Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Robinson [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Robinson [PV]

lundi 10 avril 2017, 00:23:28

La tempête fut impressionnante. Mère-l’Océan avait des colères terribles, impitoyables, et, quand ce genre de phénomènes arrivaient, ses filles savaient qu’il fallait se réfugier dans les tréfonds, et attendre que la tempête passe. Mère-l’Océan, ce soir, avait été particulièrement violente, faisant se déchaîner les flots. Et, même si les sirènes avaient pour habitude de s’éloigner lors des tempêtes, Myrissa, elle, avait toujours été une petite sirène curieuse. Intriguée par les hommes du dessus, par ces gens étonnants qu’elle ne comprenait pas, elle avait souvent l’habitude de se rendre près des côtes. Ses consœurs ne cessaient de la mettre en garde, en lui expliquant combien le monde d’en haut était dangereux, que les humains voudraient la capturer. De fait, Myrissa avait déjà eu affaire à des pirates ou à des esclavagistes cherchant à l’attraper dans ses filets, mais la sirène était talentueuse, et savait comment se défaire de leurs liens. Pour l’heure, personne n’avait encore réussi à la capturer, et elle avait déjà eu droit à bien des scènes qui avaient marqué son petit cœur.

Myrissa aimait beaucoup les jeunes enfants, et l’une de ses grandes passions était de venir les voir au bord de la plage. Il y avait aussi les romantiques, qui la berçaient de poèmes et de chansons. Contrairement à ce que ses congénères pensaient, Myrissa, elle, avait vu que les humains n’étaient pas tous mauvais. C’est ce qui expliquait pourquoi elle ressentait envers eux un certain élan, une certaine empathie, qui l’amenait à se rapprocher, ce soir, de la tempête.

Certes, il y avait des risques qu’elle soit elle-même emportée, car les courants océaniques étaient puissants. Un navire marchand, venant tout droit de Nexus, avait cependant eu la malheureuse idée de se retrouver au milieu de la tempête. Il naviguait au milieu de grandes vagues, submergé par les flots. La pluie, le vent, les vagues, étaient également accompagnés de tornades aquatiques, véritables maelströms.

*Par l’Océan, ils n’ont aucune chance…*

On aurait pu s’interroger longtemps sur la folie qui avait pu pousser le capitaine à faire cap ainsi. À son corps défendant, la tempête avait été aussi subite que violente, et fracassait tout sur son passage. Flottant sous le bateau, Myrissa sentit un courant la repousser, et elle poussa un hurlement en atteignant les profondeurs, atterrissant près de bancs de corail et d’épaisses formations pierreuses. Des débris tombaient du navire.

La petite sirène se débattit encore, mais sa queue s’était embourbée dans de multiples algues.

Myrissa avait toujours eu le cœur sur la main, et voulait chercher à les secourir, mais les éléments étaient déchaînés ce soir… Que pouvait-elle bien faire ? Elle ne pouvait guère que prier pour que Mère-l’Océan daigne épargner ce navire et les âmes à bord.

Mais elle était malheureusement bien placée pour savoir que Mère-l’Océan pouvait se montrer impitoyable !

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 1 lundi 10 avril 2017, 13:27:44

Les mers qu'empruntaient les marins de Nexus étaient traitres par bien des aspects, mais surtout du fait des violentes tempêtes qui pouvaient parfois survenir sans signes avant coureurs. Entre ça et les corsaires Ashnardiens, il n'était pas rare que des capitaines décident de former des convois afin de pouvoir se prêter assistance, mais ce n'était pas toujours possible pour de multiples raisons. Le navire sur lequel William Spender était stationné était l'un de ces cas, un petit navire marchand qui ne transportait que des marchandises ayant peu de valeur, ce qui mine de rien leur avait évité à de multiples reprises des ennuis. Que ce soit les pirates ou les corsaires, la plupart ne prenaient la peine d'attaquer un navire que lorsqu'il y avait de l'argent à se faire, et comme La Truite ne transportait que des denrées alimentaires sur de courts trajets, prendre d'assaut ce navire était souvent vu comme une perte de temps.

