait Shino et au fond, c'etait un bon plan. Le probleme c'etait que ce foutu Shenjo etait un taré,il l'avait compris trop tard.  Il avait allumé pas mal de gens dans la bijouterie et c'est lui qui avait fait tout derailler. Des heures plus tard ; Eikishi cherchait encore un sens à tout cela mais il n'y en avait pas.  Il ne s'était pas prié pour lui signaler le fond de sa pensée mais c'etait trop tard de toute façon.  Ce qui primait c'etait en quelque sorte survivre et s'en sortir .

Alors, en entrant de force dans ce chalet, le quarantenaire avait vite compris qu'il y avait quelque chose à faire. Pourquoi ce chalet. ? Le hasard. Tout simplement. L'idée était de ramasser un max de cash, de choses de valeurs , de se poser un peu et ensuite de partir en cavale. De son point de vue, il était le mieux placé pour faire cela. Alors, il avait rassemblé les hommes en presence au nombre de trois . Pour gérer le groupe, mieux valait les canaliser eux. Il avait bien attaché le plus jeune quant aux deux autres le but était simple : Il les prenait avec lui pour « descendre » dans la ville la plus proche , vider les comptes et ensuite reprendre la route. Il avait tout expliqué aux deux frères , les jugeant capable de gérer les femmes et les enfants assimilés. Difficile de dire combien de temps s'etait ecoulé entre le moment d'entree dans le chalet et le moment ou il avait repris la route avec un des vehicules de la famille accompagné de Tatsuya et Masato.  Mais le resultat était là. Il allait faire un vidage en regle des divers comptes et avait d'une certaine façon laissé la partie la plus facile aux deux frères . Non sans avoir pris la peine de bien attaché chaque personne présente avec ce qu'il avait pu trouver dans le chalet (draps, cables, fil).  Et en quittant le chalet, un drôle de sentiment l'habitait sans qu'il ne sache pourquoi .

Enfin tranquille


Shenjo du haut de ses 18 ans observait les femmes et enfants ainsi que le seul homme encore presents et rassemblés de force dans le salon. Une bouteille de vin à la main, il observait depuis un moment chacun,s 'arrêtant notamment sur Natsumi de manière plus prononcée. Pourquoi elle ? C'etait assez simple finalement. Elle lui plaisait plus que les autres. Plus agée, plus « femme », plus mature, elle correspondait au fantasme de la milf. Et puisque il était clair pour lui que dans tous les cas, ils étaient foutus, il entendait bien rentabiliser au maximum ce moment . Il n'avait rien à ,perdre. Et puis à la manière qu'elle avait de se mettre en « barrage » devant l'adolescent à ses cotés, il avait vite compris que c'était sa mère. Ce qui offrait du coup pas mal d'opportunités .

S'avancant vers elle, il ne la fixait qu'elle et vint lui saisir le bras droit, sans vraiment chercher à la ménager ou à eviter de lui faire mal

Toi et moi  on va aller voir à l'étage ce qu'il se passe. Je préfère m'assurer que tout est ok. Et je te demande pas ton avis ma belle. Sinon le petit puceau a coté de toi va trinquer compris ?

La faisant se relever, il entendit son frère protester, ce qui le fit se retourner vers lui et dire

ta gueule . Gère les autres et te mêle pas de cela.

Même s'il était plus jeune, de toute évidence, c'etait lui le leader des deux.

Alice Makai

Humain(e)

Re : Un Noël en enfer [PV]

Réponse 2 mercredi 05 juillet 2023, 19:47:52

Sur le perron, Masato terminait de griller sa cigarette quand il aperçut des silhouettes qui avançaient entre les flocons. Surement des randonneurs à la recherche d'un abri pour passer le réveillon. D'un naturel généreux et altruiste, l'homme leva une main pour faire signe aux gens qui arrivaient. Connaissant Emiko, elle avait sans doute cuisiner pour le double de la tablée, ce n'est pas quelques bouches en plus qui allaient déranger. Et puis c'est Noël, s'il y a un moment pour faire preuve de générosité, c'était bien ce soir. Mais lorsque les inconnus arrivèrent à sa hauteur, il commença à déchanter. Est-ce parce qu'ils étaient trois, et que cela monterait le nombre de convives à 13, chiffre porte-malheur parmi tous ? Sans doute un peu. Mais ce fut surtout quand il prit la mesure des armes qu'ils avaient dans les mains, pas vraiment des accessoires de randonneurs...   

Avant que Masato ne s'en rende compte, les hommes l'avaient en joue et il avançait les mains en l'air à l'intérieur du chalet, suivi par les trois brigants qui prirent rapidement les choses en main. Bien sûr, Tatsuya tenta de se placer devant sa femme et son fils, Suzume étendit les bras pour protéger sa fille tandis que Emiko et Daisuke s'étaient posé en défenseurs de la matriarche, mais que pouvaient-ils face à leurs armes ?

