C'était intense, et terriblement excitant ! Subjuguée par un plaisir croissant, je remuais mon corps contre celui de Leslie, me frottais à elle, avec une passion ardente, tout en partageant avec elle ces délicieuses sensations. Entre nos caresses et nos baisers, je lui faisais l'amour, tout simplement, aussi étrange que cela puisse paraitre au regard de la situation. Je ne ressentais aucun malaise, aucune gêne, seulement de la tendresse, et du plaisir, en sa compagnie. Et c'était si bon ! Sentir Leslie être aussi réceptive, prendre son pied autant que moi, exacerbait mon excitation, si bien que ce ne fût plus suffisant. Je redoublais de vigueur, allongée au dessus d'elle, le souffle court et haletant, le regard éperdument plongé dans le sien, à travers mes lunettes tombant à moitié tant je remuais d'excitation.
« Leslie... ? Haa ! »
Surprise, je tombais à la renverse, repoussée par mon amante. Allongée sur le dos, cette dernière en profita pour me grimper dessus, et inverser ainsi nos positions. Je lui souris, et acquiesçai à ses propos, à une promesse dont la perspective était si excitante que j'en frémissais d'impatience. Avec tout ça, j'en avais presque oublié l'essentiel. Je voulais être sienne, je voulais qu'elle me montre, je le désirais ardemment. Ainsi, en dépit de mes ardeurs, je parvins à me retenir, un peu, et caressai tendrement ses cheveux pendant qu'elle s’attelait à embrasser mes seins, goûter mes tétons aux pointes durcis de plaisir. Je dis bien un peu, car je ne pouvais pas m'empêcher de remuer mon bassin, et de frotter mon entrejambe humide à la moindre parcelle de sa peau que je parvenais à approcher, comme une chatte en chaleur. Leslie entreprit néanmoins de descendre, avec une lenteur aussi frustrante qu'excitante, déposant ses baisers le long de mon ventre, qui remuait au rythme de ma respiration haletante. Elle se rapprochait inexorablement de mon intimité, de toute évidence, et l'attente en était insoutenable, si bien que je finis par craquer, et poussai d'une main la tête de Leslie, accélérant sa course sur les derniers centimètres qui la séparait de sa destination.
« Mmmhh... ♥ »
Un doux gémissement s'échappa d'entre mes lèvres, en ressentant cette excitante proximité entre mon intimité et son visage, les caresses chaleureuses de sa respiration. Un gémissement qui gagna en intensité lorsque s'ajoutèrent les caresses de sa langue, lentes et appuyées. Terriblement lente. Au point que je frétillais et remuais mon bassin, pour mieux sentir les douces caresses de Leslie.
« Laisses-toi aller, ma chérie. »
Sa voix mielleuse était envoutante, et son injonction des plus tentantes. Inutile de me le redire deux fois. Mon excitation monta de deux crans lorsqu'aux coups de langue vinrent s'ajouter les effleurements de ses doigts. Je gémissais de plus belle, submergée de délicieuses sensations, et écartais les cuisses pour lui laisser le champs libre, ramenant mes genoux vers mon ventre et exhibant sans pudeur mon intimité, la vulve luisante de mon nectar, qui ne demandait qu'à être butinée.
« A-aah... mmmh... oh, Leslie... mmmh ! »
Elle me procurait un bien fou, et je ne m'en cachais pas, gémissant sans restreinte. Chacune de ses caresses me rendait un peu plus folle de plaisir, provoquait de doux frissons. Je me tortillais sur les draps, toute excitée, les mains crispées, tout en profitant de ses tendres et délicates attentions. Mon amie prenait soin de moi, de la plus fabuleuse des façons, et j'adorais ça. Ma poitrine se soulevait erratiquement, au rythme de ma respiration haletante. Je ne tenais plus en place, c'était tellement...
« Mmmmhh ! ♥ »
Incapable de résister à l'appel du plaisir plus longtemps, je me laissai aller, et finis par jouir sous les caresses de Leslie. Dans un long gémissement, mon corps tressaillit, comme électrisé, tandis que ma cyprine giclait avec indécence sur son visage. J'étais sur un petit nuage, l'espace de quelques instants, et m'y sentait terriblement bien.
« Haaann... »
En retrouvant mes esprits, un petit moment plus tard, je me rendis compte que je n'étais pas apaisée, loin de là même, j'étais encore follement excitée ! Beaucoup trop pour me contenter de cet orgasme, ou d'attendre docilement que Leslie m'en offre un autre. Prise d'une envie subite et incontrôlable, je tendis les bras pour venir prendre la tête de mon amie, et venir la blottir avec insistance contre mon intimité, ruisselante de cyprine. C'était très agréable de sentir à nouveau son visage au contact de mon jardin intime, mais je réalisai que ça ne l'était pas autant que je l’espérai. Et mon excitation devenait insoutenable...