Quand à William, il avait passé la quasi totalité de sa vie sur des navires. Orphelin, abandonné par ses parents aux portes d'un monastère, il en était parti dès l'âge de huit ans. Ses choix de carrière, en tant qu'enfant livré à lui même, avaient été limités, et il avait fini par se faire engager en tant que mousse sur un navire au départ. William avait fait partie de ces chanceux à survivre de nombreuses années en mer, ce qui était en soit un exploit vu les multiples dangers qu'il avait du traverser au court de sa vie. William allait de navire en navire, ne s'attachant jamais à un équipage en particulier, mais son expérience de la mer en faisait un bon matelot. Toute l'expérience du monde n'était toutefois jamais suffisante face à une mer de nature capricieuse.

La tempête était venue rapidement, subitement même. En moins d'une heure, La Truite passait d'une navigation en eaux calmes à une tempête d'une rare intensité. Le navire tanguait, ses flancs étaient pris d'assaut par des vagues violentes, qui fauchaient les pauvres qui avaient le malheur de se trouver sur le pont à ce moment là.  William faisait partie de ces rares là, qui devaient aller dans les voiles pour les rétracter, sans quoi le vent violent risquait d'arracher les mâts. Pas de mâts, et le navire serait immobilisé en pleine mer, sans garantie de secours...à supposer qu'ils survivent à cette tempête. William grimpait dans les cordages, chaque mouvement qu'il faisait était risqué car le vent menaçait même de l'emporter. La pluie rendait les cordes glissantes en plus de ça, et brouillait la vision, la prudence aurait voulu que William descende, mais il devait à tout prix terminer son travail sur les voiles pour éviter que tout le navire ne sombre. Néanmoins il n'y parvint pas.

Alors que le navire tanguait dangereusement sur la droite, un coup de vent plus fort arriva à un moment où il ne s'y attendait pas, et dans une position où l'équilibre lui manquait, il lâcha prise. Tout sembla alors lui venir au ralenti, le cri qu'il poussa qui se perdit dans la tempête, et son approche de plus en plus rapide de la mer déchaînée, dans laquelle il tomba. Son premier réflexe, une fois à l'eau, fut de nager pour remonter, et tenter de rattraper le navire tant que c'était encore possible. Mais le courant ne cessait de le pousser en arrière, et le navire s'éloignait, poussé par les vents. William commis là l'erreur de se fatiguer très rapidement, il nageait, nageait, et pourtant le navire continuait de l'éloigner, jusqu'au moment où une vague dans son dos le plongea profondément dans les flots. Tourbillonant dans des eaux troubles, il fût incapable de déterminer où aller, de quel côté nager pour remonter, et rapidement, très rapidement, l'air lui manqua. Il eu le réflexe de respirer, et ses poumons se gorgèrent d'eau salée, ce qui ne tarda pas à lui faire perdre connaissance.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 2 lundi 10 avril 2017, 21:56:40

Myrissa avait rarement fait face à une telle tempête, et, s’il n’y avait pas eu ce navire perdu, elle serait sans aucun doute partie… Mais la sirène était inquiète, nerveuse. Et si un petit garçon tombait dans l’eau ? Myrissa savait que les gens du haut attachaient peu d’importance à la vie humaine, mais ce n’était pas son cas.  Elle, elle considérait chaque vie comme sacrée, et c’était bien à ce titre qu’elle réussit à se défaire des algues, et remonta. Des débris tombaient régulièrement dans l’eau, et elle sursauta en voyant un immense morceau tomber, coupant la mer en deux.

C’était le grand mât du navire, qui s’écroula vers elle. Écarquillant les yeux, la jeune sirène tâcha de s’écarter au plus vite, mais, même en étant rapide, elle ne put empêcher un filet de la saisir. Sa palme la tira vers le fond, et elle grogna encore, tout en voyant de multiples corps tomber.

