Elfe & Vampire [Elianora]

« C’est quand même plus grand qu’à Ashnard...
 -  Et le climat y est plus doux, aussi. »

La douce voix de Téléria accompagnait Mélinda pendant que cette dernière, dans sa longue robe dorée et verte, avançait le long des agréables rues pavées du quartier dans lequel il y avait le harem Silvercoat. Ce harem était, en effet, la propriété d’un certain Lenn Silvercoat, un homme qui, secrètement, était, à la fois un Lycan, et à la fois profondément amoureux de Mélinda Warren. Quand Silvercoat était venu à Ashnard, Mélinda avait réussi à amadouer cette bête, malgré quelques difficultés, et à obtenir la nue-propriété du harem, lui laissant ainsi l’usufruit des lieux*. Si Mélinda avait très bien réussi son coup, avec le recul, elle se demandait si tout cela n’avait pas été calculé, car Lenn avait mystérieusement disparu, et Mélinda, ce faisant, s’était retrouvée la propriétaire intégrale des lieux, ainsi que son exploitante.

Ce harem de luxe était donc son premier pas dans une nation en guerre, Nexus, elle qui venait de l’autre bout du continent, d’Ashnard. Le concept pouvait surprendre, et, si les origines de Mélinda pouvaient amener quelques Nexusiens à se crisper, dans les faits, il était important de souligner que la guerre entre Ashnard et Nexus n’était pas non plus une guerre totale. Autrement dit, il était toujours possible, même si c’était difficile, de voir des Ashnardiens venir à Nexus, ces tentatives s’inscrivant dans le cadre d’un processus de paix progressif entre les deux nations. Dans tous les cas, Mélinda avait laissé l’appellation du harem, et en avait confié la gestion à Téléria, une Nexusienne, originellement une esclave de Silvercoat, et maintenant une esclave de Mélinda. Femme cultivée, gentille, et aimante, Téléria avait, concrètement, le statut de maquerelle dans le harem, de telle sorte que Mélinda n’avait qu’un contrôle lointain sur ce harem.

Dans tous les cas, maintenant que la vampire dirigeait un clan, elle se rendait souvent à ce harem, et en profitait aussi pour visiter un peu Nexus. Vu d’Ashnard, on voyait cette ville comme un immense bourbier, toujours sur le point de sombrer dans la guerre civile, en raison des affrontements entre les différentes communautés peuplant cette immense cité. Dans les faits, Nexus était néanmoins bien éloignée de la guerre civile, et ce d’autant plus que le harem se trouvait dans un quartier assez agréable, néanmoins relativement proche des bas-fonds de la ville. Un choix stratégique, car c’était dans les bas-fonds qu’on trouvait plus facilement des esclaves potentiels.

« Le harem vous plaît, Maîtresse ? s’enquit Téléria.
 -  Cela va de soi, mais, ce qui m’impressionne surtout, ce sont les foires aux esclaves qui sont ici. Elles sont nettement plus fournies qu’à Ashnard. »

C’était un titre dont les progressistes se passeraient bien, mais Nexus n’était pas surnommée « capitale de l’esclavage » pour rien. La cité-État étant une immense place commerciale, au centre de multiples routes commerciales internationales, l’esclavage y avait une part importante, avec de vastes et puissantes guildes qui gangrénaient l’économie nexusienne, et qui étaient aussi intraitables, envers leurs esclaves, que les grands esclavagistes ashnardiens.

Le duo marchait dans des ruelles, longeant l’un des bas-fonds de Nexus, un ancien quartier qui, jadis, recevait des artistes, des nomades. Un quartier un peu sauvage, qui avait subi de plein fouet les crises économiques s’étant abattues sur la ville, et qui, depuis lors, avait peu à peu sombré dans les trafics criminels, la drogue, la prostitution, le racket, et la corruption.

Mélinda était alors loin de se douter que c’était dans l’une de ses ruelles qu’elle allait tomber sur une nouvelle esclave...


* : Cf. RP « Ma fureur n’a d’égal que sa splendeur ».

Comme chaque matin depuis qu'elle s'était enfui de la demeure de ses maîtres, Elianora se rendant près des quartiers marchant pour voir ce qu'elle pouvait voler ou trouver puis le revendre pour subvenir a ces besoins. La vie clandestine n'était en effet pas si aiser et aussi libre qu'elle l'aurait aimer.
au moin tu n'est plus une esclave pensat-elle.
Bien sur elle mis avant de partir de sa cachette sa grande cape qui la cacherait des regards indiscrets qui pourrait reconnaitre l'ancienne esclaves. Elle avait pris cette cape le jour ou elle c'était enfui et ne la quitait désormais que pour dormir.

C'est donc en repensant a cette nuit faditique ou elle fut devenu libre que ses pas la menèrent dans un quartier asser réputer pour ses esclaves et son marché. C'était la que se trouvait le harem de Lenn Silvercoat. Elle avait pas mal de chance pour tomber sur une personne plutot riche qu'elle pourait voler. Elle avait aussi pas mal de chance de se faire repérer et, si c'était le cas, de retourner à la case "départ", en l'occurence redevenir esclave. Mais c'était un risque a prendre, elle le savait.

Alors qu'elle tentait de repéré une proie potentiel pour son larcin, deux femmes attira son attention. L'une d'elle était surement esclave, mais l'autre dégageait une sorte d' "aura". Elle avait une grande prestence et, de la ou était Elianora, elle ressemblait a une noble dame plutot jeune, ressemblait meme a une adolenscente qu'a une dame...
Intriguée, Elianora décida donc de les suivre en espérant ne pas se faire repérer....

Ce qu’il fallait savoir, avec Mélinda, c’est que la femme ne se déplaçait jamais, et surtout pas à Nexus, sans son protecteur grand-frère. Bran Warren la suivait comme son ombre, aussi fidèle que le plus loyal des chiens. Impossible, en effet, pour lui de se rebeller, ou de contredire un ordre de sa Maîtresse. Bran avait été éduqué pour être ainsi, et, généralement, ses tâches consistaient à protéger sa petite sœur quand elle se déplaçait, quand elle sortait. Ainsi, alors qu’elle se promenait dans les rues de Nexus, Bran était là, ce qui fit que, quand une silhouette émergea d’une ruelle pour les suivre, lui le vit, et fronça les sourcils.

Un soudard ? Le guetteur d’un gang ? Dans le doute, Bran les suivait, avançant prudemment le long des toits. Mélinda, elle, continuait à marcher, pendant que Téléria lui faisait l’historique du quartier.

