Prise de guerre [PV]

Sarah n'avait pas eu d'autre choix que d'écouter la démone lui parler tandis qu'elle était attachée, en train de se faire épiler la chatte, et il était difficile pour Sarah de savoir si ce que Myrandra était vrai ou pas...mais ses mots lui sonnèrent justes, étrangement. Lorsqu'elle ouvrit à nouveau les yeux, Sarah vit la femme dressée entre ses cuisses, lançant le rasoir au sol après avoir fini de l'utiliser. Elle rougit encore un peu en voyant son intimité parfaitement épilée, pas un poil n'ayant survécu au passage ce de rasoir. Et puis, la femme commença à s'allonger sur elle. Sarah prit une profonde inspiration, et se mordit la lèvre inférieure pour réfréner son envie de pleurer.
Mais, au lieu de sauvagement la violer comme elle s'y attendait, la démone déposa un ultime baiser sur ses lèvres, et lui offrit encore une porte de sortie, malgré sa rébellion. Elle n'avait qu'à prononcer ce nom, Cindy, auquel elle semblait tant tenir, et Myrandra la préparerait alors comme elle le lui avait proposé avant. Sarah aurait pu l'envoyer bouler mais...si il était indéniable que cette femme devait être une sadique, elle se montrait en revanche aussi douce et attentionnée, du moins dans un sens, et semblait effectivement ne pas vouloir faire souffrir la pauvre paysanne plus que nécessaire. C'était une attention qui pouvait sembler dérisoire par rapport au chaos qui venait de s'imiscer dans la vie de la paysanne, mais au contraire, c'en était du coup d'autant plus important.
Ses paroles sur son futur mari, surtout, l'avaient marquée, notamment sur le rêve qu'on lui avait vendu. Ce qu'elle avait décrit, la robe blanche, les fleurs, son mari qui la porterait dans ses bras, c'était au mot près ce que tout le monde lui avait promis pour son mariage, et même si cela ne l'avait pas frappée alors, ça semblait presque...trop beau. Aurait-elle été de toutes manières destinée à finir dans le lit de quelqu'un, qu'au final, elle n'aurait pas aimé ? La démone venait de la faire douter...puis elle s'allongea sur elle, et Sarah sentit alors le sexe de Myrandra commencer à se frayer un chemin dans son vagin.

Mgnnn...

Instinctivement, Sarah se crispa, resserrant encore plus son vagin dont els parois étaient déjà très étroites. Ainsi, même si ce sexe s'enfonçait délicatement en elle, Sarah ne mouillait absolument pas, et le contact était donc très déplaisant, et douloureux. Oh seigneur, elle n'avait pas menti quand elle avait dit qu'elle aurait mal, elle avait l'impression qu'on la déchirait de l'intérieur !

N...Non...Ah...

Sarah sentait les larmes couleur, alors que la douleur était en train de devenir intolérable. Et puis, lorsqu'elle sentit le bout de se sexe heurter son hymen, la jeune paysanne craqua.

C...Cindy !

Myrandra, à l'entente de ce nom, stoppa alors net son avancée, qui avait semblé inéluctable, et Sarah la regarda dans les yeux, la respiration lourde et saccadée, le visage déformé par une sincère souffrance.

Cindy...pitié...je peut pas...j'ai trop mal...

Sarah aurait aimé continuer à résister, comme ses principes moraux, inculqués depuis toute jeune, lui dicteraient de le faire. Mais le fait était qu'elle se trouvait seule avec cette démone, et qu'elle ne pouvait pas supporter cette douleur, surtout qu'elle n'était qu'un avant-goût de ce qui allait suivre si les choses continuaient sur leur lancée. La simple pénétration la faisait déjà atrocement souffrir. Alors, la perte de sa virginité, et les va et viens violents ? Elle crèverait de douleur, et serait bien incapable de supporter les assauts des soldats après, et elle en était certaine, ils ne seraient pas aussi doux.

Je...je m'appelle Cindy...et j'suis votre esclave...pitié...

