Deux minutes ! Après une bonne demi heure de supplice sur cette maudite table, deux minutes ne représentaient clairement plus grand-chose à ce stade. Bien malgré elle, Shidaru m’avait en quelque sorte soulagé de toute cette frustration accumulée précédemment, et je me sentais beaucoup plus d’attaque. Avec la queue certes, un peu plus douloureuse d’être si rapidement sollicitée, mais tout de même suffisamment remise pour satisfaire aux exigences de mes tortionnaires.
L’esclave exemplaire quoi ! La cyprine de Shidaru emplissait ma bouche, inondant ma langue de son goût délicieux et chaud, si bien que j’en oubliais presque la seconde de ces pestes en train de s’agiter sur mon sexe. L’une comme l’autre semblaient particulièrement apprécier mon corps, si j’en jugeai par les gémissements onctueux et les petits cris de plaisir emplissant la pièce.
Combien de temps cela continua ainsi ? J’en perdis le fil, tout occupé à satisfaire la provocatrice Shidaru dont les ardeurs étaient plus ou moins domptées par ma langue agile. Hé, je ne me débrouillais pas si mal, à faire serpenter ma langue entre ses lèvres intimes inondées !
« Mmhann ! » Gémis-je, à demi étouffée par le sexe sur ma bouche, alors que Youko se cambrait sous un orgasme.
Difficile de résister aux frémissements de la lycéenne sur ma verge, ses ondulations, l’onctuosité de sa mouille qui recouvrit mon bas ventre sous l’orgasme. Un petit cri étouffé plus tard, une légère cambrure de mon dos, et me voilà en train de jouir à mon tour ! Pour la deuxième fois d’affilé ! Et même pas une minute de repos pour moi, alors que Shidaru retire son entrecuisse de ma bouche luisante de cyprine pour remplacer sa perverse de collègue.
« M-maitresse, je… »
Bien entendu, je n’avais plus voix au chapitre. Doutzen me masqua la vue en venant lier ses lèvres aux miennes, en un baiser profond et vaguement humide, mais je n’avais pas besoin de voir pour comprendre ce que Shidaru projetait. Celle-ci grimpa au-dessus de mes jambes, agrippant fermement mon sexe encore raide, dégoulinant de mouille et de sperme, avant de s’empaler dessus sans cérémonie.
A la fois chaud, doux, et tout de même légèrement douloureux, je fis de mon mieux pour ne pas gémir sous cette seconde stimulation rapide. On n’avait même pas le temps de respirer avec des perverses comme ça ! Shidaru se mit en mouvement, empalée joyeusement sur mon sexe tendu qui semblait tout à fait lui plaire, si j’en jugeai par ses gémissements et sa danse fiévreuse. Quant à moi, je ne voyais rien, ce qui était bien dommage malgré les baisers de ma maitresse.
« B-bien m-mieux… Aaah…Hmm-mm… Cette… petite ch-chienne m’a… tellement… Aah… »
Étonnamment, le temps semblait passer bien plus vite cette fois-ci, même si j’aurais été incapable de compter exactement les minutes. Doutzen me masquait la vue, cajolant mes lèvres, alors qu’une main inconnue s’amuser à stimuler mon corps nue. Youko probablement. Celle-ci s’amusait à me pincer, me faire sursauter en touchant ça et là, et j’eus l’impression que mon sexe était si excité, si raide, qu’il allait enfler au point d’éclater.
Shidaru se mit à jouir bien plus vite que je ne l’aurais cru. C’est avec une certaine fierté de soumise que je l’entendais gémir, puis étouffer à grand peine un grand cri de jouissance, ses cuisses tremblantes s’agitant contre mes hanches. Youko gloussa entre deux caresses sur mon ventre.
*Et moi ?...* Songeai-je brièvement.
Le constat était clair. Shidaru se retira dans un bruit humide en haletant, mais moi je n’avais pas joui ! Mon sexe était toujours bien tendu, détrempé mais non soulagé, ce qui n’avait rien d’étonnant après explosé déjà deux fois. C’en était plutôt douloureux. Des mains vinrent caresser tendrement mon membre tendu, de simples petits attouchements qui n’allaient pourtant pas suffire.
« Wow… C’est une meilleure chienne que je pensais dit donc… » Soupira Shidaru. « Ça serait du gâchis de laisser ce gros truc bien dur comme ça… »
« Il faudrait au moins terminer le travail, la pauvre. » Sourit innocemment Youko.
Je ne pouvais qu’être d’accord ! Maitresse ne pouvait pas m’abandonner comme ça, pas maintenant, pas encore !