« C’était jadis une zone très vivante, ici, avec des spectacles de rues, des conteurs itinérants, des bohémiens qui chantaient, des jeunes qui remontaient la rue en étant ivres. Maintenant, regardez le résultat... De nombreux magasins ont fermé, faute d’avoir suffisamment de liquidités pour rembourser leurs prêts bancaires, et les guildes ont repris ces magasins, mais ne les ont pas rouverts, car ils ne sont financièrement pas assez rentables. Les problèmes sont multiples ici... »

Outre l’insécurité, qui était toujours invoquée par les banques lors des procès, les gens savaient que le problème principal venait de l’absence de régulation de la Couronne depuis quelques années, qui avait permis aux banques de rehausser leurs taux d’intérêts. De véritables taux usuraires, qui étaient rentables dans les quartiers les plus riches de la ville, mais pas dans ceux qui, comme celui-là, avaient aussi souffert de la guerre, de l’exode massif d’immigrés et de réfugiés. Difficile de rembourser des mensualités particulièrement lourdes, quand il fallait, en plus, s’acquitter des impôts locaux, du racket venant des gans du secteur... Les problèmes étaient donc multiples, et difficiles à résoudre.

Mélinda notait tout ça, et se sentait triste. Certes, Nexus était un adversaire, mais elle imaginait sans peine toutes ces vies brisées, ces individus qui se donnaient à fond, qui donnaient tout ce qu’ils avaient pour lancer leurs affaires, et qui s’écroulaient à cause de la cupidité de banquiers et d’hommes d’affaires peu scrupuleux, condamnés à survivre en signant avec eux des contrats de travail qui n’étaient rien de plus qu’une forme d’esclavage sauvage et cruel.

Le duo parlait donc, tandis que la silhouette encapuchonnée se rapprochait, confirmant à Bran que la personne était isolée. Il se laissa ainsi descendre discrètement le long d’une ruelle, et atterrit sur le sol, étouffant les bruits de pas, et se déplaça encore. Contrairement à Mélinda, Bran avait été formé par elle pour aiguiser ses sens, et ainsi faire de lui un chasseur-vampire, redoutable et mortel. Bran se rapprocha donc, tandis que la silhouette, elle aussi, s’approchait des deux femmes...

Et Bran banda alors ses muscles, puis bondit vers la silhouette. Une vitesse exceptionnelle, vampirique, qui lui permit de poser sa main sur l’épaule du voleur, et il le retourna alors, posant une main sur sa gorge, le plaquant au sol, ses canines pointant, tandis que ses griffes heurtaient le cou de... Le regard assassin de Bran se voila en voyant le visage d’une elfe, visiblement apeurée, et Mélinda se retourna alors, attirée par ce bruit.

« Bran ?!
 -  Cette elfe vous pistait, Maîtresse. »

Éberluée, Mélinda cligna des yeux à plusieurs reprises, et se rapprocha alors, Téléria la suivant. La main de Bran était tellement serrée sur la gorge de l’elfe qu’elle ne pouvait pas parler, étouffant à moitié. En voyant ça, Mélinda fit signe à Bran de se calmer, et ce dernier relâcha le cou de la femme.

« Pourquoi me suivais-tu, jeune elfe ? » demanda-t-elle simplement, lui laissant, pour l’heure, le bénéfice du doute.

Après tout, cette petite femme était très mignonne...

Elle commença a se raprocher de plus en plus des deux femmes en faisait très attention à ce qu'elles ne la remarquent pas. Elle hésitait toujours si elle allait les voler ou non, Mais n'ayant trouver aucune autre cible "potable", elle se contenta de les suivres en esseyant d'écouter de quoi elles parlaient.
parmis les quelques bribes de paroles qu'elle entendit, elle comprit que les deux femmes parlaient du passer de nexus. Enfin, c'était surtout la femme qu'elle avait pris pour une escalve qui parlait. Elianora en vient a la conclusion que "l'esclave" était une native de nexus et que sa "maîtresse" était plus ou moin étrangere.

Perdu dans ces pensées, elle ne vit pas l'ombre qui plana sur elle. Tout a coup elle fut puissamment retourner puis propulser au sol.
Merde! fut la seule chose qui lui vint a l'esprit et qu'elle réussit a articuler avant qu'une grosse brute plutot muscler lui bloque a moitié sa respiration.

Sa y est. Ces ancien maîtres l'avait rerouver. Sa petite vadrouille en liberté était terminer. Elle fut très surprise quand elle vit que cette homme qui la maintenait et la menaçait avec des cannines un peut trop pointus au gout de la jeune elfe était un garde du corp des deux femmes qu'elle poursuivait. Elle était pourtant SURE que personne la suivait et qu'elle ne c'était pas faite repérée.

au bout d'un moment qui lui parrut une éternité, l'homme, ou plutot le vampire, comme ces cannines le prouvait, fini par déserrer la prise sur sa gorge sur l'odre de la femme qui l'avait intriguée. c'était donc bien elle la "maîtresse".
La femme commença a lui parler, mais sous le choque et encore sonnée, elle ne put qu'articuler difficilement un faible:
Je...Je
Son cerveau carburait a cent a l'heure. La femme qu'elle avait nommée pour elle même la "native de nexus" commença a parler à la "maîtresse". Peut etre que celle ci savait qu'elle était une esclave en fuite et connaisait ses anciens maîtres...
Dans le doute elle rajouta en supliant:
Non... S'il vous plait... Ne me ramener pas chez eux... Ils vont me frapper...Mes maîtres... Je le sait....

Elle en avait trop dit, elle le savait, mais ce qui est fait est fait. Quand a savoir si ses femmes allait l'amener a ces maîtres ou non, elle n'en savait absolument rien...
Et si c'était le cas, le vampire n'avait pas remarqué les deux dagues cachées dans son ample cape... Elle était peut etre en position de faiblaisse, mais elle n'était pas sans défences non plus...

Surprise, Mélinda nota rapidement la beauté de cette elfe, tout en restant méfiante. Elle savait que Nexus était traversé par des courants de rébellion, et que, concernant les elfes, il existait une organisation terroriste, la Scoia’tael, qui militait contre le racisme et la discrimination à l’égard des races non-humaines. Certes, Mélinda n’était pas une humaine, mais elle n’avait pas non plus d’oreilles pointues. Cette hypothèse lui traversa donc l’esprit, avant que la petite elfe ne se mette à paniquer, suppliant Mélinda de ne pas la ramener chez ses maîtres. Cet aveu surprit légèrement la vampire, qui regarda brièvement Bran, puis à nouveau l’elfe.