Mère-l’Océan avait des tempêtes terribles, mais elle abritait aussi de redoutables monstres. Et ceux-ci étaient toujours là, tapis dans l’ombre, en cas de tempêtes. Ils s’attaquaient parfois aux sirènes, mais privilégiaient vraiment les marins tombant en mer. Myrissa tenta ainsi de se libérer, tout en voyant les marins, catastrophés, se débattre vainement devant d’immondes êtres verdâtres se rapprochant… Des Sahuagins ! Ces monstres aquatiques étaient les ennemis naturels des sirènes, des créatures aussi hideuses que dangereuses. Myrissa ne comptait plus le nombre de fois où les sirènes et les Sahuagins s’étaient affrontés pendant des décennies. Comme quoi, quand on croyait que l’océan était paisible, il s’agissait, bien souvent, d’idées reçues, qui ne résistaient pas à l’examen des faits.

Quoi qu’il en soit, Myrissa les voyait fondre sur les pauvres désespérés, les attrapant, les étranglant, capturant ensuite ces derniers, morts ou vifs, pour les manger.

« Non ! Partez d’ici, vils monstres !! »

Myrissa se débattait encore, et réussit à s’extirper du filet, puis remonta. Elle n’était pas une guerrière, mais elle était très agile, très rapide, ce qui lui avait permis, à maintes occasions, d’échapper aux Sahuagins. La jeune sirène entendit des grognements et des sifflements bestiaux. Les monstres venaient de la repérer, et plusieurs s’élancèrent vers elle ! Myrissa se mit à nager rapidement, s’aidant des courants marins pour filer entre les récifs et le corail, tout en évitant soigneusement les algues, qui venaient restreindre ses mouvements quand elle se faisait piéger dedans.

La sirène nageait autour de l’épave, et, alors qu’elle continuait à nager, elle vit un corps qui flottait, attiré par un courant. Elle vit ce dernier heurter lourdement le sol, atterrissant au milieu d’algues, tandis que deux Sahuagins se rapprochaient de lui. Pourquoi lui, précisément ? Myrissa devrait très souvent, par la suite, se poser cette question. Pourquoi lui ? Tout ce qu’elle sut, sur le coup, c’est que cet homme, robuste, allait mourir sans elle. Alors, elle se précipita rapidement, et pivota sur place en approchant, se servant de sa longue queue aquatique comme d’un fouet, et l’abattit sur un Sahuagin. Le coup repoussa le monstre violemment, et l’envoya heurter son congénère.

Myrissa attrapa ensuite l’homme par les aisselles, et décolla brusquement, s’aidant d’un courant pour filer, sous les crachotements furieux des monstres. Ils étaient rapides, eux aussi, et, pour s’échapper, Myrissa nagea très rapidement. Le courant l’emporta donc, jusqu’à ce qu’elle perde le contrôle. Son dos heurta des récifs, et elle sentit une vague de douleur la traverser. Inconsciemment, sa queue s’enroula autour de la taille de l’homme, puis elle rebondit sur le sol, raclant le sable, et fila encore.


Au petit matin…

La tempête était passée. Le long des rivages d’une île, des morceaux de bois décoraient la plage, comme autant de souvenirs funestes de la tempête qui avait éclaté hier soir. De multiples palmiers s’étaient également effondrés tout le long de l’île. Et c’était là, sur cette île, nichée sur un banc de sable, qu’un homme était en train de progressivement revenir à lui… Tandis qu’une sirène gisait allongée sur le sable, couchée sur le ventre, à quelques mètres de lui…

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 3 mardi 20 juin 2017, 12:31:29

Pour un marin, passer par dessus bord en pleine tempête était un sinonyme de mort certaine. Outre les courants terribles et les vagues, il y avait aussi les créatures marines, qui n'hésitaient jamais à prendre d'assaut toute personne tombant à l'eau pour en faire leur diner. William, lorsqu'il était tombé du mat, et qu'il se voyait tomber dans l'eau, n'était absolument pas parti du principe qu'un miracle le sauverait.
Et pourtant, William finit par se réveiller. Durement, lentement, ses sens lui revinrent. Il sentait le sable chaud d'une plage sur son corps, entendit les remous de la mer proche, qui s'était désormais calmée. Il toussa alors, crachant des restants d'eau de mer qui s'étaient logés dans son estomac, mais ses poumons eux n'étaient pas noyés.

