Le jeune homme vint à s’habiller et observait sa partenaire fermer les yeux, avant que la lumière oblige l’humain à fermer les yeux et se met à avoir un choc thermique en sentant la chaleur du désert léger sa peau et son visage. Son souffle se fit plus intense, ses jambes faiblissant un peu sou la rudesse du changement climatique et l’aridité si perceptible. Il vit sa bague se mettre à luir d’une fine aura, aura qui s’étalait doucement sur sa peau, comme si une main invisible venait à lui appliquer une crème solaire rafraichissante. Ce ne fut qu’au bout de quelques minutes, qu’il put regarder la ville, venant à mettre sa main au-dessus de son front, la lumière du soleil tapant assez fort. Même avec l’aide de la bague, il n’empêchait pas qu’il se mettait à un peu cuir dans sa robe noire, s’il avait su tout ce qui lui arriverait, il aurait opté pour une tenue plus légère et moins sombre. Il ne pouvait regarder la ville trop longtemps, la coupole réfléchissant très bien la lumière et piquant un peu les yeux. Il ne dit rien quand Eris fit la description des lieux, mais acquiesçait quand elle se mit à dire qu’une armée aurait du mal à l’assiéger, comment pouvait-on supporter à la longue cette lumière aveuglante, on devait avoir un bon mal de tête après une heure à la contempler, si ce n’est plus.
Une fois à l’intérieur, il pouvait enfin redresser le regard et se mettre à observer le marché. Il pouvait noter que tout avait un côté conte des mille et une nuit, il y avait énormément de tenue légère, toute issue des contes arabes. Furette suivait Eris, observant les vendeurs, les articles. Il se mit à avoir un petit rire quand Eris se mit à laisser entendre qu’il pouvait acheter ce qu’il pouvait.
- Ne revenez pas sur votre parole, car je pourrais être une personne de nature dépensières. Il n’en fallait pas plus pour que Furette fasse les différents étales, venant à toucher les produits, pour connaitre leurs compositions. Comme on pouvait s’y attendre, tout semblait être naturelle, aucune composition synthétique comme il pouvait en trouver sur le marché terrien. Il ne savait pas à quoi correspondait les prix, n’ayant aucune notion de la monnaie ou des monnaies de Terra. Furette passait énormément de temps en voyant les vêtements. Il avait cette vilaine manie de s’imaginer dans les vêtements, de penser à l’utilité de ceux-ci, des circonstances pouvant le faire arborer une telle apparence, mais aussi comment perfectionner le tout. Il se posait beaucoup moins de question quand il achetait sur le net, n’ayant pas l’opportunité de constaté l’état du produit et acceptant le fait de se faire avoir. Mais là ce n’était pas le cas, il avait les produits à portée de main.
Il débuta les achats par
une robe, qui nouait sur une épaule, un vêtement rouge, léger et simple, mais il se mit à aller directement vers un autre marchand pour acheter dix bracelet d’or, dont deux ajustable pour le cou, avec cela il se mit à prendre un bijou qui s’attachait sur le haut du crâne, laissant pendre une petite pierre rouge, allant de pair avec cette robe qui était fendu du genoux droit à la hanche gauche. Il fit un arrêt devant un vendeur de potion, venant à écouter ce qu’il proposait, étant notamment intrigué par l’un qui faisait pousser la chevelure, redonnant force et brillance, une autre était un petit flacon semblable à ceux utilisé pour se mettre des gouttes sur les yeux. La différence était qu’ici, cela permettait de changer la couleur, le vendeur se mit à dire que cela pouvait même devenir fantaisiste. Furette se mit à avoir un petit rire en pensant à un jeu où consommer le moindre aliment pouvait changer l’apparence. Il percevait bien que même ici les fantasmes pouvaient être présents. Il prit un de chaque, voulant tester. Cet ensemble serait certainement sa tenue hors du harem ou lors de réception.
Mais ce n’était que le début, venant à flasher sur une
tenue de danseuse. Le ton étant cette fois entre le noir et le vert. Cela dévoilait énormément le ventre et les épaules, ce qui n’était pas un problème pour furette. Il put constater que les manches étaient tenu par un fin bracelet sertit de pierre verte, ne sachant pas trop s’il s’agissait de pierre de décoration ou des pierres précieuses. Il constatait qu’il y avait de quoi cacher le bas de son visage, le tissus étant doux au contact et semi-transparent. La vendeuse se mit à saluer Eris et eut un petit sourire en voyant Furette observer ce produit en question. Elle prit la parole pour présenter la tenue en entière, les bijoux allant de pair. Elle précisait que les boucles d’oreilles tenaient avec un petit sortilège basique et que l’humain n’aurait pas à se faire percer les oreilles pour les porters. Les bijoux étaient dorés et finement ouvragé, ce qui ne pouvait qu’attirer le regard. La vendeuse vint à joindre des petits bracelets pour les chevilles, venant à flatter le goût de Furette. Le second vêtement était donc acheté et Furette se rendit compte que cela serait difficile de tout porter, venant à demander à un vendeur de sac, le plus large qu’il pouvait avoir. Le jeune homme refusait qu’Eris aide à porter, prétextant qu’il devait être capable de porter ce qu’il achetait.
La troisième
tenue était plus légère, le haut se constituant de deux larges bandes bleutées passant sur la poitrine, un bas turquoise descendant tout juste au-dessus des fesses, ce qui laisserait voir le dessous jaune offert avec. Il avait été intéressé par la tenue, car le voile était bridé à même une tiare dorée et qu’il y avait aussi un long ruban rose, pouvant l’enrouler autour de ses bras et l’utiliser s’il devait danser. Il se basait sur les lectures et les jeux, où une danseuse orientale pouvait avoir ce genre d’accessoire. Il prit aussi un collier fait d’une barre dorée avec un rubis taillé en rond sur le devant. Le vendeur vint à user de magie pour ajuster le produit à Furette, se posant davantage la question de satisfaire le client, que de chercher à se questionner.
