Lycée Mishima
Au cœur de toutes les polémiques, le lycée Mishima constitue le plus grand établissement scolaire de Seikusu. Il existe d’autres lycées en ville, mais, quand vous parlez des écoles de Seikusu, c’est toujours celui-là qui reviendra. Disposant de fonds importants, autant publics que privés, le lycée Mishima est relativement récent, et se trouve sur un grand campus scolaire, regroupant également l’université de Seikusu. Le lycée a régulièrement fait l’objet de scandales et d’affaires juridiques, conduisant à des procès, mais a toujours su éviter les condamnations, pour offrir à ses élèves une éducation complète et forte, visant à leur épanouissement... En tout point.
Ce complément de script est lié à celui sur Seikusu.
I – LA CONSTRUCTIONAprès la Seconde Guerre Mondiale, Seikusu est ruinée et ravagée. Il n’existe plus d’hôtel de ville, plus de police, plus d’écoles, le système de distribution de la nourriture est inexistant. En plein chaos, la ville doit se reconstruire, et, rapidement, ses dirigeants comprennent qu’il est important de, non seulement relancer l’alimentation de la ville, mais aussi de veiller sur les enfants. Marqués par le conflit, beaucoup d’entre eux ont perdu un parent, ou sont devenus orphelins. Sans culture, et sans un système éducatif performant pour leur permettre de se développer, les dirigeants de Seikusu ont compris qu’ils étaient face à une grave catastrophe. Il n’y avait tout simplement plus une seule école debout à Seikusu, de la maternelle au lycée.
Les puissantes familles dirigeant la ville décidèrent alors, lors de la reconstruction de la ville, de prendre compte de ce problème, et mirent leurs fonds en commun. Seikusu, qui n’avait alors jamais encore eu d’université, bénéficiait d’une position idéale pour cela, car la plus proche université était assez éloignée. Le gouvernement approuva le projet de faire un grand complexe scolaire, et versa des subventions. Quant aux grandes familles, elles regroupèrent leurs fonds en une entité commune, la « Fondation Mishima », et dont le but était de permettre, non seulement la construction du lycée et de l’université, mais aussi son entretien à terme, en payant les salaires, et en permettant la tenue de multiples activités culturelles et périscolaires.
La construction du lycée Mishima fut l’un des principaux chantiers du renouveau de la ville, et elle connut rapidement un grand succès, notamment grâce à ses dortoirs, qui permirent à beaucoup d’habitants de la région d’y vivre. Il ne fallait pas oublier que beaucoup d’enfants étaient orphelins, et virent donc en Mishima bien plus qu’un simple lycée, mais aussi une nouvelle vie. Aujourd’hui encore, Mishima a conservé cet aspect.
II – ACTUELLEMENTMishima est un lycée réputé, qui fait l’objet de beaucoup de rumeurs. Le lycée est régulièrement attaqué en justice par des associations de parents d’élèves. Le fonctionnement de l’établissement est très occulte, mais Mishima dispose, fort heureusement, d’avocats très compétents, de sorte qu’aucun procès n’a jamais pu aboutir. Parfois, la Préfecture de Kyoto envoie des inspecteurs enquêter, mais le lycée dispose de moyens efficaces pour s’assurer que les rapports rendus soient de qualité.
Bien plus qu’un lycée visant à dispenser des connaissances, le lycée a conservé cette fonction initiale communautariste, et a aussi pour fonction secondaire de former sexuellement ses élèves. À ce titre, le conseil d’administration du lycée valide souvent des emplois secrets, occultes, à savoir des professeurs qui n’apparaissent sur aucun planning, n’ont aucun contrat publié, mais sont malgré tout des membres du personnel.
Sous bien des aspects, Mishima fonctionne comme n’importe quel lycée japonais. Mais il dispose aussi de certaines spécificités.
Pour commencer, Mishima a de l’argent... Beaucoup d’argent. Combien exactement ? C’est impossible à dire. Outre les dotations publiques, le lycée dispose surtout de fonds privés émanant de la Fondation Mishima, fondation qui est gérée par un cabinet d’avocats assurant aussi des fonctions d’administrateur de biens. Il est donc impossible de le dire, car le cabinet est tenu par le secret professionnel, et ne communique pas les fonds. En tout cas, cet argent permet au lycée de, non seulement avoir les moyens de faire face à tout procès, mais, surtout, de pouvoir gérer une double administration.
Autrement dit, tous les élèves du lycée qui ne viennent pas d’ici, mais de Terra, disposent d’un faux dossier scolaire, que l’administration remplit elle-même. Cette politique exceptionnelle résulte, là encore, du passé très particulier de Mishima. Après la guerre, la ville de Seikusu a été absorbée dans une faille dimensionnelle pendant quelques jours, et, quand elle en est revenue, beaucoup d’habitants avaient, soit perdu la mémoire, soit ne venaient pas d’ici. En intégrant ces orphelins et ces étrangers au lycée, de fausses identités leur ont été également fournies. Depuis lors, cette tradition a perduré.
Au niveau du fonctionnement, Mishima est gérée par un conseil d’administration, qui gère aussi bien le lycée que l’université.
- Généralités et spécificités sur les lycées japonais
Pour conclure, quelques informations générales, que vous connaissez sans doute déjà :
Dans les établissements scolaires japonais, le port de l’uniforme scolaire, appelé « sailor fuku » pour les filles, et « gakuran » pour les garçons. Mishima fournit à chaque élève un uniforme ;
Les cours se terminent à 15h30, mais la journée d’un lycéen japonais n’est pas terminée pour autant. En effet, après les cours, les lycéens participent aux activités parascolaires, notamment le shoji, une pratique typiquement japonaise consistant à ce que certains lycéens choisis fassent le ménage du lycée. Il n’y a donc pas, dans un lycée japonais, de femmes de ménage, vu que ce sont les élèves qui le font ;
Contrairement à la pratique américaine, au Japon, les clubs de sport les plus prestigieux se trouvent au sein des lycées. Les tournois annuels de baseball japonais, le Koshien, sont par exemple très suivis et très populaires, les finales ayant lieu dans de gros stades. Rien à voir avec ce qui se passe en Occident ;
Il n’y a pas de baccalauréat au Japon, mais un test d’admission aux universités, le test Sentā, qui est très dur, et très anxiogène pour les Japonais. Ce concours privé permet d’obtenir une note, qu’un lycéen fait ensuite valoir aux universités pour pouvoir être recrutés ou non.
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