Que...KOF KOF...Que...

L'homme entreprit durement de se dresser à l'aide de ses bras, il ne comprenait pas ce qu'il faisait ici. Il n'y avait pas d'île à proximité du navire quand ils étaient passés, auquel cas ils s'y seraient arrêtés en attendant la fin de la tempête. Sa vision floue lui revint peu à peu...assez pour alors distinguer une silhouette proche de lui, puis ensuite distinguer qu'il s'agissait...et bien d'une sirène, qui la regardait silencieusement.
La surprise fut telle pour William que ce dernier n'eût même pas le réflèxe de fuir, ou de faire quoi que ce soit d'autre que de la regarder à son tour. L'homme ne serait après tout pas allé bien loin, car même si il était encore envie, il se trouvait dans un bien piteux état. Il n'avait de fait plus rien sur lui, complètement nu et sans le moindre équipement sur une île déserte...autant dire qu'il n'était absolument pas hors de danger.
Il toussa encore crachant encore un peu d'eau, et reprenant son souffle, avant de regarder de nouveau en direction de la sirène, qui continuait à le fixer. Difficile de déterminer ce qu'elle lui voulait mais...et bien il avait comme la sensation que cette créature n'était pas étrangère au fait qu'il soit encore en vie. Concrètement, c'était même la seule explication qui lui venait à l'esprit. C'était fou, mais pas impossible, car toutes les sirènes n'étaient pas nécessairement des créatures dévorant les marins en les charmant par leur chant, d'autres au contraire les guidaient et les sauvaient.

Et bien...a moins je me trompe je...je suppose que c'est toi que je dois remercier pour avoir la vie sauve non ? Je m'appelle William...tu as un nom ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 4 mardi 20 juin 2017, 13:09:48

Myrissa se réveilla la première, plus habituée que le marin à boire la tasse, et inspecta le corps de l’homme. Rapidement, elle constata qu’il respirait encore, et se sentit rassurée. Certes, il existait bien des sirènes anthropophages, mais ce n’était pas le cas de Myrissa, qui ne détestait pas vraiment la compagnie des humains. Ils avaient la mauvaise manie, pour certains, de vouloir la pêcher, mais il n’était pas très difficile d’éviter leurs filets de pêche. Elle s’était donc naturellement précipitée au sauvetage de l’homme, et avait arraché son pantalon, pour pouvoir examiner ses blessures. Il avait donc fini tout nu, et elle avait brièvement rougi en voyant son sexe... Qu’elle s’était même amusée à titiller et à caresser.

*C’est la première fois que j’en vois un de si près...*

La sirène avait furieusement rougi, la vue de cet organe lui rappelant d’étonnants souvenirs. Quand elle observait les humains le long de la côte, le soir, elle avait déjà vu un couple faire l’amour sur le sable. Elle s’était timidement et discrètement approchée, craignant au début qu’une femme ne soit blessée en l’entendant haleter, probablement attaquée par un méduse, et avait vu cet étrange ballet. Myrissa avait observé toute la scène, les mouvements puissants et langoureux de l’homme, sa queue qui ressortait parfois pour s’enfoncer complètement, et avait rougi de plus bel, se disant que ça devait être douloureux... Mais, après les ébats, elle n’avait vu aucun signe de colère chez la femme, qui s’était lovée contre l’homme... Puis s’était ensuite mise à califourchon, et avait même pris son sexe en bouche.

Myrissa avait vu l’amour pour la première fois de sa vie, et en avait été troublée pendant des semaines. Le sexe lui était une grande inconnue jusqu’à présent, et tout cela lui revenait en mémoire... Elle titilla donc ce sexe, du bout de ses longs doigts fins et entretenus, le trouvant étonnamment mou.

