Je pousse un soupire de soulagement en entendant ma prof se montrer compréhensive. Même si je regrette un peu de la revoir remettre de l'ordre dans ses vêtement, je suis en revanche surprise de la voir écrire quelque-chose sur un bout de papier et le glisser rien de moins que dans mon décolleté.
Ha oui quand même... On me l'avais encore jamais faite celle-là.Je recueille le papier et y découvre effectivement une adresse griffonnée dans un quartier plutôt bien situé. Elle me précise que j'ai encore le choix, même si de ça j'en suis moins sûre. Mon grand-père est très cynique dans son genre et, pour cette situation, il aurait tendance à sortir sa maxime "le poisson a gobé trop profondément l’appât pour ne pas l'avaler". Et malgré l'avertissement de ma prof, je sais pertinemment que ma curiosité a été trop fortement sollicitée pour que je reste sur ma faim.
"Plus jamais les choses ne seront comme avant..." Voilà un discours qui fait un peu cliché, mais d'un autre côté...Je sens dans mon ventre ce nœud qui se fait sentir quand le stress et l'incertitude m'étreignent. Je sens jusqu'au plus profond de moi que ce n'est pas une blague, si je viens ça risque bien de changer mon point de vue sur beaucoup de sujets pour longtemps, si ce n'est pas à jamais... Le premier étant déjà ma certitude que la prédation sexuelle des profs sur les élèves ça n'arrive qu'aux autres. Pour la première fois de ma vie, il m'arrive quelque-chose que je qualifierais d'anormal.
Bien sûr, j'entends déjà d'ici les mauvaises langues répliquer. "Elle a la moitié de sa famille qui est originaire d'un monde parallèle, c'est pas déjà anormal ça ?" Sauf que j'ai toujours grandi avec ça et même aujourd'hui je ne parviens pas à considérer ma situation comme extraordinaire. Mon grand-père a ses affaires de son côté et mes parents avaient les leurs de leur côté. Je suis toujours passée d'un monde à l'autre sans que rien ne vienne déranger ma routine et je n'ai jamais rien eu à faire d'extraordinaire. Même apprendre à gérer le domaine ne sort pas de l'ordinaire à mes yeux par rapport à passer ma journée en classe.
Mais là... Là non seulement on vient de me faire une proposition. Une proposition
sexuelle qui plus est ! Moi qui ai passé ma vie sentimentale seule devant mon écran et depuis quelques années devant ma caméra, me voici face à une vraie personne. Une personne qui m'a ouvert son cœur, et m'a dévoilé quelque-chose que personne ne doit probablement savoir à part moi dans la classe.
Ça me donne vraiment l'impression d'être très spéciale et d'être en danger aussi. En danger de quoi ? Ça par contre je n'arrive pas à le définir. Même lorsque je quitte la salle sous l’œil attentif de madame Charlie, je n'ose rien dire. Une partie de moi reste méfiante, après tout, pour quelle raison vas-t-on agiter ses bijoux de famille sous le nez d'une élève si ce n'est parce qu'on essaie de se la faire ? Je bloque avec cette partie de la réflexion et alors que je rentre au dortoirs je ne peux pas m'empêcher de retourner la question dans tous les sens, me torturant l'esprit.
Y aller ? Ne pas y aller ? Si j'y vais, que va-t-il se passer ? Peut-être rien ? Mais vu la tournure qu'ont pris les choses dans une salle de classe, dans une résidence privée, loin des yeux et des oreilles indiscrètes, les chances pour qu'il ne se passe rien sont presque ridicules.
Il faut que je reste lucide, si j'y vais il y a 99,999% de chances que je finisse avec ma prof entre les cuisses.Plus j'y pense, moins l'idée me dérange. Oh certes, elle est bien plus âgée que moi, mais elle n'en demeure pas moins
sexy as hell, comme disent les anglais. Et puis, ce paquet...
Brrr... Songe-je en frisonnant.