Très vite, toute la tablée s'était retrouvée les mains liées, impuissants. Daisuke s'était même retrouvé pieds et poings liés. Sans doute que son jeune âge faisait de lui un des plus gros dangers pour les cambrioleurs improvisés, qui avaient pris la peine d'isoler les deux pères de famille du groupe, ne laissant que femmes et enfants dans le salon. Sous la contrainte, Tatsuya et Masato avait pris la route vers la vallée avec le plus âgé des trois malfaiteurs, laissant derrière eux leurs êtres chers, sous la menace des armes, tandis qu'ils allaient devoir donner toutes leurs possessions à cet homme qui les tenait sous sa coupe. 

Enfin tranquille

Le reste de la famille, puisqu'il faut y revenir, n'en menait clairement pas large. Malgré les attaches de fortune pour certains, il fallait admettre que les malfrats avaient fait preuve d'une certaine dextérité, car aucun n'arrivait à se débarasser de ses entraves, et certainement pas Daisuke qui tentait de se débattre comme un beau diable, sans le moindre succès. Face à eux restaient les deux plus jeunes bandits, et si le premier semblait très neutre dans son rôle, le second semblait vivre sa meilleure vie  vu comme il semblait observer ses victimes comme on observe des animaux captifs.

On pouvait distinguer quatre groupes parmis les membres de la familles présents. D'une part, Daisuke, le seul homme présent, que les attaquants avaient bien pris soin d'écarter du groupe, ainsi si l'un d'entre eux tentait un mouvement pour le libérer ou inversement, cela ne pourrait leur échapper. Ensuite Emiko prenait soin de rester près de la matriarche, étant prête à prendre le moindre désagrément qui pourrait être infligé à sa pauvre mère. Un peu plus loin Suzume, qui essayait de rassurer comme elle pouvait sa petite Ayame qui ne comprenait rien à ce qui se passait, et enfin Natsumi, qui de la même manière que sa belle soeur tendait de rassurer son fils Yuki, bien plus conscient de la situation.

- Tout va bien se passer Yuki... Tout va bien se passer... Ton père va tout arranger...

La mère essayait davantage de se convaincre elle-même qu'elle n'essayait réellement de persuader son fils de ses dires, et l'adolescent le voyait bien. Pourtant il essaya de jouer le jeu, pour éviter que sa mère ne craque nerveusement.

- Oui Maman, tout va bien... Tout va bien...

Non, non la situation n'allait pas bien du tout, mais il ne fallait pas perdre la face. Malgré son jeune âge, il était vif d'esprit, et il aida sa mère à se maitriser, l'incitant à respirer calmement, la guidant de sa voix seulement. mais en réalité, à l'intérieur, il était tout autant paniqué et il attendait seulement que Natsumi soit en état de l'écouter pour balancer la bombe qui lui rongeait le ventre, demandant d'une voix assez basse pour que seule sa mère entende.

- Où est passée Ai ?

Natsumi ouvrit de grands yeux. Bon sang, sa propre fille. Elle l'avait complètement oubliée. Mais elle n'eut le temps de répondre quoique ce soit à son fils qu'elle entendit les pas d'un des hommes qui les tenait captifs se rapprocher, jusqu'à s'arrêter à son niveau. Là, elle le sentit attraper son bras sans la moindre douceur, la faisant crier de surprise, toute l'assemblée retournant leur attention vers eux.

Toi et moi  on va aller voir à l'étage ce qu'il se passe. Je préfère m'assurer que tout est ok. Et je te demande pas ton avis ma belle. Sinon le petit puceau a coté de toi va trinquer compris ?
- Tu sais ce qu'il te dit le puceau ?!

Piqué au vif, l'adolescent ne put retenir son exclamation, mais la blonde rétorqua fermement.

- Silence Yuki ! Pitié... Puis elle retourna son attention vers son tortionnaire et baissa le chef, Je ferais ce que vous voulez, mais ne faites pas de mal à mon fils...

Résignée, Natsumi se leva comme elle put du sol et commença à se diriger vers l'étage, son bras toujours tenu par celui qui détenait désormais l'autorité. Sa menace, ou peut-être était-ce le cri de la mère désespérée, avait suffit à ce que personne d'autre ne tente de protester alors qu'elle disparaissait dans les marches.

Dans le salon, Emiko fit signe à son neveu de se rapprocher, de ne pas le laisser seul. Tandis que de l'autre côté, Suzume se retourna vers l'homme qui restait en bas, lui demandant d'un air suppliant une fois que son complice avait disparu :

S'il vous plait, détachez ma fille. Ce n'est qu'une enfant... Laissez-moi juste la bercer, pour qu'elle n'ait pas ce souvenir de ça. Vous pourrez faire ce que vous voudrez de moi après, mais s'il vous plait, pour une enfant...

Elle demandait cela avec toute la sincérité du monde. Elle était prête à donner sa vie pour son enfant, pourvu qu'elle puisse la protéger de ces démons qui la hanterait elle toute sa vie.