Toute la bravoure du monde s’effaçait devant la douleur sexuelle. S’il était idiot de faire une gradation de la souffrance, dans la mesure où toute douleur était souffrance, il fallait bien reconnaître qu’un viol était quelque chose de très douloureux. Myrandra en savait quelque chose. L’Ashnardienne n’avait pas encore abattu toutes ses cartouches pour faire douter Sarah, et elle avait pu commencer à sentir ses convictions s’ébranler pendant qu’elle l’avait épilé. Le fait que Myrandra se montre douce et patiente contrastait assurément avec l’image que Sarah se faisait des démons, une image induite par les sermons de l’Ordre Immaculé, et par la réputation belliqueuse et sauvage des Ashnardiens. Mais Myrandra avait senti en elle une intelligence plus prononcée que chez les autres pécores. Sans doute s’était-elle déjà posée des questions sur le bonheur de son mariage arrangé, avec un homme qu’elle n’avait jamais connu, et qui ne voudrait d’elle que pour sa beauté. Tout cela était en train de se mélanger, avec la peur ambiante... Mais toutes les questions s’évanouirent quand Myrandra heurta son intimité, déclenchant en elle une souffrance forte, probablement plus terrible que tout ce que la femme ait jamais ressenti. L’Ashnardienne avançait très doucement. Même pour elle, il n’était pas si agréable que ça de baiser un con qui restait aussi sec qu’un caillou. Le contact était âpre, dur, et elle fut donc ravie de voir la résolution de Sarah s’écrouler comme un château de cartes balayé par la tempête.

Le mot magique jaillit de ses lèvres à plusieurs reprises, et Myrandra suspendit son geste, le bassin légèrement relevé, son membre très délicatement planté en elle. La douleur perça Sarah et sa fierté, et elle avoua être son esclave, tout en la suppliant de l’épargner, les larmes commençant à ruisseler sur son visage.

« Hum... Tu vois que ce n’était pas si difficile... »

La démone se redressa alors, et libéra le vagin de la femme. Fort heureusement, comme elle ne s’était pas enfoncée trop profondément, il n’y avait aucune irritation de la peau, et aucune trace de sang. Myrandra reposa sa verge sur la peau nue de la femme, et lui fit un tendre câlin. Elle serra son corps contre le sien, et déposa un baiser sur sa joue.

« Je t’avais dit que ce serait douloureux... J’ai déjà été violée, moi aussi, alors... Je sais ce que c’est. »

Un aveu surprenant de la bouche de cette femme, qui posa un doigt sur les lèvres de la femme, et l’embrassa tendrement.

« J’ai été violée quand j’avais à peu près ton âge, ce qui remonte à il y a à quelques siècles. »

Elle l’embrassa encore, mais une fine poussière rose s’échappa alors de sa bouche, filant dans les narines et entre les lèvres de Sarah, lui montrant une partie du passé de Myrandra...

« J’étais une simple étudiante en magie, à l’époque. Je suis peut-être une démone, mais ma mère était une humaine. Je venais de provinces impériales reculées où mon père organisait des orgies avec les femmes de sa seigneurie. L’une de ces femmes est tombée enceinte, et il l’a épousé. Mes pouvoirs magiques m’ont conduit à me rendre à une académie magique, afin d’y suivre une formation magique. J’ai connu ma première fois avec un autre étudiant en magie, un humain, qui m’a attaqué avec plusieurs de ses camarades. Ils m’ont violé, et j’ai eu mal comme jamais je n’ai eu mal jusqu’à présent... »

Myrandra laissa les images défiler. À l’époque, elle était bien plus jeune, ayant de faibles cornes, petites. On la voyait se faire prendre, dos au sol, hurlant en vain... Puis l’image disparut, et les yeux de Sarah revinrent au moment présent.

« Je n’ai pas pleuré sur mon sort, Cindy. J’ai accepté cet état de fait, et j’ai retourné ma faiblesse pour en faire une force. Tu peux trouver ta situation injuste, mais je ne suis pas la raison de cette injustice, je n’en suis qu’un instrument. Le fait que tu aies un trou à la place d’une queue est l’injustice. Et ne crois pas que la cruauté soit l’apanage des démons. Ça existe partout, et, crois-en mon expérience, en ce domaine, comme en tant d’autres, les humains en sont les champions incontestés. »

La mage lui sourit alors, et l’embrassa encore sur les lèvres.

