Depuis quelques semaines, déjà, quelque chose tracassait Akira. De vagues rumeurs courraient à propos de Shiro Ishimi, l'infirmière du lycée Mishima, discrètement murmurées entre les cours, et ayant fini par parvenir aux oreilles de l'androgyne. Certaines, comme le fait qu'elle avait un véritable harem de lycéenne avec qui elle faisait librement l'amour, paraissaient purement fantasque, et semblaient avoir été crée de toute pièce pour stimuler l'imagination et les fantasmes des plus crédule. D'autre rumeurs, en revanche, avaient su résonner chez Akira, et capter son attention, au point de hanter ses pensées. Si ce qui se disait était vrai... rien que d'y penser, il en était tout chamboulé.
Apparemment, l'infirmière était, comme le lycéen, une amatrice de culotte, et, comme le lycéen, elle en faisait la collection. Pas de ses propres culottes, non, celles d'autre lycéennes ! Face à une telle révélation, Akira perdait sa contenance, et ne savait comment réagir. Devait-il croire à ces on-dits ? Cela paraissait absurde, mais... et si c'était vrai ? Alors, cela voudrait dire que l'infirmière était une concurrente dans sa propre chasse aux sous-vêtements féminins. A moins de regarder les choses sous un autre angle, et de voir cette fameuse collection comme l'ultime trésor qu'il pouvait piller ! Autant dire que le jeune garçon en était tout émoustillé. Mais chaque chose en son temps.
Cela faisait donc quelques semaines qu'il songeait et resongeait à cette histoire. Il ne savait même pas si c'était vrai ou non, mais risquer de passer à coté d'une telle opportunité serait quelque chose qu'il regretterait pendant longtemps. Avant toute chose, et en toute logique, il fallait d'abord vérifier la véracité de ces rumeurs. Ce qui n'était pas une mince affaire, chacune de ses tentatives avaient du être avorté car l'infirmière restait dans son bureau. Akira était rongé par l'impatience, de vouloir le fouiller et y découvrir sa fameuse collection de culotte, mais il savait que la précipitation risquerait de lui couter trop cher... et, finalement, sa patience finit par payer. Ou alors était-ce la chance qui lui souriait ?
Il s'avéra que l'une des professeurs de sport du lycée s'était blessée, et ne pouvait donc pas assurer ses cours. Et la remplaçante n'était autre que mademoiselle Ishimi, l'infirmière ! C'était l'opportunité rêvée pour Akira, qui ne tarda pas à deviser les plans de sa chasse au trésor, et à le mettre à exécution.
Comme avant chacun de ses méfaits, il commença par se travestir et se déguiser en lycéenne. Sa principale raison était que ça lui permettait de se déplacer incognito parmi les autre lycéennes, mais au fond, s'il le faisait à chaque fois, c'était aussi un peu parce qu'il aimait ça. Puis, Akira sécha les cours, et attendit discrètement près de l'infirmerie, en attendant que son occupante ne doive la quitter pour aller donner ses cours de sports. Il était si proche du but, il le sentait ! Et tous ses rêves s'écroulèrent lorsque, en sortant, elle ferma la porte à clef.
« Nooooon... »
L'androgyne, scrutant la scène de loin, cria à voix basse son indignation. Qu'à cela ne tienne, il n'avait pas dit son dernier mot. Il suivit donc Shiro, déterminé à lui voler ses clefs et à accéder coute que coute à son bureau, et ses pas le menèrent jusqu'à la piscine du lycée. Après que la jeune femme soit rentrée, il patienta longuement à l’extérieur, avant de rentrer à son tour, lentement, en s'assurant qu'il n'y avait personne d'autre. Il s'infiltra dans les vestiaires, et reconnu les affaires de l'infirmière, dont il s'approcha. Akira était entourée de potentiels larcins, avec toutes les culottes des filles de la classe à sa portée, et ça le démangeait tellement, mais son objectif était tout autre. Il fouilla dans le sac, et trouva les clefs menant à l'infirmerie. Alors qu'il s'apprêtait à partir, et poursuivre sa mission, le regard du jeune pervers se posa sur une belle culotte rose en dentelle qui dépassait, et il finit par craquer. C'était juste trop tentant. Il s'attarda donc un peu, et s'empara de la culotte. Elle était douce au toucher, et il ne put s'empêcher de plonger son visage dedans, d'en respirer les effluves. Il poussa même le bouchon plus loin, se laissant tenter par ses plus bas instinct, et retira son caleçon pour enfiler délicatement cette culotte.
Sans se douter un instant qu'il n'était pas si seul que ça...