De son côté, Natsumi n'en menait pas large. L'homme ne faisait pas preuve de la moindre douceur alors qu'il la forçait à monter les escaliers, ignorant ses mouvements partiellement limités tant par sa longue robe noire fendue à la cuisse que par ses mains qu'il lui avait liées. Elle ne pouvait même pas dégager de ses yeux émeraudes les grandes mèches de cheveux qui lui tombait sur le visage avec ses entraves. Arrivés enfin à l'étage, l'homme continua à la conduire, passant devant un miroir où elle ne put qu'admirer la tristesse de son reflet. Oui, il était certain que bien que sa prime jeunesse soit derrière elle, elle gardait des formes que plus d'une femme jalousait. Entre ses seins naturellement rebondis et des larges mais fermes cuisses, elle faisait encore parfois se retourner les hommes sur son passage, pas pour rien qu'elle restait une des égéries de la marque créé par son beau père encore aujourd'hui. Mais son visage était marqué par l'inquiétude qui la rongeait ses dernières heures. Entre son mari, ses enfants et sa famille, elle ne ressemblait plus qu'à l'ombre de ses ohotos dans les magazines, sa chevelure habituellement si soignée lui retombant en masse bouclée informe sur le coté de la tête. Mais.. elle devait en laisser paraitre le moins possible et surtout ne pas lui laisser deviner que sa fille était sans doute toujours présente. Alors elle demanda, la voix tremblante.

Voilà… on y est… Si vous chercher les cadeaux, ils sont dans la chambre du fond…

Oui il cherchait certainement une autre rentrée d'argent, et quoi de mieux que les cadeaux de Noël que petits et grands attendent d'ouvrir à minuit, et qui patientent sagement dans la chambre de la matriarche.

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Merci Tenshi ♡

Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Un Noël en enfer [PV]

Réponse 3 mercredi 05 juillet 2023, 22:02:32

En bas, Shino gardait son arme dans sa main droite la pointant sur la personne qui venait de lui parler . Nerveux il l'était, d'ailleurs, il avait rapidement haussé la voix

la ferme, tu piges ?

Faisant les cent pas, il avait baissé son arme, alors qu'il semblait avoir besoin de se calmer et de se maitriser.  Rien ne se passait comme il le souhaitait et la situation etait pour le moins pénible. Cela devait être une affaire facile et désormais, tout etait devenu compliqué. Il ne savait pas ce qui allait se passer mais l'affaire devenait  hardue. Et pas qu'un peu. Febrile, il avait recommencé à faire les cents pas, alors qu'il tenait toujours son pistolet de sa main droite.

Personne ne va être detaché.  Vous allez rester là bien sagement, toutes et tous.  On va attendre qu'ils reviennnent et puis on partira et ce sera comme si tout cela n'avait jamais existé.

Difficile de savoir si il disait cela pour les rassurer eux ou se rassurer lui même . Shino angoissait et savait que la situation puait. Le jeune homme n'etait pas un mauvais bougre. Un père violent, alcoolique et absent, une mère depassée, de mauvaises rencontres, de mauvais choix, et finalement, il etait vite devenu un délinquant . La prison aurait pu le couler pour de bon mais étrangement, il y avait rencontré Eikichi  qui avait été comme une figure paternelle . Depuis sa sortie de prison, il tentait de se refaire , mais bon, bosser pour une misère etait tout sauf une vie. Alors quand il lui avait proposé ce coup, il avait dit oui . Cela avait l'air facile en plus.  Sauf que les choses avaient deraillé, derapé et que maintenant, tout etait plus compliqué .  Il voulait croire que les choses puissent s'arranger mais etait-ce le cas ? En plus il avait amené Shenjo dans cette galère. Bien que plus vieux que lui, il le redoutait et c'etait pour cela qu'il n'avait rien dit quand il etait monté à l'étage. Il le connaissait, il avait vu son regard et forcement, il se doutait de ce qui allait se passer à l'étage du chalet.  D'ailleurs, il regarda le fils avec un air desolé, comme si déjà, il pouvait imaginer ce qui allait arriver à sa mère

Vous devriez etre content d'etre en bas avec moi croyez moi. Je plains ta mère


S'asseyant sur le  bord de la table, il se mit à sourire nerveusement et à les observer. Il ne connaissait pas la femme montée avec son frère, mais d'une certaine façon, il était pris d'un élan de compassion pour elle. Et pour son fils qui n'imaginait pas ce que sa mère risquait de vivre


Les cadeaux ? Je m'en fous ma jolie

Shenjo était entré dans la chambre et avait posé la bouteille de vin sur le premier meuble croisé. Rapidement, il avait fermé la porte à clé, prenant cette dernière pour la mettre dans sa poche arrière. Portant un pantalon de treillis militaire avec de grosses bottes noires, il l'avait envoyé vers le lit situé dans la chambre. La fixant de ses grands yeux bleus, son visage juvénile trahissait finalement sa conduite scandaleuse . Le jeune homme à la chevelure dorée avait un petit rictus , la fixant avec intensité, debout , dans cette chambre qu'il balaya rapidement des yeux .

Pour être franc je suis pas debile. Je me doute que c'est mort pour nous. On finira par se faire chopper . Mais avant cela j'entends bien faire en sorte de profiter une dernière fois de ce que la vie peut m'offrir.