« Tu es une esclave en fuite, alors ? »

La question n’appelait pas vraiment à une réponse, car cette dernière était évidente. Pour la vampire, il s’agissait plus de clarifier et de préciser les choses. Elle réfléchit encore un peu, s’humectant les lèvres, puis fléchit alors les genoux, et posa ses deux mains sur les joues de l’elfe, qui semblait sincèrement paniquée.

« Tes maîtres te battaient, alors tu as fui, hein ? Pauvre petite créature… Un maître ne devrait jamais battre son esclave, son rôle est de le protéger. C’est à ça que sert la servitude : offrir la protection en échange de la soumission. Du moins, c’est comme ça que je conçois mon rôle… »

Bran restait attentif, vigilant, prêt à bondir si jamais l’elfe tentait quoi que ce soit, tandis que Téléria, elle, observait, silencieuse. Beaucoup d’esclavagistes étaient, hélas, cruels envers leurs esclaves, les violant, les torturant, les tuant. Dans cette atmosphère, Mélinda faisait vraiment figure d’exception, une exception qui se justifiait en grande partie par le fait que, avant d’être esclavagiste, elle avait connu les abus de l’esclavage, et s’était jurée de ne pas les reproduire. Ce caractère atypique était, selon Téléria, l’une des raisons qui expliquaient le succès croissant de la vampire.

Mélinda continuait à caresser les joues de la femme, et se pencha vers elle, déposant un baiser sur son front. Sa voix était douce et apaisante, comme pour détendre la jeune elfe apeurée. La vampire lui sourit à nouveau, tendrement.

« Je m’appelle Mélinda, jeune elfe, et je suis moi-même une esclavagiste… Mais je ne bats pas mes esclaves. Téléria est l’une de mes esclaves, par exemple… Elle n’a pas l’air d’être en grande souffrance, n’est-ce pas ?
 -  Non, bien au contraire… »

Mélinda se redressa alors, et fit signe à Bran de s’écarter un peu plus.

« Qui es-tu, petite elfe ? Tu voulais me voler pour te sustenter, n’est-ce pas ? Est-ce que ta liberté te plaît, dis-moi ? Vivre comme un vaurien, voler les autres, fuir devant la Garde… De prime abord, ça n’a pas l’air très reluisant. »

C’était bien là tout le paradoxe des esclaves réussissant à fuir leurs maîtres. La société ne les accueillait pas à bras ouverts ; c’était même plutôt tout l’inverse. Ils étaient des parias, chassés et traqués, ce qui amenait tout de même à relativiser la valeur sacrée de la liberté.

Elianora vit la femme regarder son garde du corps, puis la regarda avec insistance

Tu es une esclave en fuite, alors ?

ELianora baissa les yeux

...

Son silence en disait long, elle le savait, mais que pouvait t'elle dire?
La femme se baissa pour se metre a sa hauteur et lui prit le visage entre ses mains. Elle aurait voulu résister, ou au moin faire quelque chose, mais avec le garde du corps derriere elle et la femme lui tenant le visage, elle n'osait pas trop bouger.

Tes maîtres te battaient, alors tu as fui, hein ? Pauvre petite créature… Un maître ne devrait jamais battre son esclave, son rôle est de le protéger. C’est à ça que sert la servitude : offrir la protection en échange de la soumission. Du moins, c’est comme ça que je conçois mon rôle…
je... Oui...
Au moin cette femme avait l'air d'etre gentil et sincère. Et elle etait bien une escalvagiste, c’est comme ça que je conçois mon rôle avait-elle dit. Elianora était au moin sur d'une chose: cette femme n'avait l'air de connaitre ni ces maîtres ni de vouloir la ramener chez eux... Mais elle alait surment la convaincre d'etre son esclave. Au final sa ne serait pas plus mal pour Elianora... Elle aimait etre libre, mais elle aimerait tellement un repas décent au lieu des petit bout de nouriture qu'elle arrivait a voler de ci de la...
Pendant qu'elle pensait, Elianora sentit la femme lui caresser son visage. C'était vraiment étrange. Elle lui baisa même le front. Elianora se détendit donc un peu plus.

Je m’appelle Mélinda, jeune elfe, et je suis moi-même une esclavagiste… Mais je ne bats pas mes esclaves. Téléria est l’une de mes esclaves, par exemple… Elle n’a pas l’air d’être en grande souffrance, n’est-ce pas ? explica la femme d'un ton apaisant.

Mélinda? Elianora avait deja entendu se prénom Mais je ne bats pas mes esclaves. avait-elle dit...
Sa y est! elle s'en souvenait! C'était une autre esclave qui lui en avait parler! Elle avait dit que Mélinda était surement la plus gentille des esclavagistes, offrant même parfois quelque libertées a ces esclaves au lieu de les frapper.

Mélinda se leva et son garde du corp s'éloigna.

Qui es-tu, petite elfe ? Tu voulais me voler pour te sustenter, n’est-ce pas ? Est-ce que ta liberté te plaît, dis-moi ? Vivre comme un vaurien, voler les autres, fuir devant la Garde… De prime abord, ça n’a pas l’air très reluisant.

En effet vu comme ça sa petite vadrouille en liberté n'était pas génial...

Je...C'est vrai que ce n'est pas génial... Mais c'est tous ce que j'ai...

Puis, après un court silence

Elianora... Je m'appelle Elianora...

Les esclaves en fuite pouvaient toujours réagir de manière bien différente, mais, généralement, ils partageaient tous le même point : le manque d’affection. Chez certains, les accès de cruauté qu’ils avaient subi faisaient qu’il était impossible, ou, en tout cas, très difficile, de les convaincre à une nouvelle vie de servitude, car, tout ce qu’ils voulaient, c’était se venger. D’autres, en revanche, voulaient vraiment oublier la servitude et goûter à la liberté, avant de comprendre que la liberté était une illusion. Visiblement, Elianora faisait partie de cette seconde catégorie, car, quand Mélinda avoua être esclavagiste, elle ne lui cracha pas à la figure. Elle avoua même que sa vie actuelle n’était « pas géniale », ce qui fit doucement sourire Mélinda.

