Le voyeurisme, du point de vue de Mélinda, était une forme d’activité sexuelle... Une activité passive, mais qui, à bien des égards, devenait très prenante. Or, Mélinda était justement du genre à être une petite voyeuriste. C’était quelque chose qu’elle aimait bien, autant quand c’était elle qui devait voir, que quand elle condamnait les autres à ce lent supplice, cette attente terrible, ce spectacle magnifique que de voir une belle femme comme Mélinda faire l’amour, sans avoir la possibilité d’intervenir, d’interagir, ou de se soulager. La frustration sexuelle, voilà une forme de doucereuse torture, redoutablement efficace. Mélinda savait qu’elle allait intervenir, car les deux amants étaient plutôt agréables à voir, mais elle voulait encore les laisser un peu jouer ensemble, tout simplement. Bras croisés, Mélinda marchait donc en les regardant agir. Mia déboutonnait le pantalon de Bran, permettant de voir sa belle virilité, et l’homme se mit à soupirer lentement sous se contact. Bran aimait les belles femmes, a fortiori quand elles étaient des vampires... Et encore plus quand il faisait l’amour devant sa sœur. Il avait été bien formé, tout simplement.
Se glissant dans leur dos, marchant un peu, Mélinda restait toujours aussi silencieuse, observant la manière dont Mia se concentrait sur la verge de son frère, avant d’achever le de le déshabiller, faisant glisser son sous-vêtement, révélant une belle et grosse verge. Pour le coup, il fallait bien reconnaître que Bran était plutôt bien membré, ce qui était lié à ses capacités vampiriques. En contrôlant mieux son flan sanguin, la circulation du sang, il parvenait à concentrer les vaisseaux sanguins sur sa verge, durcissant cette dernière, et la faisant grossir. Comme quoi, être un vampire qui contrôlait ses pouvoirs avait bien des avantages.
Nu, le froid qui régnait sur ce toit ne dérangeait nullement Bran, et la vue de ce sexe tendu, comme toujours, réveillait des frissons dans le corps de Mélinda. Bran était la plus intime de ses propriétés, et son sexe était donc sien. Il fut un temps où la seule intimité que le sexe de Bran avait goûté était la sienne. Seul le corps de Mélinda avait le droit de goûter à celui de Bran. Elle observait donc la scène avec un certain amusement, tandis que, lentement, Mia se relevait, et entreprenait de gracieusement se déshabiller. La question réelle que la vampire se posait était de savoir ce qu’elle allait faire de cette femme : la conserver auprès d’elle ? La laisser partir ? Mélinda n’avait pas pour habitude d’ignorer les autres vampires, mais il fallait aussi qu’elle trouve à Mia une utilité pratique. Visiblement, le sexe ne semblait pas l’effrayer, et, si elle savait mettre en valeur ses belles formes, Mélinda savait quoi faire d’elle...
Bran posa ses mains sur les seins de Mia, guidé par cette dernière, et entreprit de les presser, de les malaxer, ses pouces glissant sur ses tétons. Lui aussi avait un certain talent, et, surtout, un contrôle exceptionnel de sa propre personne, qui amenait les tremblements de ses doigts à être presque inexistants, renforçant ce massage mammaire. Il était doué, suffisamment pour sentir les seins durcir entre ses doigts, et pour soupirer très légèrement. Sans ce sexe tendu qui glissait entre les fesses de Mia, et sans cette lueur de désir qui palpait dans ses yeux, on aurait presque pu croire qu’il n’était pas excité. Mia portait encore le reste de sa robe, et Bran se redressa un peu, faisant glisser Mia contre lui, ses jambes filant de part et d’autre. Il pencha alors ses belles lèvres pour prendre l’un de ses seins en bouche, et le suça amoureusement, le mordillant à hauteur du téton, sa langue glissant dessus. L’une de ses mains caressait la nuque de Mia, et l’autre retournait se glisser sur sa hanche, ses ongles frottant sa peau, y apportant cette délicieuse fraîcheur qui était toujours bienvenue quand il s’agissait de caresser le corps doux et beau du beau sexe.
Mélinda intervint alors, en posant ses mains sur les fesses (où d’autre ?) de Mia. Elle les pressa, et en profita pour soulever un peu son corps, retournant se blottir contre le corps de Mia, ses seins s’enfonçant dans son dos.
« Tu as bien de la chance, Mia... Coucher avec les deux Warren en même temps... »
Mélinda lui suçota l’une de ses longues oreilles, tout en continuant à presser ses fesses à travers le fin tissu de sa robe.