Assez enigmatique dans sa formulation, il s  'avança vers elle et sortit son pistolet de sa poche arrière pour venir deposer le canon du flingue sous le menton d e la mère de famille, tout en lui saisissant le visage d'une main



Pour tout te dire t'es plutot pas mal . T'es même plutot bien foutue et t'es de loin la plus bonne du lot. D'ailleurs t'as quoi comme age ? Et ton prenom c'est ?

S'adressant à elle avec un mepris et une impolitesse elevée, il etait accroupis face à elle , l'occasion de voir qu'il portait une veste noire avec une tirette . Arretant de la menacer de son arme, il la remit à l'arrière de son pantalon, tenant toujours son menton d 'une main, alors que l'autre main était venue se poser au dessus de la cuisse droite de l'ex mannequin, cherchant à toucher cette zone via la fente de la robe.

Moi c'est Shenjo et j'ai 18 ans. Et tu te doutes bien qu'à cet age , on a les hormones en ebullition. Alors puisque on est là pour un moment, je me dis qu'au final, on mettrait bien ce temps à profit pour faire plus ample connaissance toi et moi non ? J'ai bien envie de profiter de ton corps et puis  ton fils est en bas, ce serait dommage qu'il lui arrive quelque chose.

La menace etait bien audible et à peine voilée. Relachant la pression sur le menton, c'etait desormais avec deux mains qu'il caressait les cuisses de la mère de famille , par dessus sa robe noire.

On est pas obligé de le dire aux autres non plus. Ce sera notre petit secret en quelque sorte si tu le souhaites.

La fixant de ses grands yeux bleus, il se redressa, faisant quelques pas dans la chambre . Il aimait cette sensation de pouvoir qu'il avait . Se retournant face à elle, il la regardait toujours avec gourmandise et envie. Il avait envie d'elle , il avait envie de la posséder et il en avait le pouvoir

T'as bien compris ce que je voulais non ? Alors si je t'enleve tes liens, tu resteras calme et tu joueras le jeu ou tu vas prendre le risque que ton fils morfle ou même l'autre gamine en bas. Tu choisis quoi ?

C'est maintenant que tout allait se décider pour elle . Et pour lui donc
« Modifié: jeudi 06 juillet 2023, 07:56:48 par Alex Sanderson »

Alice Makai

Humain(e)

Re : Un Noël en enfer [PV]

Réponse 4 vendredi 28 juillet 2023, 10:36:41

la ferme, tu piges ?

Suzume laissa échapper une exclamation de peur et détourna la tête quand l'homme braqua son arme sur elle. Tout mais pas ça, pas devant sa fille. Elle n'en menait pas large, mais elle n'était pas la seule. L'homme avait haussé la voix. Il était stressé, très stressé. Ça transpirait tant dans ses paroles que dans sa façon d'agir. Il les regardait, faisait les cents pas, s'arrêtait de nouveau pour les observer comme des animaux en cage. C'était difficilement supportable.

Personne ne va être détaché.  Vous allez rester là bien sagement, toutes et tous.  On va attendre qu'ils reviennent et puis on partira et ce sera comme si tout cela n'avait jamais existé.

Facile à dire pour cet homme. Ce n'est pas lui qui passait le réveillon de Noël prisonnier dans sa propre demeure . La pauvre petite Ayame... Quels souvenirs elle allait garder de cette soirée ? Suzume voyait son enfant dans l'incompréhension la plus totale, et finit par l'appeler d'une voix douce mais particulièrement tremblante.

Ayame... Viens... Viens voir Maman...

L'enfant regarda sa mère avec une expression toujours un peu perdu, mais s'approcha en avançant sur les genoux. Arrivé à hauteur de la rousse, cette dernière l'invita à poser la tête sur ses jambes et à fermer les yeux alors qu'elle commençait à lui fredonner une berceuse, sanglottant légèrement de ne pouvoir tenir son enfant dans ses bras.

A côté, le reste de la famille ne quittait pas l'intrus des yeux le défiant même du regard alors qu'il s'asseyait sur le bord de la table où ils auraient dû être assis à profiter du bon repas préparer par Emiko dont les effluves échappaient encore de la cuisine. La cadette n'avait même pas eu le temps de couper la cuisson quand les hommes ont débarqués sans prévenir, et à ce rythme, pas sûr que tout soit encore bon à manger. L'inconnu avait alors posé son regard sur Yuki.

Vous devriez etre content d'etre en bas avec moi croyez moi. Je plains ta mère

Il termina sa phrase avec un sourire nerveux, auquel Yuki répondit en grognant avant d'aboyer :

Laissez ma mère tranquille !

¤¤¤¤¤

Pendant ce temps à l'étage, l'autre homme entrainait Natsumi dans la chambre conjugale, cette même chambre dans laquelle Ai s'était cachée plus tôt. C'est ainsi que l'ainée de Tatsuya commença à assister depuis son armoire à la scène sordide qui allait se dérouler sous ses yeux. Elle vit l'inconnu poser une bouteille de vin sur la commode qui trônait à côté de la porte, avant de verrouiller cette dernière à double tour et s'emparer de la clef pour la glisser dans la poche de son treilis. Ai se mordit la langue. Elles étaient totalement à sa merci dans cette pièce. Enfin, le blond envoya la mère de famille sur le lit comme on lancerait un objet, sans la moindre délicatesse. Il observa rapidement la chambre, mais son regard était surtout concentré sur la femme aux poignets liés.