Je finis donc par changer de position. Pivotant d'un mouvement de hanche, j'entrainais Leslie avec moi, qui se retrouva ainsi sur le dos, et moi au dessus d'elle, à ceci près que mon bassin était resté au niveau de son visage. Ainsi, en me redressant, je me retrouvais assise à genoux au dessus d'elle, sa tête entre mes cuisses, et mon intimité se pressant doucement contre son visage. Cependant, cette fois, je pouvais pleinement contrôler la situation, à défaut de mes pulsions. Je ne tardai donc pas à en profiter, et à me déhancher au dessus d'elle, à frotter mon intimité contre son visage, qui glissait sur la mouille les séparant. J'étais véritablement aveuglé par le plaisir, et ne portais pas beaucoup d'attention à ce que je faisais, ou à ce que Leslie pensait. La seule chose qui comptait, en ce moment, c'était mon excitation, et mon envie de ressentir un nouvel orgasme, ce qui n'allait pas tarder, avec ou sans la contribution de Leslie. Je remuais frénétiquement, assise sur elle, poussant des gémissement à la hauteur des vagues de plaisir que je ressentais.
« Aaahh ! Mmmhh ! Aaahh ! Aaahh ! ♥ »
Leslie était bloquée entre mon bassin et mes jambes, mes bas effleurant ses joues, pendant que je m'offrais un cunnilingus contre son visage, mes mains crispées contre ses cheveux. C'était à se demander si ce n'était pas l'inverse, à savoir elle qui était mienne. Une considération finalement anecdotique, dans la mesure où je sentais le plaisir me subjuguer rapidement, omniprésent dans mon esprit, jusqu'à atteindre un nouvel orgasme, puissant et intense. Des spasmes s'emparèrent de mon corps, et dans un ultime gémissement, je m'effondrais d'épuisement sur le coté, non sans avoir abondamment mouillé, recouvrant une nouvelle fois Leslie et son visage de ma cyprine.
« Han... Leslie... c'était... »
Les mots me manquaient. En partie à cause de mon esprit absent, encore euphorique, mais surtout en raison de mes sentiments contradictoires. D'un coté, c'était génial, indéniablement, en tout cas pour moi. J'avais pris mon pied, même si j'avais aussi un peu perdu les pédales par moment. Et, donc de l'autre, c'était plutôt gênant, voire honteux. *Bon sang, Jessica !* Frappée par un moment de lucidité, je me rendis compte de ce que j'avais fait. Et c'était terrible. Pourquoi fallait-il toujours que je gâche tout ! Comme si faire l'amour avec mon amie ne suffisait pas, avec son consentement certes mais quand même, il avait fallu que je perde le contrôle et que... oh la la. J'étais rouge de honte. Je m'étais, assez littéralement, servie d'elle pour me masturber, et lui avait joui à la figure. Deux fois ! Je l'avais forcé, sans me soucier de rien, emportée par mes pulsions.
« Je suis vraiment vraiment désolée, Leslie ! Je... je sais pas ce qui m'a pris... C'était stupide, et... et très égoïste... et vraiment déplacé... je te demande pardon ! »
En voyant le visage de Leslie, luisante de ma cyprine, aussi excitante fusse la vue, je ressentais essentiellement une profonde honte d'avoir abusé de mon amie. Incapable de soutenir son regard, je me retournai, et descendit du lit. Ma lucidité retrouvée était, somme toute, très relative. J'avais beau ne pas être aveuglée par ma perversité, j'étais quand même un peu paniquée par la situation. Ça ne pouvait plus durer, ce qu'il se passait entre nous, c'en était trop. J'enchainais bêtises sur bêtises depuis tout à l'heure ! Leslie m'avait promis de m'aider à me contrôler, mais de toute évidence, ce n'était pas possible, j'étais une cause perdue. Au contraire, même, j'avais l'impression que c'était moi qui la corrompait, ou du moins qui me servait d'elle. C'était terriblement embarrassant. Mes excuses prononcées, j'entrepris ensuite de ramasser mes vêtements éparpillés un peu partout, et de les enfiler rapidement, un peu confuse, avant de me diriger vers le bureau et de récupérer précipitamment mes affaires. Plus vite je quitterais cet endroit, mieux je m'en porterais...