« Mais assez parlé... Il faut que je m’occupe de ton petit corps, n’est-ce pas ? »

Elle se pencha alors, et glissa en arrière, se rapprochant de l’intimité de la femme, laissant cette dernière songer à ce que Myrandra venait de dire. Imaginer une victime d’un viol devenir violeuse à son tour pouvait sembler assez paradoxal, mais Myrandra n’avait jamais eu le profil d’une victime. Quand elle avait été violée, ce qu’elle avait surtout ressenti, c’était de la rage et de la frustration pour son impuissance. Elle venait alors à peine de débuter la maîtrise de la magie, et était tombée sur des cadets confirmés. Ils avaient ensuite pris peur qu’elle ne les dénonce, car son père était suffisamment influent pour les faire pendre, mais elle n’avait rien dit, et avait redoublé d’effort. Et, quand elle en avait eu l’occasion, elle s’était vengée. C’était une partie de l’histoire qu’elle avait néanmoins choisi de ne pas confier à Sarah, car cette partie la desservait un peu. Difficile d’obtenir la confiance de quelqu’un en lui disant qu’elle avait attendu que sa proie ait une famille pour tous les massacrer sous ses yeux, et lui refuser ensuite le droit de mourir, afin qu’il souffre le plus longtemps possible.

En attendant, elle commença à lécher ce sexe, glissant sa langue sur cette peau douce.

« Il faut que tu sois bien humide, ma chérie... Et tu verras que tu auras beaucoup moins mal... »

Sarah...ou plutôt Cindy, venait de céder à Myrandra, elle qui n'était après tout guère plus qu'une petite paysanne qu'on abandonnait aux griffes des Ashnardiens. Elle sentit un poids se retirer d'elle quand la démone retira son sexe de son vagin, poussant une dernière grimace de douleur suite à ce mouvement, mais elle se trouva finalement libérée de ce côté là, et poussa un long soupir de soulagement. Elle avait craint, l'espace d'un instant, que Myrandra ne continue malgré ses plaintes, pour la punir de sa résistance, mais il n'en fût rien. Et puis, sorti de nulle part, la démone lui avoua qu'elle savait ce que celà faisait, puisqu'elle aussi avait été violée durant sa jeunesse, une nouvelle qui abasourdit la jeune paysanne.

Quoi ? Mais...

La démone la coupa toutefois en posant son index sur ses lèvres, et en venant l'embrasser juste après. Cette douleur, elle avait eu si mal alors que la démone n'était même pas allée jusqu'au bout, et même en douceur, alors si elle même avait été jadis la victime d'un viol comment pouvait-elle faire subir ça à d'autres ? Myrandra, après un autre baiser sur les lèvres de son esclave, usa de sa magie, et la paysanne eut une brève vision d'une Myrandra bien plus jeune, en train de se faire sauvagement violer contre le sol par une bande de jeunes hommes dans des tenues similaires. Vision réelle ou bien inventée de toutes pièces ? Difficile à dire, mais cela pouvait éventuellement expliquer le fait que l'Ashnardienne n'aie vraiment pas voulu pousser ce viol jusqu'à son bout, et laisser à Cindy l'opportunité de se manifester.
Elle s'en voulait, d'une certaine façon elle s'en voulait d'avoir cédé, mais elle s'était rendue compte dès que Myrandra avait commencé à la pénétrer qu'elle ne pourrait jamais tenir le choc. Elle n'était pas une paladine de l'Ordre, ou même un clerc tellement sûr de sa foi, non elle n'était qu'une pauvre fille qui s'était trouvée prise dans une situation la dépassant de loin, et qui ne pouvait compter que sur elle même pour espérer sauver sa famille. Il y avait également cet aspect là qui venait de la faire craquer, les termes de leur marché stipulait qu'elle devait effectivement tenir une nuit, sans quoi non seulement elle, mais également tout le reste de son village seraient massacrés. Courber effectivement l'échine pour sauver les autres, et s'épargner d'avantage de souffrance...le choix s'était finalement imposé de lui même.

Cindy demeura songeuse quelques temps, jusqu'à ce que Myrandra...sa maîtresse du coup, ne se déplace et glisse son visage entre les cuisses de la jeune paysanne.

Que..qu'est-ce que...Aaaaa ?