Les cadeaux ? Je m'en fous ma jolie

Natsumi ouvrit de grands yeux surpris. Si son mobile était l'argent, qu'est-ce que c'était ? Elle n'eut pas le temps de pousser plus loin la réflexion que l'intrus enchaina :

Pour être franc je suis pas debile. Je me doute que c'est mort pour nous. On finira par se faire chopper . Mais avant cela j'entends bien faire en sorte de profiter une dernière fois de ce que la vie peut m'offrir.

Au moins, il semblait réaliste, ils ne pourraient pas s'en tirer à si bon compte. Mais ça n'expliquait pas pourquoi il s'était enfermé avec elle dans cette chambre s'il était désireux de profiter de la vie autant que possible, à moins que... Sans lui laisser le temps de laisser l'hypothèse filer son chemin à travers son esprit, le jeune homme lui attrapa le visage d'une main, l'obligeant à concentrer son regard sur lui, tandis que de l'autre il posait le canon de son arme sur le menton de sa prisonnière.

Pour tout te dire t'es plutot pas mal. T'es même plutot bien foutue et t'es de loin la plus bonne du lot. D'ailleurs t'as quoi comme age ? Et ton prenom c'est ?

Ce langage si famillier laissa la mère de famille sans voix. Il se croyait où celui-là ? Elle avait envie de lui dire de lâcher, d'aller voir ailleurs mais il ne fallait pas se voiler la face, la menace de l'arme si proche de son visage la dissuada extrêmement rapidement. Alors elle le fixa, avec un air de défi sur le visage, laissant simplement son prénom filer entre ses dents alors qu'il rangeait l'arme pour venir poser sa main sur sa cuisse.

Natsumi...
Moi c'est Shenjo et j'ai 18 ans. Et tu te doutes bien qu'à cet age , on a les hormones en ebullition.

Dans son fort intérieur, la blonde étouffa un rire jaune. Un gamin, c'était un gamin. Même pas l'âge de sa fille. C'était indécent qu'il pose seulement ses mains sur elle. En revanche, dans sa cachette, Ai ne put s'empêcher un rougissement en confirmant dans son esprit qu'à son âge, ses hormones la travaillait plus que de raison, et elle aurait été malvenue de contredire après ce qu'il s'était passé un peu plus tôt avec Daisuke dans la chambre voisine.

Alors puisque on est là pour un moment, je me dis qu'au final, on mettrait bien ce temps à profit pour faire plus ample connaissance toi et moi non ? J'ai bien envie de profiter de ton corps et puis  ton fils est en bas, ce serait dommage qu'il lui arrive quelque chose.

Là, il l'avait dit, il ne se cachait même plus. Il se fiche de l'argent, tout ce qu'il veut s'est assouvir ses fantasmes tant qu'il le peut encore. Et il se servait de son enfant pour ajouter à l'ascendant qu'il avait sur elle... Pitoyable. Natsumi se cambra, essayant d'échapper aux caresses de ses mains inquisitrices qui effleuraient ses longs bas noirs, sans réel succès dans sa manoeuvre alors qu'il continuait d'énoncer sa petite proposition sans une once de honte.

On est pas obligé de le dire aux autres non plus. Ce sera notre petit secret en quelque sorte si tu le souhaites.

La mère sentit le rouge lui monter aux joues alors que le dénommé Shenjo se relevait. Elle n'avait aucune preuve qu'il tiendrait sa langue. Comment pourrait-elle regarder son époux, ses enfants en face après cela, si elle venait à coucher avec le premier inconnu ? L'idée lui nouait l'estomac alors que des larmes coulaient sur ses joues en y songeant.

T'as bien compris ce que je voulais non ? Alors si je t'enleve tes liens, tu resteras calme et tu joueras le jeu ou tu vas prendre le risque que ton fils morfle ou même l'autre gamine en bas. Tu choisis quoi ?

Natsumi déglutit. Elle avait très bien compris ce qu'il voulait en effet, et n'avait aucune envie de le lui donner. Mais son envie et surtout sa dignité ne pesaient rien face à la sécurité des plus jeunes de la famille. Résigné, elle baissa la tête alors que sa poitrine se levait et s'abaissait en soulevant la rivière qu'elle portait autour du cou, à un rythme qu'elle essayait de contrôler, tentant de masquer son mal être, et finit par lâcher.

Très bien... Je jouerais votre jeu, mais seulement si vous me promettez de laisser les enfants en dehors de ça... Je ferais tout ce que vous voudrez...

La blonde ferma les yeux, priant pour que son sacrifice ne parvienne jamais aux oreilles de sa famille et tenta de se relever du lit pour tendre ses poignets liés à son tortionnaire. Les attaches avaient beaux être de fortune, les noeuds étaient diablement solides, et les quelques bracelets d'argent qu'elle portait lui cinglaient la peau au niveau des liens. Alors, même si elle ne pourrait sans doute pas profiter de la situation pour reprendre le dessus, au moins elle aurait moins de marque.