*C’est bizarre...*

Elle appuya encore dessus, et, sentit soudain... Une étrange forme de résistance. Myrissa écarquilla les yeux en voyant le bâton de chair se redresser, et, surtout, se durcir. Il était moins mou, et elle le titilla encore, étonnée... Puis l’homme avait alors éternué, et elle avait bondi en arrière, se posant sur un rocher, le bout de sa queue dans l’eau, prête à fuir. Aussi curieuse soit-elle, Myrissa n’était guère courageuse, tant elle avait peur que les marins ne la capturent. Ses consœurs passaient leur temps à lui dire de se méfier des humains, qu’ils voulaient dépecer sa belle queue afin d’utiliser ses écailles comme ingrédients alchimiques.

Le grand marin se redressa alors, et vit rapidement Myrissa, qui rougit, et se ratatina sur place, muscles bandés. L’homme se mit alors à lui parler, restant à bonne distance, et Myrissa le regarda silencieusement. Plusieurs secondes passèrent, avant qu’elle ne semble remarquer que c’était à elle de parler, et elle vint lui répondre :

« My... Myrissa. »

Elle déglutit silencieusement, son regard la trahissant en oscillant entre le visage barbu de l’homme (les poils, une autre chose qui la fascinait, elle qui en était totalement dénuée) et son sexe. Elle rougit encore, et reprit :

« Je... Je n’ai pu sauver que toi, la tempête était trop forte, et les courants m’ont emporté. Je... Je t’ai inspecté, tu n’as aucune blessure, sérieuse, rien que des contusions et quelques ecchymoses. »

Myrissa ne savait toujours pas quoi faire de l’homme.

Pourquoi est-ce que la vue de ce sexe la perturbait autant ?!

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 5 dimanche 02 juillet 2017, 14:46:16

William était encore un peu trop dans les vaps pour réaliser qu'il avait un début d'érection, une réaction normale de son corps après que la sirène aie titillé son sexe pendant qu'il était inconscient. Le fait qu'il soit nu ne le fit pas s'interroger plus que ça, il avait été après tout happé par un fort courant, pour ce qu'il s'en souvenait...pour le reste, et bien c'était le noir complet. La sirène de son côté était méfiante, non pas agressive, mais clairement sur la défensive, il était probable qu'elle n'aie jamais été aussi proche d'un humain auparavant.

Myrissa...c'est un très joli prénom.


William entreprit doucement de se lever alors, sans faire de gestes brusques, il voyait bien que la sirène s'était mise à l'orée de la plage pour disparaître rapidement si elle en avait besoin. Myrissa lui déclara alors l'avoir sauvé, et avoir inspecté ses blessures. L'homme avait effectivement mal à certains endroits de son corps, mais il ne sentait aucun os cassé, et il pouvait se mouvoir sans d'autres gênes que quelques douleurs.

Et bien c'est...très généreux de ta part Myrissa. Il ne fait aucun doute que sans toi, je me serais noyé, ou que j'aurais servi de nourriture à d'autres créatures des fonds marins.

Il était complètement nu face à la sirène, mais ce n'était clairement pas sa priorité, même si il sembla noter les regards qu'elle portait sur certains endroits de son corps, dont sa queue qui, bien que désormais détendue, demeurait de belle taille. William n'avait jamais eu, au cours de sa vie, de réelles difficultés à coucher avec des femmes, son physique et son statut de marin aidant, et il devait avouer que cette sirène était probablement la "femme" la plus belle qu'il aie pu croiser. Seulement, et bien il savait qu'il était sur une île probablement déserte, non répertoriée sur les cartes, déjà qu'ils avaient navigué dans une région peu pratiquée car dangereuse. Il allait devoir survivre, et surtout, ne pas perdre de vue la sirène, qui semblait curieuse à son encontre.

Je te remercie, en tout cas. Tu n'aurais pas aperçu à tout hasard des débris du navire où j'étais ? Des caisses qui auraient pu s'échouer dans le coin ? Je dois t'avouer que sans rien sur moi...je ne risque pas de survivre longtemps.

