Le policier était tout ouï sur la demande de la demoiselle, venant à se mettre réfléchir sur la procédure à prendre pour être cette amie ou cette attachée de presse. Il se disait qu’être amie d’une personne comme elle pouvait être à la fois un atout qu’un inconvénient, l’attaché de presse était une posture plus distante. Dans le premier cas, le policier serait certainement la cible de possible kidnappeur, afin de pouvoir faire pression sur sa cliente. Dans le second cas, sa cliente était nettement plus exposée, d’autant que Futaba risquait de ne pas avoir les droits sur la gestion de l’argent en cas de rançon. Le fait de payer la dépense d’un tel rôle était certainement une bonne chose pour l’homme, qui n’allait pas devoir recalculer ce soir son compte en banque.
Il fut légèrement surprit de voir que Sandy ne cédait pas à la tentation, mais n’en voulait absolument pas à cette dernier, tout le monde pouvait faire un choix et il n’y en avait aucun de mauvais dans ce cas de figure présent. Son rire ne laissait pas indifférent le policier, qui se disait que cette femme était certainement habituée à vivre dans un cocon protecteur, mais il s’agissait d’un jugement purement personnel, qui n’allait pas entraver son boulot.
Futaba saisit le contrat imprimé.
Le policier vint à faire bouger son regard, lisant le contrat assez rapidement, une aptitude qu’il avait pris dans la relecture de ses rapports de police ou celle de ses camarades, afin de déceler les petites fautes ou encore les incohérences. Il ne constatait aucun changement dans les termes du contrat, ce qui était un bon signe. Il reposait le bout de papier, ayant oublié l’espace d’un instant qu’il allait devoir vivre avec Sandy. Cette constations vint à rougir un peu ses pommettes, mais il ne se laissait pas abattre par ce détail, il n’allait pas mourir de vivre un temps avec une jeune femme, le plus difficile étant certainement l’écart de mode de vie, Futaba était très ordonné et soigné dans son espace de vie. Il devrait faire avec l’organisation particulière de la demoiselle. D’autant que el délais n’étais pas long, deux semaines.
Il fut tellement concentré sur le contrat que l’information que sa cliente travaillait dans les vidéos adultes parvint enfin à son cerveau. Il eut un rire nerveux.
- Je dois avouer ne pas m’y connaître dans votre métier.
Très vite il reprit cet air angélique et pur.
- Rassurez-vous, ce ne sont pas quelques difficultés qui vont m’empêcher de faire mon travail comme il se doit. Concernant mon rôle … vos propositions sont intéressantes. Mais, me faire passer pour une amie serait certainement une meilleure option, tant sur le fait de vous accompagner tout le temps que sur l’exposition d’un possible danger. Si des personnes tentent de vous nuire, ils préfèrent largement s’attaquer à une de vos amies qu’à un attaché de presse, en générale les personnes proches et sans connaissances importante sont des cibles de choix, les personnes pensent généralement qu’une amie est sans pouvoir et sans force, contrairement à une attachée de presse qui peut avoir des contacts influents.
Futaba regardait Sandy.
- Vous pourriez me décrire le genre de personne que vous aimez comme amies ? Cela inclurait aussi les professions, les goûts, le style vestimentaire, la chevelure, etc. . Cela me permettrait de construire un personnage crédible aux yeux des autres. Si l’écart est trop perceptible, on se doutera que je suis votre garde du corps. Plus vous êtes précis, plus le déguisement paraîtra vrai.