On arrivait en fin d'après midi, avec les cartons les plus fragiles déjà vidés, lorsque j'entendis toquer, en regardant l'heure je me doutais que ça devait être, ma possible nouvelle femme de ménage. Avec cinq minutes d'avance d'ailleurs, peut être qu'on pourrait faire quelque chose d'elle finalement. Je descendit pour lui ouvrir, elle semblait bien propre sur elle, malgré une timidité qui suait de chaque pores de sa peau, derrière sa jovialité, elle ne semblait pas bien forte, bien qu'elle ai une apparence attirante, il faut bien l'admettre.
- Entrez, mademoiselle Berry, avant toute chose je veux voir comment vous travaillez, vous installerez votre sac dans la chambre en haut, première porte à gauche, ensuite vous m'aiderez à porter les cartons, quoi qu'il en soit je vous offre le repas, le gîte et 20 000 yens de salaire. Si vous me satisfaites, nous discuterons plus en détails de vos charges ici, ainsi que de votre installation.
Avant de commencer je lui fais faire le tour du propriétaire, m'assurant qu'elle retienne chaque emplacement de chaque pièce. En profitant pour déposer ses affaires. Elle semblait absorbé par l'architecture, comme si c'était la première fois qu'elle en voyait.
- Vous avez l'air d'apprécier les lieux, ça tombe bien, car si je vous engage, vous viendrez vivre ici, et je subviendrai à vos besoins essentiels, tant que je suis satisfaits de vos services. Pour les cartons je vais vous aider à les porter, vous n'aurez qu'à ranger ce qu'il y a dedans et les disposer comme ce qu'il vous semble le mieux.
Le tour achevé, comme promis on se répartis les tâches, et elle était plus adroite qu'elle ne le laissait paraître, si ce n'est une fois où en ayant failli tomber, je vis dépasser une queue dans son dos pendant une fraction de seconde.
Intéressant... pensais je alors qu'un rictus non dissimulé se dessinait sur mon visage.
Au bout d'une bonne heure, nous avions fini de tout transporter, et je lui dis de s'installer dans le salon que j'avais déjà installé avant son arrivée, tandis que j'allais préparer le repas. J'avais laissé un os en évidence dans mon assiette, ayant envie de m'amuser à voir sa réaction, et en voulant vérifier ma supposition sur ce que j'avais aperçu. Bien sûr j'aurai pu lui poser directement la question sur le fait qu'elle était était à moitié chienne, mais je voulais la tester sur ses instincts.
- Le repas est prêt, installez vous. Nous allons discuter ; Dis je alors que je claquais des doigts ; De ce que j'ai vu, vous avez l'air soigneuse et concentré dans votre travail, j'accepte de vous donnez le poste encore quelques jours pour voir de façon plus poussé comment vous vous en sortez...Vous m'écoutez ? ; Après une légère absence dans son regard fixé sur mon assiette, je la vis se rattraper ; Quant à la seconde partie de l'annonce, il me faudra plus de temps pour voir si je peux y répondre, mais d'abords, vous allez me dire ce que vous entendez précisément par Maître.