Je ne pus retenir un petit tic, quand la dirigeante vint à exprimer le but du cortège. Je n'aime pas mélanger vie professionnelles et personnelles, ce que ce genre de situation peut donner. La manipulation peut prendre de nombreuses formes. Oui je reste sur la défensive, après tout j'ai une compagnie à maintenir en vie. Mon intérêt vint à être orienté vers un petit rectangles lumineux, composé d'image. Aucun mécanisme anti-magie ne se déployant, je ne pus que judicieusement penser à une machine de Tekhos. Immédiatement, je fis signe à Clochette de m'apporter mon boulier. Ce n'était pas un outil très en vogue, mais cela me permettrais d'y voir un peu plus que cette schématisation purement tekhane. La lecture de l'article me permettais de comprendre un peu mieux notre position, ce que Miranda semblait se satisfaire d'énoncer.
Il était vrai que l'entreprise BioSuit était un pilier, autant pour les vêtements-vivants pour le dressage sexuelle que pour les tenues de combats. Sans cette industrie la production chutera drastiquement, cela nous serait désavantageux, surtout sur la GWC comptait venir sur le marché. La compagnie n'aurait plus qu'à se réorienté dans sa deuxième filiale, à savoir le matériel de guerre, notamment les pierre explosives, marché qui n'était pas florissant, vu le manque de tension et de guerre. Nul doute que notre entreprise ne pourrait tenir tête, sans devoir sacrifier du personnel, si je comptais maintenir des prix compétitifs. J'eus un froncement de sourcil, ayant pleinement conscience que la concurrence risquerait d'être rude. Les marges sur nos produits étaient déjà très faibles, ayant de quoi amortir des coups dure, mais pas suffisant pour réduire davantage et j'avais une certaine fierté vis-à-vis de mes employés pour ne pas réduire leurs paies. Ils sont qualifié dans leurs tâches et se devaient d'être rémunérés comme il se doit.
L'annonce de l'OPA m'était inconnue, mais Clochette vint à me susurrer à l'oreille.
- L'entreprise GWC compte acheter les droits de l'entreprise BioSuit.
Je remercie la terranide d'un hochement de la tête, Clochette avait été toujours d'une grande utilité pour les termes étrangers. Vins le brevet et la marque, qui était un point qui semblait chagriner Miranda. Comme elle l'avait dit notre entreprise utilisait BioSuit, comme entreprise de production, l'idée et les méthodes de conceptions ayant été conçu par S&W. La question qui me taraudait l'esprit était de savoir si le droit Tekhan prenait en compte ce fait, sachant que d'une nation à une autre la propriété de création et de production n'était pas logée à la même enseigne. Ma compagnie était clairement menacée et la dirigeante de GWC vint à faire une proposition. Aussitôt une solution de marchandage me vint à l'esprit
- Clochette, la bourse s'il te plait.
- Bien Madame, je l'apporte de ce pas.
L'aller retour ne prit pas plus de cinq minutes, avant que la terranide ne pose sur la table une bourse où il y avait des pièces de platines.
- Notre compagnie est tributaire de quarante pièces de platines annuelle, auprès de BioSuit, pour l'assurance d'une production illimité et la garantie de confidentialité de notre procédé de fabrication. Comme vous l'avez dit précédemment, nous somme effectivement dépositaire des brevets des vêtements-vivant, nous donnant droit, par cette possession, à choisir nos partenaires. Nous pourrions aussi contacter BioSuit pour rompre le contrat à l'instant même, afin de garantir une exclusivité sur les vêtements-vivant, du fait que notre brevet ne serait plus valable dans cette entreprise. Bien évidement cette action aurait un fort impact sur les relations avec la nation tekhanes et réduirait notre activité sur les nations de Nexus et d'Ashnard, dont les décrets de chacun ne condamnent pas la conception et la production d'un bien détenu par une seule et unique compagnie, tant que la preuve du brevet est présentée.
Je pris soin d'avoir un petit temps de pose avant de demander avec une voix très calme et professionnelle.
