La sirène cesse d'ajouter de l'eau sur le chiffon, Rachele continue de se battre pour arracher quelques bouffées d'air, ses poumons sont en feu, mais c'est déjà un peu plus facile. Sa respiration, lente et profonde fait gonfler sa poitrine luisante de sueur. La moiteur de la grotte donne à la peau et à la cyprine de la prisonnière une saveur et une odeur puissante et sensuelle.
- Jamais entendu parler. Les affaires des humains ne m'intéressent pas. Je te trouve gonflée cependant de quémander ma pitié, si j'en crois le poste que tu occupes, tu ne dois pas en éprouver beaucoup à l'égard de tes victimes.Intérieurement, Rachele pousse un soupir de soulagement, l'ignorance de sa geôlière vient de lui sauver la mise. Elle n'ose imaginer ce qu'elle lui aurait fait si elle avait su...
Mais le soulagement est de courte durée. Le genou de Lyli s'enfonce dans son ventre, générant une nouvelle vague de douleur, de sensation d'oppression sur son vagin et son utérus et une excitation malsaine. La sirène l'a remarqué et s'en amuse, mais Rachele en éprouve une honte mêlée de peur, car ce sont ses instincts d'esclave sexuelle qui ressurgissent. Les automatismes et les pensées débilitantes et soumises qui lui avaient été inculquées par son oncle pendant son conditionnement psychologique. Ce désir masochiste et cette peur de la torture avaient fait d'elle une petite chose fragile et obéissante qu'elle avait dû combattre des années durant pour devenir "Max".
- Enfin tant mieux pour toi si ça te file des frissons, parce qu'on ne fait que commencer là. Maintenant que je sais que tu viens du milieu noir de la mafia, je vais te soutirer pas mal d'informations... Certaines de vos petites combines ne me font pas trop plaisir tu vois.Le calvaire recommence alors pour ne plus s'arrêter...
Des que les premières goûtes d'eau salé pénètrent le tissu, Rachele se remet à se contracter violemment et à gesticuler comme une démente dans l'espoir d'arracher quelques bouffées d'air. Elle force tant sur ses liens qu'elle s'en marque la peau, les cordes lui laissant de petits sillons rouge sur les poignets et les bras. Elle secoue la tête dans l'espoir de chasser le liquide que Lyli rajoute sans cesse, plissant les yeux de douleur, gémissant de désespoir, expectorant l'eau accumulée dans ses bronches.
Le calvaire dur jusqu'à ce que les quelques gouttes dans ses poumons ne transforment pas sa suffocation en noyade. La sirène remarque alors les prémisses de la fin sur le visage de sa victime. Ses lèvres sensuelles et appétissantes gonflent et forme un ravissant motif sur le chiffon, coiffant le trou béant de sa bouche grand ouverte.
Ses yeux commencent à rouler dans ses orbites et de fins vaisseaux de sang saillent dans le blanc de ses orbites.
Rachele est perdue dans sa souffrance, elle commence à se sentir flotter, son corps devient plus lourd et son esprit si léger, elle sent que c'est la fin, qu'elle va pouvoir arrêter d'être... Enfin...
Les doigts de la sirène percent un trou dans son bâillon de souffrance et l'air s'y engouffre si violemment que l'Italienne reprend connaissance en poussant un rale de surprise. Le monde retrouve sa netteté et sa cruauté, la douleur de vivre déferlent à nouveau dans sa chaire, le désir, l'excitation qu'il provoque en elle également.
Lentement, elle redresse la tête, reprenant de longue et lentes respirations pour emplir son sang d'oxygène. C'est alors qu'elle voit le gros objet sphérique que Lyli tient entre les mains.
- Ooonnnn...Gémit-elle la bouche grande ouverte, incapable de prononcer autre chose tant son corps réclame chaque bouffée d'air. Mais elle n'a plus la force de se défendre ou de serrer les cuisses, lentement et sans grande difficulté, le sexe toy glisse entre ses lèvres et s'enfonce dans son vagin.
- Hannn...Elle pousse un petit grognement quand l'objet disparaît à l'intérieur de son ventre, que sa vulve se referme sur lui et que les muscles de son vagin se contractent tout autour. La sensation est à la fois délectable et insupportable, comme si ce corps étranger la violait par sa simple présence tout en comprimant chaque paroi sensible de son intimité.
Lyli approche alors le second chiffon mouillé du visage terrifié de Rachele. Les yeux exorbités par l'horreur, elle suit la masse noire du tissu jusqu'à ce qu'elle se pose sur son visage et ne l'aveugle totalement.
- Non... non... n...gueuuu... guuoooooo !Le gag Ball met fin à ses applications pendant que le sexe toy commence à vibrer dans sa chatte, transformant ses mots en gargouillements et en gémissements de plaisir.
Pendant que Lyli quitte la grotte, les hurlements de désespoir et les cris de Rachele l'accompagnent et résonnent dans la caverne.
Pendant plusieurs longues heures, Rachele croit devenir folle furieuse. Elle se débat comme une diablesse, au point de s'en faire saigner les poignets à force de tirer sur ses liens. Mais rien n'y fait, elle reste fermement attachée en position de "fauteuil pour sirène" pendant que l'asphyxie et la torture sexuelle lui font perdre la tête. Prisonnière de l'obscurité, les souvenirs de son passé refont surface, elle se remémore ses longues nuits enchaînée au lit de son oncle Jucio, cagoulée comme une bête, attendant qu'il rentre pour se faire baiser salement contre le sol.
Elle se souvient de la souffrance, elle se souvient des folie, de la simplicité de sa vie d'esclave nymphomane, elle se souvient des orgasmes incroyables qu'elle a ressenti. Jamais elle n'avait éprouvé telle jouissance qu'entre les doigts libidineux de son oncle. Alors que son esprit chavire de plus en plus vers la démence, la petite esclave nymphomane qu'elle était refait doucement surface...
Quand Lyli revient finalement de sa récolte... Les cris de refut et de contestation de sont mus en gémissement de jouissance.