Il vint ensuite à prendre une tenue encore plus minimaliste, pour le haut. Cette fois il s’agissait d’une bande noire horizontale, avec des arabesques orange, la même chose était faite pour le cou et les bracelets. Le bas tenait par le même tyle de bande au niveau des hanches, laissant le tissu rose se laisser aller à la gravité, laissant voir les côté du fessier. Il s’agissait d’une tenue assez aguicheuse, mais que Furette jugeais potable s’il devait se balader dans le palais d’Eris. Il admettait que cette
tenue n’avait pas besoin de plus d’accessoire, étant suffisamment explicite et parfaite en elle-même.
Le sac commençait à peser, mais Furette n’en avait clairement pas fini, le marché regorgeait de bien plus d’articles intéressants qu’au premier regard et le jeune homme se permettait de faire plusieurs fois le tour des marchands. Venant à voir un tissus bleu sous d’autre, étant une couleur qu’il avait peu vue. Il se mit à voir la tenue. Cette fois le haut était plus couvrant, laissant les épaules toujours à nue. Mais les manches se stoppaient avant le coude, par un épais bracelet dorée, au niveau de la poitrine il y avait deux bijoux, un rubis en haut et un saphir en bas, le tout agrémenté de dorure et de petite pierre précieuse vers le bas. Il y avait une longue robe blanche, avec dessus un tissu bleu et dorée. Il vint à joindre un collier doré avec un ensemble de saphirs taillée, ainsi qu’un ruban pour les cheveux bleuté et des boucles d’oreilles dorées. Furette vit la fille du marchand se mettre à offrir une petite bouteille qui permettait de teindre les cheveux d’un bleu clair. Furette se dit que combiné avec la lotion de pousse, cela serait effectivement d’un joli effet. Il avait sa
tenue aux couleurs rafraîchissantes. Il allait partir vers un autre marchand, quand une femme attirait son regard. Cette dernière ne dit rien et son style était un mélange assez exotique, entre les tenues indiennes et arabes. Il prit le temps de s’arrêter et constatait que cette femme était muette, mais utilisait ses pouvoirs pour parler dans l’esprit des personnes. Furette fut un peu déstabilisé, mais la vendeuse fut douce dans ses propos. On pouvait supposer que la vendeuse n’avait pas que la faculté de parler par l’esprit, venant à présenter rapidement une tenue qui était à l’image que Furette se faisait du mélange de ses deux cultures. Il eut en face de lui un ensemble se constituant d’un haut, qui mettrait les moindres forme en avant, d’un noir profond et hypnotisant, avec la dorure qui ne donnait que plus de beauté au corps. Joint à cela il y avait une jupe fendue des deux côté, un long tissus noire tombant jusqu’aux chevilles, avec en ceinture un tissus orange et une succession de ceintures dorée, le moindre mouvement des hanches faisant qu’il y aurait du bruit, un bruit clair. La vendeuse ne fut pas avare en accessoire, venant à proposer des bracelets de perles rouges, des bracelets dorée, un collier qui couvrait le bas du cou et plongeant vers la poitrine, des accessoires pour tenir donner de l’importance aux mèches et un diadème bien plus proche des couronnes d’une princesses. Elle mit aussi un peu de maquillage orange. Le prix de tout ça était terriblement … bas. Elle vint à justifier cela par le plaisir d’avoir pu observer une beauté unique et cela n’était pas en direction d’Eris. Furette sentit tout le poids de cette tenue, certainement,
unique en son genre. Comme il sentait que cela commençait à devenir assez lourd, il se dit qu’un dernier achat sera certainement suffisant. Il finit son petit tour vers un vendeur qui avait un accent marrant. Furette parlait sans détour, il voulait une tenue opaque, assez légère, mais pas trop pour être utilisable, la nuit, quand le froid se faisait plus mordant. Il demandait aussi une tenue qui avait une taille modulable. Le marchand vint à échanger avec Furette, voyant qu’il avait un sac bien lourd, le marchand voulait un peu connaître les goûts de la personne. Le marchand se mit à rire en constatant que la plupart était féminine, disant qu’il était assez rare de voir ce genre de petit gars dans les environs. Le marchand fini par sortir un espèce de kimono gouge, avec une bande couleur sable, venant à appeler
sa femme, qui avait exactement la même tenue, ce qui mettait bien en avant sa poitrine généreuse. Le marchand apprit qu’il était en présence d’Eris et vint à s’excuser en poussant un grand rire. La femme se mit à expliquer que son mari n’était pas du coin et qu’ils avaient décidé de loger ici pour bénéficier de la protection de la famille Langnar. Furette vint à observer la marchande et se dit que la tenue et les accessoires qu’elle portait était très beau, venant à demander s’il les différents produits étaient disponibles. Une fois tout mit dans le sac et constatant le poids final, il prit parole.
- Je crois que j’ai tout ce qu’il faut. Il ne savait pas combien de temps il avait mis à faire ses « petits » achats, mais nul doutes que plusieurs heures s’étaient passé. Il se disait tout de même que la plupart de ses vêtements seraient mieux avec un petit quelques chose, qu'il n'avait pas en tant qu'homme, mais cela ne l'empêcherait pas de trouver des solutions à ce problème.