Qu’avait-elle senti en lui, initialement, pour prendre le risque de lui offrir les rênes de leur jeu ? Elle avait été attirée par son charme physique, par cette lueur d’intelligence qu’elle avait vu en lui, et par son charme exotique. Un beau Barbare rien que pour elle, un homme qu’elle poussait dans ses retranchements, mettant sa loyauté à l’épreuve, au profit de sa répulsion et de l’inacceptable attirance qu’il ressentait pour elle. Tout ça, la Marquise le sentait, et, naturellement, elle en jouait beaucoup. Se tortillant doucement sur place, elle soupirait en sentant son corps être mis à rude épreuve par les coups de cravache. Comme possédé par un démon, Lamnard la rouait littéralement de coups, faisant rougir le dos de Véra, ainsi que ses magnifiques fesses, jusqu’à ce que le Barbare ne se calme. Elle sentait sa soif, son énergie, et, quand il se blottit contre elle, perçut également sa sueur, ainsi que sa superbe érection. Ici, dans ce temple de désir, ce sanctuaire du stupre, la fatigue avait tendance à disparaître, à s’amenuiser au profit du désir sexuel, un désir fort et intense qui ne demandait qu’à se libérer, et qu’à s’exprimer.
« Hooo, Lamnard... »
La Marquise se pinça les lèvres en sentant le sexe de l’homme caresser ses fesses, et elle remua doucement sur place, afin de l’aider à aligner sa queue avec son cul. Ses mains serraient sa taille, sous les épaules, l’écrasant, et elle se pinça plus fortement les lèvres en sentant la pointe de la lance heurter sa chair. Un frisson la traversa ensuite, puis Véra ferma les yeux, et poussa un léger cri, s’accompagnant ensuite d’un hurlement diffus. Son corps se mit à trembler sur place, et elle couina une nouvelle fois, essayant de se contrôler, avant de sentir l’homme donner un solide coup de reins, ce qui lui arracha un hurlement supplémentaire. Véra se crispa sur place, des gouttes de sueur venant glisser le long de son front, et banda les muscles, avant de sentir la queue de Lamnard se glisser encore progressivement un chemin, s’instillant en elle, forçant le passage, lui arrachant des soupirs et des cris supplémentaires.
Dans son dos, Lamnard lui intima de ne crier que de plaisir. Las, c’était là une tâche impossible, contraire à l’essence même du sexe, car le sexe était un mélange de douleur et de plaisir. Les deux sensations se mélangeaient ensemble, comme deux couleurs pour former une couleur unique et magnifique. Véra hurlait donc, crachant parfois sa salive en sentant le mandrin de Lamnard la perforer, remontant durement en elle. Elle papillonna des yeux, reprenant son souffle, répandant encore ses hurlements, remplissant le temple de ses sons :
« HAAAAAAAAAAAAAAAANNN... !! HAAAAAAAAAAAA... !! » hurla-t-elle, s’époumonant sur place.
Sa situation n’allait toutefois pas s’améliorer, car Lamnard utilisa un autre objet, une sorte de gros vibromasseur en forme de matraque, et le planta dans son corps. Véra hurla une nouvelle fois, faisant cliqueter les chaînes, et se mit à mouiller furieusement le long de l’appareil phallique, sentant Lamnard, dans son dos, se crisper sur place, bandant ses muscles pour pouvoir mieux la prendre dans tous les sens.
« La-LAMNARD, HMMMMMMM... !! Encore, haaaaa... !! Ouuui, hmmm... »
Véra se pinça les lèvres, gémissant longuement, soupirant encore. Oh, oh, comme c’était bon ! Lamnard y allait franchement, comme elle le voulait. C’était tout ce qu’elle attendait de lui, qu’il se lâche, qu’il la roue de sexe, qu’il la noie sous la luxure et le vice ! Et tout ça était indéniablement bon !