Tout chez Sanguilia suscitait le désir chez sa dévote. Sa Déité était l’objet de tout ses désirs, de tout ses fantasmes, quels qu’ils soient. Il n’y avait plus que elle et elle seule qui provoquait en elle un tel désir, une telle soif de sexe et d’amour. Jamais, ô combien jamais Yenessä ne ferait marche arrière et oublier l’existence fabuleuse qu’elle vivait désormais sous la coupe d’une telle créature. Sexe, pouvoir et liberté, voilà la vie de rêve que lui offrait sa nouvelle allégeance. Son essence coulait dans ses veines et faisait battre son cœur devenu aussi noir que l’âme de Sanguilia. Yenessä était devenue une créature infernale, un monstre à l’image de sa maitresse ; belle et acérée. Glissée dans le dos de sa Déité, elle lui massait sensuellement les épaules alors que son visage se frottait au sien, par la joue. Les deux femmes se séduisaient mutuellement, et la Séraphine Noire pouvait sentir le désir monter en Sanguilia.
La caresse sur son visage excita d’avantage Yenessä qui si elle avait eu le choix, aurait bien de nouveau arracher les vêtements de sa maitresse et l’aurait prise de toutes ses forces sur le bureau. La luxure était devenue une part de son être, car en se faisant corrompre par la Mère du Chaos, elle avait hérité de beaucoup de ses traits de caractères. La jeune femme saisit la main qui était sur sa joue et l’appuya, la caressa du bout de ses doigts. Cependant, Sanguilia lui annonça qu’une ancienne congénère était venue à sa rescousse. Elle avait senti son aura blanche, et avait donc décidé de lui réserver un accueil digne de ce nom. Evidemment cela n’allait rien changer pour Yenessä qui s’imaginait déjà trucider cette idiote, mais l’ordre fut différent. En effet, la Mère du Chaos affirma ne pas vouloir la tuer, et qu’en lieu et place, Yenessä allait devoir faire passer un message ; qu’elle était sienne, désormais.
Elle allait devoir l’humilier, la souiller, lui faire ravaler sa fierté et faire porter le message à ses supérieurs. Yenessä frémit en voyant sa maitresse se lever, montrant son somptueux corps et ses lèvres, avant qu’elle ne vienne l’embrasser. La Séraphine Noire partagea ce langoureux et humide baiser avec elle, jouant de sa langue bifide avec la sienne pour un petit moment, avant que sa Déité poursuive son ordre. Yenessä rugit et râla de plaisir quand la maligne main de Sanguilia se perdit contre sa matraque gorgée de sang et de désir à son égard, mais su se contenir et satisfaire sa maitresse. Elle déploya à son tour ses ailes et la suivit jusqu’au lieu où l’angelotte allait débarquer. Quelques instants après, une lumière apparut dans le ciel puis, après un flash irradiant une partie du sol, voilà qu’apparut la jeune femme tant attendue. C’était une Séraphine aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus, armée d’une épée qui était illuminée. « Yenessä ?! Par tout les cieux, quelle malédiction s’est emparée de toi … Le Conseil avait raison, tu as été corrompue ! Comment ? … C’est toi, serpent ! » Dit-elle à l’encontre de Sanguilia. Le regard de Yenessä devint encore plus sombre que la normale, puis tendant sa main, une violente onde de choc ténébreuse s’en échappa. D’un coup elle souffla la Séraphine qui bascula subitement en arrière, volant sur plusieurs mètres, perdant au passage sa lance. « SILENCE ! Je ne tolèrerai aucune invective à l’encontre de la Maitresse du Chaos. » S’exclama férocement la dévote, s’approchant de la séraphine.
Elle donna un coup dans la lance pour la gicler ailleurs, puis surplomba la jeune et trop faible ange qui était au sol. « Je vais te faire goûter l’irrévérence, misérable angelotte. Sanguilia m’a faite ouvrir les yeux, elle m’a ouvert un monde de liberté, d’extase, de satisfaction que … Jamais vous et votre sous-race puante et décadente aurez pu m’apporter. Maintenant … Je vais leur faire porter un message, au travers toi. » Dit-elle d’un ton menaçant, avant de tendre sa main. De curieux arcs électriques rougeoyants jaillirent de ses doigts, torturant la jeune femme dans tout les sens. Elle se mise à hurler, à s’articuler de partout, à se tordre alors que ses cris déchirèrent sa gorge. Les arcs électriques ne la brûlèrent pas elle mais son armure et ses vêtements, autant qu’ils lui firent quand même ressentir une violente sensation de brûlure. Quand la femme fut toute nue, Yenessä arrêta son sortilège.
Un sourire macabre s’afficha sur ses lèvres. « P-Pitié Yenessä … Reviens à toi … Ma sœur … Lutte contre cette vipère ! » Dit-elle, avant de se recevoir un coup de pied dans la figure, l’étalant au sol. « SILENCE ! » Rugit Yenessä, levant grandement sa voix et prenant un ton menaçant. La Séraphine Noire, toujours en robe et pieds nues, prit violemment assise sur le corps de sa congénère d’autrefois, puis révéla alors son puissant et énorme membre veineux. « Tu vas me soulager, petite truie. De gré … Ou de force. » Dit-elle, avant de se redresser. Elle saisit la femme par sa chevelure blonde puis, usant de sa grande force – nettement améliorée grâce à Sanguilia – tira dessus pour forcer son visage à se plaquer contre ses lourdes couilles, la forçant à les sentir, à les frotter contre son faciès. Sa matraque était si immense et lourde, elle pesait contre la tête de l’angelotte. Yenessä finit par la saisir et gifla à plusieurs reprises la jeune femme avec, avant … De la forcer à la prendre en bouche intégralement. « Hmmmm voilaaa, MANGE ma queue ! » S’exclama-t-elle, commençant à baiser de force la fragile gorge de la jeune Séraphine.