Dans sa cachette, Ai se retenait de pleurer, l'estomac noué à l'idée de voir sa mère à la merci de cet être sans scrupule. Elle devait intervenir, mais comment faire sans risquer que quelqu'un soit blessé par sa faute. Elle continua d'observer la scène, espérant bénéficier d'une opportunité tôt ou tard.
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Merci Tenshi ♡

Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Un Noël en enfer [PV]

Réponse 5 vendredi 28 juillet 2023, 13:02:34

Effectivement Shino était nerveux . Cela se voyait et les facteurs etaient multiples. Le principal était cette situation qui n'avait rien  de simple . Il savait que les choses se presentaient mal et si une part de lui voulait croire que cela pouvait encore aller dans le bon sens, une autre, plus realiste , lui faisait comprendre que la case prison pouvait être une option .  Et cette nervosité se traduisit d e nouveau, quand  d'un bond, il recommença à faire les cents pas se dirigeant vers la cuisine , attiré par l'odeur et son ventre qui gargouillait .

Sans un mot il regarda ce qu'il y avait de bon, mais assez paradoxalement , il avait faim mais l'idée de manger lui filer la nausée. Coupant la cuisson, il regarda vers ses otages et sembla hesiter à leur dire quelque chose . La petite devait avoir faim non? Mais les propos de l'adolescent , quelque peu agressif, le ramenèrent dans une réalité plus froide . Revenant vers lui , l'arme toujours au poing, il s'arrêta face à lui, regardant brièvement la mère de famille tentant de rassurer sa fille qui sans doute allait garder des séquelles à vie de cela . l'espace d'un moment attendri, il reposa son regard sur le jeune homme, prit d'un sentiment de pitié envers lui mais aussi de défiance. Pitié car il connaissait assez son frère que pour savoir ce qu'il pouvait se passer à l'étage . Mais défiance car au fond, cela pouvait aussi rabattre le caquet de ce petit merdeux d'imaginer ce que sa mère allait subir .

C'est pas de moi que tu dois avoir peur pour ta mère . Mais si elle est intelligente elle saura s'en sortir

Dit il, avec toujours un mélange de compassion et de mépris . Lui même se sentait désolé en quelque sorte mais bien que l'ainé, il ne pouvait pas s'opposer à son frère . C'était ainsi depuis toujours et encore plus ce soir dans pareille situation


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Dans la chambre Shenjo avait souri en l'entendant lui répondre. C'etait dingue ce que l'amour pouvait conduire à faire . En l'occurence ici une mère allait payer de sa personne pour protéger les siens . Elle allait devoir vivre avec cela le reste de sa vie et cette pensée amusa encore plus le jeune homme de 18 ans. Quoiqu'il se passe il allait la marquer à vie et chambouler sa vie pour toujours

Très bien Nastumi. Sage décision

Souriant , il revint face à elle , la fixant avec un petit sourire en coin. Du genre celui qui savait qu'il avait gagné. Sur le coup, la reflexion sur "ses enfants" ne lui sembla pas bizarre . Certes , elle avait qu'il avait un fils , mais visiblement elle avait un autre enfant . Cela pouvait être le jeune homme un peu plus âgé que l'autre qu'il avait vu en bas et qui se tenait un peu plus à l'écart . Cela tenait la route comme explication et puis , il ne voit pas trop comment il pouvait en avoir une autre. Et pour être franc la perspective de profiter pleinement du corps de cette plantureuse et excitante mère de famille passait avant tout sentiment de méfiance .

La faisant se rasseoir pleinement sur le bord du lit, il s'accroupit devant elle, ne ratant pas l'occasion de lui caresser de nouveau la jambe droite, gainée par les bas. Lentement, de sa main gauche, la fixant pour voir si elle allait encore essayer de se débattre . Une façon de la tester donc mais visiblement il aimait beaucoup cette sensation de lui toucher les jambes gainées par les bas

Tu ne m'as pas dit ton âge mais je suppose que c'est par coqueterie . Mais peu importe , tu es largement bandante et je vais me régaler avec toi. Si tu joues le jeu, non seulement rien n'arrivera aux autres, mais en plus personne ne saura rien .

Il parlait lentement, tout en lui caressant toujours la jambe droite . La fixant avec gourmandise, les yeux bleus du jeune exprimaient une envie et un désir qui augurait d'une suite peu reluisante pour la mère de famille . Sortant un couteau de l'intérieur de sa botte gauche, il le défit au niveau de la lame et l'approcha des cables electriques fins mais bien serrés qui entravaient les mains de Natsumi

N'oublie pas que de ta conduite depend beaucoup de choses pour ta famille. Et arrête de pleurer ca ne changera rien . 