Il doit être au moins aussi gros que mes plus gros sextoys une fois dressé ! Et pourtant j'en ai qui ont des tailles déjà bien exagérées !Je me pose sur ma chaise de bureau, toujours plongée dans mes pensées. Je continue à peser le pour et le contre toujours incertaine. La boule dans mon ventre est remontée dans ma gorge et je n'arrête pas d'avaler nerveusement en pensant. Je tapote du pied par-terre en laissant l'orage de mes pensées dériver d'un extrême à l'autre. La voix de la raison voudrais que je ne donne pas suite à cette proposition, voir même que j'aille tout droit chez les autorité pour dénoncer un comportement inapproprié de la part d'une enseignante. Mais à côté, mes envies me poussent à tenter cette expérience, à y aller et découvrir ce que ça fait de ne pas être seule pour se satisfaire. Découvrir de nouvelles sensations, de nouveaux horizons.
Je finis par prendre une décision et c'est celle d'aller voir ma prof. Ensuite, advienne que pourra !
Je me dépêche ensuite de virer mon
sailor fuku pour passer sous la douche. Je veux être impeccable pour elle ! Tout y passe, douche, shampoing, épilation, rasage, coiffure et même une toute petite pointe de maquillage sans oublier le parfum. Je passe ensuite par mon armoire. Au début je m'apprête à enfiler des dessous classiques, mais je m’interrompt en plein ouvrage. Je ne suis pas en train de me préparer à sortir voir un film, je suis en train de me préparer à aller voir une potentielle amante ! Je dois m'habiller avec quelque-chose de plus adapté qu'un simple soutif et culotte en coton.
Je range les premiers sous-vêtement que j'avais saisi et fini par opter pour
une fine lingerie blanche que j'enfile sous mes habits de ville classiques, ma robe et mes bas qui pour le coup sont blanc plutôt que sombre comme d'habitude. Je passe un temps interminable à refaire ma coupe de cheveux avant de finalement prendre mon sac et me diriger vers la sortie. Je suis tellement pressée de partir que je ne réalise que dans le bus que j'ai oublié de prendre les capotes qui étaient pourtant dans le tiroir de ma table de chevet. Je n'en utilise jamais avec mes jouets, mais je ne vais pas pour jouer avec des bites en plastique cette fois. Cette fois c'est une
vraie qui m'attends au bout du voyage. Un vrai sexe masculin absolument démesuré à la hauteur de mes fantasmes les plus fous.
Je suis tellement nerveuse et excitée que je ne tiens pas en place sur le siège de mon bus. J'ai l’impression que le trajet dure mille ans au bas mot ! Sans compter qu'il me faut encore marcher un petit moment pour finalement trouver l'adresse en question. Je suis presque deçue car le logement n'a rien de particulièrement extravagant. Oh, on sent qu'il coûte cher, mais c'est sans plus. Chic mais presque trop discret.
Je toque finalement à la porte. Le soirée est encore très jeune et seuls les kamis savent ce qui m'attends. Pour ma part, je serre compulsivement les fesses !
Quand la porte s'ouvre, je suis si surprise que je mon esprit freeze instantanément en voyant la tenue de ma prof. Plus révélatrice que ça, tu meurs !
Le seul stade au-dessus serait qu'elle se promène toute nue !-
Heu... Bonsoir madame... Dis-je un peu empruntée avant d'entrer rapidement pour lui permettre de fermer la porte avant que quelqu'un ne puisse voir ça.
Vous ouvrez souvent aux gens dans cette tenue ? Rougis-je en la questionnant d'une petite voix gênée, à la fois choquée et excitée par la manière dont je l'ai trouvée en arrivant.
Et si j'avais été le facteur ou un agent de police ? Demande-je en retirant mes chaussures dans l'entrée.
Mais en même temps je ne peux pas m'empêcher de promener mes yeux sur les courbes plus que voluptueuses de cette femme. Dans cet accoutrement, elle est une invitation vivante à la tentation, un portrait de luxure presque caricatural.
Tiens ? Ça ne sent pas la nourriture ? Découvre-je alors que mon nez est caressé par de douces arômes et que mon ventre se met à gargouiller doucement.
Je crois bien que j'ai oublié de manger avant de partir... Quelle idiote...