- La famille Smith & Wesson n'a guère l'arrogance d'être une grande compagnie. Une des traditions est que les clients et partenaires doivent passer par le dirigeant de la compagnie, à l'heure actuelle ma personne. Votre offre d'implantation met en péril cette tradition qui nous assure une clientèle et des partenaires satisfait ou, tout du moins, connaissant la politique de notre compagnie. Là où votre compagnie a certainement pléthore de client, nous privilégions la qualité à la quantité. Je ne cache pas que devoir investir dans une construction pour produire nous-même nos vêtements-vivants augmenterais son coût, dans le cadre d'une qualité équivalente. Pour résumer, l'implantation d'un autre espace de vente me pose des soucis, si ce n'est devoir me séparer d'un membre du personnel pour la gérer.
Mon regard se portait sur Clochette, qui était certainement la terranide la plus apte à gérer l'entreprise après moi. Mais je savais d'office sa réponse, sa fidélité n'étant nullement à mettre en doute et la laisser dans une nation réputée pour son lesbianisme était embarrassant au vue de la nature animale de Clochette, qui pouvait être utilisé contre elle. Mais tout ceci ne permettait pas de trouver une solution au problème. La précipitation d'action de la GWC était, selon moi, comme choisir entre la peste ou le choléra. Nous séparer de la BioSuit possible, bien que difficile. Changer de partenariat pour une entreprise plus grande réduisait drastiquement notre force de décision et de veto. Il fallait commencer à présent à marchander, pour que notre compagnie soit un temps soit peu gagnante dans l'affaire.
- Ma compagnie à besoin d'un minimum d'assurance dans le cadre d'un partenariat avec votre entreprise. Le minimum demandé serait les mêmes termes que BioSuit, c'est à dire une gestion qui reste entre mes mains, payant une somme annuelle pour amortir l'utilisation des machines de la compagnie. Une garantie sur la confidentialité du brevet contre son droit d'exploitation et une interdiction de mettre en vente un produit sans que celle-ci ai été testée et approuvée par mon groupe en charge de la validité du produit. Ses demandes seraient pour une autre entreprise de même taille, donc elles doivent être modifiée pour la votre.
Clochette vint à me demander à l'oreille.
- Vous devriez proposer ...
La servante me fit part de certains éléments qui pouvaient être rajouter, en effet les histoires de part de marché dans une compagnie était plus son domaine et elle avait judicieusement fait quelques demandes. Je restais cependant la seule à décider de la validité ou non de ses demandes pour les ajouter ou les retirer de la discutions.
- Veuillez me pardonner, ma servante m'expliquait certains fonctionnement de la nation tekhane dont je n'avais pas connaissance. Revenons à cette proposition, nous souhaitons que les frais annuelles soient divisés par deux, nous abaissant à vingt pièces de platine annuelle. Ce fond supplémentaire nous permettant d'investir dans un projet que j'ai personnellement élaboré il y a deux ans et qui n'a pu être tenté, faute de fond suffisant. Je ne dirais guère plus sur ce projet, étant encore au stade de la théorie. A cela nous demandons une part de l'entreprise BioSuit, afin de pouvoir garder un certain contrôle sur nos produits et leurs utilisations. Il serait dommageable que votre compagnie lance un produit basé sur notre brevet et n'en tire un bénéfice qui fragilise notre compagnie. Bien évidement, un nouveau produit devra être testé et approuvé par nos professionnelles. En échange de ce geste nous pouvons former des personnes pour vendre les produits, devant cependant faire un rapport, adressé à ma personne, à chaque ventes. La formation durera trois mois pendant laquelle, la personne sera soumise aux produits les plus récalcitrants et apprendra à faire un travail de qualité. Si la personne n'est pas apte à poursuivre la formation, elle sera renvoyée sur le champs. La compagnie n'acceptera pas des candidats trop faible mentalement, si elle résiste à la formation, elle recevra le droits de vente et aura toute l'expérience nécessaire pour accomplir sa tâche intégralement et sans fautes. Enfin, toutes propositions d'achat et de revente de vos partenaires devront passer par moi, afin d'avoir l'aval.
Je laissais quelque secondes de blanc, avant de rajouter, toujours d'une voix ferme et décidé.
- Nous ne cachons pas que notre partenaire actuel aurait pu nous avertir de son rachat et que si nos demandes vous sembles rudes, elles sont nécessaire pour assurer la pérennité et la fierté de notre compagnie.