La vampire aurait pu lui en vouloir d’avoir tenté de la voler, mais, en réalité, Elianora faisait une bien piètre voleuse. Mélinda lui sourit donc, et enchaîna rapidement :

« Tout ce que tu as ? Vraiment ? Tu es sûre de ça, petite ? »

Mélinda laissa planer quelques secondes, et reprit alors, répondant à ses propres questions, comme si c’était là une évidence même :

« Tu m’as, moi, ma chérie, et Mélinda Warren n’a qu’une seule parole. Tu peux continuer à tenter de voler des gens, mais, crois-moi, tu risques de tomber sur des individus nettement moins compréhensifs que moi. Alors, voici ce que je te propose... »

La vampire était intelligente, et elle savait que, si elle y allait trop vite, si elle brûlait les étapes, la petite elfe pourrait se recroqueviller sur place, en pensant voir un piège. Mélinda s’humecta donc les lèvres, tout en laissant à l’elfe la possibilité de se relever. Elle réfléchissait donc, car, d’un autre côté, elle ne sentait pas une franche hostilité de la part de cette elfe. Qui sait ? Depuis que Mélinda s’était accaparée le harem Silvercoat, et même si elle essayait d’être discrète, le monde de l’esclavage était un petit monde, et elle avait parfois eu la surprise de constater que sa réputation pouvait très largement dépasser le cadre étroit de la capitale impériale.

« Je te propose le toit, le couvert, le pain et l’eau chez moi pour une soirée. Si ça ne te convient pas, tu pourras partir… Sinon, tu pourras rester. Je suis au harem Silvercoat, je suppose que tu sais où c’est. Alors, si tu ne sais pas où dormir cette nuit, tu peux venir. »

Comme preuve de sa bonne foi, Mélinda ne la forçait pas, mais l’invitait. Elle était plus ou moins sûre de ce que l’elfe souhaitait, mais elle crut néanmoins bon de préciser :

« J’ignore si tu as entendu parler de moi, mais je suis une ancienne esclave. Moi aussi, j’ai été humiliée, torturée, et violée. J’ai choisi de devenir ce que je haïssais le plus au monde pour protéger les gens comme moi, qui ont souffert, car je ne crois pas en la liberté. La liberté est pour moi une vaste plaisanterie, ce que ta vie de vagabonde me confirme. Alors, je te laisse décider de ce que tu souhaites faire, Elianora… Mais, si tu veux venir dans mon harem, sache que ma porte t’est grande ouverte. »

Téléria en profita pour enfoncer le clou :

« Nous serons réellement ravies de t’accueillir. Le harem recueille beaucoup de femmes et d’hommes comme toi, des individus désespérés qui en viennent à commettre des actes répréhensibles. Crois-moi, nous ne te jugerons pas, mais je comprends les réticences que tu dois ressentir. C’est pour ça que nous te laissons le choix. »

Cette Mélinda était vraiment étrange, et ce, dans le bon sens du terme: Au lieu de se méfier et d'appeler les gardes après qu'elle ai tenté de la voler, elle s'apitoyait sur son sort, sourriait a Elianora, lui baisa meme le front. Bizzarement, Elianora se sentait bien avec cette femme.

Tout ce que tu as ? Vraiment ? Tu es sûre de ça, petite ?

Ou voulait-elle en venir? Bien sur elle pouvait aussi retourner chez ses maîtres, mais pas sur qu'ils l'acueilleraient généreusement, bien au contraire.

Tu m’as, moi, ma chérie, et Mélinda Warren n’a qu’une seule parole. Tu peux continuer à tenter de voler des gens, mais, crois-moi, tu risques de tomber sur des individus nettement moins compréhensifs que moi. Alors, voici ce que je te propose...

Nous y voila. bizarrement, Elianora s'y attendait. A quoi peut-on s'attendre avec une esclavagiste, ci douce soit-elle, a part une proposition pareille...
Mais justement, elle n'a pas vraiment fini sa proposition. Elianora attendit donc et écouta, bizarement interéssée. Après tout, si elle était vraiment Mélinda Warren, et si les esclaves qui lui avait parlé d'elle ne c'était pas tromper, le meilleur choix pour Elianora était de la suivre. Mais elle préfairait écouter ce que cette Mélinda pourrait lui proposer avant de prendre une telle décision, car ce choix voudrait dire renoncé a sa liberté, même précaire.
Pendant qu'elle débatait en son fort intérieur, Mélinda se décala et se releva pour qu'Elianora puisse se relevé, ce qu'elle fit. c'est pas come ci elle était coucher sur le dos au milieu de la rue depuis un petit bout de temps !

Je te propose le toit, le couvert, le pain et l’eau chez moi pour une soirée. Si ça ne te convient pas, tu pourras partir… Sinon, tu pourras rester. Je suis au harem Silvercoat, je suppose que tu sais où c’est. Alors, si tu ne sais pas où dormir cette nuit, tu peux venir.

Qu'avait-elle a y perdre? Elle aurait un repas chaud, coin où dormir et elle pourrait en plus vérifier les dire de l'esclavagiste. Bizzarement, le fait que se soit un piege ne lui traverasa même pas l'esprit, tellement cette femme était convaincante.

Je... Oui pourquoi pas... auprès tout je ne serait pas contre un bon repass chaud. répondit-elle donc.

J’ignore si tu as entendu parler de moi, mais je suis une ancienne esclave. Moi aussi, j’ai été humiliée, torturée, et violée. J’ai choisi de devenir ce que je haïssais le plus au monde pour protéger les gens comme moi, qui ont souffert, car je ne crois pas en la liberté. La liberté est pour moi une vaste plaisanterie, ce que ta vie de vagabonde me confirme. Alors, je te laisse décider de ce que tu souhaites faire, Elianora… Mais, si tu veux venir dans mon harem, sache que ma porte t’est grande ouverte.

Bien sur, elle connaisait cette histoire... une esclave devenu esclavagiste pour proteger les esclaves... Il faut avouer que c'est assez contradictoire.
Venir dans un harem... Redevenir esclave... Si cette femme disait vrai, alors Elianora y irait presque a coeur-joie. C'est vrai que la liberté, c'était bien joli, mais quand on a pas de sous, cette liberté était bien restreinte: C'est limite si Elianora avait plus de liberter en étant chez ces anciens maîtres. D'ailleurs, si elle n'avait pas rencontrée mélinda, elle se serait surement livré a ces ancien maîtres, rien que pour les repas qu'on lui servait.