Il fallait en effet prendre en compte, alors que la démone commençait à lécher les pourtours de l'intimité de la jeune femme, que cette dernière ne s'était même jamais offert le moindre plaisir intime. Son éducation, c'était à l'église qu'elle l'avait suivie, et les cours d'éducation sexuelle n'existaient pas, quand à sa mère, elle était bien trop prude pour parler de ce genre de sujets avec sa fille. Elle fût donc effectivement surprise que la démone vienne ainsi contre son intimité, el contact de cette langue sur son sexe était...étrange, mais pas fondamentalement désagréable. C'était même plutôt doux en comparaison de ce qu'elle avait vécu tantôt.

Je...je ferais ce que vous voudrez mais pitié...je veux juste que mes parents ne...ne voient pas ça...

Elle faisait bien évidemment référence à l'après, lorsqu'elle serait lâchée en pâture à la quinzaine de soldats Ashnardiens pour le restant de la nuit.

« Oh, quelle joie est-ce, de goûter à un sexe qui n’a encore jamais été embrassé, jamais été léché, jamais été caressé... »

Une joie pour elle, mais un grand gâchis pour l’humanité. Laisser une telle beauté seule, se faner petit à petit... La beauté se devait d’être honorée ! Et les humains, par rapport à la grande majorité des démons, étaient plutôt beaux. Il était donc important de veiller à ce qu’ils utilisent au mieux cette beauté. C’était là tout ce que comptait faire Myrandra, qui sentait bien une évolution chez Cindy. La paysanne était passée du stade du déni absolu à celui de la confusion, et, petit à petit, de l’acceptation. Sa fierté avait surpris un peu Myrandra, qui avait dû commencer à employer les grands moyens, mais, en définitive, tout se passait comme la magicienne l’avait souhaité. Sa belle esclave personnelle était là, à bout de langue. Tout ce que Myrandra avait à faire, maintenant, c’était de la former, calmement et tranquillement. Sa langue glissait donc sur son sexe, et elle sentit la jeune Cindy en frissonner sur place, avant de l’interrompre en lui faisant une requête... Amusante.

Myrandra sourit donc, et se redressa à nouveau, ramenant son visage près de celui de son esclave.

« Ah bon ? Tu as peur de les choquer ? Rassure-toi, Cindy, si tu es venue au monde, c’est que ton père a dû bien secouer ta mère, tu sais... Exactement comme je vais le faire avec toi. »

Elle l’embrassa sur les lèvres, et rajouta ensuite :

« Mais je ne peux pas faire droit à ta requête, car tu ne respectes pas les formes. N’oublie pas que tu n’es plus Sarah. Si tu veux que j’accepte tes demandes, tu dois t’adresser à moi comme esclave. Tu comprends ? »

Avec une esclave inexpérimentée, il fallait revoir toutes les bases, et c’était pour ça que, peu de temps après avoir posé sa question, elle en donna la réponse :

« Je veux que Cindy demande à sa Maîtresse à ce que les parents de Sarah ne la voient pas faire l’amour. »

Myrandra lui sourit, et l’embrassa à nouveau brièvement sur les lèvres, avant de l’embrasser dans le cou, léchant sa peau. Il était fou de voir combien sa peau était tendre, douce, voluptueuse. C’était un vrai miracle de tomber sur une telle pureté dans ce village reculé de tous. La magicienne lécha donc son cou, mordillant un peu sa peau, délaissant pour l’heure l’intimité de sa proie, parce qu’elle voulait être aux premières loges pour l’entendre prononcer le mot magique...

Maîtresse.

Des émotions très contradictoires étaient en train de traverser l'esprit de Cindy à ce moment précis. Si elle ne pouvait que détester cette femme qui lui imposait sa volonté, une partie d'elle lui était néanmoins reconnaissante de faire preuve d'une sorte de pitié, en ne l'ayant pas violée directement. A dire vrai, Cindy ne se faisait guère plus d'illusions...elle pouvait dire adieu à son ancienne vie, et même à son ancien prénom. Le seul réconfort qu'elle pouvait trouver, c'était dans le fait qu'en se soumettant, elle aurait peut-être d'avantage de chance d'attirer la sympathie de cette démone qui la voulait, et ainsi lui faire épargner au village d'avantage de morts.
Elle savait, désormais, qu'elle ne reverrait plus ses parents ou ses amis, et c'était un véritable déchirement pour elle...mais la vie était ainsi, injuste, tout au plus pouvait elle éviter à d'autres de subir un sort funeste...en se sacrifiant. Toutefois, l'idée que ses parents et ses proches ne puissent la voir ou l'entendre lorsqu'elle serait livrée aux soldats lui était insoutenable, elle ne voulait pas que le dernier souvenir qu'on aie d'elle soit...ça. C'était pour ça qu'elle avait demandé à la démone de faire preuve de pitié, et qu'au moins, elle aie à subir ça loin du village, là où on ne pourrait ni la voir ni l'entendre. Sa supplique sembla amuser la démone, qui se redressa pour approcher son visage de celui de la paysanne, si elle ne rejeta pas en bloc sa demande, elle affirma toutefois que Cindy ne l'avait pas bien formulée, le tout en allant l'embrasser.

