Le gymnase en plein air était un grand stade ou les élèves allaient pratiquer l'éducation physique, mais parfois ils pleuvait dehors et les élèves étaient forcés d'aller pratiquer l'éducation physique dans une salle fermée, les différents élèves étaient tous là pour pratiquer leurs exercices vétus de leur tenue de sport, les garçons faisaient un basket dans un gymnase couvert a coté de celui ci tandis que les filles faisaient de la gymnastique dans le gymnase d'a coté, aujourd'hui l'exercice était le cheval d'arçon, le professeur d'EPS regardait sa fiche pensivement avant d'appeller chaque fille pour s'exercer a sauter par dessus celui ci.
-Shizu Yama
Différentes jeunes filles passaient devant le cheval d'arçon et passaient par dessus celui ci. Parmis la classe se trouvait, loin des autres filles, un vilain petit canard. Différente, c'était ce qu'elle était, elle n'était pas japonaise et avait donc un teint plus foncé, un peu cuivré et quelques taches de rousseur, ses cheveux étaient blonds et arrivaient a mi dos, ils étaient laissés en bataille. La jeune fille ne semblait pas aimer l'uniforme de sport pour les filles (un minishort et un tshirt). A sa jambe se trouvait un bracelet de fer. C'était la paria de toute la classe. Non seulement elle était gaijin, mais en plus de ça c'était une criminelle qui n'avait pris le cursus scolaire qu'en cours d'année, les rumeurs courraient sur elle et disaient qu'elle était une meurtrière, et les filles lui balançaient des canettes vides depuis le toit de l'établissement. Quand a elle, elle ne disait mot, se contentant d'encaisser et d'être seule, le regard vide. Son bracelet electronique montrant qu'elle était sous surveillance policière en permanence.
-Ma...Mary Katorin bairanjairu-desu.
La blonde de treize ans a peine s'avança, dépassant ses camarades qui déjà se moquaient d'elle. Elle avait l'habitude de reconnaître son nom, massacré par la prononciation japonaise de ceux qui n'avaient jamais fait de français. Marie-Catherine Bérangère courut vers le cheval d'arçon, sauta un peu avant le tremplin, posa les mains sur le dos de celui ci et fit la roue de l'autre coté. Un tel exploit pour une japonaise aurait apporté beaucoup d'admiration, elle aurait surement eu beaucoup de jeunes filles qui l'auraient appellée senpaï et seraient en train de porter ses affaires, mais dans sa position elle ne reçut que la jalousie et le mépris.
En silence elle regagna sa place, et rentra dans le rang, s'asseyant en enserrant ses genoux contre elle