Je vous suivrait... Pour ce soir tout du moin. Mais ce sera juste pour vérifier vos dires. Et si vous dîtes vrai... Elle laissait un petit temps sa phrase en suspen Je pense que vous connaissez deja ma réponse...

Ce a quoi l'esclave de Mélinda répondit:
Nous serons réellement ravies de t’accueillir. Le harem recueille beaucoup de femmes et d’hommes comme toi, des individus désespérés qui en viennent à commettre des actes répréhensibles. Crois-moi, nous ne te jugerons pas, mais je comprends les réticences que tu dois ressentir. C’est pour ça que nous te laissons le choix.
Oui c'est sure qu'avoir une nouvelle esclave ravirait surement Mélinda... Mais cette esclave, Téléria, comme l'avait nommée Mélinda, semblait gentil et sincère.

Quoi qu'il en soit, Elianora ne voulait plus vivre dans la rue, et la chance vient peut etre de lui sourire.

L’appel du ventre, en définitive, surclassait tout autre besoin. Pour s’en convaincre, il fallait se référer à cette chose que Mélinda avait découverte sur Terre : la pyramide des désirs de Maslow. Cette pyramide visait à hiérarchiser les différents types de désirs sous une forme pyramidale, en partant comme principe qu’il était impossible de satisfaire pleinement un palier supérieur si le palier inférieur ne l’était pas. Or, parmi les désirs les plus primaires, les besoins physiologiques, on trouvait le fait de combler la faim, le soif, ou de dormir… En bref, des désirs fondamentaux. La liberté, le sentiment d’indépendance, d’autonomie, de confiance en soi, tout ça était situé dans les strates supérieures de la pyramide, mais, tant que les strates inférieures n’étaient pas comblées, les désirs supérieurs passaient toujours au second plan.

Néanmoins, et même malgré ça, voir la méfiance d’Elianora s’atténuer aussi rapidement ne manqua pas de surprendre Mélinda. Pour le coup, elle manquait une information, à savoir que l’elfe avait déjà entendu parler d’elle, ce qui lui permettait d’avoir le bénéfice du doute. L’elfe accepta donc en se relevant, permettant rapidement à Mélinda de constater que, sous sa cape, elle portait des haillons qui ne sentaient pas très bons.

« Hmmm… Hâtons-nous, alors. »

Et, comme si de rien n’était, Mélinda se mit à marcher, laissant l’elfe la suivre, tandis que Téléria souriait brièvement. Tout en marchant vers le manoir, la vampire fit quelques précisions à Elianora :

« En revanche, ma chérie, tu dois savoir que mon harem n’accepte pas les clochardes avec des haillons mal odorants… Sans vouloir te vexer. Alors, avant de manger, tu vas prendre un bain, et je t’offrirai de meilleurs vêtements. Pendant ce temps, on te préparera ton repas. Qu’est-ce qu’on a en stock ce soir, Téléria ?
 -  Oh, eh bien… Il y a du poulet blanc, des côtes de bœuf, des langues, du saumon, et on a reçu des moules, aussi… »

Mélinda hocha la tête, et reporta son attention sur son invitée :

« Tu prendras ce que tu veux… Mais, d’abord, le bain ! »

Sur ce point, Mélinda serait intransigeante… Car tout ça faisait naturellement partie de son astucieux plan. Elles rejoignirent ainsi l’élégant manoir du disparu Lenn Silvercoat, une magnifique bâtisse avec des colonnades à l’entrée, et un lierre le long de la façade, outre une lanterne rouge à l’entrée, signe distinctif d’un harem. Pour autant, l’endroit était très luxueux.

Les femmes entrèrent dans un vaste hall principal, fait de tapisseries, de douces fragrances, d’encens, de bougies, de danseuses aux corps magnifiques. Mélinda fila rapidement sur la gauche, traversant un couloir, tenant Elianora par la main, et elles rejoignirent ainsi les parties privatives, où elle rejoignit ensuite les salles de bains, le long d’un autre couloir.

« Voilà ! Tu vas pouvoir prendre un bon bain chaud, et une servante va venir t’apporter de nouveaux vêtements, tandis qu’on mettra tes haillons au feu. »

Mélinda fit tourner les robinets, indiquant rapidement comment les réguler, puis la laissa ensuite, en lui indiquant aussi l’emplacement du shampooing et du savon. La vampire la laissa ensuite prendre son bain…

…

Un quart d’heure plus tard, environ, la porte se rouvrit, une femme toquant à cette dernière avant d’entrer.

« Salut, Elianora ! Je ne vais pas te déranger longtemps, je t’ai amené des affaires… Je m’appelle Saora. »

Saora lui fit un doux sourire, tenant dans les mains une tenue verte pliée, qu’elle déposa sur le meuble.

« Il faudra aussi qu’on te coiffe et qu’on te parfume… Appelle-moi quand tu seras prête, ma chérie ! »

La tenue en question était une belle tenue verte, comprenant des gants verts assez long, des bottes arrivant à hauteur de ses cuisses, et une superbe tunique verte et noire, avec des sangles, et un très beau décolleté en forme de cercle à hauteur des seins.

Autant dire qu’il y avait de quoi la rendre magnifique !

Hmmm… Hâtons-nous, alors.
Dit Mélinda, et elle partit sans un reggard en arriere, comme si Elianora n'existait pas. Encore une foi, Elianora vint a en pensé que c'était une femme des plus étrange. Mais si ce qu'elle avait entendu sur Mélinda était vrai, Elianora n'avait pas besoin de s'affoler. Elle suivit donc Mélinda, curieuse.

En revanche, ma chérie, tu dois savoir que mon harem n’accepte pas les clochardes avec des haillons mal odorants… Sans vouloir te vexer. Alors, avant de manger, tu vas prendre un bain, et je t’offrirai de meilleurs vêtements. Pendant ce temps, on te préparera ton repas. Qu’est-ce qu’on a en stock ce soir, Téléria ?
Oui bien sur, elle aurait été étonner de devoir rester en haillons.
Oh, eh bien… Il y a du poulet blanc, des côtes de bœuf, des langues, du saumon, et on a reçu des moules, aussi…
Des Langues?! Elianora savait que cerrtaine personne en mangeait mais elle trouvait ça absolument horrible de manger des langues

Oui, je ne serait pas contre un bon bain et un peut de poulet...
Tu prendras ce que tu veux… Mais, d’abord, le bain !