Lui mordre les lèvres aurait pu être tentant, mais la fermière n'en fit rien, elle n'avait plus l'intention de se battre, car c'était de toutes évidence en vain. Myrandra lui énonça alors la formule correcte à utiliser, et de fait, la démone voulait que son esclave reconnaisse de sa propre bouche sa nouvelle situation, et attendait qu'elle le fasse en l'embrassant au niveau du cou.

Hm...

Cindy inspira un grand coup, incertaine de ce qu'elle ressentait face à ce corps chaud qui se pressait contre sa peau, face à la sensation de sa propre intimité épilée, face à tout ça.

P...Pitié...Maîtresse...votre humble esclave vous supplie d'épargner cette honte à ses parents...pitié...
La jeune femme était résignée, et pleurait même délicatement, mais il était difficile à déterminer si c'était de peur à l'idée de perdre sa virginité...ou bien de honte, à l'idée qu'elle puisse aimer ça. Cindy ne ressentait en effet aucun dégoût au fait de sentit la démone tout contre elle, et ses baisers, ses caresses, n'étaient de fait pas si...désagréables.

Je...je ne me rebellerais plus, je ferais ce que vous voudrez maîtresse...mais pitié...je ne veux pas que le village me voie ainsi...

Myrandra était en train de jouer avec la jeune femme, de continuer à la torturer, psychologiquement parlant, en exploitant la moindre de ses failles comme un argument pour la soumettre davantage.  Et que pouvait-elle faire, Cindy, si ce n’est se plier à ses quatre volontés ? Elle était vaincue, et, tout en trônant sur elle, la magicienne se délectait de ce moment précieux où Cindy serait totalement dévouée à elle, et où cette soumission forcée deviendrait volontaire, car serait l’expression de son amour et de sa dévotion envers elle. C’était difficile à envisager pour l’heure, mais Myrandra avait de gros espoirs en elle. Cindy était une femme magnifique, une forte tête très belle, mais, maintenant que Myrandra l’avait brisé, elle n’avait plus qu’à la reconstruire selon ses goûts, par le sexe et par la soumission.

Honnêtement, que ses parents voient cette scène ou non lui était, à elle, totalement indifférent… Mais, si ça comptait pour Cindy, alors c’était un excellent moyen de pression, et, quand Myrandra formula sa requête, Cindy ne rechigna pas. Elle était confuse, perdue, partagée entre ce sentiment de répulsion qu’elle éprouvait pour la femme, et cette attirance grandissante qui remontait progressivement en elle, jusqu’à la dominer. Son propre corps était en train de la trahir, et Myrandra était sûre que des pensées impures devaient d’ores et déjà commencer à lui traverser l’esprit.

Elle finit ainsi par faire sa demande, poursuivant en ajoutant qu’elle ne se rebellera plus, pour peu que le village ne la voie pas comme ça. Myrandra hocha lentement la tête, et frotta son nez contre la nuque de la femme.

« Tu ne te rebelleras plus, hein… ? Je prends note de ce serment, ma chérie. »

Myrandra retourna près de ses lèvres, et alla lui offrir un tendre et sensuel baiser, fourrant une nouvelle fois sa langue dans sa bouche, posant une main sur ses cheveux. Elle prolongea volontiers le baiser, frottant son corps contre celui de la femme, sa queue caressant son bas-ventre, se glissant sur sa peau, et le baiser s’étira pendant de nombreuses secondes. Cindy ne cherchait même plus vraiment à lutter, et avait visiblement de plus en plus de mal à cacher le plaisir qu’elle ressentait… Ce qui donna de nouvelles idées à la malicieuse et perverse magicienne.

Cette dernière rompit à nouveau le baiser, arquant sur ses lèvres un sourire… Puis défit les liens de la femme, tout en s’écartant.

