Sa nouvelle vie, June en était on ne peut plus satisfait, et même extrêmement heureux. Tout un nouveau monde de possibilités s’offrait à lui, de nouvelles connaissances, magies et la possibilité de s’améliorer au-delà de ses rêves les plus fous. Mais également, et c’était un élément non négligeable, il prenait goût au sexe, à cette pratique jusque là inconnue de lui-même, mais envers laquelle il était de plus en plus attiré. En ce domaine, le garçon était une véritable ardoise vierge, et il se doutait qu’Asmiel prenait un malin plaisir à lui faire découvrir les plaisirs de la chair.
Comment pourrait-il la refuser, et protester contre son enseignement ? Non seulement, June n’avait aucun à-priori sur les pratiques sexuelles, mais il n’avait strictement aucune idée de la manière dont on faisait normalement l’amour. Autant dire que les possibilités d’apprentissage étaient larges. A ses yeux, cela était un faible prix à payer pour bénéficier des connaissances magiques et des pouvoirs de la démone, et en fin de compte… Le nécromancien y prenait réellement plaisir.
« Hmm !... Je-… Oui, mait-… Humpf… » Commença June avant que ses paroles ne soient coupées par un brûlant baiser.
Et quel baiser ! Le corps du garçon bouillonnait, comme si la passion d’Asmiel l’avait contaminé, ou bien était-ce dû à la proximité de leurs corps fiévreux, et il eut l’impression que son membre pulsait d’autant plus d’excitation. June eut le net sentiment de perdre pied. Malgré son peu de force physique, il fit de son mieux pour appuyer ses coups de reins, espérant arracher d’autant plus de gémissements pour sa maitresse. En réalité, il couinait lui aussi, de timides et frêles penchant davantage du côté féminin que masculin.
« Aaah… Mai… t… Je-… » Murmura-t-il dans un souffle.
Plongé dans sa passion pour sa maitresse, les lèvres du jeune homme assaillirent son cou de baiser fougueux, puis sa généreuse poitrine alors qu’il était déjà, une fois encore, au bord de la jouissance. Pourtant June voulait bien faire, coûte que coûte. Il essayait réellement de faire plaisir à Asmiel, et souleva l’une de ses magnifiques jambes pour mieux la pénétrer de la toute la longueur de son épais membre, si gonflé de désir. Dans son ignorance, le garçon s’imaginait aisément qu’en appuyant et en accélérant ses coups de reins, il allait accomplir son objectif et obtenir les félicitations de sa précieuse amante.
Cependant, June n’avait pas réellement le physique ni l’audace pour être un amant puissant. Il faisait de son mieux, mais en réalité, son souffle court et son visage était davantage blotti contre la poitrine d’Asmiel qu’autre chose. Il tint pourtant courageusement le rythme pendant quelques minutes, avant se sentir sa queue se tendre et se répandre à l’intérieur de sa maitresse. Le nécromancien eut un soupir pathétique, son torse agité de secousses incontrôlés, et il jouit longuement, revenant embrasser par réflexe la peau délicate du cou d’Asmiel.
Le garçon voulait, une fois de plus, s’excuser platement mais le souffle lui manquait. Pour lui, June avait encore cédé beaucoup trop vite, et il s’imaginait déjà avoir déçu sa maitresse, ce qui n’était pas concevable ! Sur une subite impulsion, bien décidé à la surprendre, et peut-être satisfaire Asmiel, il s’accroupit entre ses jambes, s’immergeant en partie dans l’eau turquoise. Sa partie masculine masquée par la surface, June se confondait d’autant plus avec une femme, une délicieuse nymphe émergeant de l’eau qui vint appuyer ses mains sur les cuisses de la démone.
Naturellement, Asmiel connaissait bien la moindre de ses pensées, maintenant qu’ils étaient liés l’un à l’autre. Mais ce détail échappait toujours un peu au garçon, si bien qu’il voulut la surprendre en venant lécher sa douce féminité trempée de mouille, mais aussi de sperme désormais. Cela lui était égal. June se mit à embrasser les lèvres intimes d’Asmiel sans se soucier de s’être barbouillé le menton de ce mélange poisseux et chaud issus de leurs plaisirs respectifs. Il colla même d’autant plus ses lèvres contre cette intimité, sa langue y roulant avec plaisir, tandis que ses mains vinrent caresser tendrement les fesses rebondies. Sans cesser cette gâterie, June leva les yeux vers sa maitresse, comme s’il cherchait un quelconque encouragement ou une preuve qu’il était sur la bonne voie !
« Mmf… Maitresse… Je-… fais bien ? » Dit-il, relevant un instant le nez, anxieux de combler la démone.