Sur qu'un bon bain lui ferait pas de mal. Depuis quelque jour d'ailleur, c'est limite si un bain et un repas chaud n'hantais pas ces reves. Ca faisant tellement longtemps qu'elle n'avait pas eu de bain qu'elle ne se souvanait presque plus de ce que ça faisait d'etre propre.
Elles arivairent devant le faameux harem de Silvercoat, ressemblant plus a un manoir qu'a autre chose. Elianora en était presque bouche bée. Ce n'était pas la premiere foi qu'elle le voyait, mais de près il était encore plus magnifique et luxueux que de loin. Un vrai chef d'oeuvre d'architecture. Lorsqu'elles entrèrent, Elianora sentit surtout de doux parfum, quelque peut entêtant, et vit plusieur femme, dont des danseuses, qui avait l'air de ne pas soufrir de leur condition, ce qui la rassura unn peut plus. Mais elle n'eu pas le temp de tout détailler que deja Mélinda la prit par la main, l'entrainant dans un couloir et dans un autre, puis dans une salle de bain.

Voilà ! Tu vas pouvoir prendre un bon bain chaud, et une servante va venir t’apporter de nouveaux vêtements, tandis qu’on mettra tes haillons au feu. Dit Mélinda en lui montrant comment utiliser les robinets et ou trouver du shampoin et du savon.

Mélinda s'en alla, laissant Elianora pour qu'elle se lave en toute intimitée. Elle commença donc a se dévêtir, laissant tomber sa cape et ses haillons a même le sol, et commença a rentré dans l'eau.

                                                                                                                                                                                                                                                                                  

Elle venait de sortir de l'eau, ses cheveux encore tout dégoulinant d'eau, quand une serrvante entra:
Salut, Elianora ! Je ne vais pas te déranger longtemps, je t’ai amené des affaires… Je m’appelle Saora.

Surprise, Elianora cacha son intimité et ses sein de ses mains, avant de se rendre conte que ce n'était qu'une servante. Elle se détendit un peu mais restait quelque peut pudique enver cette servante.

Merci... Soara...

La servante lui sourit puis deposa une tunique verte sur un meuble.
Il faudra aussi qu’on te coiffe et qu’on te parfume… Appelle-moi quand tu seras prête, ma chérie !
Etre coiffée et parfumée? pourquoi pas après tout. depuis qu'elle était dans la rue, elle n'avait pas vraiment toucher a ses cheveux, les laissant pousser sans aucune limite. Quand a son odeur (qui était heureusement partit au lavage), mieu ne valait pas en parler...

Elle s'approcha de sa nouvelle tenue, d'un beau vert clair avec quelque touche de couleur or. Bien sur c'était une tenue des plus légere, mais a quoi s'attendre de quelqu'un qui tenait un harem? Bien sur la tenue ne lui déplaisait pas, bien au contraire, et elle l'enfila en quelque seconde avant de se regarder dans un des miroirs présents dans la salle  cette tenu était vraiment magnifique, avec son décolleté en rond au niveau des seins et les petites sangles qui retenait la tenue dans le dos.

Soara... Je suis prete!
Elle attendit donc que la servante la parfumme et la coiffe puis se reregarda dans le miroir. Non seulement elle sentait bon comme une rose, mais ses cheveux était joliment coifé, tombant en cascade dans l'arriere de son dos. elle se trouvait magnifique, se croyant dans un reve.

Mélinda avait toujours accordé une grande importance aux vêtements, et, à Ashnard, elle disposait d’un tisserand, qui avait le harem pour client presque exclusif, au vu des quantités impressionnantes que la vampire demandait. Ici, à Nexus, elle avait trouvé un autre tisserand, d’une qualité similaire, et avait donc naturellement fait appel à ses services. Il suffisait de voir la magnifique tenue de Ryala, la danseuse exotique qu’Elianora avait aperçue en venant ici. Elle portait une tenue d’inspiration papuanne, magnifique et sensuelle, tout comme celle de l’elfe.

Quand Elianora la rappela, Saora ne put s’empêcher de lui glisser un sourire magnifique.

« Elle te va vraiment bien, Elianora ! »

Saora lui sourit, et continua encore un peu à la reluquer, voyant comment la tenue semblait être faite pour elle, moulant superbement ses formes. Une tunique à la fois élégante et très sensuelle, permettant en effet de voir ses belles fesses, sa croupe n’étant protégée que par une fine lanière qui rejoignait celle dissimulant son vagin. La tenue parfaite pour une jeune esclave chichement choyée, ce qu’Elianora était doucement en train de devenir.

L’esclave entreprit de la coiffer, invitant Elianora à s’asseoir, et, tout en se mettant dans son dos, utilisa une lotion et un peigne pour coiffer sa longue chevelure blonde, formant, ici et là, de longues tresses, en profitant volontiers pour utiliser du parfum, le répandant sur son cou. La tâche prit une bonne dizaine de minutes, pendant lesquelles Saora la complimentait sur sa beauté, sur son charme, sur son élégance, tout en vantant les mérites du harem Silvercoat.

« On a beau être des esclaves, Monsieur Silvercoat nous traitait comme des princesses, et Maîtresse Warren applique la même chose. Elle exauce tous nos désirs, pour peu que nous soyons obéissantes et productives. »

Saora termina de coiffer et de pouponner Elianora, puis lui sourit, et posa ses douces mains sur ses joues, les descendant pour attraper son menton, l’amenant ainsi à devoir s’observer dans le miroir.

« Regarde comme tu es belle, Elianora, belle et désirable… »

La jeune esclave lui sourit à nouveau, et appuya sur son menton, soulevant la tête d’Elianora, la basculant vers l’arrière, de telle sorte que Saora put se pencher en avant, courbant le buste, et rapprocha son visage du sien, déposant ainsi un tendre baiser sur ses lèvres, pour lui sourire ensuite malicieusement.

« Tu es sûre de ne vouloir rester ici qu’une seule soirée, ma beauté ? »

Lorsque Soara, l'esclave qui devait la préparer pour le repas, répondit a son appel, Elianora ne put s'empecher de noter les regards à demis cachées de l'esclave sur sa tenue plutot moulante. Oui la tenue la rendait magnifique. Et désirable surtout. Mais elle ne se plaignait pas, loin de la. Elle aimait bien cette sensation et les regards de désir portée sur son corp. Ce n'était certe pas la premiere foi, étant une ancienne esclave, Elianora y était plutot habituer. Mais cette fois ci, elle était plutot consentante, car avant c'était ces maîtres qui l'obligeait a mettre une telle tenue, et, contrairement a celle qu'elle venait d'avoir, était plutot de très mauvaise qualité et n'arrêtais pas de la gratter, alors que Mélinda, elle lui avait laisser le choix.

