Dès qu'elle essaya de mettre ma verge dans sa bouche, je reculai immédiatement. Ce n'était pas quelque chose que je savais apprécier, bien que ce traitement aurait été agréable, je n'arrivais pas à l'accepter. C'était dégradant pour elle, du moins, à mes yeux. La bouche n'était pas un endroit où autre chose que de la nourriture ou des baisers devait se permettre la visite. Cependant, si elle croyait que je refusais ses traitements parce que je la repoussais, le résultat ne serait guère mieux. Pour la rassurer à l'avance, je me mis à genoux devant elle puis je caressai tendrement son beau visage avec un doux sourire. Ma main quitta ensuite l'attirante douceur de sa joue pour descendre sur son flanc puis remonter son dos jusqu'à l'arrière de sa tête avant que je ne l'attire contre moi, mon bras valide enlaçant doucement ses hanches, pour l'embrasser langoureusement, savourant le goût divin de sa langue. Après un moment d'embrassade, je reculai mon visage du sien, jouant doucement dans ses cheveux.
-Je peux me plier à exécuter tous les vices de la luxure, mais je n'aime pas cette pratique pour des raisons personnelles.
Un large sourire continuait d'éclairer mon visage alors que je la relevai en même temps que moi. Je devais être bizarre à ses yeux, puisque je déclines une fellation, mais je n'y peux rien. Ma répugnance face à ce traitement remonte à mon premier amour, une jolie jeune femme du nom de Yume que j'ai rencontré des années plus tôt... des années... des années seulement pour moi, puisque le monde n'a pas vraiment changé. Je me demande si le temps de Terra passe plus lentement ou alors il passe tellement vite que de l'autre coté, un an ne dure qu'une semaine, enfin, c'est ma théorie. Ou alors, je coupai mon environnement du temps et tout cela ne passait que pour moi. Toutes ces suppositions me donnaient un sale mal de tête, et pour le moment, je devais me concentrer sur ma déesse de la soirée. Nous étions maintenant debout et maintenant, j'allais jouer dans la séduction et l'attirer lentement dans le monde qu'était le mien, celui de la douceur. Je savais qu'elle était prêtresse d'Aphrodite, mes yeux l'avaient perçu, et donc que la plupart de ses relations sexuelles avaient été... plutôt torride, mais qui sait, peut-être aimerait-elle goûter à un autre met, plus subtil et bien plus apaisant pour le corps. Je pris doucement sa main et je posai mes lèvres sur le bout de ses doigts, puis je descendis doucement sur sa paume puis son poignet. C'était un traitement que je réservais aux femmes avec lesquelles j'avais envie de faire plus amples connaissances après une nuit dans les bras l'un de l'autre et peut-être m'en faire une nouvelle amie. Et peut-être même pourrait-elle m'aider à retrouver mon épouse avec l'aide des dieux qu'elle vénérait. Pour ma part, il était hors de question que je me rapproche de ces êtres qui ne m'aimaient pas et que je n'aimais pas non plus.
