Août, les grandes vacances.
Quel formidable moment que celui-ci, véritable pause plus que bienvenue, hors des tracas du quotidien, pour tous ces jeunes adolescents qui, comme moi, préfèrent laisser vagabonder leurs esprits plus que de rester s’abrutir des heures durant le cul vissé sur une chaise.
Mais, là où le grand dadais timide que je suis aurait préféré buller un peu plus à la maison, comme tous les ans, le temps est désormais venu pour nos sempiternelles vacances en famille. Quand bien même je suis enfin majeur depuis cette année, impossible pour moi d’échapper à ces traditions ayant cours depuis toujours…
Oko et Tomie étaient revenues quelques jours à la maison, sautant bien sûr sur l’occasion dès qu’elles eurent entendus mes parents parler de vacances pour lesquelles elles n’auraient pas à débourser le moindre sou. Tout comme elles n’avaient pas non plus manqué celle d’aller faire chauffer la carte bleue de Papa en allant faire une de leurs fameuses virées shopping qui lui coûtaient souvent un bras.
La plus grande m’avait viré de ma chambre (son ancienne chambre à elle) et je m’étais retrouvé, durant des jours comme à chaque fois, à dormir dans le salon, sans la moindre intimité pour moi.
J’avais eu le temps de pester plus de fois qu’on ne pourrait les compter que ma mère m’avait répété autant de fois que je n’étais vraiment ni partageur ni gentil avec mes pauvres sœurs… L’horreur.
Toutes les deux n’avaient pas manqué une occasion de se moquer de moi, de me dire que jamais une fille ne s’intéresserait à un pauvre type comme moi, tout comme jamais je n’en convaincrai une d’enfiler en elle un engin difforme, long comme un cou de girafe… et il en fut de même pendant nos longues heures de trajet qu’il nous fallut faire pour aller voir la mer.
Comme ils en avaient coutume, mes parents avaient, une fois encore, louées ces mêmes grandes chambres dans un hôtel d’une grande station balnéaire sur la côte. Pour mon plus grand plaisir, c’était enfin le moment de retrouver le confort et toute l’intimité d’une chambre rien qu’à moi, où je pourrais être à l’aise, tandis que mes deux sœurs, elles, auraient à s’en partager une entre elles. Bien fait.
C’est du moins ce que je pensais.
Si seulement !
À peine nous étions-nous installés que le même manège recommença, à propos de nos chambres d’hôtels cette fois. Alors que je profitais de mon premier moment au calme depuis au moins dix jours, c’est Tomie qui m’avait mis dehors tandis que regardais du porno sur mon téléphone. Hurlant à Oko de vite venir voir ce que j’étais en train de faire, je n’avais pas demandé mon reste et m’étais précipité, avec toutes mes affaires de plage, en direction des bancs de sable fin.
Tout rouge, j’avais évité les petites rues trop touristiques et fréquentées, tout comme j’avais fait au mieux une fois les pieds dans le sable, tandis que mon short était encore tendu tel un gigantesque chapiteau. C’est pour dire, l’élastique de celui-ci ne collait même plus à mon ventre ! Bandant encore comme un âne, je pouvais sans aucun mal voir ma verge se tendre, à découvert, sa pointe poussant avec force et rudesse le fin tissu.
Mon parasol sous le bras, comme pour masquer tout ça de profil, je traversais la gigantesque étendue de sable à fond de train, le regard ailleurs.
Évitant tout eye contact, je me pressais, marchais vite pour trouver un endroit tranquille. Mais quand bien même tentais-je de calmer mes ardeurs, quel que soit l’endroit où je posais les yeux, je ne faisais que croiser des belles et jolies jeunes femmes, à peine vêtues, se dandinant presque dans leur plus simple appareil. Mes hormones ne faisant qu’un tour, je crus devenir rouge au point d’exploser !
Trouvant enfin un petit bout de sable où poser ma serviette, sans être entouré et regardé de toutes parts, je m’installais. À demi caché dans un petit renfoncement rocailleux, je laissais le bout de mes pieds tremper dans l’eau, soufflant enfin un peu.
Alerté par les bruits d’un ballon, dans lequel on semblait frapper à répétition, sur l’autre partie de la plage, je me hissais un peu pour voir ce qu’il pouvait bien se tramer par là.
En nombre, des jeunes filles jouaient au volley, couraient, riaient et sautaient d’un bout à l’autre de ce terrain de fortune qu’elles avaient dû tracer elles-mêmes, au bord d’un filet improvisé. Mais, ce n’est pas tant leur jeu qui attira mon attention, que de voir comme aucun de leurs bikinis ne semblait vraiment les couvrir. Toutes vêtues de morceaux de tissus ridiculement petits, la plupart étaient en string… simplement…
Les yeux rivés sur toutes ces jolies paires de fesses qui claquaient, je glissais, un peu honteux, une main dans mon short… quand bien même ce n’était vraiment pas bien, personne ne me verrait, ici. Et puis, cela faisait des semaines que je n’avais pas pu me vider, rien qu’une seule fois. J’en pouvais plus !