« Si tu te conduis en bonne esclave, je t’emmènerai dans une grange isolée, et aucun des membres du village ne te verra, ma chérie… Mais il va falloir que tu agisses comme une bonne esclave si tu veux une faveur », répéta-t-elle.

Autant dire qu’elle avait une idée derrière la tête. Debout, elle se tenait légèrement sur le côté, permettant à Cindy de voir sa silhouette, ses fesses, son dos, sa magnifique chute de reins, ses jambes fuselées à la perfection… Myrandra était à l’image des démones, corruptrices et terriblement belles. Sa propre main alla caresser son sexe, et elle se masturba lentement, avant de se retourner vers la femme.

« Viens poser tes lèvres sur mon sexe… Suce-moi, ma chérie, montre-moi comme tu es une bonne esclave… »

Il était difficile pour Cindy de déterminer ce qui primait à cet instant chez elle, la peur, ou bien ce plaisir naissant qu'elle avait du mal à dissimuler ? Lorsqu'elle n'était pas en colère, la démone faisait preuve à son égard d'une douceur assez singulière, dans le sens où la paysanne ne s'y serait pas attendue. Myrandra semblait particulièrement envieuse de s'attirer les bonnes grâces de sa jeune esclave, et qu'elle finisse par se soumettre de son propre chef, sans avoir recours à la violence. Dans l'état, Cindy aussi semblait lâcher du lest, tout simplement car son bravado ne servait pas à grand chose. Elle en était presque certaine, cette démone aurait quand même tué ses parents si elle avait continué à se rebeller, car même si Cindy ne se l'expliquait pas, elle voulait vraiment que la paysanne soit son esclave dévouée.
Finirait-elle par aimer cela ? Difficile à dire. Cindy se soumettait plus pour épargner, à elle et son entourage, des souffrances inutiles, mais elle était encore loin, très loin d'être une esclave sexuelle volontaire. La douceur dont faisait preuve la démone, et sa relative clémence, étaient bienvenues, et étaient les raisons pour lesquelles Cindy acceptait de ravaler sa fierté.

Visiblement satisfaite par la façon dont sa nouvelle esclave avait formulé sa demande, Myrandra retourna l'embrasser, et Cindy se laissa faire, permettant ainsi à la démone de glisser sa langue dans sa bouche sans crainte que l'humaine ne réponde en mordant. La jeune paysanne en était au stade où seule sa soumission pouvait permettre une issue qui ne soit pas totalement tragique. Ce baiser dura quelques secondes, puis la démone lui retira les lourds liens en chaînes qui retenait ses poignets, et s'écarta un peu. Cindy se redressa sur le lit, en se massant les poignets, et un peu anxieuse face à ce que la démone pouvait avoir en tête, quand elle lui déclara qu'elle devait se comporter en bonne esclave. L'humaine ne demeura pas dans le doute très longtemps celà dit, debout à côté du lit, Myrandra se tourna alors en direction de son esclave, et lui demanda de la sucer. Le regard de la femme se posa alors sur cette verge qui avait déjà violé sa bouche tantôt, et qu'elle allait devoir faire de nouveau rentrer dedans, mais cette fois de façon volontaire. Elle dégluttit alors, Cindy avait encore l'impression d'avoir un arrière goût persistant de sperme dans la bouche...

O...Oui Maîtresse...

Elle essayait de cacher son dégoût du mieux qu'elle le pouvait, mais elle savait que toute autre option que celle d'obéir à cette démone ne pouvait amener que du malheur, que ça soit pour elle ou pour les autres, et après la douleur qu'elle avait ressenti quand Myrandra avait commencé à la pénétrer...elle préférait encore avoir sa maîtresse dans une disposition de douceur à son égard, plutôt que le contraire.
Cindy se déplaça donc sur le lit, de façon à se trouver assise sur son bord, et se trouva face au sexe tendu de Myrandra, il était tellement gros qu'elle se demandait comment une telle chose avait fini par s'enfoncer complètement dans sa gorge. Elle hésita un moment, puis avec quelques hésitations elle amena l'une de ses mains pour toucher ce sexe, et le tenir dans ses doigts.

J'essayerais de faire au mieux Maîtresse...