Si il avait de la chance, cette île disposerait d'eau douce et de nourriture, mais dans l'immédiat, il devait prendre des forces et s'équipper...et peut-être que la sirène considèrerait le fait de l'aider, vu qu'elle lui avait sauvé la vie.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 6 lundi 03 juillet 2017, 00:17:30

Myrissa était bien entendu nerveuse, car elle ignorait de quoi ce marin était capable. Est-ce qu’il allait l’attaquer ? S’en prendre à elle ? L’accuser d’être responsable de ce naufrage ? Avec les humains, on ne savait jamais ! Si ses sœurs lui disaient sans cesse de se méfier d’eux, ce n’était pas pour rien. Myrissa avait toujours été, non seulement curieuse, mais aussi naïve. C’est ce qui expliquait pourquoi elle n’était pas encore partie, et surveillait cet homme musclé de loin. Surtout, elle avait du mal à voir autre chose que son sexe. Elle n’avait encore jamais vu un tel organe, et elle était étonnée de voir la manière dont il durcissait et rapetissait ensuite, se gonflant et se dégonflant. L’homme, qui s’appelait donc William, la remercia, et lui demanda si elle avait vu des caisses ou du matériel depuis le bateau.

La sirène posa un doigt sur ses lèvres, en signe de réflexion, et secoua ensuite la tête de gauche à droite.

« Je n’ai rien vu de tel, les courants étaient très rapides. Tu sais, j’ai eu beaucoup de chance de réussir à te sauver ! »

Les caisses avaient coulé par le fond, ou avaient éclaté contre les récifs. Il n’y avait rien d’exploitable à récupérer.

« Il y a souvent des bateaux qui passent près d’ici. En allumant un feu, tu devrais pouvoir les attirer. Tout ce que tu as à faire, c’est attendre quelques jours qu’ils arrivent. »

Honnêtement, si William avait peur de devoir vivre à jamais sure cette île, il se trompait fortement. Les bateaux venaient régulièrement avec quelques jours d’écart, de sorte qu’il lui était possible de les croiser. En attendant, elle savait qu’il devait se poser d’autres questions, et s’empressa donc de lui dire ce qu’elle savait.

« Il y a une cache de contrebandiers le long de la plage. Les pirates qui l’exploitent viennent ici une fois par mois, et ils sont venus pour la dernière fois il y a quelques jours. Elle est par là, fit-elle en pointant son doigt vers une direction. Tu y trouveras de quoi manger et boire. »

Myrissa se pencha alors un peu, et enchaîna ensuite :

« Mais... Euh... C’est quoi, ce que tu as entre les jambes ? C’est un sexe d’homme ? »

La sirène exprimait encore une fois toute son innocence et sa très grande naïveté...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 7 lundi 03 juillet 2017, 00:47:28

William était très prudent dans la manière qu'il avait de s'adresser à cette jeune sirène, car elle allait encore être cruciale dans sa survie. Il avait beau ne pas s'être noyé avec le reste de son équipage, la faim et la soif pouvaient encore aisément le tuer, et seule Myrissa pouvait éventuellement savoir si il y avait des restes de la cargaison de son navire quelque part. Seulement...et bien il avait demandé ça à tout hasard, mais se doutait bien que le courant avait du tout détruire et emporter, William n'avait jamais vu une tempête aussi violente de sa vie après tout, et il ne devait sa venue sur cette île qu'à l'intervention de la sirène. L'espoir lui revint toutefois quand elle parla d'une grotte de contrebandiers régulièrement alimentée en vivres, ce qui...et bien pouvait bien régler une grande partie de ses problèmes, au moins le temps qu'il puisse se faire repérer et sauver par un navire.

Là bas ? Demanda-t-il en pointant du doigt la direction. Et bien merci encore, on dirait que tu me sauves encore la mise.

William lui sourit, ne sachant véritablement pas trop comment agir avec cette sirène. Surtout, il essayait de se contenir, et de ne pas avoir d'érection en sa présence. La créature avait beau avoir une queue de poisson, sa moitié humaine était absolument magnifique, et il pouvait entre autres discerner sa belle poitrine, et le fait qu'elle devait posséder également une intimité dépourvue de pubis. Myrissa était à l'image qu'on se faisait des sirènes, ultimement belle, mais elle en particulier était visiblement curieuse, et non pas agressive. Cette espèce de candeur contribuait à la rendre d'autant plus sexy au yeux du marin, qui n'avait pas touché à une femme depuis plusieurs mois.
Et puis soudainement, sorti de nulle part, elle lui demanda si son sexe en était bien un.