Toujours calme, il essuya les larmes des joues d'un geste brusque  et il sectionna d'un coup sec les cables, avant de ranger le couteau, laissant ceux-ci tombaient sur le sol. Venant s'asseoir sur le bord du lit, à sa gauche, il ne lui fallut pas longtemps pour que d'une main , la gauche , il caresse le dessus de la cuisse par dessus la robe puis la jambe gauche , alors que sa bouche plongea dans le cou de la mère de famille qu'il se mit à lécher  plus qu'embrasser, laissant la main sur la jambe jouer le long du collant
« Modifié: vendredi 28 juillet 2023, 13:19:51 par Alex Sanderson »

Alice Makai

Humain(e)

Re : Un Noël en enfer [PV]

Réponse 6 jeudi 28 mars 2024, 13:29:30

La tension dans l’air était palpable. Yuki ne quittait pas le bandit des yeux, la colère se lisait sur son visage. S’il avait pu se lever, il aurait très certainement bondit sur l’homme, arme ou pas arme, tant il était inquiet pour le reste de sa famille. Emiko, qui jusqu'à présent restait près de la matriarche, elle-même bien sereine mais bien plus sur le qui-vive qu’elle ne le laissait paraitre, lança en direction de son neveu d’une voix ferme.

Yuki, il suffit !
Mais Tata…

Le regard strict de sa tante suffit néanmoins à contenir le garçon qui se contenta de fusiller l’homme du regard, encore plus quand le ventre de ce dernier se manifesta et que tous le virent déguerpir en direction de la cuisine. Le bon repas préparé par Emiko… Il paraissait si loin maintenant… Et puis, tout le monde avait l’appétit coupé en pensant aux membres de la famille absents. D’ailleurs, toujours aucune trace de Ai… Les deux garçons présents s’inquiétaient de plus en plus de sa disparition. Est-ce qu’elle avait réussi à s’enfuir, ou bien était-elle encore dans la maison ? Est-ce que le plus jeune des cambrioleurs avait mis la main dessus ? Une partie de son petit frère avait envie de demander, mais il savait aussi qu’il serait idiot pour eux de révéler que sa soeur était potentiellement encore en liberté. Aussi il se contenta de fixer à nouveau le geôlier quand il revint.

L’homme semblait les observer tour à tour. Il put voir Suzume se penchait sur sa fille qui s’endormait malgré la position précaire ou Emiko qui tentait de se rapprocher de son neveu pour le calmer. Daisuke lui continuait de fixer l’homme du regard, essayant de ne pas laisser transparaître son inquiétude pour sa petite amie, alors qu’il s’approchait du plus jeune garçon, son arme toujours à la main.
 
C'est pas de moi que tu dois avoir peur pour ta mère . Mais si elle est intelligente elle saura s'en sortir
Qu’est ce que votre ami va lui faire ?…
Emiko demanda, les yeux légèrement embués à imaginer ce que sa soeur vivait actuellement.

¤¤¤¤¤

Très bien Natsumi. Sage décision

Sage, elle ne savait pas si ça l’était, mais est-ce qu’elle avait vraiment le choix ? Qu’est-ce que ce pervers aurait fait si elle s’était refusée à lui ? une larme roula sur sa joue, mais elle serrait les dents, elle devait être forte et surtout ne rien laisser paraître. Shenjo revint vers elle avec un sourire satisfait, aidant la mère de famille à se redresser avant s’accroupir face à elle. Bien évidemment, la tentation lui passa de profiter de la différence de hauteur pour lui retourner un coup de pied bien senti, mais elle ferma les yeux pour souffler un bon coup et chasser cette idée de son esprit. Qu’est-ce qu’elle aurait fait après ? Ils étaient enfermés dans cette pièce et il restait armé, elle n’avait aucune chance de s’échapper.

Alors qu’elle tentait de se faire une raison, elle sentit la main du jeune homme caresser sa jambe au travers du collant. Par un réflexe purement mécanique, elle se raidit et tapa le talon au sol. Une action involontaire mais qui risquait de lui attirer le courroux de son bourreau, aussi détourna-t-elle la tête rapidement en se confondant en excuses.

Je suis désolée, ça ne se reproduira pas…

Néanmoins, l’homme ne sembla pas s’en formaliser plus que nécessaire, trop occupé à la dévorer du regard sans doute.

Tu ne m'as pas dit ton âge mais je suppose que c'est par coquetterie . Mais peu importe , tu es largement bandante et je vais me régaler avec toi. Si tu joues le jeu, non seulement rien n'arrivera aux autres, mais en plus personne ne saura rien .

Natsumi eut un haut-le-cœur (et sa fille aussi). La façon dont il parlait d’elle, ça avait quelque chose d’écoeurant, comme si elle n’était rien de plus qu’une marchandise dont il allait pouvoir profiter. Et qu’il en parle ou non n’y changera rien, le reste de la famille ne sera pas dupe, ne serait-ce que par le temps qu’ils mettent à revenir, le fait qu’il reviendra sans butin, et elle probablement dans un état peu reluisant… Il n’y aurait pas besoin de faire A+B pour comprendre le sacrifice que la mère de famille aura accepté de faire. Et quand bien même tous l’ignoreraient, elle, elle ne pourrait jamais oublier.

N'oublie pas que de ta conduite dépend beaucoup de choses pour ta famille. Et arrête de pleurer ça ne changera rien .

