- Maître. Votre invité est présent.
Charles-Edouard était à son bureau, la tête dans des feuilles de rapport, qu'il comparait avec ceux sur l'ordinateur, pour déceler les quelques erreurs possible. Il vint à observer Amélie, une servante ayant la trentaine, une jolie femme avec des formes assez fines, blonde aux yeux bleus, elle était d'une famille qui sert les Arquebuse depuis fort longtemps, la servitude de cette famille n'étant pas à rediscuter. Il vint à s'adosser au siège, venant à retirer ses lunettes.
- Faites le entrer.
Le conseillé du Maire de la ville vint à entrer, dans une tenue très soignée, il n'aurait de toute manière pas passé le grillage s'il était venu en jogging. Charles-Edouard sortit de son siège pour venir lui serrer la main.
- C'est un plaisir de vous rencontrer en chair et en os. Monsieur le Maîre est-il toujours souffrant ?
- Il va bien mieux, grâce à votre médecin, nous vous avons une dette envers vous, son état aurait été bien plus alarmant sans votre réactivité.
- Cela est tout à fait normal envers une personne importante de notre famille. Vous ne nous devez rien. Mais revenons en aux faits je vous prie. Que me vaut votre visite ?
Charles-Edouard vint à inviter le conseillé de s'asseoir, retournant derrière son bureau.
- Votre père ...
Le futur dirigeant eut un léger rictus.
- Que me veut-il ?
Le conseillé vint à sortir un mouchoir pour s'éponger le front, il était très nerveux, venant à hausser un sourcil du maître de maison, qui réfléchissait à quel idée avait eut son père.
- Et bien vous allez bientôt être en âge de vous marier et il a fait une demande auprès du Maire pour trouver des ... Personnes pour vous donner du savoir pour satisfaire votre futur femme...
Charles-Edouard ne put retenir un rire franc.
- N'ayez crainte d'utiliser des terme plus vulgaire. Père souhaite que je sois instruits par une fille de joie ? Que je sache il a dû vous demander de choisir des femmes selon ses critères, qui ne sont guère les miennes. Faites donc voir cette fameuse liste.
Charles-Edouard prit connaissance des femmes, avant de mettre la liasse de feuille dans un déchiqueteur. Il vint à observer le conseillé avec un regard sérieux et qui donnait froids dans le dos. C'est alors qu'un bruit se fit entendre à la porte et que Sakura entrait, venant à hésiter.
- Ho excusez moi ... Je repasserais.
Le futur dirigeant prit la parole, usant aussi d'un geste pour que Sakura reste.
- Ce n'est rien, nous avions fini, n'est-ce pas ? Dîtes à mon père que je trouverais une personne qui convienne à ce poste et que s'il souhaite m'imposer un choix, que cette personne soit au moins de mon âge et non des fossile vivant.
Charles-Edouard vint à discuter par la suite avec sa chère et tendre, afin de faire comprendre à cette dernière que le dirigeant actuel souhaitait qu'il soit formé aux arts du sexe. Bien évidement Sakura vint à rougir, malgré la contenance qu'elle devait montrer. Après une bonne heure, il fut convenu qu'il ferait une sélection lui-même et laisserait le choix ultime à Sakura. Cette dernière eut beaucoup de difficulté, ne comprenant pas beaucoup le nom des pratiques et Charles-Edouard se gardait bien de l'instruire dessus, ce n'était pas son travail pour le moment. Il ne fut pas déçu du résultat.
Charles-Edouard vint à payer un détective pour enquêter sur cette Yuko, mais ne parvint qu'à donner plus de mystère sur cette femme. Il désirait pas dilapider davantage de temps et d'argent. L'association de Yuko était assez rôdé, d'autant que de nombreuses connaissance utilisait cette association pour se faire plaisir. Il avait donc choisit de ne pas faire de vague. Il en savait déjà bien plus que la plupart des clients de la fameuse Yuko.
Il prit soin de contacter l'association pour offrir un don pour l'aide, assurant qu'il n'allait pas demander plus. Charles-Edouard était connu pour bien rétribuer le personnes travaillant pour lui ou qui se montrait coopératif, sans être simplement appâter par l'argent de sa famille. Il vint à envoyé un mail à cette jolie demoiselle, venant à faire court et concis.
Dans le contenu, il n'était pas précisé le tarif demandé, ni une notion de prostitution. Le fond et la forme était tourné vers un style proche d'une convocation pour un entretient d'embauche. Il y avait même en pièce jointe une lettre de recommandation pour une boutique de prêt à porter, afin que Yuko soit vêtue de manière décente. La seule obligation pour Yuko était d'imprimer cette lettre et aller à la boutique, qui ne poserait pas de question. Dans le mail il était aussi dit que la tenue achetée serait pour elle. Bien évidement l'usage de la lettre sans venir à la convocation serait soumis à une poursuite, la lettre faisant d'ailleurs mention du but de l'achat.
Sakura quand à elle était rassurée que cette demoiselle était encore mineur et plus jeune d'un an, cela la permettrait de garder un minimum d'autorité. Elle comprenait que l'instruction de son mari était important, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète.
La convocation, au reçu du mail, était pour le jeudi après-midi, soit deux jours plus tard, de quoi laisser à Yuko le temps de venir à la boutique et se préparer convenablement. Charles-Edouard comptait bien sur le fait que cette demoiselle sache bien se tenir et respecter ses clients comme ils le souhaitent.
Le choix était entre les mains de Yuko, d'autant que l'association où elle était pouvait certifier que la famille Arquebuse n'était pas du genre à tendre des pièges et étaient assez généreux.