Hein ? Oh ! Euh...oui, oui c'est bien ça. Tu n'en a jamais vu auparavant ? Enfin...je dis ça, c'est également la première fois que je vois une sirène d'aussi près. Tu es...très belle, indéniablement.

Là, il allait lui être difficile de se retenir de ne pas commencer à bander, et de fait son sexe allait commencer à se durcir de nouveau...impossible pour lui de contrôler ça, surtout du fait de se rendre compte que ça devait faire un moment que Myrissa regardait son sexe avec attention. Pour autant, William n'avait pas l'intention d'essayer de lui faire du mal, ou quoi que ce soit...mais et bien il était à poil face à une telle beauté, c'était juste impossible pour lui de ne pas avoir d'érection.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Robinson [PV]

Réponse 8 lundi 03 juillet 2017, 07:24:38

Myrissa avait déjà vu des gens se faire l’amour, sur certaines plages. Un spectacle qui l’avait toujours fasciné. Les sirènes aussi se faisaient l’amour, mais il n’y avait pas de mâles chez elle. Et elle n’avait encore jamais vu un sexe d’homme. Ceci dit, vu la position, cette trompe ne pouvait être que ça. C’est ce que le marin confirma, et Myrissa, surprise, vit alors son sexe recommencer à agir. Ses yeux s’écarquillèrent brusquement en le voyant se redresser, et un frisson la parcourut.

« Mais... Il... Il bouge ! »

Depuis quand les organes bougeaient tout seul ? La sirène, qui n’avait jamais vu d’érection de sa vie, ne pouvait pas comprendre. Personne ne lui avait expliqué, au sein de sa famille, comment la sexualité masculine fonctionnait. Fascinée, elle observa cette queue se redresser, gagner en longueur et en dureté, lui rappelant ce qu’elle avait ressenti en titillant son sexe quand l’homme dormait. Là aussi, elle avait senti son membre se durcir, cette queue restant à la fois « douce » et, surtout, de plus en plus dure. Quand elle était molle, Myrissa pouvait la secouer, mais, quand elle durcissait, elle gagnait en rigidité.

Réalisant alors que William lui avait répondu, Myrissa, qui fixait avec insistance son phallus, le regarda alors, et sentit ses joues chauffer, sans trop comprendre pourquoi elle était en train de rougir en ce moment.

« Ben, il n’y a pas d’hommes chez moi... Alors, euh... J’ai toujours vu vos... Vos trucs de loin. »

Il avait dit qu’il la trouvait belle, et, sans trop savoir pourquoi, Myrissa s’en sentait pleine de confusion. Sa candeur faisait qu’elle n’était pas vraiment capable de mentir, ou de dissimuler des faits. Chez les sirènes, il régnait une forte honnêteté. Myrissa était incapable de mentir, tout simplement parce qu’elle ne pensait même pas à mentir. Elle se pinça donc les lèvres, et reprit :

« J’ai déjà vu des couples se faire l’amour, mais... Je n’ai jamais vraiment trop compris. Les filles, elles... Elles hurlaient et gémissaient comme si elles avaient mal, alors je voulais les défendre, mais... Quand elles avaient cessé d’hurler, elles semblaient heureuses. Je ne comprends pas ! »

Sans doute était-il incongru d’exprimer ses questions morales et ses états d’âmes juste après un naufrage, mais Myrissa en était là, et c’était, après tout, cette réflexion qu’elle se faisait en voyant ce sexe.

« Et puis, pourquoi est-ce que ton sexe grossit comme ça, hein ? Les organes ne sont pas censés bouger tout seul ! Ça aussi, je ne comprends pas ! »

À moins que ce ne soit lui qui s'amuse à faire gonfler et durcir son sexe ? Mais, dans ce cas, Myrissa n'en voyait guère l'utilité...


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