Un hameau en pleine forêt [avec Vanadis] – réponse n°1
Maintenant qu’elle connaissait les Failles, Lissandre Verrières était devenue une exploratrice plus qu’une aventurière. Elle restait avant tout une réalisatrice qui ne savait rien faire d’une épée. Si ce n’était d’utiliser le pommeau pour son propre plaisir personnel.
Elle ne connaissait pas la géographie, la politique ou encore l’histoire de cet autre « Terre ». Pour être honnête, elle s’en fichait. Elle se fiait à ce qu’elle entendait. A ce qu’elle apprenait lors de conversations dans des villes où elle ne craignait pas pour sa vie. Mais il fallait avouer que « les terres sauvages » dans « les contrées du Chaos » avait du panache. Ça faisait naître tellement d’idées dans sa petite tête qu’elle était obligée de se caresser pour endiguer les vagues de plaisir. Certes, le contact se faisait à travers sa combinaison moulante et rose. Mais ça permettait d’endiguer le plaisir.
C’est de cette manière qu’elle avait décidée d’engager des aventuriers, des guerrières et autres voyageurs pour l’accompagner dans ce périple. Pour elle, ce périple était avant tout artistique. Touristique également. Pour ceux qu’elle avait payé, ça relevait d’une lubie d’une riche personne. C’était surtout une question de sécurité. La bourgeoise ne connaissait pas les dangers d’une terre justement appelée « les contrées du Chaos ».
Le groupe était ainsi arrivé dans un petit hameau perdu en plein milieu d’une forêt sauvage. L’endroit ressemblait à une oasis dans le désert. Un petit endroit de paradis en plein milieu de l’enfer. Mais pour en revenir à cette notion d’oasis dans le désert, la comparaison était juste. Car, en arrivant en vue de ce petit hameau idyllique, Faustine avait eu toute de suite l’attention dirigée sur ce grand lac à l’eau immobile. Avec le soleil qui se reflétait dessus, il semblait que la surface de l’eau était recouverte d’une myriade de petites étoiles.
*Peut-être que je peux faire un vœu pour chacune d’elle ? *Le groupe s’entretint alors avec la bourgeoise. La majorité allait rester aux portes du hameau. Le but n’était pas de se faire passer pour des envahisseurs. Un duo allait aller à la rencontre des habitants pour demander le droit de passage, des informations sur les environs et autres politesses d’usage.
Quant à Lissandre, elle avait décidé d’aller visiter ce lac. Une personne décida qu’elle ne pouvait pas aller seule. C’était une guerrière en armure et pratiquant avec excellence l’art du javelot à distance et du bâton de combat au corps à corps.
« Ok. Mais ne restez pas trop près non plus, je sens vos ondes hostiles. Pardon d’être aussi franche, mais j’aimerais profiter de la paix et du calme qui émane de ce lac. Vous me comprenez ? »La belle jeune femme qui payait toute cette aventure sourit à la guerrière qui avait des cicatrices à faire frémir. La majorité d’entre elles étant cachée derrière son armure. La guerrière acquiesça et resta à bonne distance de la bourgeoise et réalisatrice.
Accroupie au bord du lac, Lissandre en observait sa surface plate.