Difficile en effet pour elle de vraiment s'y prendre bien, sa première fellation avait eu lieu quelques minutes auparavant, et elle n'avait globalement rien fait d'autre que de subir. Elle posa alors son regard sur ce sexe, et avança doucement son visage, en ouvrant sa bouche pour le laisser entrer dedans, et referma ses lèvres dessus. Très inexpérimentée et sans avoir vraiment d'inspiration externe pour se guider, Cindy essaya donc de faire au mieux, elle se mit à remuer d'avant en arrière avec sa tête, et donnait des coups de langue tout en aspirant l'air dans sa bouche pour provoquer une sensation de succion.

Cindy était suffisamment intelligente pour comprendre que se rebeller n’était pas la meilleure approche possible. C’était un choix logique à faire. Face à une issue irrémédiable et certaine, elle avait le choix entre la manière douce et la manière forte. Il aurait vraiment fallu être masochiste pour agacer encore Myrandra, qui souhaitait en effet former la jeune femme, la soumettre sans la forcer. Il était possible de la violenter, de la briser, spirituellement parlant, mais l’Ashnardienne ne trouvait pas ça très excitant. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, tous les Ashnardiens n’étaient pas des psychopathes sanguinaires. Myrandra voulait juste une petite esclave docile et aimante, elle n’avait aucune raison de la faire souffrir inutilement. C’est une chose que Cindy sembla comprendre, car elle acquiesça, appelant Myrandra « Maîtresse », pour le plus grand plaisir de cette dernière, qui ne manqua pas d’afficher sur ses lèvres un sourire ravi.

La jeune esclave se mit donc à genoux devant elle, observant sa virilité, et lui indiqua qu’elle allait faire de son mieux, ce qui ne manqua pas de faire sourire la magicienne une nouvelle fois.

« Oh, mais j’ai toute confiance en toi, ma chérie. »

Myrandra parlait sur un ton calme et assuré, destiné à rassurer la jeune femme. Elle pouvait tout à fait comprendre sa nervosité. Sa première fois, son visage envahi par les Ashnardiens... C’était en soi un petit miracle qu’elle ne se soit pas effondrée sur place, et une preuve d’un caractère acéré et bien trempé. Venant d’une petite paysanne inculte, Myrandra n’aurait jamais cru qu’elle aurait en elle suffisamment de sang-froid pour accepter son jeu, et elle trouvait ça... Adorable. Si elle avait pu hésiter sur le fait de la prendre ou non comme esclave, la voir à genoux devant elle, à observer son sexe, et à approcher lentement son visage, dissipa instantanément tous ses doutes.

Ses mains se posèrent sur les cheveux de la femme, et elle crispa ses doigts en sentant les lèvres de la femme se glisser sur sa queue. Son membre se redressa légèrement, et un léger soupir s’échappa des lèvres de la magicienne, qui glissa sa tête en arrière, et se mordilla ensuite les lèvres. Ce n’était pas tant l’action de Cindy qui l’excitait que le moment présent, cette sensation de sentir la femme se trouver devant soi, agenouillée, vaincue, soumise.

« Hmmmm... Haaaa, ma chérie, j’adore tes petites lèvres... Vas-y, prends ton temps, savoure ma belle queue... »

Myrandra continuait à la caresser, et, dans le dos de Cindy, une silhouette ne tarda pas à apparaître, venant se lover tout contre elle, dans son dos. Une bouche mordilla l’oreille de la femme, et une langue lécha ensuite son oreille, tandis qu’une main vint masser l’un des seins de Cindy, pinçant et tirant sur son téton, l’autre main allant se glisser entre ses cuisses. Myrandra avait utilisé sa magie pour générer un clone sexuel d’elle-même, bien décidé à satisfaire au mieux la jeune femme.

« Tu vois comme c’est facile, Cindy ? Ce que tu fais, je te le fais. Si tu es une bonne esclave, je serais une bonne Maîtresse avec toi. Mais, si tu es une mauvaise esclave... Alors, je serais méchante. »

C’était une juste manière de voir les choses. Le clone de Myrandra embrassa ensuite la femme dans le creux du cou, continuant à la caresser et à la masturber.

« Laisse-toi aller, ma chérie... Suce-moi, prends ton temps, utilise ta langue... Respire par le nez, et ne panique pas. »

Il fallait bien la conseiller un peu, elle qui était une jeune novice en la matière...