Elle te va vraiment bien, Elianora !
Dit la jeunne esclave tandit qu'elle lui sourit tout en lorgnant plus ou moin discretement ses formes.
Merci !

Soara la fit s'asseoir et commença a coiffer les cheveux d'Elianora a grand coup de peigne et de lotion, mais en faisait bien attention a ne pas trop brusquer Elianora. Elle la complimentait presque tout les deux coups de peignes, en ajoutant quelques commentaires sur les bien fait du harem. On a beau être des esclaves, Monsieur Silvercoat nous traitait comme des princesses, et Maîtresse Warren applique la même chose. Elle exauce tous nos désirs, pour peu que nous soyons obéissantes et productives.
Avoir une vie de princesse juste en étant "obéissnates et productives", voila qui pourrait en tenter plus d'une...

Après quelque autres bavardages et compliments sur sa robe, Soara eut fini de la coiffer. Elle atrappa donc le menton d'Elianora pour la faire se regarder dans le mirroir. Soara lui avait fait de longues tresses de ci de la. Elle se trouvait magnifique et pensait même qu'elle rèvait, redoutant un brusque reveil dans la rue d'ou elle était partit ce matin.

Regarde comme tu es belle, Elianora, belle et désirable…
Merci pour tout Saora. Je...

Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase que Soara lui fit basuler son visage avant de le raprocher du sien. Surprise, Elianora allait résister, quand elle compris ce que la jeune esclave contait faire. Elle restat donc docile, rendant même le endre baiser que Saora lui offrit. Puis Soara se recula un peu puis lui sourit.

Tu es sûre de ne vouloir rester ici qu’une seule soirée, ma beauté ?
C'est qu'il faudrait me convaincre... dit Elianora ,taquine, tout en lui redant son sourire. Mais pour l'heure, je pense que ta... Notre maîtraisse m'attend, Non?

La convaincre de rester semblait, en réalité, être déjà fait... Ou quasiment fait. Saora l’avait vu dans le regard émerveillé de la jeune elfe. Elle était tout simplement magnifique comme ça. Une tenue terriblement érotique, mais qui changeait énormément des haillons et des oripeaux qu’elle portait dans les rues de Nexus. Maintenant, Elianora était belle, magnifique, une jeune femme de toute beauté, éclatante de charme et de sensualité. Difficile de ne pas saliver sur elle, et Saora ne s’en était pas gênée, l’embrassant ainsi goulûment. Maintenant, il était donc temps de manger.

« Oui, notre Maîtresse t’attend pour te donner ton repas, ma chérie... »

En soi, en s’identifiant à Saora de cette manière, soit en désignant Mélinda comme leur Maîtresse commune, Elianora était déjà en train de s’avouer vaincue. En tout cas, Saora tendit sa main, et agrippa celle de l’elfe, puis, main dans la main, les deux femmes sortirent, s’avançant dans le couloir. Tout ici était beau, riche, agréable, chaleureux, fait pour rester. Rien à voir avec la plupart des maisons closes, présentant des couloirs étriqués, sombres, avec une odeur de renfermé. Le harem Silvercoat était comme celui situé à Ashnard, très riche, bâti sur un ancien manoir luxueux, ce qui se voyait clairement dans le mobilier.

Tout en marchant, Saora expliqua donc à Elianora qu’ici, elle pourrait toujours manger à sa fin, en dormant dans des lits qui étaient changés tous les jours. Saora vendait ce harem comme un rêve, et c’était ça qui était très efficace. Avec Mélinda, il n’y avait pas qu’elle qui charmait les futurs esclaves, mais aussi les autres esclaves... Et ça, mine de rien, c’était nettement plus efficace. Entre eux, les esclaves avaient tendance à se rapprocher, et c’était une chose que Mélinda utilisait.

Saora et Elianora rejoignirent ainsi un salon, où on pouvait sentir de délicieuses odeurs, émanant de la cuisine. Saora poussa la porte, et invita Elianora à rentrer.

Mélinda l’avait installé dans un petit salon, avec de grandes fenêtres donnant sur la rue. Il y avait une table dressée avec des bougies, et la vampire était là, assise sur un fauteuil rembourré, face à un autre fauteuil, dressé devant elle, où il y avait un poulet rôti et bien arrosé, avec des couverts en argent, des tomates, des salades, du pain frais...

« Eh bien, dis donc, tu es magnifique, ma belle... Vas-y, sers-toi, on vient de le préparer. Il y a les condiments ici, si tu veux... »

Poivre, sel, moutarde, tout avait été fourni. À Nexus, on mangeait plutôt bien, ce que Mélinda avait eu longuement l’occasion de réaliser. Ce qu’elle offrait à Elianore ressemblait en effet à un magnifique rêve, et, tandis que l’elfe se déplaçait, les yeux de Mélinda suivaient sa silhouette, se délectant de son corps magnifique. Comme quoi, elle avait bien fait de lui offrir cette tenue, et, quand elle vit un peu son derrière, se mordillant les lèvres.

*La meilleure partie de son corps, indéniablement...*

Mélinda laissa la jeune femme s’installer, et lui sourit doucement.

« Alors... C’est nettement mieux de passer ta soirée avec moi que dans les bas-fonds de Nexus, non ? »

La vampire enchaîna rapidement, sans vraiment laisser le temps à la douce elfe de lui répondre :

« Sache que je t’ai préparé un gâteau, aussi... »

C'est qu'il faudrait me convaincre...
Avait-elle dit. Mais maintenant, Elianora n'était plus si sure que ça. Elle avait dit ça pour taquiner Soara, mais elle se rendait maintenant compte qu'en faite, il n'y avait plus vraiment besoin de la convaincre. Les esclaves qu'Elianora croisait semblait toutes satisfaites de leur condition et le harem était très luxieux, ressemblant plus a un palais. Lorsqu' elle était chez ses anciens maîtres, elle n'avait jamais connu ça. Elle venait a peine d'arriver et on l'a chouchoutais deja comme une petite princesse. Elle en était en même temps émerveillée et quelque peut abasourdie.