D’un geste dénué de compassion, il essuya les larmes d’angoisse qui avaient coulé sur les joues de la blonde avant d’enfin la défaire de ses liens à l’aide d’un couteau. Une arme de plus… Puis, avec une certaine impatience, il vint s’asseoir à côté d’elle, ses mains reprenant leurs caresses sur ses cuisses, ses jambes… Elle échappait pour le moment au contact direct. De ses lèvres et de sa langue, il venait dévorer son cou, et dans son esprit passa une pensée presque puérile, priant de toutes ses forces qu’il ne la marque pas à cet endroit… ou à aucun autre d’ailleurs. Elle de son côté restait particulièrement passive, refusant de lui donner plus que le minimum.

Pitié… Dépêchez-vous de faire votre affaire… qu’on en finisse…

Elle ne tirait aucun plaisir de ce moment, et gardait les yeux clos pour ne pas voir son tortionnaire et s’autoriser à imaginer son mari à la place, serrant les dents. Dans sa cachette, Ai continuait d’observer la situation avec un certain malaise dans le ventre. Surprendre ses parents au lit, c’est déjà pas la meilleure expérience du monde, mais surprendre sa mère forcée à coucher avec un autre homme, c’est encore plus difficilement soutenable. Mais surtout elle continuait d’attendre un moment opportun pour agir, même si vu la situation, elle craignait de devoir attendre que l’homme soit trop concentré dans son acte pour réagir.
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Merci Tenshi ♡

Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Un Noël en enfer [PV]

Réponse 7 mardi 02 avril 2024, 12:44:46

Shino etait  nerveux ; cela se voyait d e plus en plus dans son non verbal. Il faisait les cent pas et tentait de se dire que cela allait . Il n'en était pas convaincu mais que pouvait il dire ou faire de plus ?  Les fixant toujours, il continuait de ressentir une forme de pitié . Oh elle n'avait rien de charmante ou d'humaine. C'était un peu le même principe que quand on savait des gens condamnés et qu'on continuait malgré tout de leur faire croire qu'une issue favorable était possible.Le jeune homme ne se sentait pas coupable en tous les cas. Signe que malgré tout, il avait une moralité bien à lui.

Disons que vous êtes mieux avec moi en bas croyez moi. Esperez bien qu'elle remplisse son rôle parfaitement.

Il n'avait pas envie d' en dire plus sans qu'on sache si c'etait  par pudeur ou pour tout simplement les faire languir. Se dirigeant de nouveau vers la cuisine, il se mit à piocher de la nourriture , autant par faim que pour en quelque sorte penser à autre chose. L'espace d'un moment il pensa leur proposer puis se dit que son frere allait lui reprocher s'il le savait. Encore et toujours, il semblait sous la coupe de son cadet et une part de lui le craignait mais l'admirait aussi. Car de toute évidence, Shenjo devait sans doute avoir commencé à s'amuser avec sa proie .


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A l'étage, Shenjo entendait bien profiter pleinement de ce qu'il pouvait savouer et s'offrir. Comme dit plus haut, il était clair qu'il était dans une logique de dernière chance . Bien conscient qu'il pouvait sous peu aller en prison, il n'était des lors pas question de se precipiter ou de rater finalement la cible.

Me dépecher ? Reve pas trop, j'entends bien savourer le moment. Tu seras peut être ma dernière femme avant longtemps et en plus T'es differente de ce que je peux avoir en temps normal. Et puis on est tranquille et perds pas de vue que la securité des autres depend de toi

Un petit rappel pour s'assurer de sa collaboration ? Sans aucun doute. Manipulateur et cruel, il l'était. Et pervers aussi mais cela elle allait vite le comprendre. Plongeant sa bouche dans le cou de la mère de famille , bien décidé à profiter de son corps, sa main gauche continuait de caresser les jambes gainées par les bas avec gourmandises , remontant légèrement vers le genou. Excité il l'était, la bosse sur son entrejambe le montrait de plus belle . D'ailleurs, il se servit de sa main droite pour guider la main avec l'alliance de la mère de famille sur son entrejambe , pour que non seulement elle sente la bosse qui s'y formait mais aussi pour qu'elle commence à la caresser par dessus son treillis militaire. D'ailleurs il maintenait la pression sur la main , pour lui faire comprendre, la relachant au fur et à mesure  pour juger de sa cooperation. Mais elle pouvait sentir une verge deja bien excitée et finalement prete à faire son office.Ce petit con avait pas l'air d'être mal monté.

Quant à sa bouche , elle continuait de lui lécher le cou, sa la langue remontant vers le lobe d'oreille gauche, contournant autant que possible les boucles d'oreilles pendantes pour venir titiller le lobe , alors que la main gauche continuait de caresser les jambes gainées par les bas noirs, profitant pleinement de la fente de la robe noire pour y glisser sa main.Shenjo s'approprier clairement le corps de la mère de famille sans gêne ni scrupules . Et alors qu'il redescendait dans le cou, elle put l'entendre soupirer

Je vais kiffer ton corps et suis certain que tu as de l'experience à revendre.




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