Oui, notre Maîtresse t’attend pour te donner ton repas, ma chérie...
Dit Soara en lui prenant la main. Elle traversèrent les couloirs, main dans la main, comme ci de rien n'était.

Ici les couloir était luxieux, colorés et lumineux, contrairement a chez ces anciens maîtres. Elianora en était charmer.

Soara recommença a lui vendre son harem, la convaincant toujours un peut plus. Si on lui avait dit, il y a quelque jour, qu'il existait un harem oun les esclaves vantait eux même les bienfait de celui ci, et que celui ci ressemblait plus a un manoir luxieux plein de dorrure que a un harem, elle aurait rit au nez de celui qui lui aurait dit ça. Mais maintenant, elle était plus préocupée par son ventre qu'autre chose. De plus, elle sentait la magnifique odeur de poulet roti, ce qui lui donna encore plus l'eau a la bouche. Celaa faisait trop longtemp qu'elle n'avait pas "bien mangé". Elle serait prete a se battre si on refusait de lui donner se poulet.

Soara la fit entrée dans un petit salon ou Mélinda les attendait assise a une table avec ledit poulet, acompagner de salade, de pain frai et d'autre légume vert.

Eh bien, dis donc, tu es magnifique, ma belle... Vas-y, sers-toi, on vient de le préparer. Il y a les condiments ici, si tu veux...
Je... Merci

Elle était peut etre omnibuler par le poulet, mais elle se devait de rester polie. Elle s'assit donc, trop omnibulée par le poulet pour remmarquer les regards de Mélinda sur ses formes. Elle commença a se servir, rêveuse, quand Mélinda lui posa une question. Elianora ne saisit pas vraiment le sens de la phrase, trop occuper par son poulet qu'elle mangeait avidement. Mais en entendant Mélinda elle ralentit un peut la cadence, attentive a ce que Mélinda dirait de plus.

Sache que je t’ai préparé un gâteau, aussi...
un gateau? cela faisait tellement longtemp qu'elle n'en avait pas manger!

Soudain, Elianora posa ses couverts. Elle se sentait un peu honteuse de manger ce qu'on lui offrait, sans pour autant pouvoir donnner quelque chose en retour... Elle prit donc son courage a deux mains et dit:
Je... Merci pour tout ce que vous avez fait... Je pense que je serait honorée de... vous servir... C'est vrai, vous etes la personne la plus aimable que je n'est jamais rencontrer...
Et voila elle l'avait dit. Mais elle preferait largement vivre au service de cette femme que de vivre dans la rue.

Vraiment, cette Mélinda Warren était ce qui était arriver de mieux a Elianora depuis bien longtemp.

Elianora se jeta sur le poulet avec la gourmandise d’une personne qui aurait été condamnée au régime du pain sec et de l’eau pendant trop longtemps.  L’irrésistible appel du ventre était, en soi, une force d’attraction encore plus puissante que le désir sexuel, qui pouvait vous amener à faire n’importe quoi. Difficile de résister à un tel plat quand on avait faim, et la manière dont Elianora le dévorait, découpant le blanc en de grosses portions, était, à chaque bouffée, comme un aveu de soumission supplémentaire. Souriante, Mélinda observait ce singulier spectacle, sans rien dire, se contentant de se mordiller doucement les lèvres devant ce spectacle fascinant. Elianora continuait à manger avec appétit, avant de finir par s’interrompre, en plein milieu, et de dire à sa Maîtresse (car qui douterait, maintenant, que Mélinda ne le devienne pas ?) combien elle était ravie d’être ici.

Mélinda se contenta de sourire, et se releva alors.

« Je te remercie pour ce compliment, Elianora. Et, pour tout t’expliquer, j’ai jadis été une esclave, moi aussi. »

Tout en parlant, elle commença à se déplacer, laissant ses doigts se promener le long de la table. Malgré sa petite taille, il se dégageait de la vampire un charisme fort, qui marquait toujours ceux et celles qui la voyaient. Comment, en effet, imaginer que ce petit bout de femme puisse ainsi gravir les échelons ? Elle était comme David cherchant à défier une armée de Goliath, et son passé, en ce sens, était plutôt atypique. Elle avait beau être l’héritière d’une puissante famille ashnardienne, de cet héritage, elle n’avait presque rien eu, car on leur avait quasiment tout volé.

« Mon père me haïssait, car, quand je suis venue au monde, Elizabeth, ma mère, déjà très fatiguée, en est morte. Pendant mes vertes années, je n’ai connu que la servitude. J’ai choisi de devenir esclavagiste parce que je déteste l’esclavage tel qu’il est pratiqué. Je ne me vois pas comme une personne abusant de son autorité sur les autres, mais usant de cette dernière pour les protéger. »

Une nuance subtile, mais qui avait toujours dicté les pas et le raisonnement de Mélinda. Pendant ce temps, en faisant le tour de la table, elle arriva dans le dos d’Elianora, et posa ses mains sur les épaules de la jeune elfe, les approchant ensuite de son cou, massant sa douce et chaude peau, puis caressant ses cheveux.

« La plupart des gens voient le fait d’être libre comme un parangon à suivre. Ce n’est pas mon cas. Je pense que la liberté est un piège, et qu’elle est dangereuse, et que, en définitive, ce que les êtres vivants recherchent avant tout, c’est à être heureux, et pouvoir s’épanouir dans un environnement sécurisé. C’est ce que je te propose, Elianora. Pouvoir manger à ta faim, travailler pour une véritable famille, où chaque membre est soudé, et où tu pourras connaître l’amour. »

Certes, Elianora avait dit qu’elle comptait la servir, mais elle n’avait pas encore prononcé la formule magique. Se penchant vers elle, Mélinda embrassa la jeune femme sur la tête, ses mains continuant à la caresser.

« Alors, si tu veux me servir, finis de manger, puis fais-moi le baiser de paix en disant que tu es prête à servir ta Maîtresse... »

Le baiser de paix était une vieille coutume féodale propre à la noblesse, consistant à ce qu’un vassal, pour montrer son allégeance envers son suzerain, courbe le genou, et l’embrasse sur la main. Mais on pouvait tout à fait appliquer cette notion à d’autres relations, et c’est ce que Mélinda aimait faire.

Cependant, elle n’allait pas laisser ce poulet refroidir, et elle profitait de ce moment pour laisser son imagination vagabonder, afin de réfléchir à ce qu’elle allait faire à Elianora cette nuit...

C’est que la femme avait beaucoup d’idées.